Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
| Sujet: Dossier Euthanasie (ou état nazi ?) Jeu 13 Juin - 8:15 | |
| Xavier Lemoine et 2 autres personnes ont partagé une publication.Acharnement euthanasique"Alfie Evans est mort samedi, à 2 h 30 du matin. Il avait été condamné à la peine capitale sur décision du juge Hayden, sir Antony Hayden, de la Haute cour de Manchester. L’exécution n’a pas eu lieu dans l’enceinte d’une prison, comme c’est la coutume, mais dans celle d’un hôpital, dont la vocation est généralement de maintenir en vie.Alfie Evans avait 23 mois. Abolie en 1998 dans le Royaume uni de Grande Bretagne et d’Irlande, la peine de mort a été rétablie à son intention. Au pays de l’ « habeas corpus », il n’a pas bénéficié de l’avis d’un jury populaire.Le petit garçon n’avait pourtant commis aucun crime. Ou plutôt, si ! Il était depuis plus d’un an un poids pour une société matérialiste qui n’entend plus s’encombrer d’individus sans utilité pour elle.Une société naguère fondée sur la morale chrétienne et qui n’entend plus le message de l’Evangile, celui qui préserve les plus faibles, les plus petits, les plus humbles, celui qui impose le respect de la vie.Une société où seule compte la rentabilité, ou l’homme n’a de valeur que s’il rapporte quelque chose à l’Etat, qui dispose de lui à sa guise. Une société totalitaire, celle annoncée par George Orwell, un compatriote d’Alfie Evans.Celui-ci était atteint d’une maladie neuro-dégénérative rare. Il était hospitalisé à Liverpool depuis décembre 2016 et maintenu en vie grâce à une assistance respiratoire. Les médecins avaient déclaré qu’il était dans l’intérêt de l’enfant de ne pas poursuivre les soins.La Haute cour de justice, la Cour d’appel, la Cour suprême, la Cour européenne des droits de l’homme ont toutes donné raison à l’équipe médicale qui prescrivait de mettre fin à l’assistance respiratoire. Et ce en dépit du refus des parents, d’avis contraires exprimés par d’autres médecins et de la survie du bambin après un premier débranchement voici une quinzaine de jours.Le Pape François, après avoir reçu le père d’Alfie, a proposé que l’hôpital du Bambino Gesù, administré à Rome par le Saint-Siège prenne en charge l’enfant pour des soins palliatifs. Et le gouvernement italien a naturalisé celui-ci, afin de faciliter les formalités administratives de transfert.Rien n’y a fait. Alfie n’a pu profiter de cette filière d’évasion. Menant jusqu’au bout l’acharnement euthanasique, sir Antony Hayden ne lui a laissé aucune chance : il a interdit sa sortie du royaume et confirmé sa sentence de mort.Dans un tweet, le Pape s’est dit "profondément touché" par la mort du petit enfant : "Je prie aujourd’hui particulièrement pour ses parents, tandis que Dieu notre Père l’accueille d’une tendre accolade".Il nous reste à prier avec le Saint Père, prier aussi pour que Dieu nous pardonne d'avoir laissé, par notre mollesse et notre égoïsme, s'installer et prospérer dans nos pays chrétiens cette société inhumaine et barbare.Il nous reste aussi à méditer sur le sermon du bienheureux cardinal von Galen, flétrissant en août 1941, dans la cathédrale de Münster, l’eugénisme et l’euthanasie pratiqués par le régime national socialiste.Méditer notamment sur cet extrait prophétique : « Si on l'admet, une fois, que les hommes ont le droit de tuer leurs prochains "improductifs", alors la voie est ouverte au meurtre de tous les hommes et femmes improductifs (…) Alors aucun homme ne sera en sûreté : n’importe quelle commission pourra le mettre sur la liste des personnes "improductives", devenues "indignes de vivre". Et il n'y aura aucune police pour le protéger lui, aucun tribunal pour venger son meurtre et pour amener ses meurtriers à la justice. »Michel Chamard ==================================================================================== | |
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