Colloque “Où va l'Eglise” : le cardinal Burke parle du devoir de désobéissance au pape
Le cardinal Raymond Burke au colloque du 7 avril (photo : Edward Pentin.)
Edward Pentin du New Catholic Register a donné les grandes lignes de la conférence prononcée par le cardinal Raymond Burkeau colloque Où va l'Eglise qui se déroule aujourd'hui à Rome. C'est en tant que prince de l'Eglise que le cardinal a souligné ceci : « L'autorité du pape dérive de l'obéissance au Christ. » Et il a évoqué un devoir de désobéissance à l'égard du pape si celui-ci n'agit et n'enseigne pas conformément à la Révélation divine, à l'Ecriture sainte et à la Tradition. De telles expressions du pape doivent alors « être rejetées par les fidèles ».
Cette parole publique du cardinal Burke lors d'une journée placée sous le signe du cardinal Caffarra et où étaient également annoncés les cardinaux Brandmüller, Arinze et Zen, ainsi que Mgr Schneider, constitue sans doute la prise de position la plus nette qui ait eu lieu à ce jour à propos de la confusion qui règne actuellement dans l'Eglise, même s'il n'a pas explicitement nommé le pape François au cours de son allocution. Le contexte était pourtant parlant.
Au cours de sa conférence, intitulée « Les limites de l'autorité du pape dans la doctrine de l'Eglise », le cardinal Burke a mis l'accent sur le devoir des papes de sauvegarder et de promouvoir l'unité de l'Eglise, ajoutant que toute expression de la doctrine ou de la pratique par un pontife romain se doit d'être un « exercice authentique » du ministère pétrinien. Cette autorité, désignée par la plenitudo potestatis, n'est pas, nonobstant son nom, un pouvoir « magique ; elle dérive de son obéissance au Seigneur. »
C'est en tant que canoniste et préfet émérite de la Signature apostolique que le cardinal s'est également exprimé, se référant aux enseignements du canonistes du XIIIe siècle, le cardinal Henri de Suse, dit Hostiensis et aux écrits du professeur britannique John A. Watt, sur ce qu'on appelle l'absoluta potestas du pape, un pouvoir absolu qui diffère de celui théorisé par Machiavel ou mise en pratique par des dictateurs totalitaires dans la mesure où il sert à « apporter un remède aux défauts » de la loi existante soit que celle-ci « ne soit pas observée », soit qu'elle se révèle « inadaptée à des circonstances particulières ».
Il ne s'agit en aucun cas d'une autorité s'exerçant sur le Magistère de l'Eglise, mais plutôt d'une « nécessité » de la gouvernance « en pleine fidélité » à l'égard du Magistère de l'Eglise, ce qui oblige à n'en user qu'avec « grande prudence », comme d'un pouvoir ordonné à « la construction, et non la destruction ».
Cette absoluta potestas est donnée par le Christ lui-même, a ajouté le cardinal, et par conséquent « ne peut être exercé qu'en obéissance au Christ ». Ainsi, un pape peut décider d'une dispense à la loi, ou encore interpréter celle-ci, mais seulement de manière à aider la loi à remplir son « véritable objet, jamais pour la subvertir ».
Le cardinal Burke a alors souligné que tout acte d'un pape considéré comme « hérétique ou peccamineux », ou qui puisse « favoriser l'hérésie ou le péché, sape les fondements de la société et serait dès lors nul et non avenu ».
Il est bien admis, a expliqué le cardinal, que la plénitude du pouvoir donnée à un pape ne lui permet pas d'« agir contre la foi apostolique », mais qu'il s'agit d'un pouvoir dont il doit user « avec parcimonie, et avec la plus grande prudence ». Et de rappeler que selon Watt, la plenitudo potestatis est ordonnée au service des âmes et à l'unité de l'Eglise, et non pas aux intérêts personnels des individus. « Si le pape devait agir de cette manière sine causa (sans cause) ou de manière arbitraire, il mettrait son salut en péril », a insisté le cardinal Burke.
Ayant établi ces principes, le cardinal a expliqué comment les abus de ce type de pouvoir peuvent être corrigés. Déjà, Hostiensis avait expliqué que le pape doit être « averti de l'erreur de ses actions, y compris publiquement », et que le collège des cardinaux « doit servir de frein de facto par rapport à l'erreur du pape. » Mais il ne s'agit pas d'un « jugement contraignant » selon Hostiensis. Il soutenait plutôt que si, selon sa conscience bien formée, un fidèle croit qu'un acte pontifical d'exercice de la plénitude du pouvoir est « peccamineux », alors « il faut désobéir au pape par devoir, et les conséquences de cette désobéissance doivent être endurées avec une patience chrétienne ».
Etant donné que le droit canonique ne permet pas que le pape soit jugé, la correction du pape s'exercerait sous la forme de deux phases, a précisé le cardinal Burke, fondées sur l'enseignement du Christ dans Matth. 18:15-17, sur la manière d'exercer la correction fraternelle, et sur la tradition canonique. Il s'agirait donc de corriger directement le pontife romain quant à son « erreur présumée », et s'il persistait à errer, de faire une « déclaration publique ».
Le cardinal s'est ainsi référé au canon 212 qui à la fois exhorte à l'obéissance chrétienne mais reconnaît aux fidèles le « droit et le devoir » de faire connaître au clergé leurs inquiétudes quant aux bien de l'Eglise. Et de rappeler, en citant un symposium de 1996 de la Congrégation pour la doctrine de la foi sur « La primauté du successeur de Pierre », que le ministère du pontife romain est un service d'unité par rapport à chaque Eglise particulière, ce qui le rend « substantiellement différent » du gouvernement laïque.
« Le successeur de Pierre est la pierre qui, face à l'arbitraire et au conformisme, garantit une fidélité rigoureuse à la Parole de Dieu. La plénitude du pouvoir du pontife romain ne peut être bien compris eet exercée qu'en tant qu'obéissance à la grâce du Christ, Tête et Pasteur du troupeau en tout temps et en tout lieu », a répété le cardinal Burke : ainsi le pape doit exercer son pouvoir « en communion avec toute l'Eglise », en « respectant le dépôt de la foi », sans jamais « agir de manière contraire à la foi ». En particulier, il doit « respecter tous les sacrements et chacun, sans supprimer ou ajouter quoi que ce soit qui aille contre la substance des sacrements ». Il doit aussi partager l'exercice « du pouvoir entier et suprême » avec le collège des évêques.
La plénitude de pouvoir du pape « n'est pas simplement honorifique, il est substantiel » puisqu'elle un rapport avec « la responsabilité universelle de la sauvegarde du règne de la foi (regula fidei) et du règne de la loi (regula iuris). » Ce pouvoir suprême dépasse celui d'un concile œcuménique, a souligné le cardinal Burke, mais il n'est pas mis en œuvre lorsque le pape « agit comme une personne privée ou comme un simple fidèle ».
Le cardinal a rappelé le contexte et le champ du pouvoir pontifical, notamment la capacité à définir la doctrine et à condamner l'erreur, à promulguer et à abroger des lois, à agir en tant que juge dans toutes les matières de foi, à décréter et à imposer des peines, à nommer et a écarter des pasteurs si nécessaire. Mais « puisque ce pouvoir vient de Dieu Lui-même, il est limité par la loi naturelle et par la loi divine ».
« Par conséquent, toute expression de la doctrine ou de la pratique qui n'est pas en conformité avec la Révélation divine, contenue dans l'Ecritures sainte et dans la Tradition de l'Eglise ne peut être un exercice authentique du ministère apostolique ou pétrinien et doit être rejetée par les fidèles », a déclaré le cardinal Burke.
Avant de conclure, il a cité l'épître de saint Paul aux Galates :
« Frères, je trouve vraiment étonnant que vous abandonniez si vite celui qui vous a appelés par la grâce du Christ, et que vous passiez à un autre ÉEvangile. En fait, il n’y en a pas d’autre : il y a seulement des gens qui jettent le trouble parmi vous et qui veulent renverser l’Evangile du Christ. Eh bien! si un jour quelqu’un, même nous, même un ange du ciel, vient annoncer un Evangile différent de l’Evangile que nous vous avons annoncé, qu’il soit maudit ! Nous l’avons déjà dit, et je le répète encore : si quelqu’un vient vous annoncer un êvangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit maudit ! »
Et ses derniers mots furent pour citer un décret de Gratien à propos du pape : « Pourtant, qu'aucun mortel n'ait l'audace de le reprendre de ses fautes, car il juge tout le monde et personne n'a le droit de le juger, à moins qu'il ne dévie de la foi. »
On peut lire l'article d'Edward Pentin, dont j'ai traduit l'essentiel, ici.
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Un cardinal, sept évêques et quatre nouveaux «dubia». Cette fois sur l’intercommunion
Samedi 28 avril dernier, le Pape François a reçu en audience le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, l’archevêque jésuite Luis Francisco Ladaria Ferrer, accompagné par le secrétaire de cette même congrégation, Giacomo Morandi. On peut raisonnablement imaginer qu’ils aient parlé du conflit qui se joue entre les évêques d’Allemagne quant à la possibilité de donner la communion également aux époux protestants mariés avec un catholique. En effet, en guise de confirmation, le 30 avril, la salle de presse du Vatican a déclaré qu’un sommet sur cette question se tiendrait justement le 3 mai prochain au Vatican. Mais comment cette question s’est-elle imposée à l’agenda ? Faisons quelques pas en arrière. Le 20 février dernier, la Conférence épiscopale allemande a approuvé à une large majorité un « manuel pastoral » d’instructions – qui n’a pas encore été publié mais dont le contenu essentiel a été immédiatement divulgué par le cardinal Reinhardt Marx, le président de la conférence – qui spécifie quand, comment et pourquoi autoriser une telle communion, bien au-delà des rares cas d’extrême nécessité prévus par le droit canon. Cependant, 13 évêques ont voté contre. Et sept d’entre eux, dont un cardinal, ont envoyé le 22 mars dernier leurs « dubia » par écrit à Rome dans une lettre adressée au préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi demandant une clarification. Ils ont également envoyé cette lettre pour information au cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens, à Juan Ignacio Arrieta Ochoa de Chinchetru, le secrétaire du Conseil pontifical pour les textes législatif ainsi qu’au nonce apostolique en Allemagne, Nikola Eterovic. Les sept signataires de la lettre sont Rainer Woelki, cardinal archevêque de Cologne (au centre de la photo, avec le cardinal Marx à sa droite), Ludwig Schick, archevêque de Bamberg, Gregor Hanke, évêque d’Eichstätt, Konrad Zdarsa, évêque d’Augsbourg, Wolfgang Ipolt, évêque de Görlitz, Rudolf Voderholzer, évêque de Ratisbonne, et Stefan Oster, évêque de Passau. On se souviendra que Woelki a d’abord été le secrétaire du cardinal Joachim Meisner, avant de lui succéder à Cologne, ce dernier était un grand ami de Joseph Ratzinger et l’un des quatre signataires des célèbres « dubia » sur l’interprétation correcte d’« Amoris laetitia », toujours ouverts en l’absence d’une réponse du Pape. Quant à Voderholzer, on notera qu’il a été le premier assistant de Gerhard Müller à la Faculté de théologie de l’Université de Munich avant de lui succéder en tant qu’évêque de Ratisbonne et enfin comme consulteur de la Congrégation pour la doctrine de la foi après que Müller en soit devenu préfet. Ils sont également tous deux les directeurs de la publication de l’opera omnia de Joseph Ratzinger / Benoît XVI. Le 4 avril, la nouvelle de la lettre a fait son apparition dans quelques journaux allemands, ce qui suscita immédiatement la réaction polémique du cardinal Marx. Au cours des jours suivants, le bruit courait que Ladaria aurait déjà envoyé sa réponse. La Conférence épiscopale allemande a partiellement démenti cette dernière indiscrétion. Mais le 25 avril, elle a confirmé qu’un sommet serait bientôt organisé au Vatican, naturellement sous la supervision du Pape François, précisément pour résoudre ce conflit. La délégation allemande à ce sommet du 3 mai sera composée du cardinal Marx, de l’évêque de Münster Félix Genn, de l’évêque de Magdebourg Gerhard Feige, de l’évêque de Spira Karl-Heinz Wiesemann, du secrétaire général de la Conférence épiscopale Hans Langendörfer, jésuite, tous en faveur du « manuel pastoral » et – pour représenter les dissidents – du cardinal Woelki et de l’évêque de Ratisbonne, Voderholzer. Tandis que pour représenter le Vatican, seront présents le Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi Ladaria avec son responsable de la section doctrinale, Hermann Geissler, le cardinal Koch et le sous-secrétaire du Conseil pontifical pour les textes législatifs Markus Graulich, tous plutôt réticents à changer la discipline actuelle. Le 20 avril, leur compatriote le cardinal Gerhard Müller, qui est également le précédent préfet pour la Congrégation pour la doctrine de la foi, s’est lui-même exprimé publiquement en faveur de la lettre des sept évêques. Selon le cardinal Müller, l’ouverture à l’intercommunion voulue par une majorité des évêques allemands aurait pour « conséquence un nihilisme ecclésiologique tel qu’il pourrait ouvrir un gouffre qui finirait par engloutir l’Eglise ». Le cardinal Müller a présenté ses arguments sur le site américain « First Things » et ensuite, en Italie, dans « La Nuova Bussola Quotidiana ». Mais naturellement, il ne prendra pas part au sommet du Vatican. Le 25 avril, Edward Pentin a publié dans le « National Catholic Register » la traduction anglaise du texte intégral de la lettre des sept évêques dissidents. Nous reproduisons ci-dessous cette lettre en français. Des quatre « dubia » pour lesquels les signataires demandent une clarification à la Congrégation pour la doctrine de la foi, le plus radical est celui-ci : « Est-il possible pour une seule conférence épiscopale nationale, dans une région linguistique donnée, de prendre une décision isolée concernant une question comme celle qui concerne la foi et la pratique de toute l’Eglise en en référer ni s’intégrer à l’Eglise universelle ? ». Comme on le voit, ce qui se joue ici c’est la portée effective de ce processus, amorcé par le Pape François, de différenciation entre les conférences épiscopales nationales en tant que « sujet d’attributions concrètes, y compris une certaine autorité doctrinale authentique. » (Evangelii gaudium 32). Quant à la question de la communion des conjoints protestants, on connaît bien la sympathiede François pour une ouverture. Elle est donnée pour certaine par un autre cardinal allemand, Walter Kasper, qui est également le théologien de référence du Pape. En toile de fond de ce conflit, on devine ce processus de « déconfessionnalisation » de l’Eglise catholique – à l’instar de ce qui s’est déjà passé côté protestant – que l’historien de l’Eglise Roberto Pertici pointait sur Settimo Cielo comme étant caractéristique du nouveau tournant entamé par le Pape François. > La réforme de Bergoglio, Martin Luther l’a déjà écrite Voici donc ci-dessous la lettre que les sept évêques allemands ont envoyée le 22 mars au préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi Luis Francisco Ladaria Ferrer. * Éminence, chers confrères, Entre le 19 et le 22 février 2018, les évêques allemands se sont rencontrés à Ingolstadt pour leur assemblée plénière de printemps. Au point IL.1 de l’ordre du jour, les évêques ont reçu de la commission œcuménique un soi-disant « manuel pastoral » intitulé « Sur le chemin de l’unité avec le Christ, mariage confessionnel et participation conjointe à l’eucharistie » pour recueillir les avis et prendre une décision. Selon ce texte, les couples de confession mixte, en leur qualité de « laboratoire pratique d’unité » se trouvent dans la même situation que celle des Eglises séparées dans leur chemin vers l’objectif. À cause de l’importance des mariages entre chrétiens catholiques et protestants en Allemagne, la déclaration exprime son respect pour « la douleur [de ceux] qui partagent pleinement leurs vies mais qui ne peuvent pas partager la présence salvifique de Dieu dans le repas eucharistique ». Dans la foulée de l’anniversaire de la Réforme de 2017 fêté conjointement, cet opuscule se veut volontairement destiné « à fournir toute forme d’assistance aux mariages interconfessionnels pour renforcer leur foi commune et promouvoir l’éducation religieuse de leurs enfants » en offrant une aide concrète et des règles, conformément à ce qui avait été déclaré avec l’Eglise protestante allemande au cours de la célébration œcuménique de pénitence et de réconciliation qui s’est déroulée le 11 mars 2017 dans l’église Saint-Michel d’Hildesheim. Selon cette déclaration, une ouverture visant à ce que les conjoints protestants des mariages mixtes puissent recevoir la communion en vertu du canon 844 § 4 du Code de droit canon de 1983 doit être rendue possible du moment qu’une « gravis spiritualis necessitas » [une grave nécessité spirituelle] se présente, selon le document présenté sur les différences confessionnelles dans le mariage. Le 28 février 2018, le texte cité ci-dessus sur les mariages mixtes et la participation commune à l’eucharistie a été voté en assemblée plénière. Le document a été adopté par une majorité de 2/3 des évêques allemands. Sur les 60 évêques présents, 13 ont voté non, y compris au moins sept évêques diocésains. Des « modi », ou amendements, ont pu être présentés jusqu’au 16 mars mais ils ne remettront plus en question l’adoption fondamentale de ce document. Personnellement, nous ne pensons pas que le vote qui s’est déroulé le 20 février soit juste parce que nous sommes convaincus que la question dont nous sommes en train de débattre n’est pas une question pastorale mais une question de foi et d’unité de l’Eglise qui n’est pas sujette à un vote. Nous vous demandons donc, Éminence, de faire la clarté en la matière. [list="box-sizing: border-box; border: 0px; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin-right: 0px; margin-bottom: 1.5em; margin-left: 3em; outline: 0px; padding-right: 0px; padding-left: 0px; vertical-align: baseline; list-style-position: initial; list-style-image: initial;"] [*]Le document ici présenté est-il un « manuel pastoral » – comme l’affirment certains évêques allemands – et donc simplement de nature pastorale ou bien sont-ce la foi et l’unité de l’Eglise qui sont fondamentalement remises en cause plutôt que les dispositions [pratiques] faites ici ? [*]L’article 58 du document ne relativise-t-il pas la foi de l’Eglise selon laquelle l’Eglise de Jésus-Christ subsiste dans l’Eglise catholique et qu’il est donc nécessaire qu’un chrétien évangélique qui partage la foi catholique sur l’Eucharistie devienne dans ce cas devenir catholique ? [*]Selon les points 283 à 293, ce n’est pas en premier lieu le désir de la grâce eucharistique qui devient le critère de souffrance [spirituelle grave] mais plutôt le désir de la réception commune de la communion de la part de conjoints appartenant à des confessions différentes. A notre avis, ce malaise n’est pas différent de celui qui concerne l’œcuménisme dans son ensemble, c’est-à-dire tous les chrétiens qui s’engagent sérieusement en faveur de l’unité. A notre avis il ne s’agit donc pas d’un critère exceptionnel. [*]Est-il possible pour une seule conférence épiscopale nationale, dans une région linguistique donnée, de prendre une décision isolée concernant une question comme celle qui concerne la foi et la pratique de toute l’Eglise en en référer ni s’intégrer à l’Eglise universelle ? [/list] [size] Éminence, nous avons beaucoup d’autres questions et de réserves fondamentales sur la solution proposée dans ce document. Voilà pourquoi nous avons voté en faveur d’une renonciation à la dérogation [à la discipline actuelle] et plutôt pour la recherche d’une solution claire dans le dialogue œcuménique sur la question de la « communion eucharistique et communion ecclésiale » dans son ensemble qui soit praticable dans l’Eglise universelle. Nous demandons votre aide, à la lumière de nos « dubia » sur la question de savoir si l’ébauche de solution présentée dans ce document est compatible avec la foi et l’unité de l’Eglise. Nous demandons la bénédiction de Dieu pour vous et pour votre charge essentielle à Rome et nous vous saluons chaleureusement ! Cardinal Rainer Woelki, (Cologne) Archevêque Ludwig Schick (Bamberg) Évêque Gregor Hanke (Eichstätt) Évêque Konrad Zdarsa (Augsbourg) Évêque Wolfgang Ipolt (Görlitz) Évêque Rudolf Voderholzer (Ratisbonne) Évêque Stefan Oster (Passau) * Pour plus d’informations sur cette affaire : > A Crucial Moment For the Church: Intercommunion Debate in Rome in May Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.[/size]
Un cardinal s’interroge : est-ce que le Pape François fait partie de « l’épreuve finale » ?
Un Cardinal hollandais a dit que l’échec du Pape François de maintenir la foi authentique au sein de l’Eglise Catholique lui fait penser que le Catéchisme de l’Eglise catholique inclue une prophétie d’un « épreuve finale » pour l’Eglise Catholique avant la 2ème venue du Christ.
Le Cardinal Willem Eijk, âgé de 64 ans, Archévêque d’Utrecht, a fait le commentaire surprenant dans un article publié aujourd’hui au journal National Catholic Register. Eijk qui a été fait cardinal par le Pape Benoit XVI en 2012, a eu son diplôme médical avant d’être ordonné comme prêtre et de poursuivre en complétant 3 Doctorats en médecine, philosophie et théologie. Dans l’article, le Cardinal se plaint de l’échec du Pape François de faire la clarté sur la question de l’intercommunion avec les Protestants durant la rencontre de la semaine passée au Vatican avec les évêques allemands. Le Pape a dit que les évêques allemands ont obtenu une approbation unanime sur la question, mais le Cardinal Eijl a dit qu’il devrait leur avoir simplement rappelé la claire Doctrine et pratique de l’Eglise Catholique. En échouant à rendre clair cela, une grande confusion se fait parmi les fidèles et l’unité de l’Eglise Catholique est mise en danger, a-t-il dit.
« Observant que les évêques et surtout le Successeur de Saint Pierre échouent à maintenir et à transmettre fidèlement et en unité le dépôt de la Foi contenue dans les Traditions Sacrées et l’Ecriture Sacrée, je ne peux pas m’empêcher de penser à l’article 675 du Catéchisme de l’Eglise Catholique », a-t-il écrit.
L’article du Catéchisme, qu’il a cité dans son intégralité, prévient d’une épreuve qui va « secouer la Foi de beaucoup de croyants ». Cela prophétise une persécution qui va « dévoiler le ‘Mystère d’Iniquité’ dans la forme d’une tromperie religieuse offrant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes et le prix de l’apostasie vis à vis de la vérité. » Le Cardinal Eijk a prévenu publiquement l’an passé que par échouant à clarifier l’Enseignement de l’Eglise catholique sur le divorce et le remarriage, le Pape François était « en train de fracturer » l’Eglise Catholique.
Il n’est pas le premier Cardinal à reconnaître que la confusion dans l’Eglise causé par le Pape François est un signe de la Fin des Temps. Au forum pour la Vie de Rome l’an passé, le feu Cardinal Carlo CAFFARA a parlé de la confusion dans l’Eglise au sujet du mariage et la famille comme l’accomplissement d’une prophétie qu’il a reçu.
Dans une lettre que le Cardinal Caffara a reçu de Soeur Lucie, la visionnaire de Fatima a écrit que la « bataille finale entre Dieu et la principauté de Satan sera au sujet du mariage et de la famille. Ne soyez pas effrayé, (a-t-elle ajouté) parce que quiconque qui travaille pour la sainteté du mariage et de la famille sera toujours combattu et rencontrera une opposition de toutes sortes, parce c’est la question décisive. » La bataille finale, a-t-il dit au Forum de Rome pour la Vie, est « en train de s’accomplir aujourd’hui ». Le Cardinal Burke a aussi identifié la confusion et l’erreur dans l’Eglise Catholique sous le Pape François avec la fin des temps. « On peut avoir le sentiment que l’Eglise Catholique donne l’apparence d’être réticente à obéir les mandats de Notre Seigneur », le Cardinal Burke a dit dans une interview au journal Catholic Herald en Novembre. « Alors peut-être nous sommes arrivé à la Fin des Temps. » Source : www.lifesitenews.com/news/cardinal-raises… https://gloria.tv/article/qRDHQ7aiR4Ha1usQSqgmNGzJP
et bien Philippe je pense que ce cardinal a recu de l'Esprit Saint le dicernement et qu'il a raison de dire que le pape ne suit pas la véritable doctrine de l'église et que nous assistons à la bataille finale entre Dieu et la principauté de satan, qui est bien sur Rome et tous ses suppots qui sont là pour la perte de l'église.
Comme Jésus doit souffrir de se voir trahit une fois de plus par son église, Violaine
Philippe consacré
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Sujet: Re: François Bergoglio Sam 26 Mai - 23:04
Il y a tout un mouvement nous invitant à entrer dans la prière, se retirer. C'est peut être ça le message de Benoit XVI ?
François l’insondable. Quand il freine, il accélère
Citation :
François l’insondable. Quand il freine, il accélère À trois reprise déjà cette année, François a fait volte-face sur des questions cruciales, à chaque fois sans que l’on sache si c’est définitif ou sincère, étant donné ce qu’il a dit et fait avant et après ces apparentes marches arrières.
*
La première fois qu’il a fait volte-face, c’est concernant l’ordination des femmes à la prêtrise. À proprement parler, Jorge Mario Bergoglio ne s’est pas contredit parce que, depuis qu’il est pape, à chaque fois qu’il a été interpellé sur le sujet, il s’est toujours déclaré personnellement opposé, par exemple après son voyage en Suède ou il avait pourtant embrassé un femme évêque luthérienne (voir photo).
Dans le même temps cependant, il a longtemps laissé courir des opinions favorables, même de la part de personnalités amies comme celle du cardinal de Vienne Christoph Schönborn.
Le 29 mai dernier pourtant, une note du préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi est parue dans « L’Osservatore Romano » signée par le jésuite espagnol Luis Ladaria pour reconfirmer que le non aux femmes prêtres était « définitif » et « infaillible ».
Ladaria jouit de l’estime de François qui l’a créé cardinal il y a quelques jours. Il faut cependant préciser que les partisans des femmes prêtres n’ont pas baissé les bras puisqu’entretemps, François a chargé une commission d’étudier l’ordination des femmes non pas à la prêtrise mais au diaconat, qui est pourtant toujours un sacrement et qui est la première des trois marches qui mènent à l’ordination épiscopale.
À en juger la document préparatoire du synode pour l’Amazonie prévu à l’agenda 2019, on prévoit que c’est dans cette région que l’on ordonnera les premières femmes diacres. Ensuite, qui sait.
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La seconde volte-face concerne le fait de donner la communion aux protestants mariés à un conjoint catholique. Interrogé sur cette question il y a trois ans alors qu’il visitait l’église luthérienne de Rome, le Pape François a montré qu’il penchait en faveur de cette pratique. Et en Allemagne, où les couples mixtes sont nombreux, cette nouvelle pratique s’est répandue à un tel point que les évêques allemands ont approuvé à la majorité en février dernier un document qui la justifie.
Sept évêques dont un cardinal ont cependant fait appel à Rome. Le pape les a convoqués pour des consultations, il a pris son temps mais il a ensuite remis cette question entre les mains du cardinal Ladaria qui, dans une lettre rédigée le 25 mai dernier avec « le consentement explicite du pape » a bloqué aussi bien le document que la pratique qui était largement entrée dans les mœurs en renvoyant le dossier à une réflexion ultérieure « au niveau de l’Église universelle » et à un accord œcuménique global, c’est-à-dire à un futur éloigné et hypothétique, étant donné que les Églises orthodoxes sont farouchement opposées à ce qu’on appelle l’« intercommunion ».
Sauf que, il y a quelques jours, de retour de son voyage à Genève, une ville protestante, François a de nouveau ouvert la question en faisant l’éloge du document recalé par Ladaria et en assurant qu’« il n’y a eu aucun coup de frein ».
*
La troisième volte-face, et sans doute la plus impressionnante, c’est celle que le Pape François a réalisée concernant les évêques du Chili –l’un d’entre eux en particulier, Juan de la Cruz Barros Madrid – complice des abus sexuels perpétrés par le prêtre qui a été leur éducateur dans leur jeunesse, Fernande Karadima, jugé et condamné par la Congrégation pour la doctrine de la foi en 2011.
Jusqu’à il y a quelques mois à peine, François se disait archi-convaincu de l’innocence de ces évêques et il les défendait bec et ongles contre ceux qui les « calomniaient ».
Ensuite, les 2.400 pages de l’enquête canonique qu’il avait fini par ordonner l’ont forcé à avouer s’être complètement trompé « par manque d’informations fiables ». La faute à qui ?
Les principaux soupçons se sont portés sur le cardinal Francisco J. Errázuriz, ami de longue date de Bergoglio. Mais c’est surtout un jésuite qui est à l’origine de cette tromperie, Germán Arana, qui fait la navette entre Rome, l’Espagne et le Chili et qui continue à faire partie, même après ce scandale, du cercle le plus intimes des confidents du pape.
Et c’est ce petit cercle d’amis qui constitue le point faible de François. Et vu les précédents, une volte-face et un coup de balai les concernant semblent tout à fait improbable.
Et on oublie le volte-face avec l'ordre de Malte. Après avoir approuvé le grand maître voulant respecter Humane Vitae, François limoge celui-ci ayant pris des mesures disciplinaire contre un membre distribuant la pilule. sous le prétexte de pouvoir enquêter tranquillement. Mais François annule toute les décisions prises six mois auparavant par le grand maître ; quel rapport avec l'enquête ? En outre il s'arrange pour que l'ancien grand maître soit mis au placard rétablissant en même temps le membre sanctionné dans toute ses fonctions; quel rapport avec l'enquête.......et quelle humiliation au-dessus des forces humaines pour le grand maître de l'Etat (souverain ?) de Malte ? Vous avez dit : Etat souverain ?
Cardinal Müller : les catholiques n'ont aucune obligation de suivre l'agenda écolo-gauchiste de François
Les catholiques ne sont pas obligés de suivre l'agenda écolo-gauchiste du pape François, de s'opposer aux énergies fossiles et de favoriser les accords sur les questions environnementales, a déclaré le cardinal Gerhard Müller à The Weekend Australian le 27 juillet.
Müller est à Sydney pour prendre la parole lors de la conférence de la Confraternité catholique australienne du clergé. "Nous ne sommes pas une fête écolo", a-t-il ajouté,
"La politique de l'environnement n'a rien à voir avec la foi et la morale, cela concerne les politiciens et les électeurs."
"Les évêques ne sont pas des scientifiques, des experts de l'environnement ou des politiciens." Müller a recommandé que les dirigeants de l'Église se concentrent sur la religion.
Le pape doit combattre le "schisme"
Müller a expliqué que François et les évêques avaient besoin de "fournir de la clarté, basée sur la parole de Dieu" pour remédier au "schisme" entre les "conservateurs" et les "progressistes" dans l'Église.
Les fausses interprétations de la théologie causent une confusion doctrinale.
Mais les priorités de François sont la justice sociale et l'atténuation de la pauvreté, a-t-il ajouté.
La collégialité, sur le papier uniquement
Müller a déclaré que de nombreux cardinaux qui éliront le successeur de François devront faire face au problème de ne pas se connaître, car François n'a pas convoqué d'assemblée générale des cardinaux depuis quatre ans.
L'absence de telles réunions semble contredire le style consultatif ostensiblement favorisé par François, qui prétend avoir une "approche synodale".
Le cardinal Müller dit que François écoute aussi les conseils "de soi-disant amis qui n'en sont pas toujours vraiment".
Le cardinal pose la question: le pape François participe-t-il au dernier procès de l'Église?
UTRECHT, Pays-Bas, 7 mai 2018 ( LifeSiteNews ) - Un cardinal hollandais a déclaré que l'incapacité du pape François à défendre la foi authentique de l'Eglise lui fait penser à la prophétie du Catéchisme de l'Eglise catholique seconde venue du Christ.
Le cardinal Willem Eijk, 64 ans, archevêque d'Utrecht, a fait un commentaire saisissant dans un article publié aujourd'hui au National Catholic Register.
Eijk, qui a été créé cardinal par le pape Benoît XVI en 2012, a obtenu son diplôme de médecine avant son ordination à la prêtrise et a ensuite complété trois doctorats en médecine, en philosophie et en théologie.
Dans l'article, le cardinal déplore l'échec du pape François à clarifier la question de l'intercommunion avec les protestants lors de la réunion de la semaine dernière au Vatican avec les évêques allemands. Le pape a demandé aux évêques allemands d'obtenir l'approbation unanime sur la question, mais, dit le cardinal Eijk, il aurait dû simplement leur rappeler la doctrine et la pratique claires de l'Église.
"En omettant de créer la clarté, une grande confusion est créée parmi les fidèles et l'unité de l'Eglise est en danger", a-t-il déclaré.
"Constatant que les évêques et, surtout, le Successeur de Pierre ne parviennent pas à maintenir et à transmettre fidèlement et dans l’unité le dépôt de foi contenu dans la Sainte Tradition et la Sainte Écriture, je ne peux que penser à l’article 675 du Catéchisme de l’Église catholique ," il a écrit.
Cet article du Catéchisme, qu'il a cité en entier, met en garde contre un procès qui "ébranlera la foi de nombreux croyants". Il prophétise une persécution qui "dévoilera le" mystère de l'iniquité "sous la forme d'une tromperie religieuse offrant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l'apostasie par rapport à la vérité. "
L' année dernière, le cardinal Eijk avait averti publiquement qu'en omettant de clarifier l'enseignement de l'Église sur le divorce et le remariage, le pape François "fracturait" l'Église.
Il n'est pas le premier cardinal à reconnaître la confusion dans l'Église causée par le pape François comme un signe de la fin des temps. L'année dernière, au Rome Life Forum, le défunt cardinal Carlo Caffarra a parlé de la confusion dans l'Église autour du mariage et de la famille en tant que réalisation d'une prophétie qu'il a reçue.
Dans une lettre que le cardinal Caffarra a reçue de sr Lucia, le visionnaire de Fatima a écrit que «la bataille finale entre le Seigneur et le royaume de Satan concernera le mariage et la famille. N'ayez pas peur (elle a ajouté), car quiconque travaille pour la sainteté du mariage et la famille sera toujours combattu et opposé à tous égards, car c'est la question décisive ".
Cette bataille finale, a-t-il déclaré lors du Rome Life Forum, "se réalise aujourd'hui".
Le cardinal Burke a également identifié la confusion et l'erreur dans l'Église catholique sous le pape François avec la fin des temps. "On peut avoir le sentiment que l'Eglise semble ne pas vouloir obéir aux mandats de Notre Seigneur", a déclaré le cardinal Burke dans une interview accordée au Catholic Herald en novembre. "Alors peut-être nous sommes arrivés à la fin des temps."
CONNEXE: Cardinal dit que la réponse du pape à la proposition allemande d'intercommunion est "incompréhensible"
[size=58]Des faux prophètes et des nations pas sainte[/size]
Hilary White 22 août 2018 0 Commentaires
Note du rédacteur: Au cours du Synode sur la famille en 2015, le cardinal panaméen José Luis Lacunza Maestrojuán a déclaré ceci àpropos du divorce: "Moïse s'est approché des gens et a cédé. De même aujourd'hui, la «dureté des coeurs» s'oppose au plan de Dieu.Pierre ne pourrait-il pas être miséricordieux comme Moïse? " Gardant à l'esprit que «le plan de Dieu», selon ceux qui dirigent actuellement le Vatican, inclut le divorce, l'adultère, la fornication et la contraception, nous publions ci-dessous un réexamen d'un prophète de l'Ancien Testament, pas très éloigné de «miséricordieux» Moïse, à la lumière du nouveau paradigme.
* * *
Les excuses du prophète Isaïe, fils d’Amoz, qu’il a faites au 58 emois du Nouveau Prophète, au temps des rois et à la fin de toutes les nations. Entendre les nations et donner l'oreille [1] ! O terre, car un nouveau prophète parle! Les fils ont moi, mais ils se rebellent contre moi! Le boeuf [2] connaît son propriétaire, et le cul [3] la crèche de son maître, mais ces hommes rebelles ne savent pas et ils font mal comprendre le peuple. Ces dissidents de la nouvelle façon; Progéniture de malfaiteurs! Des fils qui font face à la corruption! et semer la confusion [4] parmi les gens. Ces anciens prophètes vous ont-ils dit que si vous péchez, vous mourrez de mort [5] ? Il n'en sera pas ainsi, il n'en sera pas ainsi, car ils n'ont pas vu que le Seigneur est riche en miséricorde et ne connaît pas la justice. Le Seigneur renversera même sa propre loi pour vous [6] Et alors il écrira une nouvelle loi Une loi de tendresse qui accorde vos désirs les plus chers. Crient-ils "Repentez-vous! Se repentir! [7] " et dites que vous devez vous détourner de vos péchés et marcher sur un chemin trop difficile pour vous? Est-ce qu'ils disent que le Seigneur déteste l'acte impur, et détourne son visage de l'impénitent? Non, le Seigneur trouve la bonté même dans l'iniquité [8] . Oui, même ce qui était autrefois une abomination, est devenu pur et droit devant le Seigneur [9] . Que t'ont-ils dit? Que vous devez abandonner votre péché? Non, ce n'est pas le cas. Il y a une nouvelle loi [10] et une nouvelle justice. Le Seigneur connaît ta faiblesse et a pitié de toi. Sa force est la sienne seule; Il ne le partage pas et il ne vous renforcera pas, mais vous accompagnera plutôt dans votre faiblesse. Êtes-vous une nation pécheresse? Un peuple chargé d'iniquité [11]? Mais ce n'est pas le cas! Le péché, et vous serez plus blanc que la neige! Discernez et vous serez nettoyés par le discernement. Vous ne serez pas frappé. Ne craignez pas à cause de votre rébellion [12] . Car nous savons maintenant que les croyances des pères étaient fausses, et si ce n’était pas le cas, elles sont néanmoins décédées. C'était pour eux mais pas pour vous. Nos pères dans la foi vous ont joué faussement. Apportez vos offres [13] ; ils ne sont pas en vain! Jette tes offrandes de sang et tes libations sur le nouvel autel; votre encens est un doux parfum pour moi, dit le Seigneur. Moi, le Seigneur, je supporte l'iniquité. Je passe le péché, sans visiter [14] . Vos nouvelles lunes et votre assemblée solennelle vos fêtes désignées, mon âme aime. Ils ne sont pas un fardeau pour moi; Je ne me lasserai jamais de les porter. Je suis le Dieu de la miséricorde! La justice est comme une prostituée rejetée [15] , ses cris seront réduits au silence au son des réjouissances. Viens! Viens! Manger de la table du Seigneur; grossissez sur la chair des taureaux et des béliers, et ne craignez pas la colère, car vous êtes libre! Ne craignez pas de manger et de boire, car aucune condamnation ne tombera [16] . Vos mains sont lavées, vos vêtements sont propres. Ah, je ne viderai pas ma colère, et aucun homme n'est mon ennemi [17] . Je ne me vengerai pas de mes ennemis. Je ne tournerai pas la main contre vous, et je ne sentirai plus vos scories comme une lessive. Je ne vais pas enlever tout votre alliage, mais réjouissez-vous. Et plus encore, le Seigneur dit à travers ses prophètes [18] , Ne craignez pas pour vos péchés, parce que le Seigneur attendeth ne pas pécher, mais il a un esprit que de joie et aime que la paix du cœur; Le Seigneur détournera son visage de tes prostitutions et ne les verra pas [19] . Mais il ne se préoccupe que de la manière de tes pensées. Les secrets de votre cœur Il ne sait pas, et il n'entend pas non plus. Écoutez nous! Écoutez le nouveau prophète [20] qui porte l'humilité sur son front et qui vous libère du vieux joug [21] , qui était amer et trop lourd pour vous; il vous perd du vieux fardeau, sachant que vous ne pouviez pas le soulever. Ne soyez pas brisés, peuples de la nouvelle loi des nations, car vous êtes des hommes nouveaux dans le nouveau pays qui vous a été donné et vous ne pouvez pas appliquer la loi de la justice ancienne, la justice du jugement! Ne soyez pas consterné tous ceux qui aiment les pratiques des nations [22] , car le Seigneur a repenti de son ancienne colère et vous bénit. Il se soucie de vos cérémonies. Oui, même pour les cérémonies de nouveaux dieux; Il sourit à vos sacrifices dans les hauts lieux et sous chaque arbre vert, car tous les dieux sont un seul dieu et chaque vérité la même vérité. Les prophètes de l'ancienne loi ont-ils dit que le Seigneur méprise vos offrandes brûlées et vos offrandes de sang, et vos offrandes d'encens? [23] ? Non, ce n’est pas le cas! Il bénit l'encens que vous brûlez sur les hauts lieux; et à la manière des nations, une nouvelle loi sera écrite. Se munir de la nouvelle miséricorde et ne pas être consterné. Organisez-vous, prenez conseil auprès des prêtres et discernez votre liberté. Et sois consolé dans tes péchés, car la colère de jadis s'éteint. Vos péchés ne sont pas aussi écarlates. car le Seigneur voit votre angoisse et n'a aucun désir de les éliminer. Harken pas à ces dictateurs, car ils ne mangent que les fruits aigres de leur colère dans l'angoisse; et leurs visages en sont rétrécis. Pour l'instant, dans les jours de notre vie d'adulte, le Seigneur se prosternera devant toi et demandera pardon à Sodome et à Gomorrhe [24] ; et il rendra hommage aux villes de la plaine qu'il a rasées aux jours de tes pères. Car il s'est repenti de sa vengeance d'autrefois et il a rappelé ses anciens commandements. À cause de votre péché, il a abrogé ses lois, qui étaient difficiles et inébranlables, et que vous ne pouviez pas suivre. Autant que l'est est de l'ouest, il lui a jeté ses lois; il ne les connaîtra plus, et les pratiques des nations ne seront plus appelées méchantes, bien que les prophètes d'autrefois les aient détestés [25] . Maintenant, vous rejetterez la femme de votre jeunesse [26] Et aucun reproche ne sera pour toi; maintenant la femme aveugle et infidèle [27] se parer de riches vêtements et se promener sur les marchés. Et les femmes diront: voyez, le Seigneur a de la considération pour elle. Ils ne pleureront plus, malheur à nous. Car ils n'ont pas apporté le mal sur eux-mêmes. Non, le Seigneur parle maintenant de la nouvelle loi. Dites aux injustes que tout ira bien pour eux, car ils mangeront le fruit de leur discernement. Dis-leur: Ton pays sera rempli d'argent et d'or. Vous allez frapper les mains avec les nations et vos trésors ne seront pas en reste. Ainsi le Dieu de nos pères est-il humilié; ainsi le Seigneur est-il abaissé.
* * *
Que nous disent-ils? Que disent-ils vraiment ? De quoi s'agit-il depuis quatre ans? Le divorce est un fantasme maléfique; Sa disposition réticente, due à la dureté du cœur des Juifs du temps de Moïse, a été définitivement annulée par la bouche de Dieu lui-même. Mais maintenant, ils nous disent non seulement que le divorce est réel, qu'un homme peut abandonner sa femme et épouser quelqu'un d'autre, mais que s'il le fait, il doit continuer à pécher . Il est enfin arrivé: ils nous disent du siège de Pierre que c'est un péché de ne pas pécher . De même, ils nous disent, depuis le siège de Peter, que ne pas utiliser la contraception est aussi un péché . Bientôt, ils nous diront que ne pas avorter l'enfant, ne pas euthanasier le malade et l'ancien, ne pas opprimer les fidèles sont des péchés pour Dieu. Est-ce qu'il faut un prophète pour voir ça? Pensez-vous que je vais devenir fou? Regardez ce qu'ils disent vraiment, maintenant. À quel point aurais-je dû avoir cinq ans pour le prédire? De quoi parle le paradigme bergoglien? Il s’agit d’une nouvelle religion, et plus particulièrement d’une religion qui falsifie, nie, contredit, nie et abolit l’ancienne religion. Il s'agit du renversement complet de tout ce que Dieu a enseigné à l'humanité, non seulement depuis l'aube de l'ère chrétienne, mais depuis le début. Si la négation bergoglienne est vraie, alors tout ce que nous avons cru, pas depuis 2000 ans, mais depuis le temps d'Abraham, en effet depuis l'époque de la promesse à Eve, est faux. Chaque miracle, chaque promesse, chaque alliance, chaque expression d'amour de Dieu pour nous était un mensonge. Comment ai-je écrit ce qui précède? Étais-je en train d'écrire sous l'inspiration prophétique? Pas du tout. J'ai simplement pris ce que ces hommes, ces nouveaux faux prophètes ont dit et je l'ai appliqué au livre d'Isaïe et seulement à une infime fraction des autres livres. C'était facile. En fait, j'aurais pu continuer le reste de la journée. Ce fut instantanément clair: tout ce que ce bon vieux prophète disait était nié. Je ne cite ici que le premier chapitre. Je n'avais pas besoin d'être un expert biblique; Je devais juste lire les mots simples sur la page. Il y a 66 chapitres dans le livre d'Isaïe, et chaque mot de ses reproches, condamne et abolit le nouveau paradigme de Bergoglio. Pourquoi? Parce que les Bergoglians nous disent de ne pas nous repentir, de ne pas nous détourner du péché. Ils nous disent que Dieu ne sauvera pas, ne vous prêtera pas la force. Ils nous disent même que le péché est bon. C'est un conseil de désespoir; cela vous dit que vous êtes impuissants dans vos péchés, qu'aucun Dieu ne vient pour vous sauver, que Sa grâce est insuffisante pour vous, que vous êtes pris au piège de la dépravation et que vous ne pouvez jamais vous évader, ne jamais espérer le salut. Mais si les choses auxquelles nous avons cru - la foi que nous avons reçue d'Abraham, d'Isaac et de Jacob et de Moïse, la foi des prophètes Elie et Esaïe, la foi de David le roi, la foi d'Anna et Zacharie et Joseph et le La douce Vierge Mère, c'est vrai, alors la proposition Bergoglienne n'est pas simplement fausse, mais le mensonge le plus pervers jamais perpétré. Si l'inversion de Bergoglian est vraie, alors le Seigneur Dieu d'Israël n'est pas béni; il n'y a pas eu de visite ou de rédemption du peuple de Dieu. La corne du salut ne nous était pas parvenue dans la maison de son serviteur David. Il n'a pas parlé par la bouche de ses saints prophètes d'autrefois. Nous ne pouvons pas être sauvés de nos ennemis, ni de la main de ceux qui nous détestent. Il n'accomplira pas la miséricorde promise à nos pères, et il ne se souviendra pas de sa sainte alliance, et le serment qu'il a juré à notre père Abraham était nul. Nous ne serons pas délivrés de la main de nos ennemis, nous ne le servirons pas sans crainte. Il n'y aura pas de sainteté ni de justice et nous ne le servirons pas tous les jours de notre vie. Il n'y a jamais eu aucun prophète du Très Haut devant le Seigneur pour préparer ses voies. Il n'y a jamais eu de connaissance du salut à son peuple, car il ne pouvait y avoir de repentance ou de pardon des péchés. Il n'y avait pas alors et ne serait plus maintenant une tendre miséricorde de Dieu, et les ressorts ne nous rendraient pas visite d'en haut, et il n'y aura pas de lumière pour ceux qui sont assis dans les ténèbres et pas guidés vers la paix. Chaque mot de la Bible est nié, chaque promesse de Dieu est inversée par cette nouvelle religion. Suivez-le, si vous voulez, dans une destruction totale, un anéantissement total. REMARQUES [1] Esaïe 1: 2-4 [2]https://www.ncronline.org/sites/default/files/styles/article_slideshow/public/stories/images/20160623T1018-4194-CNS-CARDINAL-MARX-DUBLIN.jpg?itok=gFi4_Dgn [3]https://www.ncronline.org/sites/default/files/styles/article_slideshow/public/stories/images/webRNS-ANTONIO-SPADAROc-122316.jpg?itok=kivnZFNj [4]http://www.lastampa.it/2018/01/04/vaticaninsider/eng/documents/the-amoris-laetitia-dissenters-lGWxh795fjt5DHh7Wx74WP/pagina.html [5] Genèse 3: 4-5 [6] Matthieu 5: 17-20 [7] Matthieu 4:17 [8] Relevé à mi-parcours du Synode sur la famille 2014 [9] Romains 1:32 [10] Romains 1: 21-23 [11] Esaïe 1: 18-20 [12] Esaïe 1: 5 [13] Esaïe 1: 13-17 [14] 1 Corinthiens 6: 9-10 [15] Esaïe 1: 21-23 [16] 1 Corinthiens 11: 27-29 [17] Esaïe 1: 24-25 [18] Matthieu 24:11 [19] Psaume 139: 6-11 [20] Matthieu 7: 15-20 [21] Matthieu 11:30 [22] 2 Rois 16: 1-4 [23] 2 Rois 16:15 [24] Esaïe 1: 9 [25] 1 Rois 18: 17-40 [26] Matthieu 5: 31-32 [27] Romains 7: 3
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Sujet: Mgr Vigano dénonce la complicité du pape François et demande donc sa démission. Dim 26 Aoû - 10:10
http://m.ncregister.com/57855/d#.W4JdYc4zZkh
Dans un témoignage écrit, l’archevêque Carlo Maria Vigano affirme que le pape François a retiré ses sanctions contre l’archevêque Theodore McCarrick et demande donc sa démission conformément aux prescriptions de Jean Paul II et Benoit XVI.
La traduction est très mauvaise mais je vous la donne quand même.
Ex-nonce accuse le pape François d'avoir manqué à ses obligations face à l'abus de McCarrick Publié par Edward Pentin le samedi 25 août 2018 à 20h01
Dans un témoignage écrit, l’archevêque Carlo Maria Vigano affirme que le pape François a retiré ses sanctions contre l’archevêque Theodore McCarrick. Image principale de l'article
Dans un extraordinaire testament écrit de 11 pages, un ancien nonce apostolique aux États-Unis a accusé plusieurs prélats de complicité de couvrir les allégations d'abus sexuel de l'archevêque Theodore McCarrick et a affirmé que le pape François était au courant des sanctions imposées au cardinal McCarrick par le pape Benoît XVI mais a choisi de les abroger.
L'archevêque Carlo Maria Viganò, 77 ans, qui a été nonce apostolique à Washington DC de 2011 à 2016, a écrit qu'à la fin des années 2000, Benoît avait "imposé au cardinal McCarrick des sanctions similaires à celles que lui imposaient le pape François" a déclaré le pape François à propos de ces sanctions en 2013.
L'archevêque Viganò a déclaré dans son communiqué (voir texte intégral ci-dessous) que le pape François "continuait à couvrir" M. McCarrick et non seulement "ne tenait pas compte des sanctions que le pape Benoît lui avait imposées". conseiller ", affirmant que l’ancien archevêque de Washington avait conseillé au pape de nommer plusieurs évêques aux Etats-Unis, dont les cardinaux Blase Cupich de Chicago et Joseph Tobin de Newark.
L’Archbisop Viganò, qui a déclaré que «la corruption était au sommet de la hiérarchie de l’Eglise», a mis fin à son témoignage en invitant le pape François et tous ceux impliqués dans la dissimulation de l’archevêque McCarrick. abuser de démissionner.
Le 20 juin, le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, sur ordre du pape François, a interdit l’ancien cardinal McCarrick du ministère public après une enquête de l’archidiocèse de New York. "Le même jour, le public a appris que l'archidiocèse de Newark et le diocèse de Metuchen, dans le New Jersey, avaient reçu trois accusations d'inconduite sexuelle impliquant des adultes contre McCarrick. Depuis lors, des rapports de presse sur des victimes de ces abus, couvrant des décennies, incluent un adolescent, trois jeunes prêtres ou séminaristes et un homme d'une soixantaine d'années qui prétend que McCarrick l'a agressé dès l'âge de 11 ans. du Collège des cardinaux.
Mais Viganò a écrit que Benoît beaucoup plus tôt avait imposé des sanctions à McCarrick "similaires" à celles prononcées par le cardinal Parolin. « Le cardinal devait quitter le séminaire où il vivait », a déclaré Viganò, « il était également interdit de célébrer [messe] en public, à participer aux réunions publiques, pour donner des conférences, voyager, avec l'obligation de se consacrer à une vie de prière et de pénitence. "Viganò n'a pas documenté la date exacte mais s'est souvenu de la sanction qui avait été appliquée en 2009 ou 2010.
Les mesures de Benoît XVI sont intervenues quelques années après que les prédécesseurs de l'archevêque Viganò à la nonciature, les archevêques Gabriel Montalvo et Pietro Sambi, eurent "immédiatement" informé le saint diplomate a écrit.
Il a déclaré que l'archevêque Montalvo avait d'abord alerté le Vatican en 2000, demandant au père dominicain Boniface Ramsey d'écrire à Rome pour confirmer les allégations. En 2006, a déclaré Viganò, en tant que délégué des représentations pontificales à la Secrétairerie d’Etat, il a personnellement adressé une note à son supérieur, le cardinal Leonardo Sandri, proposant une "mesure exemplaire" contre McCarrick empêcher de futurs abus et alléger un "scandale très grave pour les fidèles".
Il s'appuyait sur un mémorandum d'accusation, communiqué par l'archevêque Sambi au cardinal Tarcisio Bertone, dans lequel un prêtre abusif avait revendiqué McCarrick "une telle gravité et vilauté" comprenant "des actes dépravés" et "une célébration sacrilège".
Mémos ignorés
Mais, selon Viganò, sa note a été ignorée et aucune mesure n'a été prise avant la fin des années 2000 - un retard que l'archevêque Viganò prétend être dû à la complicité de Jean Paul II et du secrétaire d'État Benoît XVI, les cardinaux Angelo Sodano et Tarcisio Bertone.
En 2008, l'archevêque Viganò affirme avoir écrit une seconde note, cette fois au successeur du cardinal Sandri, sostituto, au secrétariat d'État, le cardinal Fernando Filoni. Il a inclus un résumé des recherches effectuées par Richard Sipe, un psychothérapeute et spécialiste des abus sexuels de clerc, que Sipe avait envoyé à Benoît sous forme de déclaration. Viganò a déclaré avoir mis fin au mémo en "répétant à mes supérieurs que je pensais qu'il était nécessaire d'intervenir le plus tôt possible en retirant le chapeau du cardinal du cardinal McCarrick".
Encore une fois, selon le Viganò, sa demande est tombée dans l'oreille d'un sourd et il a écrit qu'il était "profondément consterné" que les deux notes aient été ignorées jusqu'à ce que la déclaration "courageuse et méritoire" de Sipe ait "le résultat souhaité".
"Benoît XVI a fait ce qu'il avait à faire", a déclaré l'archevêque Viganò au Registre le 25 août ", mais ses collaborateurs - le secrétaire d'Etat et tous les autres - ne l'ont pas fait comme ils auraient dû le faire. "
"Ce qui est certain, écrit Viganò dans son témoignage, c'est que le pape Benoît XVI a imposé les sanctions canoniques susmentionnées à McCarrick et qu'elles lui ont été communiquées par le nonce apostolique aux Etats-Unis, Pietro Sambi."
Le registre a confirmé de manière indépendante que les allégations contre McCarrick étaient bien connues de Benedict, et le pape émérite se souvient d'avoir demandé au cardinal Bertone d'imposer des mesures, mais ne peut se rappeler leur nature exacte.
En 2011, à son arrivée à Washington DC, l'archevêque Viganò a déclaré qu'il avait personnellement répété la sanction à McCarrick. "Le cardinal, marmonnant d'une manière à peine compréhensible, a admis qu'il avait peut-être commis l'erreur de dormir dans le même lit avec des séminaristes dans sa maison de plage, mais il a dit que cela n'avait aucune importance", a rappelé Viganò. .
Dans sa déclaration écrite, Viganò a ensuite expliqué comment, malgré les accusations portées contre lui, McCarrick avait été nommé archevêque de Washington en 2000 et comment ses méfaits avaient été dissimulés. Sa déclaration implique les cardinaux Sodano, Bertone et Parolin et il insiste sur le fait que plusieurs autres cardinaux et évêques étaient au courant, y compris le cardinal Donald Wuerl, successeur de McCarrick comme archevêque de Washington.
"J'ai moi-même évoqué le sujet avec le cardinal Wuerl à plusieurs reprises et je n'avais certainement pas besoin d'entrer dans les détails, car il était clair pour moi qu'il en était parfaitement conscient", a-t-il écrit.
La deuxième partie du témoignage de Viganò traite principalement de ce que le pape François savait de McCarrick et de la manière dont il a agi.
Il s'est rappelé avoir rencontré le cardinal McCarrick en juin 2013 à la résidence Domus Sanctae Marthae du pape, au cours de laquelle McCarrick lui avait dit "sur un ton entre ambigu et triomphant:" Le pape m'a reçu hier, demain je vais en Chine ". que Francis avait levé l'interdiction de voyage qui lui avait été imposée par Benoît (on peut en voir plus dans cette interview que McCarrick a donnée au National Catholic Reporter en 2014).
Quelques jours plus tard, lors d’une réunion privée, l’archevêque Viganò a déclaré que le pape lui avait demandé: «Qu'est-ce que le cardinal McCarrick?», Ce à quoi Viganò a répondu: la prière et la pénitence. »L’ancien nonce a dit qu’il pensait que le but du pape en lui demandant était de« découvrir si j'étais un allié de McCarrick ou non ».
Libéré des contraintes
Il a déclaré qu'il était "clair" que "depuis l'élection du pape François, McCarrick, désormais libre de toute contrainte, s'était senti libre de voyager en permanence, de donner des conférences et des interviews".
De plus, a-t-il ajouté, McCarrick était "devenu le faiseur de roi pour les nominations à la Curie et aux Etats-Unis et le conseiller le plus écouté au Vatican pour les relations avec l'administration Obama".
Viganò a affirmé que les nominations du cardinal Cupich à Chicago et du cardinal Joseph Tobin à Newark "avaient été orchestrées par McCarrick", entre autres. Il a déclaré qu'aucun des noms n'était présenté par la nonciature, dont le travail consiste traditionnellement à présenter une liste de noms, ou terna , à la Congrégation pour les évêques. Il a également ajouté que la nomination de l'évêque Robert McElroy à San Diego était orchestrée «par le haut» plutôt que par le nonce.
Le diplomate italien à la retraite a également fait écho aux rapports du Register sur le cardinal Rodriguez Maradiaga et ses antécédents de camouflage au Honduras, affirmant que le pape "défend son homme" à la "fin amère", malgré les accusations portées contre lui. La même chose s'applique à McCarrick, écrit Viganò.
"Il [le pape François] savait depuis au moins le 23 juin 2013 que McCarrick était un prédateur en série", a déclaré l'archevêque Viganò, mais bien qu'il "sache qu'il était un homme corrompu, il l'a couvert jusqu'au bout".
"Ce n’est qu’avec le reportage sur les sévices infligés à un mineur, encore une fois sur la base de l’attention des médias, qu’il a agi [à propos de McCarrick] pour sauver son image dans les médias", a écrit Viganò.
L'ancien nonce américain a écrit que le pape François "abdique le mandat que Christ a donné à Pierre pour confirmer les frères" et l'a exhorté à "reconnaître ses erreurs" et à "donner le bon exemple aux cardinaux et évêques qui ont dissimulé les abus de McCarrick et démissionner avec eux tous. "
Dans ses commentaires aux médias 26 août, Viganò a déclaré que sa principale motivation pour écrire son témoignage maintenant était de "mettre fin à la souffrance des victimes, de prévenir de nouvelles victimes et de protéger l'Eglise: seule la vérité peut la rendre libre".
Il a également déclaré qu'il voulait "décharger ma conscience devant Dieu de mes responsabilités en tant qu'évêque de l'Église universelle", ajoutant qu'il était "un vieil homme" qui voulait se présenter à Dieu "avec une conscience propre".
"Le peuple de Dieu a le droit de connaître toute la vérité concernant ses bergers", a-t-il déclaré. "Ils ont le droit d'être guidés par de bons bergers. Pour pouvoir leur faire confiance et les aimer, ils doivent les connaître ouvertement, en toute transparence et en toute vérité, comme ils le sont réellement. Un prêtre devrait toujours être une lumière sur une bougie, partout et pour tous. "
Témoignage de Son Excellence Carlo Maria Viganò, archevêque titulaire d'Ulpiana, nonce apostolique
Que pouvons-nous dire, faire... sinon prier ! Prions pour nos Prêtres, pour notre Eglise.
Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: François Bergoglio Lun 27 Aoû - 0:44
De deux choses l'une : Ou le pape donne sa démission, ou alors cardinaux et évêques vont devoir donner la leur pour ne pas se porter caution de la faute capitale du pape, les rendant fautif à leur tour. On pourrait dire alors que les bons bergers ne fuient pas devant le loup ? Mais non au contraire, il s'agit de la part des bons bergers d'inviter le peuple à ne pas rester là où se trouve le loup (ce peuple est plein d'iniquité, éloigne-toi mon peuple, de peur de partager sa faute....Apocalypse : Jean). Mais il ne s'agit pas non plus de quitter l'Eglise comme l'a fait Mgr Lefebvre, car rien ne justifie jamais l'apostasie. Le mercenaire payé fuit devant le loup, mais on ne pourrait pas dire cela d'un cardinal démissionnaire qui renoncerait à sa carrière et 6000€/mois. Et puis, ce serait suivre l'exemple de Benoit XVI dans sa démission.
Dernière édition par Philippe le Lun 27 Aoû - 1:04, édité 3 fois
Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: François Bergoglio Lun 27 Aoû - 0:55
En supposant qu'il soit un pape valide, Nul ne peut juger le pape et nul ne peut le déposer. Mais nul non plus n'est tenu de le suivre dans une pastorale ou une gouvernance coupable et peccamineuse.
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Sujet: Réponse de Francois au témoignage de Mgr Vigano Lun 27 Aoû - 8:44
La réponse du Pape au témoignage de Mgr Vigano
Mgr Viganò a été l’ambassadeur du Saint-Siège à Washington entre 2001 et 2016 après avoir été, entre 1998 et 2009 le délégué des représentation pontificales à Rome, avec la faculté de contrôler les dossiers personnels des candidats à l’épiscopat. Et il a la preuve que depuis l’an 2000, les autorités vaticanes avaient été informées par la nonciature des États-Unis de la conduite immorale du cardinal McCarrick sans pour autant empêcher sa promotion au poste d’archevêque de Washington et de cardinal. En 2006, Mgr Viganò en personne transmettait au Secrétaire d’État de l’époque, le cardinal Tarisio Bertone, un dossier contre McCarrick préparé dans les années précédentes par le nonce aux États-Unis de l’époque, Gabriel Montalvo et Pietro Sambi. Il fit de même en 2008 en faisant parvenir aux plus hautes autorités du Vatican un rapport rédigé par Richard Sipe, l’un des enquêteurs les plus vigilants sur les abus sexuels en Amérique du Nord. Dans les deux cas, il ne reçut aucune réponse. Quand les informations finirent par remonter, on ne sait comment, jusqu’à Benoît XVI en personne, des mesures furent enfin prises et le cardinal fut limogé. Etrangement, ces sanctions ont été levées après l'élection du pape François.
Dans son témoignage accablant, diffusé hier, Mgr Vigano écrit notamment :
McCarrick-300x257"Il était également clair que, depuis l’élection du pape François, McCarrick, désormais libre de toute contrainte, s’était senti libre de voyager continuellement pour donner des conférences et des interviews. Dans un effort conjoint avec le cardinal Rodriguez Maradiaga, il était devenu le faiseur de roi pour les nominations à la Curie et aux États-Unis, et le conseiller le plus écouté au Vatican pour les relations avec l’administration Obama. C’est ainsi que l’on explique qu’en tant que membres de la Congrégation pour les évêques, le pape a remplacé le cardinal Burke par Wuerl et a nommé Cupich, juste après l’avoir créé cardinal. Avec ces nominations, la nonciature à Washington était maintenant hors course dans la nomination des évêques. En outre, il a nommé le Brésilien Ilson de Jesus Montanari – le grand ami de son secrétaire privé argentin Fabian Pedacchio – comme secrétaire de la même Congrégation pour les évêques et secrétaire du Collège des cardinaux, le promouvant d’un seul coup de simple fonctionnaire de ce département à archevêque secrétaire. Une chose inouïe pour une position aussi importante ! [...]
Le Pape François a demandé à plusieurs reprises une transparence totale dans l’Église et que les évêques et les fidèles agissent avec parrhesia (avec franchise). Les fidèles du monde entier l’exigent également de lui de manière exemplaire. Il doit honnêtement affirmer quand il a appris pour la première fois les crimes commis par McCarrick, qui a abusé de son autorité avec les séminaristes et les prêtres. En tout cas, le Pape l’a appris de moi le 23 juin 2013 et a continué de couvrir McCarrick. Il n’a pas tenu compte des sanctions que le pape Benoît lui avait infligées et a fait de lui un conseiller de confiance avec Maradiaga. Ce dernier [Maradiaga] est tellement convaincu de la protection du pape qu’il se permet de rejeter comme « bavardage » les appels sincères de dizaines de ses séminaristes, qui ont eu le courage de lui écrire après que l’un d’eux ait tenté de se suicider à cause d’abus sexuels au séminaire. Les fidèles ont maintenant bien compris la stratégie de Maradiaga : insulter les victimes pour se sauver, mentir jusqu’au bout pour couvrir un gouffre d’abus de pouvoir, de mauvaise gestion dans l’administration des biens de l’Église, et de catastrophes financières même contre des amis proches, comme dans le cas de l’ambassadeur du Honduras, Alejandro Valladares, ancien doyen du corps diplomatique près le Saint-Siège. [...]"
Dans Le Figaro, Jean-Marie Guénois précise :
« Si Mgr Carlo Maria Vigano était un affabulateur, sa lettre porterait peu. Mais c'est un homme d'autorité, de grande carrière ecclésiastique, habituellement très sérieux »
Le Vatican a déclaré ne faire aucun commentaire dans l'immédiat. Interrogé dans l'avion à son retour d'Irlande, hier, le pape a déclaré :
"J'ai lu ce matin ce communiqué, je l'ai lu et je dirai sincèrement que je dois vous dire ceci, à vous et à tous ceux d'entre vous qui sont intéressés : lisez attentivement le communiqué et faites vous votre propre jugement. Je ne dirai pas un mot là-dessus. Je pense que le communiqué parle de lui-même. Et vous avez la capacité journalistique suffisante pour tirer des conclusions. C'est un acte de confiance. Quand on passe un peu le temps et vous avez les conclusions, peut-être je parlerai mais j'aimerais que votre maturité professionnelle fasse ce travaille. Cela vous fera vraiment du bien."
Un journaliste lui a demandé ce qu’il dirait à des parents constatant les orientations homosexuelles de leur enfant :
« Je leur dirais premièrement de prier, ne pas condamner, dialoguer, comprendre, donner une place au fils ou à la fille ». « Quand cela se manifeste dès l’enfance, il y a beaucoup de choses à faire par la psychiatrie, pour voir comment sont les choses. C’est autre chose quand cela se manifeste après vingt ans ». « Je ne dirai jamais que le silence est un remède. Ignorer son fils ou sa fille qui a des tendances homosexuelles est un défaut de paternité ou de maternité ».
Source : salon beige
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Françoise consacré
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Sujet: Re: François Bergoglio Lun 27 Aoû - 18:24
"Mgr Vigano a dit la Vérité, c'est tout" dit simplement Mgr. François Lantheaume, ancien premier conseiller de la nonciature à Washington :
(traduction google en français de l'article un peu aléatoire)
Citation :
Le pape refuse de répondre aux questions sur les accusations de Viganò alors qu'un autre ancien diplomate du Vatican confirme son rapport. Steve Skojec 27 août 2018
C'est un acte d'orgueil si étonnant, je ne peux pas dire que j'ai déjà vu quelque chose comme ça.
Confronté dans l'avion depuis l'Irlande par un journaliste de CBS News qui souhaitait une réponse simple à la question de savoir si le pape pouvait confirmer les allégations selon lesquelles l'ancien nonce apostolique aux États-Unis Carlo Maria Viganò lui aurait personnellement parlé de l'abus sexuel de McCarrick En 2013, Francis évite la question et la redirige vers le journaliste de la manière la moins convaincante et la plus condescendante qu'on puisse imaginer. "Je répondrai à votre question", déclare le pape dans une vidéo du presseur d'avion traduit par LifeSiteNews. "Mais je préférerais que nous parlions d’abord du voyage, puis d’autres sujets [.] ... Ce matin, j'ai lu cette déclaration. Je l'ai lu et je dirai sincèrement que je dois vous dire tout cela - vous [CBS] et vous tous qui êtes intéressés: Lisez attentivement la déclaration et faites votre propre jugement. Je ne vais pas dire un mot à ce sujet. Je crois que la déclaration parle d’elle-même et que vous avez tous la capacité journalistique suffisante pour tirer des conclusions. " "C'est un acte de confiance", poursuit-il. "Quand un peu de temps passe et que vous avez tiré des conclusions, peut-être en parlerai-je, mais j'aimerais que votre maturité professionnelle fasse ce travail. Ça va vous faire du bien, vraiment. " Arrêtez la bande pendant une seconde. Le vicaire du Christ a-t-il simplement dit aux journalistes en lui posant une question binaire que tirer leurs propres conclusions à propos d'une accusation à laquelle il pouvait répondre est un exercice de construction de caractère pour eux ? Pressé quand il a entendu parler des accusations portées contre le cardinal McCarrick, le pape répond à nouveau: "Cela fait partie de la déclaration sur McCarrick. Etudie puis je dirai quelque chose. " Il change ensuite rapidement de sujet. Voir la vidéo. La saisie des mots. Le sourire condescendant Il n'y a rien à ce sujet qui inspire confiance:
Par ailleurs, l’agence de presse catholique (CNA) a obtenu une brève déclaration de Mgr Jean-François Lantheaume, ancien premier conseiller de la nonciature à Washington, chargé d’informer le cardinal McCarrick des sanctions que le pape Benoît XVI lui avait infligées. Lantheaume, qui a refusé de donner une interview, a simplement confirmé la véracité du rapport de Viganò. "Viganò a dit la vérité. C'est tout », a déclaré Lantheaume, dans une réponse écrite à CNA. Pendant ce temps, les défenseurs papaux ont fermé les rangs autour du pontife, tentant d’attaquer le personnage de l’archevêque Viganò - avec un écrivain pour une publication «catholique» notoirement hétérodoxe le qualifiant d’ancien employé «mécontent» et «toujours cinglé». Sans surprise, Wuerl nie les allégations selon lesquelles lui aussi était au courant des activités de McCarrick. Fr. Carlos Martins, prêtre de l'archidiocèse de Detroit, a publié aujourd'hui un contexte intéressant sur sa page Facebook :
Citation :
Je viens de passer les deux dernières heures au téléphone avec un ami de la curia du Vatican. Il a dit que la nouvelle de l'archevêque Viganò avait frappé la Curie comme une bombe atomique. Deux choses sont universellement notées en ce qui concerne Viganò: 1) Il est très respecté en tant que professionnel et 2) Ses postes de curial lui ont donné un accès clair aux informations accablantes qu'il a rapportées. En d'autres termes, il n'est pas un hack, et il ne compte pas sur la rumeur. Cela rend son rapport absolument digne de foi. Viganò a toujours eu la réputation d'être un combattant de la corruption interne au Vatican. En fait, lors du scandale des fuites du Vatican, les rapports d’auteurs dont il était l'auteur figuraient parmi les principaux documents divulgués. Il s’agissait d’une tentative des personnes qu’il avait essayées de devancer l’impact du rapport et d’extirper l’énergie de la tentative d’enquête sur leurs revendications. ... Comme l’a dit le fonctionnaire de la curie avec qui je me suis entretenu cet après-midi, ce que Viganò a dit "fait que les papes Borgia ont l’air de saints". en raison de l'impeccabilité du caractère de Viganò et de l'impossibilité de l'interpréter de manière incorrecte. Leur seul espoir sera d'essayer de retirer l'énergie de la perversion et de la corruption qu'il a découvertes. Ils diront probablement qu’il est un homme amer qui cherche un agrandissement personnel après avoir été exilé de Rome. Lorsque cela se produit, ne l'achetez pas. Viganò est à la retraite. Il n'a rien à gagner personnellement.
Sur sa propre =68.ARCM6vhxVeg7WTvTZKq1Rg3bJsOuma_72OwR4aqxQMDBAL88pywL_5X8rOiFdYNisYz85_-Dv66pn6XHRzuQA-Wyz06M4PhdeJpcDJBJfuXmnFspu0y2jps9G0r-iiTU_aVuuq8&__tn__=-R]page Facebook , le journaliste catholique et auteur du pape politique George Neumayr a raconté une anecdote:
Citation :
Au presseur des vols papaux, le pape François a donné à l'archevêque Vigano le dos de sa main, disant qu'il n'engagerait même pas ses charges. Je suppose que nous sommes censés être impressionnés par cela. Bien sûr, c'est juste une attitude coupable. Il n’engagera pas les charges de Vigano parce qu’il n’a aucune défense contre eux. Au cours de mes recherches pour le pape politique, je suis tombé sur de nombreux cas de Bergoglio surplombant la paresse des mauvais prêtres. Il se targuait de sa "compréhension" et de sa "miséricorde", qu'il considérait comme supérieures aux attitudes "rigides" de ses collègues. Une indication petite mais évidente que Francis savait au sujet des fentes de McCarrick chez les séminaristes est qu'il ferait des blagues à McCarrick au sujet de sa réputation douteuse. Une fois, il a dit à "Teddy" que sa longévité était due au fait que Satan avait besoin de plus de temps pour compléter sa chambre en enfer.
Si c'est vrai, pouvez-vous même imaginer un pape faire une blague de cette nature? Jusqu'à présent, seuls deux évêques ont soutenu le Viganò: le cardinal Raymond Burke et l'évêque Joseph Strickland de Tyler, au Texas. « Les déclarations faites par un prélat de l'autorité de l' archevêque Carlo Maria Viganò doivent être totalement prises à cœur par les responsables de l'Eglise », a déclaré le cardinal Burke dans les commentaires à LifeSiteNews. "Chaque déclaration doit faire l'objet d'une enquête, conformément au droit procédural de l'Eglise qui a fait ses preuves". Dans une directive adressée à "tous les prêtres" de son diocèse "d'inclure cette annonce dans les masses le 26 août et de l'afficher immédiatement sur leurs sites Web et autres médias sociaux", Mgr Strickland a inclus la déclaration complète (lien PDF) de l'archevêque Viganò et écrit: «Soyons clairs, ce sont toujours des allégations, mais en tant que berger, je les trouve crédibles. En utilisant cette norme, la réponse doit être une enquête approfondie similaire à celle menée à chaque fois que les allégations sont jugées crédibles. Je n'ai pas l'autorité de lancer une telle enquête, mais je prêterai ma voix de toutes les manières nécessaires pour appeler à cette enquête et insister pour que ses conclusions exigent la responsabilité de toutes les personnes reconnues coupables, même aux plus hauts niveaux de l'Église. " Nous verrons s'il y a d'autres évêques qui ont une colonne vertébrale dans toute la chrétienté au cours de la semaine.
ami de la Miséricorde consacré
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Sujet: Re: François Bergoglio Mer 29 Aoû - 0:44
Voici la suite
EWTN: Mgr Viganò craint pour sa vie
Le vaticaniste Edward Pentin explique dans ce reportage d'EWTN (en anglais, à partir de 6:25) que Mgr Viganò craint pour sa vie et qu'il est donc caché dans un endroit qui n'est connu de personne.
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse ami de la Miséricorde
ami de la Miséricorde consacré
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Sujet: Abus: un évêque réclame un synode extraordinaire Mer 29 Aoû - 0:56
ABUS. COMMENT EST-IL POSSIBLE QU'ON N'AIT PAS SU? NOUVELLES RÉVÉLATIONS SUR DES ALARMES IGNORÉES. ET UN ÉVÊQUE RÉCLAME UN SYNODE EXTRAORDINAIRE.
Convoquer une assemblée extraordinaire du Synode des évêques consacrée aux scandales d'abus sexuels commis par des clercs. Au beau milieu de la nouvelle tempête qui investit l'Église catholique, spécialement aux États-Unis, à la suite des vérités qui ont émergé sur l'ex-cardinal McCarrick et du rapport du Grand Jury de Pennsylvanie sur les abus commis par les prêtres pendant soixante-dix ans, arrive de Grande-Bretagne une requête qui nous fait comprendre à quel point la situation est grave. La requête est signée par Philip Egan, évêque du diocèse de Portsmouth, dans le sud de l'Angleterre. La lettre a été envoyée directement au Pape François hier. La décision a été prise, explique Egan, à la suite de ce qui a émergé aux États-Unis, mais aussi au Chili, en Australie, en Irlande, au Honduras et dans d'autres pays. «Les abus commis par des clercs semblent constituer - écrit Egan - un phénomène mondial. Comme catholique et évêque, ces révélations me remplissent de tristesse et de honte. Mais proclamer le mécontentement ne suffit pas. Nous devons passer à quelque chose de plus constructif. D'où la suggestion au pape: envisager la convocation d'un synode extraordinaire sur la vie et le ministère du clergé catholique. Parmi les arguments traités, explique Egan dans la lettre, il pourrait y avoir l'identité du prêtre et de l'évêque, le style de vie, le célibat [alerte!!! ndt]. On pourrait élaborer un guide et proposer une règle, «établissant des formes appropriées de responsabilité et de vigilance sacerdotale et épiscopale». En tant qu'évêque, affirme Egan, j'ai fait l'expérience d'avoir «peu d'instruments» qui peuvent m'aider dans la gestion quotidienne du clergé et dans les relations avec les séminaires et autres structures de formation, surtout pour aider les formateurs à évaluer et à développer les vocations.
Pendant ce temps-là, aux États-Unis,quelques jours après la publication du rapport du grand jury de Pennsylvanie qui mentionne plus de deux cents fois le cardinal Donald Wuerl, la North Catholic High School, une école catholique qui compte plus de 12 mille élèves, a officiellement décidé de changer de nom: ce ne sera plus la Cardinal Wuerl North Catholic High School, mais seulement la "North Catholic High School". Il y a quelques jours, quelqu'un, avec de la peinture rouge, avait affacé le nom du cardinal de l'enseigne à l'entrée de l'institut, et à présent, après que près de huit mille personnes aient signé une pétition dans ce sens et que le cardinal lui-même ait demandé de retirer son nom, les responsables de l'école y ont pourvu. Il s'agit d'un fait guère plus que symbolique, mais il indique à quel point la situation est délicate, non seulement pour l'archevêque actuel de Washington (qui, à la suite des abus, a renoncé à se rendre à Dublin pour la Rencontre mondiale des familles), mais pour toute l'Église catholique aux États-Unis.
Un autre cardinal américain qui a renoncé à son voyage en Irlande est Sean O'Malley de Boston, et c'est justement O'Malley qui a fait un aveu de responsabilité. L'affaire concerne une lettre qui déjà en 2015 a été envoyée au bureau de O'Malley par le Père Boniface Ramsey avec une série de signalements et de préoccupations claires sur les relations du Cardinal McCarrick avec les séminaristes. J'accepte «l'entière responsabilité de ne pas avoir lu la lettre», affirme maintenant l'archevêque de Boston, qui est également à la tête de la Commission du Vatican pour la protection des mineurs. O'Malley a annulé sa participation à la rencontre de Dublin non seulement pour suivre de près les développements de la crise, mais aussi à la suite des accusations qui le concernent: avoir recueilli des fonds et voyagé avec McCarrick après que son bureau ait reçu la lettre d'avertissement du Père Boniface (...)
Lire la Suite http://benoit-et-moi.fr/2018/actualite/abus-un-eveque-demande-un-synode-extraordinaire.html
Source : benoit-et-moi.fr/2018
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Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: François Bergoglio Mer 29 Aoû - 21:21
je suis sans voix, ou plutôt cent voix. Le pape va refuser ? Evêques et cardinaux doivent demander la démission du pape, et s'il refuse ils démissionnent tous redevenant de simples prêtres pour ne pas être caution d'une telle turpitude. Le monde attend une réponse très claire et très forte de l'Eglise à la mesure de l'infamie. Sinon, l'Eglise n'aura plus aucune crédibilité.
NOUVELLES ÉGLISE CATHOLIQUE , HOMOSEXUALITÉ mer 29 août 2018 - 15h22 HNE
L'archevêque se porte garant de Viganò, affirme que les allégations doivent être prises au sérieux
Archidiocèse De San Francisco , Carlo Vigano , Catholique , Pape Francis , Salvatore Cordileone , Theodore Mccarrick , Camouflage Du Vatican
SAN FRANCISCO, Californie, 29 août 2018 ( LifeSiteNews ) - L’archevêque Carlo Viganò est un homme intègre qui a «un amour sincère pour l’Eglise» et qui l’a servi avec «un dévouement désintéressé», a déclaré aujourd’hui l’archevêque de San Francisco une déclaration garantissant la crédibilité du diplomate de longue date du Vatican. Viganò a été attaqué pour son témoignage de 11 pages disant que le pape François était au courant de la prédation de l'ex-cardinal Theodore McCarrick, tout en levant les sanctions canoniques que le pape Benoît XVI lui avait imposées. Son témoignage accuse un certain nombre d'autres cardinaux, évêques et prêtres de dissimuler McCarrick . L'archevêque Cordileone a écrit aux fidèles de son diocèse que Viganò «a bien rempli la mission Petrine qui lui a été confiée» en tant que nonce apostolique aux États-Unis de 2011 à 2016. Viganò a accompli sa tâche «avec de grands sacrifices personnels et sans aucune considération pour la poursuite de sa carrière», a ajouté Cordileone. L'archevêque de San Francisco a également déclaré que, même s'il ne dispose d'aucune information privilégiée sur McCarrick aujourd'hui disgracié, il peut attester que Viganò dit la vérité sur au moins certaines allégations. «D'après les informations dont je dispose à propos de très peu d'autres déclarations de l'archevêque Viganò, je peux confirmer qu'elles sont vraies», a-t-il déclaré. "Ses déclarations ... doivent être prises au sérieux." Cordileone a déclaré que Dieu «commence ce douloureux processus de purification pour nous maintenant, mais pour que cela fonctionne, nous devons coopérer». " il a dit. «Je joins ma voix à celle des autres évêques pour demander une telle enquête et pour prendre toute mesure corrective qui pourrait être nécessaire à la lumière de ses conclusions», a déclaré Cordileone. Sa lettre complète en faveur de Viganò est ci-dessous.
Mgr Salvatore J. Cordileone a écrit:
L'archidiocèse de San Francisco Bureau de l'archevêque 1 Peter Yorke Way San Francisco, CA 94109 29 août 2018
Cher fidèle de l'archidiocèse, Dimanche dernier, on a assisté à ce que beaucoup appellent une «bombe» dans l'Église: la publication du «témoignage» de l'archevêque Carlo Maria Viganò, alléguant la corruption et la dissimulation à tous les niveaux de l'Église. J'ai connu bien Mgr Viganò pendant les années où il a été nonce apostolique aux États-Unis. Je peux attester qu'il est un homme qui a servi sa mission avec un dévouement désintéressé, qui a bien rempli la mission Petrine qui lui a été confiée par le Saint-Père pour «renforcer ses frères dans la foi» et absolument aucune considération accordée à faire avancer sa «carrière» - tout cela parle de son intégrité et de son amour sincère pour l'Église. De plus, tout en n’ayant pas d’informations privilégiées sur la situation de l’archevêque McCarrick, je peux confirmer, d’après les informations que j’ai à propos de quelques autres déclarations faites par l’archevêque Viganò, qu’elles sont vraies. Ses déclarations doivent donc être prises au sérieux. Les renvoyer à la légère continuerait une culture de déni et d'obfuscation. Bien sûr, pour valider ses déclarations en détail, une enquête formelle devra être menée, approfondie et objective. Je suis donc reconnaissant au cardinal DiNardo d'avoir reconnu le mérite de trouver des réponses «concluantes et fondées sur des preuves» et je me joins à celui des autres évêques pour réclamer une telle enquête et prendre toute mesure corrective nécessaire. à la lumière de ses conclusions. J'ai été nommé évêque le 5 juillet 2002, trois semaines après la réunion de l'USCCB à Dallas qui a approuvé la Charte pour la protection des enfants et des jeunes, et toujours au comble des révélations d'abus sexuels commis par des membres du clergé. À cette époque, on m'a demandé de faire un service de prière à la fin d'une conférence sur la vie familiale organisée par le diocèse qui a attiré des participants du monde entier. J'y ai rencontré un prêtre australien avec lequel je connaissais nos années d'études à Rome et il m'a félicité pour ma nomination. J'ai répondu: "Merci, mais ce n'est pas le bon moment pour devenir évêque." Je n'oublierai jamais sa réponse: "Mais c'est un bon moment pour être un grand évêque." Ce qu'il m'a dit alors peut être dit à tous les catholiques à cette époque. L'église a besoin de purification. La purification est toujours douloureuse. Mes chères victimes: vous le savez plus que quiconque; Sachez s'il vous plait connaître nos prières et notre amour pour vous, et que nous continuons à être là pour vous, pour vous soutenir et vous aider à guérir avec les ressources dont nous disposons. Je crois que Dieu commence ce douloureux processus de purification pour nous maintenant, mais pour que cela fonctionne, nous devons coopérer. Dieu a toujours suscité de grands saints dans les mêmes moments de tourmente dans l'Église. Je demande à tous de nous consacrer de nouveau à la prière, à la pénitence et à l’adoration du Saint-Sacrement, afin que Dieu nous bénisse de cette grâce. S'il vous plaît, sachez ma gratitude à vous tous: à vous, nos prêtres, qui restez proches de votre peuple, en leur prêtant soutien et pastorale en ces temps de crise; à vous nos diacres, qui assistent les prêtres dans cette responsabilité et apportent l'Evangile à ceux pour qui il serait autrement inaccessible; à vous nos coordonnateurs d'assistance aux victimes et à tous ceux qui soutiennent les victimes sur le chemin douloureux vers la guérison; à la faculté et à l'administration du Séminaire Saint-Patrick pour votre travail acharné en vue de former en profondeur et en bonne santé nos futurs prêtres au renouveau de l'Église dans notre vignoble et à nos séminaristes pour votre ferveur et votre générosité l'appel du Seigneur au service sacerdotal; et enfin, à vous, notre peuple, pour votre prière, pour votre amour et votre souci pour l’Eglise, Que Dieu nous accorde la grâce d'être les agents du changement et de la purification qu'Il nous appelle à être à ce moment. Sincèrement dans votre Seigneur, Mgr Salvatore J. Cordileone Archevêque de San Francisco
Rien que sur zenit.org, on se rend bien compte que le pavé dans la marre a laissé l'eau bien troublée ! D'ailleurs, à l'occasion de la journée de prière pour la création : le Saint-Siège a lancé un plaidoyer pour l’eau !!!
Les titres de ces derniers jours sont bien là pour tenter de maintenir les responsables en place ... Alors la lettre de Mgr Vigano va-t-elle faire pschitt ?
- Affaire Vigano : Mgr Becciu encourage les fidèles à rester unis autour du pape
- Canada: le card. Lacroix exprime sa confiance dans le pape François
- Affaire Vigano : prise de parole du p. Lombardi et du p. Rosica
- Sainte-Marthe : savoir quand parler et quand se taire La réponse à ceux qui cherchent la division est le silence - Abus sexuels : la société tout entière doit être vigilante, par Mgr Bruno Forte Grandeur, courage et confiance du pape François
Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: François Bergoglio Mar 4 Sep - 18:58
1 Corinthiens 5 Louis Segond (LSG) a écrit:
On entend dire généralement qu'il y a parmi vous de l'impudicité, et une impudicité telle qu'elle ne se rencontre pas même chez les païens; c'est au point que l'un de vous a la femme de son père. Et vous êtes enflés d'orgueil! Et vous n'avez pas été plutôt dans l'affliction, afin que celui qui a commis cet acte fût ôté du milieu de vous! Pour moi, absent de corps, mais présent d'esprit, j'ai déjà jugé, comme si j'étais présent, celui qui a commis un tel acte. Au nom du Seigneur Jésus, vous et mon esprit étant assemblés avec la puissance de notre Seigneur Jésus, qu'un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l'esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus. C'est bien à tort que vous vous glorifiez. Ne savez-vous pas qu'un peu de levain fait lever toute la pâte? Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité. Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir des relations avec les impudiques, non pas d'une manière absolue avec les impudiques de ce monde, ou avec les cupides et les ravisseurs, ou avec les idolâtres; autrement, il vous faudrait sortir du monde. Maintenant, ce que je vous ai écrit, c'est de ne pas avoir des relations avec quelqu'un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme.Qu'ai-je, en effet, à juger ceux du dehors? N'est-ce pas ceux du dedans que vous avez à juger? Pour ceux du dehors, Dieu les juge. Otez le méchant du milieu de vous. Louis Segond (LSG)
La parole de saint Paul est très claire. S'il a condamné l'inceste, que ne dirait-il pas de la sodomie ? le pape [enflés d'orgueil!cf Paul] a couvert, levé les sanctions et promu des personnes qui font la promotion de la Sodomie, et il a changé son fusil d'épaule seulement quand le scandale a éclaté. Qu'il se retire. Et s'il refuse, évêque et cardinaux doivent donner leur démission sous peine d'être eux-mêmes complice du péché de sodomie. Pour ma part, et je ne sais pas encore exactement sous quelle forme, si mon évêque ne donne pas sa démission en cas de refus de démission du pape, je me met en "stand bye".
Que Dieu nous garde et que Marie très pure nous prenne dans ses bras.
Nos confrères du Salon Beige viennent de mettre en ligne une contribution pertinente d’un prêtre ami sur “l’affaire Vigano”, qui la replace non pas dans “l’événementiel” mais, en quelque sorte, dans “l’eschatologique”. Ce qui nous semble un meilleur point de vue… Voici ce texte que le Salon Beige nous a autorisé à republier.
*
La tactique du diable
Face à la « bombe Vigano ». Qu’il faudrait plutôt appeler la trompette apocalyptique « an-noncia-trice », tant le message fracasse certitudes, positions dominantes et fausses idoles… Elle secoue l’assoupissement de l’Église, en la personne de plusieurs de ses plus éminents responsables. Face à cette interpellation universelle, pour un redressement de la foi et des mœurs, en passant par le creuset de la difficile purification, au-delà même de la personne de l’auteur et des détails de ses accusations, au milieu du chaos et de la panique générale, au lieu d’un élan unanime d’union autour du désir de faire la vérité et de se ressaisir, à l’inverse un vent mauvais se lève… La réaction s’organise, eaux troubles où le démon va pouvoir, comme d’habitude, pêcher librement.
Sa tactique, telle qu’elle commence à se dessiner, porte sur quatre axes, en vertu du vieux principe que les meilleurs mensonges se drapent dans les plis de la vérité :
1. Confondre « pédophilie » et homosexualité (ou pédérastie). « Embrouillez-moi la question », disait l’autre. Mettre en avant de façon obsessionnelle une abomination réelle mais marginale, pour masquer la réalité concrète des faits majoritaires graves qui gangrènent le clergé catholique, c’est sa première tactique. C’est cacher la forêt grâce à l’arbre. Même les plus désireux d’aller dans la bonne direction, même ceux qui dénoncent à juste titre les connexions douteuses entre mauvaises mœurs et mauvaise théologie, s’y laissent prendre. Mais qui osera le dire comme le fit, en l’an mil, saint Pierre Damien, dans son Liber Gommorhus, ouvrage tellement explicite sur les mœurs invertis du clergé romain qu’il finira à l’Index ? Le diable aime les faux semblants, des demi vérités et la confusion, c’est son fonds de commerce. Il est le diviseur. Nous devons cesser d’entretenir cette confusion. Cette tactique trouve de nombreux complices chez ceux que terrorise l’idée de s’attaquer à la coterie gay, puissante et agressive. Résultat : double effet de sidération.
2. Donner le change, en prétendant trouver les fondements du mal dénoncé dans le « cléricalisme », en recyclant pour faire bonne mesure les vieux serpents de mer de l’ordination des femmes ou du mariage des prêtres, qui constitueraient des remèdes appropriés. C’est la tactique reprise par le journal La Croix. C’est un leurre plus subtil que le premier. Il relève de la tactique de l’obstruction : dévier le coup ou multiplier les objections secondaires. Un grand classique. Le quotidien est sûr ainsi d’attirer tous les nostalgiques de mai 68. Or, le mal n’est pas le cléricalisme, c’est le relativisme moral, contraire à l’Évangile, ayant entraîné la corruption d’abord des esprits, puis des mœurs, au nom de la tolérance et de la liberté ; c’est l’indulgence coupable vis-à-vis de l’homosexualité (et non des personnes à tendance homosexuelle) par conformisme envers les idées ambiantes.
3. Dénoncer un complot ourdi par les franges les plus réactionnaires du catholicisme, par esprit de vengeance ou d’ambitions déçues. MM. de Plunkett ou Le Morhedec, sont à la manœuvre en France, mais ne trompent personne. Nous n’avons pas encore eu droit à la thèse du complot russe (Poutine ou son complice le patriarche de Moscou), mais on va y venir très vite. La ficelle est grosse, mais efficace, si on y ajoute une bonne poignée de calomnies personnelles sur le « lanceur d’alerte ». En cas de panique, comme actuellement, tous les moyens sont bons. Tapez au plus bas pour déconsidérer moralement l’adversaire. Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose.
4. En appeler à l’unité, autour du pape (ou des évêques), contre les soi-disant diviseurs, ou laisser la résolution de la question à la « maturité des journalistes », parce que ce chaos blesse l’Église. C’est l’argument universel et perpétuel des autorités lorsque la marée critique commence à déborder. Cela évite de répondre à la question. Il a été servi au moment de la crise liturgique, depuis le début de celle des vocations, à chaque fois que nos pasteurs prenaient des positions contestables ou ne prenaient pas celles qui s’imposaient. C’est l’argument d’autorité : « Je ne veux voir qu’une seule tête », qui sacrifie bien aisément la vérité sur l’autel du consensus. La « culture du déni et de l’obstruction », au nom de la désirable unité. Telle est l’ultime tactique du diable.
Pour conclure, la parole est donnée à l’archevêque de San Francisco, Salvatore Cordileone (cela ne s’invente pas : « Sauveur Cœur-de-lion ») : « Les déclarations [de Mgr Vigano] doivent donc être prises au sérieux. Les rejeter à la légère ce serait vouloir continuer une culture de déni et d’obstruction. Bien entendu, pour valider ses déclarations en détail, il faudra mener une enquête formelle, approfondie et objective… je me joins (à l’appel) d’autres évêques pour réclamer une telle enquête et prendre toute mesure corrective nécessaire, à la lumière de ses conclusions. »
Parce que nous aimons l’Église plus que jamais, nous ne demandons rien d’autre, Plus de commissions impuissantes, plus de repentances stéréotypées, plus de silence, plus d’obstruction, plus de faux-semblants. La vérité, rien que la vérité et toute la vérité. Saint Pierre Damien, priez pour l’Église !
Invité Invité
Sujet: Re: François Bergoglio Mer 5 Sep - 10:16
Philippe,
Toujours en St Paul : si tu lisais >>> L'épitre de St Paul aux Romains, ch I, 21-32
Je te trouve d'une excellente fermeté par rapport aux événements.
Pour ma part, je suis orphelin d'évêque depuis que le mien n'a pas répondu à mon courrier , remis en main propre, lui demandant des éclaircissements sur Amoris Laetitia. Je me sens particulièrement proche de Mgr Schneider, en quelque sorte mon évêque de substitution.
Je verse mon denier du culte à l'Abbé Guy Pages depuis cette année.
Par ailleurs, je fais partie du Mouvement Sacerdotal Marial depuis plusieurs années. Mais là en octobre, si dans la lettre bisannuelle, aucune mention n'est faite du scandale et du péché dans notre Eglise, je vais quitter le mouvement.
Notre maman Immaculée invite tous les chrétiens de bonne volonté à trouver refuge dans son Coeur Immaculé, chemin sûr pour vaincre le démon et parvenir sur l'autre rive. Je continuerai à entrer dans ce Coeur incomparable à la manière dont nous l'enseigne St Louis Grignion de Montfort. Bien entendu, ce faisant j'écrirai une lettre au P Olivier Rolland, responsable du mouvement en France.
Françoise,
Les articles sur l'action courageuse de Mgr Vigano sont légion et je suis un peu dépassé. Il est évident que deux camps se profilent entre les cardinaux et évêques, comment ne pas songer au message d'Akita.
Un évêque également plein de sagesse est Mgr Chaput qui considérant les révélations de Mgr Vigano comme véridiques exprime ceci « J’ai écrit au Saint-Père et je l’ai invité à annuler le prochain Synode sur les jeunes. En ce moment les évêques n’auraient absolument aucune crédibilité pour affronter cet argument. »
Il propose qu’un Synode soit plutôt dédié à la vie sacerdotale et la responsabilité des évêques.
Chapeau Mgr Chaput !
M'
Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
D'un point de vue moral et historique, cette crise est pire que ce que vous croyez
Article paru le 30 août dans le National Catholic Register, traduit et adapté par Jan Laarman :
Depuis la publication de la lettre de l’archevêque italien Vigano accusant le pape d’avoir couvert des crimes sexuels aux Etats-Unis, l’Église catholique est entrée dans une crise comme elle n’en avait pas connu depuis longtemps. La nature de cette crise s’éclaire en prenant un point de vue moral et historique.
L'unique raison pour laquelle la pédophilie est un problème moral pour nos contemporains, est que l’Église catholique en a fait un problème.
Les relations sexuelles avec les garçons et les filles, mais surtout avec les garçons, faisaient partie intégrante de la culture grecque et romaine ancienne, la culture dans laquelle le Christ lui-même, et donc l'Église, étaient nés. Le christianisme a rejeté cette pratique sexuelle païenne répandue car elle est une perversion de la sexualité, et elle a évangélisé en conséquence.Sans le succès des efforts d'évangélisation du Christianisme, les lois contre la pédophilie encore en vigueur n’auraient jamais existé du tout.
Pour affiner cette esquisse historique, il faut rappeler que les hommes en quête de relations sexuelles avec des hommes dans la Grèce et la Rome antiques préféraient ceux entre 12 et 18 ans, lorsque les garçons s'épanouissent pour devenir des hommes. Pour être bref, l'activité homosexuelle était définie principalement par la pédophilie. Il n'y avait pas de distinctions artificielles entre l'homosexualité, la pédophilie, l'éphébophilie (rapports sexuels avec une personne entre 12 et 14 ans) et l'hébéphilie (rapports sexuels avec quelqu'un de 15 à 18 ans). Il y avait tout simplement le désir, commun sur le plan culturel, des hommes d’avoir des relations sexuelles avec des garçons âgés de 12 à 18 ans.
De plus, la pédophilie avec les garçons ne se limitait pas à quelques individus ayant une orientation exclusivement homosexuelle. La grande majorité des hommes s’y livrait, qu’ils soient (comme on les désignerait aujourd'hui) homosexuels ou hétérosexuels. C’était une part acceptée de la culture gréco-romaine. Ainsi, la pédophilie n'était pas une question morale, mais une pratique culturelle de la plupart des hommes. C’est un point important, car il signifie que notre tentative actuelle de fixer un «pourcentage» d'homosexuels défini dans la population, disons 2% ou 10%, ne tient pas compte du fait que l'homosexualité et la pédophilie peuvent s'étendre dans une société humaine quand la culture se déforme.
C'était précisément la situation dans l'ancienne Grèce païenne et à Rome. Puis vint le Christ. Le christianisme a fait de la pédophilie une question morale. Alors que le Christianisme évangélisait lentement l'empire romain païen, l'acceptation sociale des hommes ayant des rapports sexuels avec des garçons a été remplacée par une répulsion morale généralisée (et l'apparition de lois anti-pédophilie qui ont suivi). Il en fut de même pour l'homosexualité, l'esclavage sexuel, l'avortement, l'infanticide et l'euthanasie. Ils sont devenus des questions morales, et plus des pratiques sociales païennes acceptées, uniquement à cause de l'évangélisation chrétienne.
Voici les leçons que nous devons tirer de cette histoire. La seule raison pour laquelle il existe encore des lois civiles qui interdisent et punissent la pédophilie est que le christianisme a dominé la culture occidentale en l'évangélisant. La seule raison pour laquelle nous avons accepté l'homosexualité dans la culture et dans le droit est la déchristianisation croissante de la culture en Occident. Si nous nous repaganisons, la pédophilie sera bientôt acceptée, tout comme l'homosexualité, l'avortement, l'infanticide et l'euthanasie ont déjà été acceptés.
C’est une crise considérable dans l'Église et pour l’Église, car un réseau homosexuel mondial profondément implanté chez nos prêtres, évêques et cardinaux s’emploie activement à réaliser la déchristianisation complète du monde en s’attaquant aux garçons de 12 à 18 ans, recréant littéralement la culture sexuelle gréco-romaine dans nos séminaires et diocèses. Si vous voulez savoir à quoi ressemblait l'ambiance sexuelle sordide de la Grèce antique et de Rome, lisez le rapport du Grand Jury de Pennsylvanie.
L’ironie est terrible. Les hommes chargés les premiers de l'évangélisation de toutes les nations réalisent à pleine vapeur la désévangélisation des nations. Ce faisant, ces prêtres, évêques et cardinaux, au cœur même de l’Église catholique, agissent comme des agents de repaganisation, détruisant 2000 ans d’histoire de l’Église.
Pour être encore plus précis, ces prêtres, évêques et cardinaux sont les principaux agents de la désévangélisation, de la déchristianisation et de la repaganisation. Car il n’y a rien qui sape plus l’autorité morale et théologique du Magistère plus rapidement et plus profondément que le diabolique mariage du scandale et de l’hypocrisie. Il détruit la capacité d'évangéliser.
Et notez que je dis à la fois "morale et théologique". Car pourquoi devrait-on prendre aujourd’hui au sérieux quoi que ce soit du Magistère, que ce soit les enseignements de l’Eglise sur la pédophilie et l’homosexualité, ou ses enseignements sur la Très Sainte Trinité?
Peut-on imaginer crise plus profonde pour l’Église du Christ ?
Vidéo du 31 août 2018 produite par Bld Voltaire : Laurent Dandrieu interrogé ici s'est fait connaître dans l'Eglise de France avec son ouvrage : "Église et immigration, le grand malaise : le pape et le suicide de la civilisation européenne". Politiquement et religieusement incorrect comme les aiment les cathos fervents, ce journaliste, critique de cinéma à Valeurs Actuelles revient sur le devant de la scène nous parler de l'affaire Mc Carrick dévoilée par Mgr Vigano :
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: François Bergoglio Mer 12 Sep - 8:13
C'est un écran de fumée même si la pédophilie c'est très grave et doit elle aussi être traitée. Le véritable problème c'est l'homosexualité. Voir si ce synode n'est pas pour protéger le lobby gay ; ou du moins (et une fois de plus) ne pas répondre aux accusation contre le pF d'avoir exonéré le lobby gay et même de l'avoir promu à un rang élevé ? Le grand jury Américain va finir par lancer un mandat d'arrêt contre le pF car il y a suspicion de dissimulation, complicité, obstruction de la justice contre lui. En tout les cas Dominique Straus Khan a fait beaucoup moins que certains prélats pouvant être poursuivi pour viol de jeunes majeurs par surprise et contrainte, et François Bergoglio a couvert ces "Monsignors". Du moins la justice Américaine doit répondre à cette question et elle ne va pas se gêner pour le faire.
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: François Bergoglio Mer 12 Sep - 13:20
Quo Vadis Francesco ?
Chers amis, Certains se souviendront que j'ai tout récemment pris position contre ceux qui se prétendent catholiques tout en faisant feu de tout bois pour attaquer le pape quel qu'il soit : cela dure depuis Paul VI : mon objectif était non de défendre personnellement François ou sa ligne d'ouverture, nonobstant les éléments les plus problématiques de ce pontificat, même s'il est vrai que j'ai adopté une attitude plus souple que par le passé, sans jamais oublié ce que l'Eglise du Christ a toujours enseigné. Mon objectif était bel et bien de défendre la constitution divine de l'Eglise et l'élection canonique du Souverain Pontife. Les ennemis de l'Eglise attaquent toujours de la même manière : les uns mettent en doute sa légitimité et les autres en font un responsable, une autorité comme une autre, en oubliant que l'Eglise n'est pas une démocratie libérale : que le pouvoir ne vient pas de la base, du peuple, mais d'En Haut, du Christ par l'Esprit-Saint, qui assiste personnellement les cardinaux dans le choix de l'un d'entre eux pour le Souverain Pontificat. Pour cette raison, si l'élection est régulière, canonique, valide : le Pape est le Pape et nulle pression, nulle autorité, ne peut lui ôter le pouvoir qu'il possède en tant que chef visible de l'Eglise. Aucune sanction canonique ne peut-être prise contre lui par personne, quand bien même il serait un objet de scandale pour les fidèles. Seulement s'il advenait qu'il tombe dans quelque hérésie qu'il veuille imposer - en abusant de son pouvoir et de son rang - à l'Eglise par une sentence "dogmatique" : il perdrait par le fait même l'office qui est le sien et pourrait être jugé comme n'importe quel baptisé, non plus comme Pape, mais comme hérétique séparé du Corps de l’Eglise. Il faut bien distinguer deux choses : le magistère, qu'exerce le pape (l'office pontifical) et la vie personnelle, les mœurs d'un pape particulier. Une fois cette distinction de faite : il doit apparaître que si aucune sanction canonique ne peut-être prise contre le Pape, il n'est pas interdit : c'est un droit et selon le cas dont il s'agit, cela peut-être même un devoir que de corriger un supérieur qui pèche, de lui reprocher - le respect lui étant dû restant sauf - sa mauvaise conduite, ses manquements, ses erreurs. Surtout s'il devient non plus le roc sur lequel on s'appuie, mais une pierre sur laquelle on bute, une occasion de chute et de scandale. Alors il ne s'agit ni d'un jugement, ni d'une attaque à son endroit, ce qui sans raison serait inacceptable. Mais d'une nécessité grave que nous imposent la charité fraternelle, l'amour de l'Eglise et le bien des âmes. Le Pape n’est infaillible que lorsqu’il définit, en sa qualité de docteur de tous les fidèles, un point de doctrine touchant la foi et les mœurs : il peut le faire suivant différents mode d’exercice du magistère : extraordinaire, solennel ou ordinaire. Mais il va de soi que le pape est un homme comme vous et moi, fragile, faillible, pécheur et qui peut gravement manquer à sa charge et même par son péché, nuire à l’Eglise. Cela vous choque ? Pourtant, il suffit de jeter un regard lucide sur le passé et sur le présent pour admettre que c’est la vérité. La défense qui consiste à exonérer le Pape des conséquences de sa mauvaise conduite possible au seul prétexte « de ne pas juger le Pape » ou « parce le Pape c’est le Pape » ne tient donc ni devant la foi, ni devant la raison et le droit. Le Pape est le Pape certes. Saint Jean XXIII disait cependant : « Le Pape n’est que le Pape ». Le Pape n’est pas un oracle infaillible dans le moindre de ses gestes et de ses paroles : loin s’en faut. Il n’est pas Dieu. Certains le font avec toute leur sincérité et leur âme d’enfant. Je ne le leur reproche pas, mais enfin un peu de lucidité : cela peut-être puéril et dangereux. Quoi que l’on en dise, ce n’est pas catholique que de défendre un homme contre la parole du Christ : Jésus lui-même n’a pas épargné Pierre, le traitant de Satan lorsqu’il raisonnait humainement, en vue de le détourner de sa mission. Et pourtant Pierre venait de recevoir les clefs du Royaume, le pouvoir de lier et de délier, le charisme d’infaillibilité et la promesse de ne point voir prévaloir les puissances infernales contre la Sainte Eglise. C’est une leçon pour nous aujourd’hui qui sommes tentés de faire de nos papes, non plus les évêques mais les « oracles » de Rome. C'est aussi un réconfort extraordinaire en face de la situation actuelle, catastrophique mais pas fatale. De la même manière, on ne peut poursuivre notre fuite en avant, dans le déni devant le drame des abus sur mineurs, silencieux, bienveillants mais alors complices malgré tout, devant les actes homosexuels de quelques prélats qui ont les faveurs de François et qui gravitent dans son entourage ou sont établis à des postes de responsabilités dans l’Eglise, à Rome ou dans les autres diocèses, alors que d’autres ont été victimes de ses foudres parce qu’ils ne partageaient pas sa sensibilité personnelle, sa vision de l’Eglise, de la miséricorde ou ses goûts liturgiques. Le rapport de monseigneur Vigano relate des faits précis, datés, détaillés que l’on ne peut ignorer pour la seule raison qu’il en voudrait à François d’avoir été mis à la retraite, ou parce qu’il est serait « conservateur ou voir ultraconservateur », entendez par là, attaché à l’enseignement pérenne de l’Eglise rappelé par saint Jean-Paul II et Benoît XVI. Ce qui, il y a encore peu, avant même que ces scandales ne commencent à éclater sur le déclin du pontificat du pape polonais, vous valait d’être ainsi catalogué par la presse, mais pas par les autorités ecclésiastiques ! Mais la donne à changé. Des prélats homo-sympathisants ou homosexuels (bien que le terme soit inadéquat d’un point de vue biologique, sodomites serait plus juste même si le terme heurte nos oreilles) sont aujourd’hui en première ligne pour jeter les bases d’une église nouvelle, plus ouverte (sic !) et favorable à l’homo-hérésie et à leurs propres turpitudes. Ce clan n’a aucune ligne de défense crédible, ni aux Etats-Unis ni en Europe, mise à part de crier au loup, (parfois même curieusement à l’homophobie) ou de jeter le discrédit sur la parti adverse qui révèle ses péchés graves, à la face du monde. En Europe, combien de Haut Prélats font parti du groupe de Saint Gall « la Mafia » comme ils se nomment, selon les aveux même du cardinal Danneels, écarté et sanctionné pour des affaires d’abus qu’il aurait couverts sous Benoît XVI, et réhabilité par François. La « Mafia » est un groupe de prélats libéraux, modernisants, modernistes et subversifs, dont beaucoup ont des liens avec la Fran-Maçonnerie. Dans l’affaire McCarrick des gens dont la probité morale est indiscutable défendent le Nonce Vigano, qui met en cause François pour son silence, (lenteur, négligence, complicité ?) mais il y aussi l’affaire Barros avant celle-ci dans laquelle François réagit tardivement, devant la pression médiatique, et d’autres scandales comme celui des orgies homosexuelles organisé dans l’appartement voici des locaux de la CDF en plein cœur du Vatican, par le père Capozzi, un proche de Mgr Coccopalémrio, qui lors du Synode sur la Famille avait parlé des « éléments positifs des relations homosexuels ». Saint Pierre Damien, aurait en son temps fulminé contre cette mafia rose qui scandalise l’Eglise du Christ. Saint Jean-Baptiste aurait brandit la cognée pour couper l'arbre à la racine et saint Paul, sans ménagement aurait exclu ces « pourceaux » et Notre-Seigneur lui-même aurait vigoureusement réagit face à tous ces marchands du Temple qui trafiquent dans la Maison de Dieu. Je n’ai pas la prétention d’établir la culpabilité du Saint-Père, mais les faits sont suffisamment graves, nombreux, circonstanciés et étayés : nous ne pouvons pas nous permettre de faire comme si cela n’existait pas, comme s’il s’agissait d’attaques ad personem contre le Pape… nous serions complices si tout cela s’avérait être la vérité. Je ne mets pas le pape en doute gratuitement, je dis seulement que les faits doivent être examinés, sereinement ou qu’une réaction de type névrotique des fidèles et de l’institution pourrait faire obstacle à une nécessaire purification, que Dieu laisse encore aux soins de tous et des princes de l’Eglise en particulier avant qu’il ne doivent lui-même se lever pour nettoyer son aire à batte le blé. Soit l’honneur du Saint-Père sera lavé, soit il devra comme il convient et comme il estime être juste de le faire, assumer ses responsabilités. Pour l’heure : une question lui vient en écho de celle que Jésus posa un jour au premier pape : Quo Vadis ? Ou vas-tu François ? Quant à nous entendons l’appel de la Belle Dame de Massabielle : Pénitence, pénitence, pénitence ! Prions pour le Saint-Père François, pour la Sainte-Eglise et bien plus encore pour toutes les victimes : cela doit prendre fin ! Prions aussi pour la conversion de vie de ceux qui ont si gravement péché contre la chair même de Jésus-Christ. La Vérité nous rendras libre (Jean 8, 32) "Nous parlons non pour plaire à des hommes, mais à Dieu, qui scrute nos cœurs" (1 Th 2, 4) Une main de fer doit conduire l'Eglise aujourd'hui et en finir avec la culture gay et l'homosexualité des clercs : les prélats coupables du péché de sodomie, de pédérastie, d'adultère, de concubinage, de simonie (car ce mal a refait surface avec les autres précédemment cités) doivent être excommuniés, comme le droit de l'Eglise le prévoit. La miséricorde aux repentant, à tous les autres la honte, la honte au visage devant Dieu, les saints, les anges et devant les hommes ! Des actes forts doivent suivre les paroles : les appels à la prière et les demandes de pardon publiques ne suffisent plus. Il y a une culture du déni qui existe et qui renforce le mal dont souffre l’Eglise aujourd'hui, Nicolaïsme et Simonie comme du temps où le saint pape Grégoire VII paissait les brebis et les agneaux que Jésus a confié à Pierre, et d'une main forte et prudente remit en ordre la Maison de Dieu. Suis-je contre le Pape ? Non ! Je suis contre la dissimulation des actes de pédophilie et la culture homo-sexualiste au sein du clergé qui sont une injure envers le Sacerdoce catholique, un abominable sacrilège ! Que celui qui a des oreilles entende ! Mon juge c'est le Christ, si me tais je serai coupable devant lui qui m'a aimé et qui a versé son sang pour moi. Défendre la papauté qui est la pierre sur laquelle l'Eglise a été édifié par le Christ, oui ! Voilà où se trouve la fidélité. Mais non à la défense aveugle, dangereusement naïve ou malhonnête d'un pontife indéfendable contre le Christ lui-même, contre la vérité des faits et des témoignages concordants, qui de jour en jour s'ajoutent les uns aux autres en faveur du mémorandum de Mgr Vigano, contre les victimes elles-mêmes, revient à couvrir une mafia rose qui se sert de l'Eglise pour cacher et perpétrer ses crimes et déshonore le Nom de Jésus-Christ et rend la voix de l'Eglise inaudible, faisant ainsi le jeu du Diable en fermant aux hommes le Royaume des Cieux dont ils se rendent eux-mêmes indignes. Serviteurs mauvais, rendez au Maître les clefs que vous avez confisqués avant qu’il ne revienne pour vous rendre ce que vos actes méritent : vous sauverez vos âmes et nous les nôtres ! Nous rétablirons la discipline dans la Maison de Dieu et les brebis qui lui appartiennent y trouveront leur pâturage. Saint-Père, nous n'attendons de vous qu'une chose : la vérité ! Nous ne réclamons rien d'autres. Non, il ne dort pas, il ne sommeille pas le gardien d'Israël (Ps 121, 4) Un fidèle catholique dans la tempête.
Excommunié par le deuxième concile de Constantinople, 553
«En effet, l'Eglise a le droit de se séparer d'un pape hérétique selon la loi divine. Par conséquent, elle a le droit, par la même loi divine, d'utiliser tous les moyens nécessaires pour une telle séparation… » - Jean de Saint-Thomas
«L’Eglise doit rendre un jugement avant que le pape ne perde son poste. Le jugement privé des laïcs en la matière ne suffit pas. - Robert J. Siscoe
Un article récent du p. James V. Schall SJ, qui a été republié comme «l’article de la semaine» sur le site Internet Rorate Caeli ,le célèbre site catholique traditionnel, a fait sensation dans certains milieux.Dans le court article qui s'intitule On Heretical Popes, Fr. Schall aborde brièvement les revendications de l'hérésie à l'encontre des papes post-conciliaires, en particulier du pape François, et soulève la question de savoir si le pape peut tomber dans l'hérésie et, dans l'affirmative, comment l'Église va le déposer.L'article a été écrit sur un ton très modéré, mais les problèmes abordés étaient évidemment trop importants pour l'extrême gauche et leur ultramontanisme nouvellement découvert. Un écrivain du National Catholic Reporter ultra-libéral a réagi avec indignation au fait que le p. Schall oserait mentionner de tels problèmes pendant le pontificat actuel. Il a déclaré le fr. L'article de Schall est «irresponsable et incendiaire» et suggère que la seule réponse à ce «danger» est «de chercher encore plus fort à embrasser le pape François et ses efforts pour renouveler l'Église».
À la lumière des événements récents, même les catholiques dominants commencent à se demander ouvertement si un pape peut être hérétique et, si tel est le cas, quels moyens l'Église aurait-elle pour remédier à une situation aussi dangereuse. Car si la Providence pouvait permettre à un homme d'être élevé au Pontificat dont les paroles et les actions risquaient de conduire d'innombrables âmes vers le péché et l'hérésie, le Bon Dieu a sûrement fourni à l'Église les moyens nécessaires pour se protéger et remédier à la situation désastreuse. Lors du premier concile du Vatican, Mgr Zinelli, un relateurPour la députation de la foi (le corps chargé d'expliquer la signification des schémas aux pères du conseil), a déclaré ce qui suit à propos de l'hypothèse d'un pape hérétique: «Dieu n'échoue pas dans les choses nécessaires; par conséquent, s'il permet un si grand mal, les moyens de remédier à une telle situation ne manqueront pas ». (1)
Dans cet article, nous approfondirons les questions qui n'ont été abordées que par le fr. Schall. Nous ne considérerons pas seulement la possibilité qu'un pape tombe dans l'hérésie, mais surtout, la manière dont un pape hérétique peut être déposé. Nous examinerons cette question complexe et difficile à la fois sur le plan spéculatif et sur le plan pratique en consultant les théologiens et les canonistes qui ont écrit sur le sujet au cours des siècles. Nous utiliserons les distinctions nécessaires pour naviguer dans le champ de mines des erreurs possibles qui touchent la question de la déposition, tout en évitant soigneusement l'hérésie duconciliarisme .
Un pape peut-il tomber dans l'hérésie?
Nous commencerons par examiner la double question: un pape peut-il tomber dans une hérésie personnelle en interne et peut-il professer une hérésie à l'extérieur?
Les théologiens sont d’avis commun qu’un pape peut tomber dans une hérésie personnelle, voire une hérésie publique et notoire. En ce qui concerne ce point, le fr. Paul Laymann, SJ (mort en 1635), considéré comme «l'un des plus grands moralistes et canonistes de son temps» (2), écrit:
«Il est plus probable que le souverain pontife, en tant que personne, puisse tomber dans l'hérésie, et même l'hérésie notoire, en raison de laquelle il mériterait d'être déposé par l'Église, ou plutôt déclaré être séparé d'elle. " (3)
Dans son célèbre livre The Catholic Controversy, saint François de Sales écrivait:
"Sous l’ancienne loi, le grand prêtre ne portait pas le Rationalsauf quand il était investi de la robe pontificale et entrait devant le Seigneur. Nous ne disons donc pas que le pape ne peut pas se tromper d'opinion privée, comme Jean XXII; ou être tout à fait un hérétique, comme peut - être Honorius était « (4). Le
pape Adrien VI ( † 1523) est allé plus loin en disant : « il est hors de question » que le pape peut se tromper dans la foi, et même « enseigner l' hérésie »:
» Si, par l’Eglise romaine, vous voulez dire son chef ou son pontife, il est hors de doute qu’il peut se tromper même sur des questions touchant à la foi. Il le fait quand il enseigne l'hérésie par son propre jugement ou par décrétion. En vérité, beaucoup de pontifes romains étaient hérétiques. Le dernier d'entre eux était le pape Jean XXII († 1334). "(5)
Tandis que sainte Bellarmine tenait personnellement à ce qu’il appelait «l’opinion pieuse» d’Albert Pighius (6), à savoir qu’un pape ne pouvait pas tomber dans une hérésie personnelle, il a concédé que «l’opinion commune est le contraire». (7)
Pastor Aeternus
Il y a plusieurs années, un long article ( interprétait le chapitre IV de la Constitution de Vatican I, Pastor Aeternus, comme enseignant qu'un pape ne peut tomber dans l' hérésie personnelle (ne peut pas perdre la vertu de la foi). L'auteur soutenait essentiellement que le premier concile du Vatican avait élevé au rang de dogme l'opinion de saint Bellarmine et d'Albert Pighius (qui soutenait qu'un pape ne pouvait pas perdre sa foi personnelle) et que, par conséquent, l'opinion contraire ne peut plus être défendue .
Sans entrer dans une analyse détaillée de la nouvelle interprétation de Vatican I de cet auteur (qui, à ma connaissance, n’est partagée par personne), il suffit de dire que son interprétation privée du pasteur Aeternusest en contradiction directe avec l’ interprétation officielle de document remis lors du Conseil.
Dans son fameux discours de quatre heures, livrés au cours de Vatican I, évêque Vincent Gasser, le fonctionnaire Relator (porte - parole) pour la Députation de la Foi, a déclaré que c'est précisément pas ce que le document destiné à enseigner. Au cours du discours, qui a fourni l' interprétation officielle de l'Églisedu document aux pères du Conseil, Mgr Gasser a répondu à ce qu'il a appelé « une objection très sérieuse soulevée dans ce podium, à savoir que nous souhaitons élever l'opinion extrême d'une certaine école de théologiens en un dogme de la foi». Quelle était cette opinion extrême? Il poursuit en expliquant: "En ce qui concerne la doctrine énoncée dans le projet, la Députation est injustement accusée de vouloir soulever une opinion extrême, à savoir celle d'Albert Pighius, envers la dignité d'un dogme. Pour l'opinion d'Albert Pighius, que Bellarmine appelle en effet «pieux et probable», était que le pape, en tant qu'individu ou professeur privé, était capable d'ignorer un type d'ignorance mais ne pouvait jamais tomber dans l'hérésie ou enseigner l'hérésie. (9)
Après avoir cité le texte dans lequel sainte Bellarmine est d'accord avec l'opinion d'Albert Pighius, Mgr Gasser a conclu en disant: «Il est évident que la doctrine proposée dans le chapitre [du pasteur Aeternus ] n'est pascelle d'Albert Pighius ou l'opinion extrême de N'importe quelle école… »(10)
Qu'il suffise de dire que l'hypothèse d'un pape tombant dans l'hérésie personnelle ou même publique n'est pas contraire à l'enseignement du Vatican I lorsqu'il est interprété selon l'esprit de l'Église . Cela explique pourquoi le manuel dogmatique de Mgr. Van Noort, qui a été publié plusieurs décennies après le Conseil, a noté que «certains théologiens compétents concèdent que le pape, lorsqu'il ne parle pas ex cathedra, pourrait tomber dans l'hérésie formelle.. ”(11) Clairement, ni Mgr. Van Noort, ni les autres «théologiens compétents» auxquels il fait référence, ont estimé que cet enseignement était en contradiction avec le chapitre IV du pasteur Aeternus .
Infaillibilité papale
Il y a beaucoup de confusion sur la question de l'infaillibilité papale, qui empêche le pape de se tromper lors de la définition des doctrines de l'Église universelle. Beaucoup pensent à tort que le charisme empêcherait une personne élevée au pontificat de se tromper en parlant de questions de foi et de morale. En réalité, le charisme de l'infaillibilité empêche seulement le pape de se tromper dans des circonstances limitées. (12) L’
infaillibilité ne doit pas être confondue avec l’ inspiration ,qui est une influence divine positive qui déplace et contrôle un agent humain dans ce qu'il dit ou écrit; il ne doit pas non plus être confondu avec la révélation , qui est la communication d'une certaine vérité par Dieu par des moyens dépassant le cours normal de la nature (13). L'infaillibilité concerne la sauvegarde et l'explication des vérités déjà révélées par Dieu et contenues dans le dépôt. de la foi (14), qui s'est terminée avec la mort du dernier apôtre. (15) L'infaillibilité n'étant qu'un charisme négatif ( données à titre gracieux ), elle n'incite pas le pape à enseigner ce qui est vrai ou même à défendre des vérités révélées, ni à faire de la volonté du pape la norme ultime de vérité et de bonté ( 16), mais l'empêche simplement d'enseigner l'erreur dans certaines conditions limitées.
Au cours du discours de Mgr Gasser à Vatican I, il a déclaré:
"L'infaillibilité pontificale n'est en aucun cas absolue, car l'infaillibilité absolue appartient à Dieu seul, qui est la première et essentielle vérité et qui ne peut jamais se tromper. , telle que communiquée dans un but précis, a ses limites et ses conditions sous lesquelles elle est considérée comme présente, de même que l'infaillibilité du pontife romain, car cette infaillibilité est liée à certaines limites et conditions ... "(17)
Les conditions de l'infaillibilité papale ont ensuite été définies par Vatican I:
" Nous enseignons et définissons comme un dogme divinement révélé que lorsque le pontife romain parleex cathedrac'est-à-dire que, dans l'exercice de ses fonctions de pasteur et d'enseignant de tous les chrétiens, en vertu de son autorité apostolique suprême, il définit une doctrine concernant la foi ou la morale que toute l'Église doit posséder, par le divin l'assistance qui lui a été promise par Pierre béni, cette infaillibilité dont le divin Rédempteur a voulu que son Eglise jouisse en définissant la doctrine concernant la foi ou la morale. "(18)
Nous voyons ici que l'assistance divine est présente seulement quand l'autorité suprême apostolique dans l'exercice de ses fonctions d'enseignant de tous les chrétiens (b) définit une doctrine, (c) concernant la foi et la morale, (d) être tenue par l'Église universelle. Si l'une de ces conditions fait défaut, l'infaillibilité est pas engagé et erreur possible. Par conséquent, en examinant si un pape peut enseigner des erreurs concernant la foi et la morale, nous devons faire trois distinctions:
1) Un pape enseignant en tant que personne privée.
2) Un pape enseignant en tant que pape en matière de foi ou de morale, mais n’ayant pas l’intention de définir une doctrine.
3) Un pape, enseignant en tant que pape, définissant une doctrine de la foi ou de la morale, à tenir par l'Eglise universelle.
Ce n'est que dans le dernier cas que le charisme de l'infaillibilité empêchera le pape de se tromper. Cela signifie que non seulement un pape peut-il se tromper en enseignant en tant que théologien privé (19), mais aussi dans les documents officiels du pape (20), tant qu'il n'a pas l'intention de définir la doctrine du Eglise universelle. (21)
À la lumière de ce qui précède, nous pouvons voir qu'il est possible que Pope perde sa foi en interne et qu'il lui soit également possible d'enseigner la foi à l'extérieur, à condition de ne pas satisfaire aux quatre conditions énoncées. par Vatican I. Insister au contraire, c'est affirmer ce que l'Église elle-même n'a jamais enseigné.
Un pape hérétique peut-il être déposé?
L'opinion commune des théologiens et des canonistes est qu'un pape hérétique peut être déposé pour le crime d'hérésie. L'auteur très respecté, Arnaldo de Silveira, a étudié les écrits de 136 théologiens sur cette question (22) et n'a trouvé qu'un seul enseignant du contraire. Tous les autres ont affirmé que si un pape tombe dans l’hérésie, il peut et doit être déposé. (23)
Fr. Francisco Suarez, que le pape saint Pie V a appelé le docteur Eximus et Pius (Excellent et Pieux Docteur) (24), est considéré comme l'un des plus grands théologiens de la Compagnie de Jésus. Dans son commentaire sur ce point, il déclare que, selon le pape Clément I (qui a été ordonné par Pierre lui-même)Peter a enseigné qu’un pape hérétique devrait être déposé. »Suarez explique alors pourquoi:
"La raison est la suivante: il serait extrêmement dommageable pour l’Eglise d’avoir un tel pasteur et de ne pas pouvoir se défendre d’un danger aussi grave; de plus, il serait contraire à la dignité de l’Eglise de l’obliger à rester un Pontife hérétique sans pouvoir l'expulser d'elle-même, car tel est le prince et le prêtre, de sorte que le peuple est habitué à être (…) l'hérésie «se répand comme le cancer», raison pour laquelle les hérétiques doivent être évités C'est donc d'autant plus vrai pour un pasteur hérétique, mais comment peut-on éviter un tel danger s'il ne cesse d'être le pasteur? (25) Le
cardinal Thomas Cajetan, maître général de l'ordre dominicain et conseiller de confiance du pape Clément VII, a écrit ce qui suit dans son vaste traité à ce sujet:
"Trois choses ont été établies avec certitude, à savoir, 1) que le pape, parce qu'il est devenu hérétique, n'est pas déposé ipso facto (26) par la loi humaine ou divine; 2) que le pape n'a pas de supérieur sur terre; ) que s’il dévie de la foi, il doit être déposé . " (27)
Dans la citation suivante, Jean de Saint-Thomas, considéré comme l'un des hommes les plus érudits de son temps (28) et l'un des plus grands thomistes de l'Église, commence par dire que l'Église a le droit de séparer elle-même d'un pape hérétique, et conclut logiquement que l'Église possède également un droit aux moyens nécessaires pour accomplir une telle séparation. Il a écrit:
"En effet, l'Eglise a le droit de se séparer d'un pape hérétique selon la loi divine. En conséquence, elle a le droit, par la même loi divine, d'utiliser tous les moyens nécessaires à une telle séparation et ceux qui correspondent juridiquement au crime , sont eux-mêmes nécessaires . " (29)
Qui superviserait la déposition?
Jean de Saint-Thomas, Suarez, Cajetan et d'autres enseignent tous qu'un conseil général seul serait l'autorité compétente pour superviser la question d'un pape hérétique. Jean de St. Thomas a expliqué pourquoi. Il a écrit: «Puisque l'affaire concerne l'Église universelle, elle doit être supervisée par le tribunal qui représente l'Église universelle, qui est celle d'un conseil général». (30) Il cite trois exemples historiques pour confirmer le point:
"Ceci est en effet évident dans la pratique de l’Eglise, car dans le cas du pape Marcellinus, qui offrait de l’encens aux idoles, un synode était réuni pour discuter de ce cas, comme il est indiqué dans Cap. Hunc c, distinct 11. Et dans le cas du schisme dans lequel il y avait trois pontifes réputés, le concile de Constance se rassembla pour régler ce schisme, et dans le cas du pape Symmaque, un conseil réuni à Rome pour traiter ces choses On sait, d'après les ressources citées ci-dessus, que les pontifes, accusés de divers crimes et voulant s'excuser de charges, l'ont fait en présence d'un conseil. " (31)
Suarez a déclaré que «l'opinion commune des médecins» était qu'un conseil général serait chargé de superviser la question d'un pape hérétique. Il a commencé par dire: «J'affirme: s'il est hérétique et incorrigible, le pape cesse d'être pape dès qu'une sentence déclarative de son crime est prononcée contre lui par la juridiction légitime de l'Église». :
"En premier lieu, qui devrait prononcer une telle phrase? Certains disent que ce devrait être les cardinaux; et l'Église pourrait sans aucun doute leur assigner cette faculté, surtout si elle était établie avec le consentement et la décision des Souverains Pontifes, fait pour l'élection. Mais à ce jour nous ne lisons nulle part qu'un tel jugement leur a été confié. Pour cette raison, il faut affirmer qu'en soi, il appartient à tous les évêques de l'Église. sont les pasteurs ordinaires et les piliers de l’Église, on devrait considérer qu’un tel cas les concerne et que, par la loi divine, il n’ya pas de plus grande raison d’affirmer que certains évêques sont plus impliqués que d’autres et que, selon le droit humain, , rien n'a été établi en la matière,il faut nécessairement considérer que la question doit être renvoyée à tous et même à un conseil général.C'est l'opinion commune des médecins. On peut lire le cardinal Albano en exposant longuement ce point dans De Cardinalibus (q. 35, 1584 ed., Vol. 13, p. 2). »(32)
Concile parfait et imparfait
Cela soulève une question: comment Eglise convoque un conseil général pour superviser une telle situation, lorsqu'un conseil général doit être appelé et supervisé par un pape, que ce soit personnellement ou par ses légats? pour répondre à cette question, les théologiens font une distinction entre un conseil parfait et unconseil imparfait.
a parfait conseil est un conseil dans lequel le corps est uni à sa tête et qui est donc composé des évêques et du pape.conseil absolument parfait. (33) Un tel conseil a le pouvoir de définir des doctrines et d’émettre des décrets qui régissent l’Église universelle. (34)
Un conseil imparfait est un conseil convoqué «avec les membres que l’on peut trouver lorsque l’Église se trouve dans une condition donnée». (35) Le cardinal Cajetan qualifie un conseil imparfait de «conseil parfaitselon l’état actuel de l'église”, Et a expliqué qu'un tel conseil“ ne peut s'impliquer avec l'Église universelle que jusqu'à un certain point ”. (36) Contrairement à un conseil parfait, il ne peut pas définir des doctrines ou édicter des décrets qui régissent l’Église universelle, mais seulement détenir le pouvoir de décider de ce qui a nécessité sa convocation. Cajetan note qu'il n'y a que deux cas qui justifient la convocation d'un conseil imparfait. Ce sont: «quand il y a un seul pape hérétique à déposer et quand il y a plusieurs pontifes suprêmes douteux». (37) Dans de tels cas exceptionnels, un conseil général peut être appelé sans ou même contre la volonté du pape. Cajetan écrit:
"Un conseil parfait selon l'état actuel de l'Eglise[c'est-à-dire un conseil imparfait] peut être convoqué sans le pape et contre sa volonté, si, bien que demandé, lui-même ne souhaite pas le convoquer; mais il n'a pas le pouvoir de réglementer l'Église universelle, mais seulement de répondre à la question alors en jeu. Bien que les cas humains varient de manières infinies… il n'y a que deux cas survenus ou pouvant survenir, dans lesquels, je le déclare, un tel conseil devrait être convoqué. Le premier est quand le pape doit être déposé à cause de l'hérésie; car alors, s'il refusait, bien que demandé, les cardinaux, l'empereur ou les prélats puissent faire assembler un conseil , dans lequel n'aura pas pour objet les soins de l'Église universelle, mais seulement le pouvoir de déposer le pape . (…)
"La seconde est quand un ou plusieurs papes souffrent de l'incertitude quant à leur élection, comme cela semble être apparu dans le schisme d'Urban VI et d'autres. Alors, de peur que l'Eglise soit perplexe, les membres de l'Eglise disponibles ont le pouvoir juger quel est le vrai pape, si on peut le savoir, et s'il ne peut être connu, il a le pouvoir de prévoir que les électeurs se mettent d'accord sur l'un ou l'autre. " (38)
Le conseil de Constance est souvent cité comme exemple de conseil imparfait. Il a été convoqué pendant le grand schisme occidental, quand il y avait trois revendicateurs à la papauté et une incertitude suffisante quant à laquelle des trois était le vrai pape. Le conseil a mis fin au schisme en déposant ou en acceptant la démission des réclamants du pape, ce qui a ouvert la voie à l'élection du cardinal Odo Colonna, qui a pris le nom de Martin V. (39)
Un autre conseil souvent cité est le conseil de Sinuesso. , qui a été véhiculée par les évêques pour superviser l’affaire du pape Marcellinius (m. 304), qui offrait de l’encens aux idoles. (40) Aujourd'hui, ces actions papales seraient probablement expliquées («10 raisons pour lesquelles le pape Marcellinius n'a pas vraimentOffrez de l'encens aux idoles »), ou loué comme un geste œcuménique positif. À l'époque de l'Église primitive, la réaction était différente: un conseil était appelé et le pape, par honte, se déposait . Mais cette histoire tragique a eu une fin heureuse. Les évêques étaient tellement édifiés par sa repentance publique qu’ils l’ont réélu à la papauté. Le pape Marcellinius est mort en martyr pour la foi et est maintenant un saint canonisé. Nous voyons ici les bons fruits qui ont suivi un tel conseil. Comme sa fin avait été différente si ses actions scandaleuses avaient été expliquées ou, pire encore, défendues et louées comme un bien positif.
Dernière édition par Philippe le Mar 18 Sep - 15:31, édité 1 fois
Philippe consacré
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Sujet: Re: François Bergoglio Mar 18 Sep - 15:29
SUITE:
Déposer un pape hérétique
L'une des questions difficiles que les théologiens ont dû résoudre est la suivante: comment un pape «qui est jugé par personne» et qui n'a pas de supérieur sur terre peut-il être jugé et déposé pour hérésie? Comment un pape peut-il être déclaré hérétique, puis déposé pour son hérésie, sans que l’Eglise le juge ou revendique son autorité? Les théologiens ont dû traverser ces questions difficiles tout en évitant soigneusement de nombreuses erreurs, en particulier celle du conciliarisme, qui soutient qu'un conseil général est supérieur au pape.
Quatre opinions
Jean de Saint-Thomas discute longuement des quatre opinions énoncées par le cardinal Cajetan (41) à propos de cette question. Parmi ces quatre opinions, il y a deux opinions extrêmes et deux opinions moyennes.
Les deux opinions extrêmes sont: qu'un pape qui commet le péché d'hérésie tombe du pontificat ipso factosans jugement humain. La seconde soutient que le pape a un supérieur sur lui et peut donc être jugé et déposé. Ces deux opinions se révèlent être fausses et donc rejetées. (42)
Dans les deux opinions extrêmes, il y a deux opinions moyennes: La première soutient qu'un Pape n'a pas de supérieur sur la terre s'il n'est pas tombé dans l'hérésie , auquel cas l'Église serait supérieure au Pape. Ceci est une variante du conciliarisme et est donc rejeté. Cela laisse la deuxième opinion du milieu qui soutient que le pape n'a pas de supérieur sur terre, même dans le cas de l'hérésie, mais que l'Église possèdepouvoirministériel quand il s’agit de déposer un pape hérétique. Cette opinion évite l'erreur du conciliarisme en affirmant que l'Église n'a pas d'autorité sur le pape, et l'Église elle-même ne dépose pas le pape , mais ne remplit que la fonction ministérielle requise pour la déposition. La fonction ministérielle comprend les actes nécessaires pour établir que le pape est bel et bien un hérétique, suivi d’une condamnation publiquedéclaratoire du crime. Cependant, c'est Dieu lui-même qui fait tomber l'homme du pontificat, mais non sans que l'Église elle-même exerce les fonctions ministérielles nécessaires pour établir le crime.
L’établissement de l’ hérésie criminelle
comporte deux éléments, à savoir lala matière (qui existe dans l'intellect) et la forme (qui existe dans la volonté).
La matière: L'aspect matériel de l'hérésie est une croyance ou une proposition contraire à ce que les catholiques doivent croire avec la foi divine et catholique. Les doctrines qui doivent être crues avec la foi divine et catholique sont des vérités qui ont été révélées par Dieu (contenues dans l'Écriture ou la Tradition) et qui ont été définitivement proposées comme telles par l'Église, soit par une déclaration solennelle, soit en vertu de Son Ordinaire. et magistère universel. (43) Deux points sont à noter dans cette explication: Pour être qualifiée d'hérésie sur le plan matériel, la doctrine refusée doit être 1) une vérité révélée et 2) elle doit avoir étédéfinitivement proposéecomme tel par l'Eglise. (44) Toutes les erreurs ne sont pas qualifiées objectivement d'hérésie.
La forme: L'aspect formel de l'hérésie est la pertinence , c'est-à-dire l'adhésion volontaire (consciente et obstinée) à une proposition (enseignement) en contradiction avec ce qu'il faut croire avec la foi divine et catholique. En termes simples, la pertinence existe quand une personne rejette sciemment un article de foi ou embrasse volontairement une hérésie condamnée. Sans persévérance dans la volonté, l'élément subjectif de l'hérésie n'existe pas et, par conséquent, la personne en question ne serait pas un hérétique au sens propre du terme.
A en juger Hérésie
La matière:Bien que l'Église ne soit pas habilitée à juger un pape, elle possède la compétence et le droit de juger si une proposition professée par un pape est matériellement hérétique ou non. Ceci est un jugement objectif et ne fait donc aucune différence si la proposition était proférée par un pape ou un non-pape. Si une personne (pape ou non) devait proclamer, par exemple, que «l’ancienne alliance n’a jamais été révoquée par Dieu» (45), ou que «la résurrection du corps ne signifie pas la résurrection du corps physique actuel, mais seule la résurrection de la personne », l'Église ou tout catholique qui connaît sa foi, peut juger la déclarationêtre hérétique. Un tel «jugement» ne constituerait pas un jugement inapproprié de la personne, car il ne s'agit que d'un jugement objectif de la proposition elle-même. Par conséquent, un conseil peut certainement juger si l'aspect matériel d'un enseignement professé par un pape est hérétique, mais ce jugement objectif ne détermine pas encore si le pape lui-même est un hérétique, puisque le second élément, la pertinence, doit également être établi. .
La forme: Il est plus difficile d'établir la pertinence car cela implique quelque chose qui existe dans le forum interne (le domaine de la conscience). Si une personne soupçonnée d'hérésie n'admet pas ouvertement qu'il rejette un dogme catholique, la pertinence doit être «tirée» pour qu'elle soit établie avec suffisamment de certitude.
Un avertissement
Un avertissement public constitue le moyen le plus efficace d’établir la pertinence. Pour cette raison, le droit canon exige qu'un avertissement soit donné avant qu'un prélat ne perde sa charge pour le crime d'hérésie.(Canon 2314.2, Code de 1917) Cet aspect du droit canon est fondé sur la loi divine (Tite 3:10) et est considéré comme si nécessaire que même celui qui a publiquement des défauts de la foi (Canon 188.4, 1917 Code) doit être averti avant de perdre son Bureau. (46) En plus de l'avertissement canonique, dans la plupart des cas, la perte de fonctions nécessite également une peine déclaratoire. (47)
L’avertissement détermine, avec un degré suffisant de certitude, si la personne qui a professé l’hérésie est ou non persévérante, plutôt que de simplement se tromper, ou peut-être seulement coupable d’une déclaration regrettable faite par la faiblesse humaine, qui pourrait être un péché, mais pas nécessairement le péché d'hérésie . Puisque la pertinence est elle-même un élément nécessaire de l'hérésie, il ne suffit pas que sa présence soit présumée; il faut le confirmer L'avertissement accomplit ceci en éliminant toute chance d'ignorance innocente et / ou en donnant au suspect une chance d'affirmer ce qui a été refusé dans un moment de faiblesse.
Droit canonique
En droit canonique, il existe deux sanctions distinctes pour le crime d'hérésie. L'un est une censure et l'autre est unpénalité vindicative .
La censure de l'excommunication est encourue automatiquement par celui qui commet sciemment une infraction entraînant la peine (par exemple, nier intérieurement un dogme dans son cœur). Ces excommunications peuvent être publiques ou occultes (secrètes) (48) et ne requièrent aucun avertissement ou déclaration en soi . Cependant, lorsque le bien public l'exige, une déclaration doit être émise pour qu'une personne soit considérée comme ayant subi l'excommunication sur le forum externe . (49) Et, comme les canonistes l’enseignent, lorsque le sujet en question est un clerc, le bien public le demande. (50) Par conséquent, alors qu'un clerc peut avoir secrètement subi une excommunication dans le forum interne, il n'est pas considéré comme ayant subi la censure de l'excommunicationdans le forum externe , sans déclaration de l'Église.
Mais ce qui est important de noter, c'est que la censure de l'excommunication ne se traduit pas par la perte de fonctions d'un clerc. La perte de charge est une sanction vindicative et les sanctions vindicatives exigent toujours un avertissement (généralement deux). (51) En fait, comme mentionné ci-dessus, même dans le cas d'une sanction vindicative plus sévère, qui est encourue par un clerc qui défait publiquement la foi (canon 188.4) en adhérant à une fausse religion, soit formellement ( sectae acatholicae nomen dare ) ou de manière informelle ( publice adhaerere ), un avertissement canonique est requis avant que le bureau ne devienne vacant. (52)
Dans son commentaire sur le Code de droit canonique de 1917, le p. Augustin explique ce point. Se référant à un clerc qui se joint à une fausse religion, il écrivait:
"Un clerc doit en outre être dégradé si, après avoir été dûment averti, il persiste à être membre d'une telle société. Tous les postes qu'il peut occuper deviennent vacants, ipso facto , sans autre déclaration: il s'agit d'une démission tacite reconnue par la loi (canon 188.4) et, par conséquent, la vacance est de facto et de fait[par les faits et par la loi]. (53)
Nous pouvons voir que même dans le cas extrême d'un clerc qui a publiquement rejoint une fausse secte, même si une déclaration n'est pas requise,un avertissement est nécessaire avant que son bureau ne devienne vacant . Cela montre à quel point l'Église considère qu'un avertissement est nécessaire pour établir la pertinence.
Avertissement à un pape
Nous avons vu qu'un avertissement canonique est requis pour qu'un clerc perde son poste à cause du crime d'hérésie. Cet aspect du droit canonique dérive de la loi divine , qui enseigne qu’un hérétique ne devrait être évité qu’après «un ou deux avertissements» (Titus 3:10). Puisque ce précepte de loi divine ne permet pas une exception, il s'applique également à un pape hérétique. Si un pape devait rester endurci dans l'hérésie après avoir été dûment averti par les autorités compétentes, il manifesterait ainsi sa obstination et révélerait que, de sa propre volonté, il avait rejeté la foi.
Ce point a été longuement expliqué par l’éminent théologien italien du XVIIIe siècle, le P. Pietri Ballerini (qui était un adhérent du célèbre cinquième avis de Bellarmine). Dans la citation suivante, fr. Ballerini commence par répondre à la question de savoir qui serait responsable d'avertir un pape, puis explique les effets que cet avertissement produirait:
de l'hérésie proprement dite, qui exige de la persévérance - cette personne se déclare ouvertement hérétique.Il révèle que, de sa propre volonté, il s'est détourné de la foi catholique et de l'Église, de telle sorte que maintenant, aucune déclaration ou condamnation de qui que ce soit n'est nécessaire pour le couper du corps de l'Église. Par conséquent, le Pontife qui, après un tel avertissement solennel et public des cardinaux, du clergé romain ou même du synode, resterait endurci dans l'hérésie et se détournerait ouvertement de l'Église, devrait être évité. de telle sorte que maintenant, aucune déclaration ou condamnation de qui que ce soit n'est nécessaire pour le couper du corps de l'Église. Par conséquent, le Pontife qui, après un tel avertissement solennel et public des cardinaux, du clergé romain ou même du synode, resterait endurci dans l'hérésie et se détournerait ouvertement de l'Église, devrait être évité. de telle sorte que maintenant, aucune déclaration ou condamnation de qui que ce soit n'est nécessaire pour le couper du corps de l'Église. Par conséquent, le Pontife qui, après un tel avertissement solennel et public des cardinaux, du clergé romain ou même du synode, resterait endurci dans l'hérésie et se détournerait ouvertement de l'Église, devrait être évité., selon le précepte de saint Paul. Afin de ne pas causer de dommages aux autres, il faudrait que son hérésie et sa complicité soient publiquement proclamées, de sorte que tous puissent être également sur ses gardes. Ainsi, la condamnation qu’il avait prononcée contre lui - même serait portée à la connaissance de toute l’Eglise, en précisant que de sa propre volonté il s’était détourné du corps de l’Eglise et qu’il avait en quelque sorteabdiqué la pontificat ... »(54)
en restant durci dans l' hérésie après un avertissement public et solennel, le pape prononçait la sentence contre lui - même, révélant ainsi à tout ce qu'il avait rejeté la foi qu'il était le devoir de défendre.
Objection Answered
À ce stade, une objection doit être traitée. Certains ont prétendu qu'un pape qui professe une hérésie ne peut être prévenu. Ils disent qu'un avertissement nécessite un jugement et que «le premier See n'est jugé par personne», personne n'est autorisé à avertir un pape. Ils affirment en outre qu'un avertissement doit provenir d'un supérieur et que le pape n'a pas de supérieur sur la terre, il s'ensuit qu'il ne peut être averti.
Ces deux objections ne parviennent pas à considérer qu'un avertissement peut être soit un acte de justice (qui est propre à un supérieur), soit une œuvre de miséricorde et donc un acte de charité . Comme un acte de charité, un inférieur peut certainement avertir, ou fraternellement correct, un supérieur «pourvu», écrit saint Thomas, «il y a quelque chose dans la personne qui nécessite une correction» (55).
Dans le paragraphe qui suit immédiatement la longue citation ci-dessus, le p. Ballerini l'a bien dit en écrivant: «Tout ce qui serait fait contre lui [un pape hérétique] avant que sa déclaration de complicité et d'hérésie ne soit déclarée pour le convaincre de la raison constituerait une obligation de charité et non de juridiction ».
L'Écriture elle-même fournit un exemple d'avertissement inférieur d'un supérieur qui, dans ce cas, se trouvait juste être le pape. Au chapitre 2 des Galates, nous lisons que saint Paul a résisté à saint Pierre «parce qu'il devait être blâmé» (Galates 2:11). Comme indiqué ci-dessus, nous sommes autorisés à corriger fraternellementun supérieur, mais comme l'explique saint Thomas, «résister à quiconque en public dépasse le mode de correction fraternelle». Pourtant, Dieu a voulu que cet événement soit enregistré dans les Écritures pour notre instruction. Et que pouvons-nous apprendre de cela? Saint Thomas a expliqué que cet acte de saint Paul, qui aurait normalement dépassé ce qui était permis, était justifié par un danger imminent pour la foi. Il écrivait:
"Il faut cependant noter que si la foi était mise en danger, un sujet devrait réprimander son prélat même publiquement . Par conséquent, Paul, qui était le sujet de Peter, le réprimanda en public, à cause du danger imminent et du scandale concernant la foi." (56)
Il cite ensuite saint Augustin qui a dit: «Pierre a donné un exemple aux supérieurs, que si, à un moment quelconque, ils venaient à s’écarter du droit chemin, ils ne devraient pas dédaigner d’être réprimandés par leurs sujets. a permis de corriger fraternellement un supérieur (ce que l’avertissement constituerait), et si saint Paul était justifié d’aller plus loin en s’opposant à saint Pierre en raison d’un danger imminent pour la foi, un conseil peut certainement émettre un avertissement public à l'un des successeurs de Saint-Pierre s'il met en danger la foi par ses paroles ou ses actes.
Dans son Commentaire sur le livre des Galates , saint Thomas fit une distinction nécessaire sur ce point, ainsi qu'une observation importante. Il a écrit:
"L'Apôtre s'est opposé à Peter dans leexercice de l'autorité, pas dans son autorité de décision. Donc, de ce qui précède, nous avons un exemple: pour les prélats, un exemple d'humilité, ils ne dédaignent pas les corrections de ceux qui sont inférieurs et soumis à eux; tandis que les sujets ont un exemple de zèle et de la liberté, qu'ils craignent de ne pas corriger leurs prélats, en particulier si leur crime est public et confine à un danger pour la multitude. » (57)
Phrase déclaratoire
Une fois a été suffisamment établie opiniâtreté du pape, l'Eglise émet une déclaration déclaratoire (declarativam sententiam ) du crime d'hérésie, qui déclare que le pape a ouvertement professé l'hérésie (matière) et s'est montré incorrigible (forme).
Jean de Saint Thomas explique que cette déclaration doit provenir d'un conseil général. Il a écrit: «En ce qui concerne la déposition du pape en ce qui concerne la déclaration du crime, il ne s’agit en aucun cas des cardinaux mais d’un conseil général»
. Wernz SJ a fait observer que la peine déclaratoire du crime «n'a pas pour effet de juger un pape hérétique, mais de démontrer qu'il a déjà été jugé» (59).
Cela rappelle la citation antérieure du p. Ballerini, qui a déclaré qu'un pape qui reste ouvertement endurci dans l'hérésie après un avertissement public et solennel, prononce ainsi des condamnations contre lui-même,en montrant que, de sa propre volonté, il s'est détourné de la foi. La déclaration ne fait que confirmer, avec un degré de certitude suffisant, ce que le pape lui-même avait déjà démontré. Le pape Innocent III a fait une remarque similaire, qui met en évidence une distinction faite par les théologiens entre juger le pape et ledéclarer jugé . Commentant le verset «si le sel perd sa saveur, il n’est bon à rien», écrit le pape Innocent:
«Le pontife romain… ne devrait pas se flatter par erreur de son pouvoir, ni de sa gloire éminente, car moins il est jugé par l'homme, plus il est jugé par Dieu, je dis «moins» parce qu'il peut être jugé par des hommes ou plutôt jugé., s'il perd clairement sa saveur en hérésie, puisque celui qui ne croit pas est déjà jugé (Jean 3:18)… "(60)
L'effet de l'avertissement et de la déclaration
Un point qui est débattu par les théologiens est exactement quand et précisément comment le pape tombe du pontificat. Est-ce que cela se produit immédiatement après que la pertinence du pape a été manifeste aux autorités qui ont émis l'avertissement, ou est-ce que cela se produit lorsque l'Église prononce la peine déclarative du crime? L'explication de Jean de saint Thomas sur ce point est la plus érudite que j'ai trouvée.Ce brillant professeur de théologie et de philosophie scolastiques, reconnu comme l’un des plus grands thomistes que l’Eglise ait connus - peut-être après saint Thomas lui-même - aborde chaque point avec la précision d’un vrai thomiste, tout en évitant soigneusement l’erreur de conciliarisme. . Ce qui suit est un résumé de son enseignement sur les effetsde l'avertissement et de la déclaration publique et comment ils se rapportent à la perte de poste.
Comme nous l’avons déjà noté, l’avertissement établit si le pape est effectivement obstiné. Une fois que la pertinence est manifeste, l'Eglise prononce une sentence déclaratoire du crime et informe les fidèles que, conformément à la loi divine, il doit être évité. Maintenant, comme une personne ne peut pas gouverner efficacement l’Église comme son chef tout en étant évitée simultanément par ceux qu’il doit gouverner, le Pape est effectivement rendu impuissant par cette déclaration. Jean de Saint Thomas l'explique ainsi:
"L'Eglise peut déclarer le crime d'un Pontife et, selon la loi divine,le proposer aux fidèles comme hérétique à éviter. Le pontife, par le fait de devoir être évité, est nécessairement rendu impuissant par la force d'une telle déclaration, puisqu'un pape à éviter est incapable d'influencer l'Eglise à sa tête. "(61)
Incapacité de gouverner effectivement l'Eglise à la suite de la phrase déclaratoire, qui oblige à l'éviter par les fidèles, Dieu lui-même coupe le lien qui unit l'homme à la fonction, et il tombe ipso facto du pontificat - avant même d'être officiellement déclarée privée du pontificat par l'Eglise,
Jean de saint Thomas poursuit en expliquant que l'Eglise joue un rôle ministériel dans la déposition plutôt qu'unpartie autoritaire , puisque l'Eglise n'a pas d'autorité sur un pontife - même dans le cas de l'hérésie . Il utilise les concepts thomistes de la forme et de la matièreexpliquer comment l'union entre l'homme et le pontificat est dissoute. Une distinction est faite entre l'homme (la matière), le pontificat (la forme) et le lien qui unit les deux. Il explique que l'Eglise joue un rôle ministériel dans la déposition d'un pape, tout comme elle joue un rôle ministériel dans l'élection. Lors de l'élection d'un pape, l'Église désigne l'homme (la matière), qui doit recevoir le pontificat (la forme) immédiatement de Dieu. Quelque chose de semblable se produit quand un pape perd son poste à cause d’une hérésie. Puisque «le pape est constitué pape par le seul pouvoir de la juridiction» (62) (qu'il est incapable d'exercer efficacement s'il doit être évité) lorsque l'Église prononce la sentence déclaratoire et la présente aux fidèles comme une obligation, l'Église introduit ainsi une disposition dans la matière (l'homme) qui le rend incapable de soutenir la forme (le pontificat). Dieu répond à cet acte légitime de l'Église (ce qu'il a le droit de faire en accord avec la loi divine ) en retirant la forme de la matière, faisant ainsi tomber l'homme du pontificat.
Jean de Saint-Thomas approfondit ce point en précisant que l’Eglise agit directement en la matière (l’homme), mais seulement indirectementsur la forme (le pontificat). Il décrit ce point en utilisant l'analogie de la procréation et de la mort. Il explique que de même que l'acte générateur de l'homme ne produit pas la forme (l'âme), ce qui corrompt et détruit la matière (maladie, etc.) ne touche pas directement la forme (l'âme), ni l'élément correcteur directement. provoquer la séparation de la forme de la matière (mais ne rend la matière incapable de soutenir la forme) - il en va de même avec l'élection et la déposition d'un pape.
Au cours de l'élection, l'Église désigne simplement l'homme (la matière) qui doit recevoir la forme (Pontificat).Dieu répond à cet acte légitime de l'Église en joignant l'homme au pontificat. De même, quand il s'agit de déposer un pape hérétique, l'Église déclare d'abord l'homme hérétique, puis commande aux fidèles, par un acte juridique,qu'il doit être évité. Bien que l'Église n'ait ni juridiction ni autorité sur le pape, elle a compétence sur les fidèles et peut donc émettre des ordres auxquels ils sont obligés d'obéir. Or, comme la loi divine enseigne qu’un hérétique doit être évité après un ou deux avertissements, l’Eglise a le droit divin de demander qu’un pape, qui est resté endurci dans l’hérésie après un avertissement public, soit évité. Puisque celui qui est évité ne peut pas gouverner efficacement l'Église, Dieu répond à cette déclaration de l'Église en coupant le lien qui unit la forme à la matière, faisant ainsi tomber l'homme du pontificat.
La fonction ministérielle de l'Église consiste donc à établir le crime et à prononcer la sentence déclaratoire, tout en ordonnant aux fidèles d'éviter l'homme. L’autorité de l’Église, à cet égard, n’est pas celle de la soumission (le pape étant soumis à l’Église), mais celle de la séparation (63), selon laquelle l’Église se sépare du pape. Le cardinal Cajetan explique:
« En bref, nulle part je ne trouve supériorité et d' infériorité de la loi divine dans le cas d'hérésie, mais seulement la séparation [ » vous Retire - 2 Thessaloniciens 3:. 6, « le recouvres pas »- 2 Jean 1:10, «Eviter» - Tit. 3:10]. Maintenant, il est évident que l'Église ne peut se séparer du pape que par le pouvoir ministériel par lequel elle peut l'élire. Par conséquent, le fait que la loi divine stipule qu'un hérétique doit être évité et banni de l'Église ne crée pas le besoin d'un pouvoir plus grand qu'un pouvoir ministériel. Un tel pouvoir est suffisant; et on sait qu'elle réside dans l'Église. "(64)
Or l'acte juridique imposant aux fidèles d'éviter l'homme concerne essentiellement la perte de fonctions (puisque le pape qui doitêtre évité ne peut pas gouverner efficacement l'Eglise), il est évident que la déclaration doit provenir des autorités compétentes. Car si un tel commandement venait d'une personne sans autorité, cela ne lierait pas et, par conséquent, personne ne serait obligé d'éviter l'homme. Sur ce point, Jean de Saint-Thomas a écrit:
"L'hérésie du pape ne peut être publique pour tous les fidèles que par un acte d'accusation introduit par d'autres. Mais l'inculpation d'un individu ne lie pas, car elle n'est pas juridique et par conséquent personne ne serait obligé de l'accepter et de l'éviter, il faut donc que, de même que l'Eglise désigne l'homme et le propose aux fidèles comme élu pape, ainsi aussi l'Eglise le déclare hérétique et le propose comme un à être évité." (65)
Comme l’avertissement est nécessaire pour démontrer la obstination, qui doit être établie avant que la phrase déclaratoire soit prononcée, nous pouvons également voir pourquoi Jean de Saint-Thomas dirait que, avant d’être averti, le pape hérétique reste pape. Sur ce point, il a écrit:
"Le pape, dans la mesure où il est extérieurement hérétique, s'il est prêt à être corrigé, ne peut être déposé (comme nous l'avons dit plus haut), et l'Église, par la loi divine, ne peut le déclarer déchu , car il ne peut pas l'éviter encore, puisque, selon l'Apôtre, «un homme qui est un hérétique doit être évitée, après la première et deuxième avertissement. par conséquent, avant le premier et le second avertissement, il ne doit pas être évité par l'Eglise ...Par conséquent, il est faux de dire qu'un Pontife est destitué par le fait même qu'il est extérieurement hérétique: en vérité, il peut être aussi publiquement tant qu'il n'a pas encore été averti par l'Église ... "( 66)
Tombé du pontificat à cause de son hérésie publiquement déclarée à tous, l’ancien pape «peut alors être jugé et puni par l’Eglise», comme l’a lui-même enseigné Bellarmine (67). que le siège est vacant pour que les cardinaux puissent procéder à l'élection d'un nouveau pape
Déclaration de privation
Nous arrivons maintenant à la phase finale du processus: la déclaration de privation: il faut noter que cette déclaration finale est distincte et distincte. de la phrase déclaratoiredu crime. Jean de Saint-Thomas est tout à fait clair sur ce point. Il a déclaré que la déposition « facienda est post declarativam criminis sententiam» - «doit être faite après une peine déclaratoire du crime». (68)
Avant que la peine puisse être prononcée, le crime doit d'abord être établi. La distinction entre 1) établir le crime et prononcer la peine déclaratoire et 2) la phase punitive dans laquelle la peine est prononcée est analogue à ce que nous voyons dans notre système juridique laïque, dans lequel les deux phases distinctes requièrent généralement procédure judiciaire. Même si le pape manifestement hérétique est privé ipso factodu pontificat par Dieu (qui est la position de toutes les autorités que nous avons citées), il y a toujours l'aspect humain de la peine qui doit suivre la peine déclaratoire du crime. Les trois phases sont les suivantes:
1) La phase criminelle dans laquelle le crime est établi;
2) La punition divine , par laquelle le pape tombe du pontificat;
3) La punition humaine (excommunication publique).
Nous pouvons voir ces trois phases dans la citation suivante de Suarez:
« Par conséquent , le destituant un pape hérétique, l'Eglise ne serait pas agir comme supérieur à lui, mais juridiquement et par le consentement du Christ , elle le déclarer hérétique [phrase déclarative] et donc indigne d'honneurs pontificaux, il serait alors ipso facto et immédiatement être déposé par le Christ [punition divine], et une fois déposé, il deviendrait inférieur et pourrait être puni. [punition humaine] "(69)
Ci-dessus, nous voyons: 1) La phrase déclaratoire , qui, selon l'explication de Jean de Saint-Thomas inclurait un acte juridique imposant aux fidèles qu'il fallait l'éviter (note: l'objet de l'acte juridique est le fidèle et non le pape). 2) La punition divine , qui est l' ipso factoperte du pontificat (rupture du lien qui unit la forme à la matière). 3) L’ancien pape étant tombé du pontificat, l’Eglise peut infliger des châtiments humains , qui sont des excommunications publiques accompagnées d’une déclaration de vacance du siège.
Jean de Saint Thomas explique que cette déclaration finale (déclaration de privation) doit également provenir d'un conseil général. Il écrivait:
«Il est également communément admis que le pouvoir de traiter les cas des papes et des choses qui se rapportent à leur déposition n'a pas été confié aux cardinaux; par conséquent, la déposition appartient à l'Église dont l'autorité est représentée par un conseil général. »(70) Manuale Theologiae Dogmaticae de
JM Hervé enseigne la même chose.
«Étant donné que le Pontife, en tant que particulier, pouvait en effet devenir un hérétique notoire et obstiné du public… seul un Conseil aurait le droit de déclarer son siège vacant afin que les électeurs habituels puissent procéder à une élection en toute sécurité» (71). )
Deux avis
Il existe deux avis concernant cette déclaration finale. Une opinion soutient qu'un pape hérétique est jure divino amovible. L'autre avis est que la déclaration finale ne fait que confirmer ce qui s'est déjà produit, en déclarant que le pape s'est privé du pontificat. Dans le premier cas, l'Église provoque la déposition; dans le second cas, cela ne fait que confirmer que le pape s'est déposé.
En ce qui concerne la première opinion, il est difficile de voir comment elle ne tombe pas dans l'erreur du conciliarisme, car la déposition est un acte qui appartient à un supérieur. (72) Par conséquent, si l'Église était directement à l' origine de la déposition du pape, elle agirait comme son supérieur, ce qu'elle ne peut faire.Pour cette raison, l'opinion la plus commune est que le pontife hérétique cesse d'être pop ipso facto une fois que son hérésie a été manifeste et déclarée aux fidèles.
Mais la question de savoir si l'Église elle-même dépose le pape (première opinion) ou s'il est immédiatement privé du pontificat par Dieu (deuxième opinion) n'est qu'une question académique relative à l'ordre spéculatif, puisque, sur le plan pratique, les deux opinions sont d'accord que l'homme doit au moins avoir été déclaré coupable par l'Église (peine déclaratoire), avant de pouvoir être déclaré privé du pontificat (déclaration de privation).
Ce point a été expliqué par le p. Sebastian B. Smith, professeur de droit canonique. Dans son ouvrage classique, Elements of Ecclesiastical Law (1881), méticuleusement revu par deux canonistes à Rome, on lit ceci:
«Question: Un pape qui tombe dans l’hérésie est-il privé ipso jure du pontificat?
"Réponse: Il y a deux opinions: l'une est qu'il est en vertu de la nomination divine, dépouillé ipso facto , du pontificat; l'autre, qu'il est, jure divino, seulement amovible. Les deux opinions s'accordent pour dire coupable d'hérésie par l'Église - c'est-à-dire par un conseil œcuménique ou le collège des cardinaux. »(73)
Les« deux opinions »se rapportent à la déclaration de privation (la deuxième déclaration). dont on tient l'opinion, les deux opinions sont d' accord que le pape doit avoir été déclaré coupable par l'Eglise . Ce point est que Sedevacantists ont manqué. les
erreurs sédévacantistes
En essayant de donner un sens à la crise actuelle dans l’Eglise, certains ont lu les écrits de théologiens qui enseignent qu’un pape manifestement hérétique est ipso facto déposé et ont alors tiré la fausse conclusion que s’ils jugent eux-mêmes personnellement le pape hérétique, cela doit signifier qu'il n'est pas le pape. Ils écrivent ensuite des articles pour instruire d'autres membres des laïcs sur la manière dont ils peuvent aussi juger que le pape est un hérétique, dans l'espoir qu'ils concluront également qu'il n'est pas un vrai pape. Ce que ces gens n’ont pas compris, c’est que les théologiens qui parlent de la déposition ipso facto d’un pape pour hérésie ne font que se référer à l’ opinion spéculative.de la façon dont le pape perd son poste (l'une des «deux opinions» mentionnées ci-dessus), ce qui n'élimine pas la nécessité pour l'Église d'accomplir les fonctions ministérielles nécessaires pour établir le crime. En d'autres termes, l'Église doit rendre un jugement avant que le pape ne perde son poste. Le jugement privé des laïcs dans cette affaire ne suffit pas. Jean de Saint Thomas a abordé ce point directement. Il a expliqué qu'un pape qui est un hérétique manifeste selon son jugement privé reste le pape. Il a écrit:
«Tant qu'il ne nous a pas été déclaré juridiquement qu'il est infidèle ou hérétique, qu'il soit manifestement hérétique selon son jugement personnel , il reste pour nous un membre de l'Église et par conséquent sa tête.Le jugement est requis par l'Église . Ce n'est qu'à ce moment-là qu'il cesse d'être pape en ce qui nous concerne »(Jean de Saint-Thomas). (74)
Avant le jugement et la déclaration nécessaires de l'Église, un pape hérétique reste un pape valide. La visibilité de l'Église (tant sur le plan formel que matériel) est trop nécessaire pour que le contraire soit le cas: le
père Paul Layman SJ (d.1635), considéré comme l'un des plus grands canonistes de l'ère de la contre-réforme, est appelé parfois, a expliqué que même dans le cas d'un pape qui était un hérétique notoire , tant qu'il était toléré par l'Église, resterait un vrai et valide pape.
«Il est plus probable que le Souverain Pontife, en tant que personne, puisse tomber dans l’hérésie, et même l’hérésie notoire, en raison de laquelle il mériterait d’être destitué par l’Eglise, ou plutôt d’être déclaré séparé d’elle. . (…) Notez cependant que, même si nous affirmons que le Souverain Pontife, en tant que personne privée, pourrait devenir un hérétique et cesserait donc d’être un véritable membre de l’Eglise, (…) encore, alors qu’il était toléré par l'Église et reconnu publiquement comme le pasteur universel, il jouirait vraiment du pouvoir pontifical, de telle sorte que tous ses décrets n'auraient pas moins de force et d'autorité qu'ils ne le feraient s'il était vraiment fidèle »(75).
Les papes Alexandre VI, Jean XXII et Honorius Ier ont tous été accusés d'hérésie par leurs contemporains, mais aucun n'a été déclaré privé du pontificat alors qu'il vivait encore. En conséquence, ils ont toujours été considérés comme de vrais papes par l'Église, même si le pape Honorius, après sa mort, a été «expulsé de la sainte Église de Dieu et anathématisé» (76) par le Troisième Concile de Constantinople. Pour cette raison, l'encyclopédie catholique de 1913 a déclaré: «Il est clair qu'aucun catholique n'a le droit de défendre le pape Honorius. C'était un hérétique… »(77) Cependant, même le pape Honorius n'est pas considéré par l'Église comme ayant perdu le pontificat en vivant.
Sainte Bellarmine a elle-même expliqué qu'un évêque hérétique doit être déposé par les autorités compétentes. Après avoir expliqué comment un faux prophète (qui signifie pasteur hérétique) peut être repéré, il a écrit:
«… si le pasteur est un évêque, ils [les fidèles] ne peuvent pas le déposer et en mettre un autre à sa place.Car Notre Seigneur et les Apôtres ne prévoient que les faux prophètes ne doivent pas être écoutés par le peuple et non pas qu’ils les déposent. Et il est certain que la pratique de l'Église a toujours été que les évêques hérétiques soient destitués par les conseils des évêques ou par le souverain pontife. »(78)
Nous voyons ici la vraie pensée de Bellarmine sur ce point. Il explique qu'un évêque hérétique peut être repéré par les fidèles (qui ne devraient pas l'écouter), mais il ne peut être déposé que par les autorités compétentes.Si cela est vrai pour les évêques ordinaires, combien plus nécessaire quand l'évêque est le souverain pontife?
Les sédévacantistes s'opposeront probablement en disant que, le pape ne pouvant être jugé par un conseil, Bellarmine n'aurait pas pu signifier qu'un conseil dépose un pape hérétique. Ils insisteront alors sur le fait que Bellarmine a enseigné qu'un pape hérétique perd automatiquement son poste. Mais ce n'est manifestement pas le cas, Bellarmine lui-même ayant défendu l'opinion selon laquelle un pape hérétique peut être jugé par un conseil . Il a écrit:
«Premièrement, le fait qu'un pape hérétique puisse être jugé est expressément prévu dans Can. Si Papa dist.40 , et par Innocent III (Serm. II de Consec. Pontif.). De plus, au 8ème concile, (acte 7), on récite les actes du Conseil romain sous le pape Hadrien, dans lesquels on constate que à juste titre anathématisé, parce qu'il avait été condamné pour hérésie , ce qui est le seul cas dans lequel des inférieurs sont autorisés à juger des supérieurs. »(79)
Il continue en expliquant que même si le pape Hadrien condamnait par erreur Honorius (ce que Bellarmine pensait personnellement) , «Néanmoins, écrivait Bellarmine, nous ne pouvons pas nier qu'Hadrien, et avec lui le Conseil romain, plus le 8e conseil général a jugé que,dans le cas de l'hérésie, on peut juger un pontife romain . »(80)
Sans examiner les cas mentionnés par Bellarmine, il est clair qu'il a estimé qu'un pape hérétique peut être jugé par un conseil. Or, puisqu'il a explicitement déclaré que les «évêques hérétiques» devaient être déposés par un conseil, il en irait de même pour un évêque hérétique de Rome. Par conséquent, sa déclaration selon laquelle un pape manifestement hérétique perd ses fonctions ipso facto n'empêche pas l'Eglise d'exercer les fonctions ministérielles nécessaires pour établir le crime.
La pensée de Bellarmine à ce sujet est parfaitement cohérente avec l'esprit de l'Église, comme nous le voyons exprimé dans le canon 10 du quatrième concile de Constantinople. En réponse au schisme de Photius, le Conseil attacha la grave peine d’excommunication à tout laïc ou moine qui, à l’avenir, se séparerait de son patriarche (le pape est patriarche d’Occident) avant une enquête minutieuse et un jugement du synode .
«Comme le proclament les Écritures divines,« ne trouvez pas de faute avant d’enquêter et comprenez d’abord et trouvez ensuite la faute ». Et notre loi juge-t-elle une personne sans lui accorder d’abord une audition et apprendre ce qu’il fait? par conséquentce synode saint et universel déclare et déclare avec justice et justice qu'aucun laïc, moine ou clerc ne devrait se séparer de la communion avec son propre patriarche avant une enquête minutieuse et un jugement au synode , même s'il prétend connaître un crime perpétré par son patriarche, et il ne doit pas refuser d'inclure le nom de son patriarche dans les mystères divins ou les bureaux.(…) Si quelqu'un doit être trouvé en train de défier ce saint synode, il doit être exclu de toutes les fonctions et statuts sacerdotaux s'il est évêque ou clerc; si c'est un moine ou un laïc, il doit être exclu de toute communion et réunion de l'église [c'est-à-dire excommunié] jusqu'à ce qu'il soit converti par la repentance et réconcilié » .
Les erreurs du sédévacantisme seront abordées en détail dans un prochain livre, qui devrait paraître au printemps 2015.
Conclusion
À la lumière de ce que les théologiens et les canonistes ont enseigné au cours des siècles, il est clair que l'Église possède un remède elle peut se débarrasser d'un pape hérétique. Par conséquent, face à une menace si incalculablement grave, l'Eglise n'est pas obligée d'attendre la «solution biologique» pour résoudre le problème.
LE JOUR DE LA NAISSANCE DE JOSE MARIO BERGOGLIO FUT LE PIRE JOUR DE SOUFFRANCE DE SAINTE FAUSTINE !
Naissance de Jorge Mario Bergoglio : le pire jour de souffrance de Sainte Faustine
Le 17 décembre... et le 13 octobre
Le 17 décembre 2014 - E. S. M. - Ce jour qui est à la fois la première « férie privilégiée » de l’Avent, avec la première antienne O, et le mercredi des quatre temps, est aussi le jour anniversaire de François : Jorge Mario Bergoglio est né le 17 décembre 1936.
Ce 17 décembre 1936, sainte Faustine, la messagère de la Divine Miséricorde, écrivait :
« J’ai offert ce jour pour les prêtres, j’ai souffert plus que jamais intérieurement et extérieurement. Je ne savais pas qu’on pouvait tant souffrir en un jour. Je tâchais de faire l’Heure Sainte, pendant laquelle mon esprit goûta l’amertume du Jardin des Oliviers. Je lutte toute seule, soutenue par Son bras contre toutes les difficultés qui se dressent comme des murs infranchissables devant moi. Cependant j’ai confiance dans la force de Son Nom et je n’ai peur de rien. »
C’est Kelly Bowring qui le signale sur son blog From Rome, soulignant que sainte Faustine a souffert son pire jour de souffrance, se sentant comme Jésus à Gethsémani trahi par Juda, le jour de la naissance du pape.
Kelly Bowring est notamment l’auteur d’une trilogie fondée sur les apparitions et les révélations privées :
"Chers enfants", les messages de Notre Dame de Medjugorje,
Les secrets, châtiment et triomphe (des deux cœurs de Jésus et Marie),
La grande bataille a commencé (la grande tribulation, le grand avertissement et le Miracle, la grande persécution, le grand châtiment, la grande victoire : comment aborder en paix la fin de notre temps)…
A priori, et aussi à voir la présentation sur internet de sa maison d’édition, et la couverture de son dernier livre, on pourrait croire que Kelly Bowring n’est qu’un illuminé frappadingue. Mais il est professeur de théologie, bardé de diplômes, dont un doctorat de l’Université pontificale Saint Thomas d’Aquin (l’Angelicum).
Quoi qu’il en soit, ses rapprochements peuvent être pleins de signification. On a vu le 17 décembre 1936. Il est intéressant de voir aussi ce qu’il dit du 13 octobre. Il n’y a guère que lui, me semble-t-il, qui ait fait attention au fait que la fameuse Relatio post disceptionem du synode extraordinaire a été publiée le 13 octobre.
Et il souligne ce qu’a dit de ce texte Mgr Athanasius Schneider :
« C’est la première fois dans l’histoire de l’Église qu’un tel texte hétérodoxe a été réellement publié comme un document d’une rencontre officielle d’évêques catholiques sous la direction d’un pape, même si ce texte n’avait qu’un caractère préliminaire. »
Le 13 octobre 1884, Léon XIII eut sa vision terrifique de l’avenir de l’Eglise et composa la prière à saint Michel Archange pour combattre l’influence du démon. Saint Jean-Paul II disait : « Même si aujourd'hui on ne récite plus cette prière à la fin de la célébration eucharistique, je vous invite tous à ne pas l'oublier mais à la réciter pour obtenir d'être aidés dans le combat contre les forces des ténèbres et contre l'esprit de ce monde. »
Le 13 octobre 1917, c’était la « danse du soleil » à Fatima, au terme de laquelle le soleil, secoué de tremblements, chuta en zig-zag vers la foule terrifiée.
Le 13 octobre 1973, c’est le troisième et dernier message de la Vierge à Akita au Japon :
« L’action du diable s’infiltrera même dans l’Église, de sorte qu’on verra des cardinaux s’opposer à des cardinaux et des évêques se dresser contre d’autres évêques. Les prêtres qui me vénèrent seront méprisés et combattus par leurs confrères. Les églises et les autels seront saccagés. L’Église sera pleine de ceux qui acceptent les compromis. Le démon poussera beaucoup de prêtres et de consacrés à quitter le service du Seigneur. Il s’acharnera spécialement contre les âmes consacrées à Dieu. La perspective de la perte de nombreuses âmes me rend triste. Déjà la coupe déborde; si les péchés croissent en nombre et en gravité, bientôt il n’y aura plus de pardon pour ceux-ci. »
D’où la conclusion de Kelly Bowring :
« Le 13 octobre 2014, premier jour du schisme catholique qui se développe ? » Ou, selon le titre de son article: Le jour dont on se souviendra comme du début du schisme catholique?
« Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la Foi sur la terre? »
Philippe consacré
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Sujet: Re: François Bergoglio Dim 14 Oct - 10:03
On pose une question claire aux cardinaux et aux évêques : Francis est-il un pape valide ou un imposteur ? Et ils doivent répondre sous la forme d'un consistoire ou d'un concile, sinon ils ne font pas leur devoir d'état en tant que nos bergers.
Ces personnes inappropriées dont François refuse de se défaire
L’ex-cardinal Theodore McCarrick n’est pas l’unique personne inappropriée à laquelle François a fait confiance. On en compte au moins trois autres, au plus hauts échelons de la hiérarchie, qui sont toutes étroitement impliquées dans les changements que ce pape veut introduire dans l’Église. En ce qui concerne McCarrick, François lui-même était au courant de sa conduite scandaleuse ainsi que de ses penchants pour les jeunes hommes et les séminaristes qu’il emmenait en excursion avant de les mettre dans son lit. Et malgré cela, il l’a gardé à ses côtés jusqu’au bout comme principal conseiller pour les nominations visant à renverser le rapport de force entre évêques américains en faveur de l’aile progressiste. Blaise Cupich à Chicago, Joseph Tobin à Newark, Kevin Farrell au Vatican comme Président du dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, tous ont été immédiatement créés cardinaux par François et tous sont des créatures de McCarrick grâce à qui ils ont bénéficié de carrières fulgurantes même si celles-ci sont aujourd’hui menacées par la disgrâce de leur protecteur que François lui-même n’a rien pu faire pour défendre il y a quelques mois après qu’une ancienne affaire d’abus sexuel sur mineur ait refait surface. Il y a aussi le cardinal belge Godfried Danneels, qui s’est lui-même vanté d’avoir été faiseur de roi lors de l’élection de Jorge Mario Bergoglio comme pape, avec cette fameuse « mafia de Saint-Gall », selon ses propres termes, qui réunissait périodiquement dans cette localité suisse le gotha des cardinaux hostiles à Jean-Paul II et à Benoit XVI. Au cours des deux synodes sur la famille de 2014 et de 2015, le Pape François a par deux fois placé en tête de liste de ses invités ce même Danneels parce qu’il était partisan de cette « ouverture » à la communion des divorcés-remariés, c’est-à-dire en pratique à l’admission du divorce et du remariage que François voulait obtenir à n’importe quel prix, comme il l’a fait dans l’exhortation synodale « Amoris laetitia ». Mais Danneels est très loin d’être ce modèle de vertu que les marques ostentatoires d’appréciation du Pape Bergoglio laisseraient croire. En 2010, la Belgique entière découvrait un enregistrement audio dans lequel il conseillait à une jeune victime sexuelle qui était par ailleurs le neveu de son protégé Roger Vangheluwe, à l’époque évêque de Bruges, de se taire et ne pas porter plainte. Et puis il y a encore le cardinal hondurien Óscar Andrés Rodriguez Maradiaga, sur lequel pèsent de lourdes accusations de malversations financières qui avaient d’ailleurs fait l’objet d’une visite apostolique dans son diocèse. Son évêque auxiliaire et protégé, Juan José Pineda Fasquelle a été limogé le 20 juillet dernier en raison de pratiques homosexuelles répétées avec ses séminaristes. Et pourtant le Pape François continue de lui confier la coordination du « C9 », le conseil des neuf cardinaux qui l’assistent pour gouverner l’Église universelle. Et ce n’est pas tout. Le 15 août dernier, le Pape François a nommé au poste-clé de substitut du Secrétaire d’État l’archevêque vénézuélien Edgar Peña Parra, un ancien conseiller de nonciature au Honduras entre 2002 et 2005 étroitement lié à Maradiaga et à Pineda dont il avait d’ailleurs favorisé la nomination en tant qu’évêque auxiliaire de Tegucigalpa. Et enfin, et non des moindres, il y a Mgr Battista Ricca qui, même s’il n’est pas cardinal, représente tout de même ce secrétariat personnel que le Pape Bergoglio a créé autour de lui, en parallèle aux services de la Curie. Dans l’organigramme de la Secrétairerie d’État, Mgr Ricca est mentionné comme conseiller diplomatique de première classe mais à l’époque où il était sur le terrain, il s’est surtout distingué par les scandales qu’il laissait derrière lui. Tout particulièrement en Uruguay où il cohabitait à la nonciature avec son amant qu’il avait amené avec lui depuis la Suisse où il était auparavant en poste. François est au courant, et il a quand même promu Ricca prélat de l’IOR, la « banque » du Vatican et il l’a même maintenu à sa poste de directeur de la maison Sainte-Marthe où il réside. Et à ceux qui lui ont demandé pourquoi, il a répondu : « Qui suis-je pour juger ? ». En somme, François veut réformer la Curie mais en s’appuyant sur des personnes dont il devrait tout d’abord se défaire s’il voulait véritablement une Église propre et remise à neuf. * Cette note est parue dans « L’Espresso » n. 41 de 2018, en vente en kiosque le 14 octobre, à la page d’opinion intitulée « Settimo Cielo », confiée à Sandro Magister. Voici la liste de toutes les précédentes notes : > « L’Espresso » au septième ciel Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: François Bergoglio Dim 21 Oct - 8:05
Le témoignage de l'archevêque viganò est une nouvelle bienvenue pour les catholiques désespérés. La réponse du Cardinal Ouellet n'a pas été plus qu'une attaque personnelle contre lui, et l'échec du synode à résister aux méthodes de manipulation du Pape François N'a pas été édifiant... La leçon de ces deux choses était que le toadyism et le manque de colonne morale dans les hautes profondeurs de l'église sont encore plus grands que nous ne le savions déjà. Cependant, nous devons garder à l'esprit un autre point : Bergoglio et son équipe ont également montré qu'ils sont incapables de changer leurs méthodes. Ils sont assis sur un volcan, et assis dessus est la seule stratégie dont ils se sont montrés capables. Un grand nombre d'évêques et de prêtres sont profondément consternés par ce qu'ils voient, bien qu'ils aient peur de le dire publiquement... L'équipe bergoglio n'est pas un politburo avec une partie de fanatiques oui-hommes à leur commandement. Francis est maintenant détesté par la majorité des prêtres catholiques. Une explosion va venir tôt ou tard, et plus elle sera supprimée, plus elle sera grande.
Sur le portail , une analyse perspicace du comportement de François qui est aussi, plus généralement, une réflexion intéressante sur le nouveau mot à la mode - et la bête noire des médias: le "populisme", i.e. l'anti-politiquement correct. (28/10/2018)
LE PAPE FRANÇOIS MET EN GARDE CONTRE LE POPULISME Un populiste contre le populisme ?
Uwe LAY katholisches.info 27 octobre 2018 Traduit de l'allemand par Isabelle
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N’est-ce pas là une déclaration irritante et troublante du pape actuel ? (C’est en ces termes que titrait, le 24 octobre, l’hebdomadaire Junge Freiheit). Ainsi pourtant s’est exprimé le pape. Mais n’est-ce pas ce pape qui a choisi de faire du populisme son attitude préférée?
Glissant comme une anguille, il prend sciemment ses distances avec le «pape théologien» et parle, sur un ton familier, devant tous les micros : il comble les attentes des médias et se met en scène comme un grand réformateur, dont d’obscures forces réactionnaires entravent le travail de modernisation de l’Eglise. Et cela, en dépit du fait qu’il a déjà éliminé plusieurs critiques – qu’il suffise de rappeler le cardinal Müller.
Utiliser le langage des médias, avoir l’instinct de ce qui marche bien, se mettre soi-même en scène comme un humble et modeste pasteur, pour qui les personnes comptent plus que les dogmes catholiques … Si tout cela n’est pas du théâtre populiste, qu’est-ce donc ?
Et maintenant ce pape des médias met en garde contre le populisme? Ici, il faut apprendre à faire une distinction importante: la différence entre les médias et le peuple. Les médias sont remplis de l’esprit du «politiquement correct» et condamnent tout ce qui s’oppose à cette idéologie. Le peuple, auquel renvoie le concept négatif de populisme, est la masse de ceux qui se montrent résistants à l’idéologie du pouvoir.
Ce peuple de râleurs ne doit pas être écouté. Ce qu’il y a de pire, ce sont les partis et les associations dans lesquels cette résistance à l’idéologie du pouvoir se manifeste sous forme organisée. Celui qui prête ainsi l’oreille à la voix du peuple, est un populiste.
Il en va tout autrement des politiciens, des partis et des organisations, qui sont bel et bien prisonniers de cette idéologie. Celui qui les écoute, est un «homme bien». Le pape François sait qui sont les maîtres et les puissants de ce monde, dont il veut écouter la voix. Et comme leur politique ne vise ni au bien des gens, ni au bien du peuple, une réaction naît, sous la forme d’une opposition populiste, face au pape en qui elle voit l’allié des puissants.
Plus la religion chrétienne s’évapore, plus François semble vouloir représenter son Eglise comme un partenaire utile aux puissants de ce monde. Ce qui fait la véritable autorité du catholicisme, son noyau dur, à savoir le fait qu’il est l’unique vraie religion, passe dès lors au second plan – plus encore, est regardé comme un facteur «dysfonctionnel» qu’il faut envoyer aux archives, puisqu’il s’agit plutôt de légitimer l’Eglise comme une agence organisée du politiquement correct. Le pontificat de François n’est pas simplement une adaptation de l’Eglise à cette idéologie du pouvoir, il est, au sens strict, la volonté de vider l’Eglise de sa substance pour la transformer en une filiale bien profilée de l’idéologie du politiquement correct. N’est pas ainsi que pensaient déjà les despotes éclairés ? Et dès lors, ce pape ami des médias met en garde, avec force, contre le populisme critique à l’égard du pouvoir – ce populisme qu’il combat, en capteur virtuose de l’esprit du temps et qui a fait sien le programme souhaité par les puissants.
Sur le fond, il y va de l’établissement d’un nouvel ordre mondial, où doivent sombrer les peuples et leurs cultures nationales, car les plus grands obstacles aux yeux des globalistes sont l’amour de son propre peuple et la souveraineté des États. Et voici le pape, champion des « gens bien », qui assène un coup de massue fatal, aux vertus éprouvées : celui qui aime son peuple et veut le préserver, est une sorte de nouvel Hitler.
C’est dans ce combat aussi que veut s’insérer l’image que se donne ce pape, avec son humilité emphatique et anticléricale.
Post-Scriptum ---- Le populisme politiquement correct n’est toutefois pas une trouvaille du pape actuel. Si la tiare, la couronne des papes, est le symbole du vicariat du Christ sur terre, alors la dévaluation de l’Eglise par elle-même a commencé avec Paul VI. Kathpedia écrit à cet égard (entrée : « Tiare »):
« Paul VI fut, en 1963, le dernier pape à être couronné. L’année suivante, le 13 novembre 1964, impressionné par le Concile Vatican II, il déposa sa tiare, dont la forme avait pourtant été modernisée, sous les applaudissements des pères conciliaires. Ses successeurs ne se sont plus fait couronner ».
Et aujourd’hui, le pape François veut transformer l’Eglise en une filiale de l’idéologie du politiquement correct, qui, aux côtés des vrais puissants de ce monde, combat le parti des opposants, les populistes.
Un reportage explosif de Michael Voris, l'animateur du blog (30/10/2018)
Voir aussi ¤ Satan intronisé au Vatican, une simple fiction? ¤ Scandale des abus et théorie du complot
Et du même auteur: Synode, la pression LGBT
Il s'agit de la transcription d'une chronique video de Michael Voris
Les "libéraux" vont sans doute hurler à la théorie du complot et aux fake news (on le sait, la grande force du diable est de faire croire qu'il n'existe pas... en tournant en dérision ceux qui persistent à affirmer le contraire). C'est donc à prendre avec précaution, naturellement. Mais avec tout ce qui s'est déjà passé, les révélations contenues dans ce reportage sont largement crédibles.
SATAN AU VATICAN LE DIABOLIQUE EST DANS ROME
www.churchmilitant.com 24 octobre 2018 Ma traduction
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Ici Michael Voris, depuis le Vatican, où circulent des rapports contradictoires au sujet d'un dossier potentiellement explosif vieux de 6 ans, à ce jour largement oublié. Le dossier de 300 pages date des derniers mois du pontificat du Pape Benoît XVI, et des rapports de sources multiples indiquent qu'il circule maintenant en différents coins de la ville. Des rapports contradictoires sur son contenu troublant semblent reposer sur l'incertitude quant à savoir si certains en voient des versions possiblement expurgées, alors que d'autres voient l'original. En outre, des questions se posent pour savoir si le dossier initial n'était que la base d'un éventuel dossier contenant des informations beaucoup plus accablantes. Ce que nous pouvons vous dire, c'est que: Primo, Church militant a fait appel à au moins deux sources; et secundo, ces sources ne se sont jamais trompées sur les informations qu'elles nous ont communiquées. Maintenant, le dossier original a été compilé à la suite de ce qui a été étiqueté "VatiLeaks", en référence au vol et à la remise aux journalistes italiens de divers documents privés du pape Benoît XVI. Le Saint-Père [Benoît XVI] ordonna une enquête sur les vols (*), mais plusieurs médias ont rapporté que ce qui a commencé comme une enquête dans un domaine précis s'est rapidement déplacé vers un autre domaine, totalement imprévu: l'homosexualité au sein de la hiérarchie ici au Vatican. Trois cardinaux enquêteurs (*) ont finalement compilé leurs constatations dans un dossier et l'ont présenté au Pape Benoît XVI quelques mois avant sa retraite surprise en février 2013. Malgré les intrigues entourant le dossier et les rumeurs sur ses détails salaces et sur les différents prélats et cardinaux nommés, il est sorti du radar de la plupart des gens et tombé dans l'obscurité une fois que la retraite de Benoît XVI et l'élection ultérieure de François ont commencé à faire les gros titres. Pourtant, au cours des six dernières années, les gens, ici à Rome, et ailleurs, se demandent ce qu'il est devenu, et aujourd'hui il y a peut-être des réponses. Selon des sources fiables, les autorités l'ont découvert par hasard à l'osccasion d'une soirée homosexuelle avec drogue au dernier étage de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en mars de l'année dernière - 2017. C'était l'appartement du P. Luigi Capozzi. Le Pape lui avait donné l'appartement sur l'insistance de l'homosexualiste Francesco Coccopalmerio. Les rapports disent que quand la descente s'est produite, Coccopalmerio lui-même était présent mais a été autorisé à partir avant le début des arrestations et pendant le raid, les autorités ont confisqué le dossier en faisant le ménage dans l'appartement et les véhicules (**). A partir de là, les rapports indiquent que la prise de conscience du dossier a commencé à se développer lentement et à circuler dans Rome, et, disent les initiés, Church Militant est en communication avec le dossier et/ou des documents supplémentaires contiennent des informations terribles et inquiétantes dont la publication en rendent nerveux beaucoup. Depuis son arrivée à Rome, Church Militant en a appris davantage sur ce dossier, bien que nous ne l'ayons pas encore vu. Certains de ceux qui l'ont vu nous disent que l'information ne concerne pas seulement l'homosexualité au sein du clergé romain et du Vatican, mais aussi les rituels sataniques, qui, s'ils étaient avérés, seraient plus qu'explosifs. Sur ce point, les fidèles catholiques, ici à Rome, et récemment dans d'autres endroits, ont spéculé et abordé calmement la question du mal qui semble s'être emparé de si nombreux niveaux de l'Église, au-delà des habituelles défaillances humaines du péché et de l'erreur de jugement, qu'il semble y avoir là-dessous quelque chose de directement diabolique. En effet, l'Archevêque Viganò parle de l'oeuvre directe et de la présence du démoniaque dans tout ce qui se passe actuellement dans l'Église. Mais Viganò n'est pas le seul à pointer du doigt le diabolique. Au cours des dernières décennies, il y a eu beaucoup de va-et-vientautour, par exemple, des déclarations du P. Malachi Martin selon lesquelles des rituels sataniques avaient lieu ici, à Rome, impliquant divers membres de la hiérarchie. L'exorciste romain controversé Gabriele Amorth - mort il y a deux ans - a mis en garde publiquement contre la présence très réelle de diabolique à Rome et au Vatican. S'ajoutant à tout cela, de nombreux hommes d'Eglise vous diront en privé que parmi les sinistres acteurs à l'œuvre dans la hiérarchie se trouvent divers francs-maçons - certains à des postes extrêmement influents, cachés à la vue de tous. Certains aspects de la franc-maçonnerie ont longtemps été associés au satanisme, de sorte qu'ici à Rome, les liens entre homosexuels actifs, francs-maçons et pratiques sataniques ne devrait pas vraiment arriver comme une grande surprise. Les francs-maçons ont longtemps cherché à renverser l'Eglise catholique et l'infiltration dans le clergé et la hiérarchie d'agents moralement corrompus - parmi lesquels des homosexuels actifs - est une tactique connue utilisée par les francs-maçons ainsi que par les communistes, comme en témoigne Bella Dodd, qui fut membre du Parti communiste. Ainsi, lorsqu'un certain nombre de faits publics se mettent à entrer en collision, ils aliments ce moulin à rumeurs, qui pourraient parfaitement être vraies. Par exemple, le bâton que le pape François a porté à la messe d'ouverture du Synode des jeunes, très semblable à un stang wiccanutilisé par les sorcières; l'exhibition très publique de ce qui ressemblait à une croix de gay pride portée par le pape à l'une des sessions. Le Vatican, bien sûr, a eu des explications prêtes pour tout cela, face à l'explosion sur les réseaux sociaux bien résumée par «de quoi diable s'agit-il?» Mais le fait même que le Vatican ait dû fournir des explications sur ce qui ressemblait à des symboles de sorcellerie et de sodomie ornant la personne du Pape montre - à tout le moins - un Vatican complètement déconnecté et, dans l'esprit de beaucoup, bien pire. En outre, comme mentionné plus haut, la franc-maçonnerie est l'ennemi juré de l'Eglise catholique, étant officiellement et publiquement condamnée par plus de papes que n'importe quoi d'autre dans l'histoire de l'Eglise - même aussi récemment que par le Pape Benoît XVI. Pourtant, depuis qu'il est devenu pape, François a été loué publiquement - officiellement loué - en pas moins de 60 occasions différentes par des loges maçonniques du monde entier. Et le Vatican n'a répudié aucun de ces éloges. Ce lien entre franc-maçonnerie, homosexualité, satanisme et socialisme politique ne fait qu'alimenter la crédibilité des rapports sur un dossier et les documents ultérieurs qui en font état. Si ce dossier ou des documents additionnels émergent et mettent cela en lumière, les retombées potentielles auraient un impact dramatique sur le Pape François et son pontificat, car François a reçu le dossier du Pape Benoît après avoir été élu et, selon certaines sources, a même promu certains individus nommés dans le dossier. Si c'est vrai et que tout cela vient à la lumière, l'effet pourrait être de faire tomber l'entier pontificat de François, tandis que les journaux du monde entier crieraient les titres les plus sensationnels jamais associés à l'Église. Tout cela se produit dans un contexte de contestation croissante de l'adhésion apparente du Pape à l'homosexualité, de scandales financiers impliquant la Fondation papale avec un accord louche de 25 millions de dollars poussé par le prédateur homosexuel Theodore McCarrick, dont la carrière a été ressuscitée par François, l'annonce d'au moins deux enquêtes fédérales aux États-Unis et des accusations que, quand il était archevêque de Buenos Aires, il a protégé des prêtres prédateurs. Si les rapports du dossier ou d'autres documents sont vrais, et qu'ils sont divulgués - un dossier révélant que plusieurs prélats ici au Vatican sont soit impliqués dans des rituels sataniques, soit francs-maçons secrets en plus d'être homosexuels actifs et que le pape François est au courant -, il est difficile d'imaginer comment lui et ses favoris pourraient survivre. Rome est toujours pleine de rumeurs et de rumeurs sur les rumeurs. Mais des sources disent à Church Militant que le contenu de ce document est solide et fiable, et qu'on est en train de l'étouffer. Certaines sources vaticanes sont récemment sorties à découvert, démentant totalement des récits antérieurs de LifeSiteNews sur le fait qu'une fête gay alimentée par la drogue ait eu lieu, et a fortiori qu'il y ait eu des arrestations, et des preuves (**). Mais Church Militant a confirmé avec des sources ici à Rome que cet événement s'est bien produit. Le problème qui se pose à Rome lorsqu'il s'agit de retracer quoi que ce soit, c'est le manque total de transparence ainsi que le secret institutionnel dans lequel tout est dissimulé. C'est pourquoi les témoignages de l'archevêque Viganò - aujourd'hui complètement attestés et vérifiés - ont été si incroyablement explosifs et révélateurs. Ils ont levé ce voile du secret et jeté un coup d'œil dans les coulisses pour voir comment la corruption sexuelle et financière peut se déchaîner dans un climat aussi peu responsable et transparent.
Par exemple, presque tout le monde a posé des questions sur McCarrick, à l'exception de plusieurs cardinaux qui mentaient entre leurs dents, disant qu'ils avaient entendu des "rumeurs" sur McCarrick. Ces rumeurs se sont avérées vraies, et les maux ont pu continuer à cause de cette atmosphère romaine habituelle de tricherie et de secret.
Nous continuons à suivre cette histoire et vous rapporterons ce que nous savons dès que nous en saurons plus.
----- NDT
(*) Il s'agit des cardinaux chargés par Benoît XVI d'enquêter sur les scandales de Vatileaks, l'espagnol Joseph Herranz, l'italien Salvatore De Giorgi et le slovaque Josef Tomko (Taper dans le moteur de recherche interne: ) Voir en particuler benoit-et-moi.fr/2013 Récemment, Roberto De Mattei disait à ce sujet (Une nouvelle bombe en vue? ): «Comme on le sait, il existe ce fameux rapport des trois cardinaux (Herranz, Tomko, De Giorgi) sur la corruption morale au Vatican, et pas seulement, au sein de la Curie, remis à Ratzinger avant sa démission. Ce rapport est connu de François et d'un nombre limité de personnes. Qu'adviendrait-il s'il était publié?»
(**) Marco Tosatti l'a évoque ICI, mais il a ajouté après coup un post-criptum: «En fin d'après-midi, le Préfet de la Congrégation pour la Cause des Saints, Angelo Becciu, qui était à l'époque Substitut de la Secrétairerie d'Etat, a démenti la nouvelle par un tweet. Voici le texte : "La nouvelle est infondée. C'est moi qui ai informé le cardinal Coccopalmerio à la fin de la journée, ne l'ayant pas trouvé le matin, à cause d'un malentendu. Le prêtre n'a pas été arrêté lors d'une fête imaginaire, mais dans la cour de la maison». Jusqu'à présent, on savait que l'arrestation avait eu lieu la nuit dans l'appartement de Mgr Capozzi.