Françoise consacré
Messages : 9413 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Le pape François vient de casser une autre Cté Ecclesia Déi !!!! Mar 23 Juil - 11:54 | |
| Lu sur "Médias-Presse-Infos" - 20 juillet 2019 - * Le pape François vient de casser une autre communauté Ecclesia Déi.https://www.medias-presse.info/le-pape-francois-vient-de-casser-une-autre-communaute-ecclesia-dei/110739/ ... Mais à quoi joue-t-il ce pape ? Même s'il agit d'autorité, plutôt abus de pouvoir, on croit bien comprendre son jeu ! La tête est vraiment attaquée. Prions. | |
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Françoise consacré
Messages : 9413 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Re: Le pape François vient de casser une autre Cté Ecclesia Déi !!!! Sam 29 Jan - 17:31 | |
| ... Un article "La Croix" - 29 janvier 2022 - attire notre attention. * Le pape demande pardon aux religieuses de Pontcallec pour les défaillances de la Curie.Le pape demande pardon aux religieuses de Pontcallec pour les défaillances de la Curie (la-croix.com) Hum, hum, qu'est-ce que cela cache encore ? Pourquoi le "pape actuel" devient-il de moins en moins crédible ? On le dit "malade", si c'est vrai, pourquoi continue-t-il son travail de sape envers La Tradition ? La loyauté ne dépend pas seulement des subordonnés. Tout ce qui est bon ou mal commence par le haut. - Citation :
- Article de La Croix :
C’est une lettre hors du commun qu’ont reçue il y a quelques jours les « mères » de Pontcallec (Morbihan). Les dominicaines du Saint-Esprit, un institut traditionaliste qui a cristallisé récemment des tensions avec le renvoi très médiatisé d’une de ses membres, ont vu arriver dans leur boîte aux lettres une missive signée du pape lui-même. Et dans laquelle, fait tout à fait exceptionnel, François leur présente ses « excuses » pour les défaillances de la Curie romaine à l’égard de leur communauté.
« J’ai personnellement suivi les développements de votre situation, écrit-il dans ce courrier signé de sa plume le 23 décembre 2021, car il m’est apparu que, depuis le début de mon pontificat, vous n’aviez pas toujours bénéficié d’un accompagnement adéquat des instances du Saint-Siège qui avaient la charge de veiller sur vous. »
Des difficultés depuis plus de dix ans
Cette lettre, lue vendredi 28 janvier au soir à l’ensemble des religieuses de l’institut – et que La Croix a pu consulter – fait référence aux difficultés traversées par les dominicaines du Saint-Esprit depuis plus de dix ans, lorsque sont remontées à Rome les premières alertes sur des dysfonctionnements de l’institut.
En 2010, la prieure générale de l’époque envisage de faire canoniser le fondateur de l’institut, l’abbé Berto (1900-1968), figure vénérée dans le monde traditionaliste. Ce brillant intellectuel fut en effet le théologien privé de Mgr Lefebvre au concile Vatican II mais n’eut pas, par ailleurs, la carrière ecclésiastique à laquelle il aurait pu prétendre, en raison de sa proximité avec les idées de l’Action française.
Alors que mère Marie Hyacinthe sollicite des témoignages au sein de sa communauté, plusieurs religieuses l’arrêtent dans son élan, faisant état de « gestes équivoques » que leur fondateur aurait eus à leur égard. Un malaise s’installe, entre celles qui défendent mordicus la figure du fondateur et les autres, qui s’interrogent sur la moralité de celui-ci.
Graves dérives de gouvernance
À la même époque, certaines sœurs présentent des fragilités psychologiques et des exorcismes sont pratiqués avec l’accord des supérieures, notamment sur des novices en cours de formation. Plusieurs d’entre elles dénonceront par la suite des « violences physiques et psychologiques ». Pour procéder à ces exorcismes, celui qui est alors l’aumônier de Pontcallec – qui fait l’objet, depuis peu, de procédures devant les justices canonique et civile en raison de ces exorcismes – se prévaut de l’autorisation de l’évêque de Vannes, Mgr Raymond Centène. Lequel dément aujourd’hui lui avoir donné les « pouvoirs » d’exorciser.
Plusieurs dominicaines du Saint-Esprit alertent Rome, où la Commission « Ecclesia Dei », conduite par Mgr Guido Pozzo, prend en charge le dossier. À l’époque, et jusqu’à sa suppression récente, c’est cette commission qui, au sein de la Congrégation pour la doctrine de la foi, est chargée d’assurer le point de contact entre le Saint-Siège et les instituts traditionalistes. Ses membres, majoritairement des théologiens proches de cette sensibilité ecclésiale, sont censés traiter tout à la fois des problèmes liturgiques de ces communautés, ainsi que de leur bonne gouvernance.
En 2013, Mgr Patrick Descourtieux, membre de la Commission « Ecclesia Dei », mène donc une visite canonique dans la maison mère bretonne, qui met en lumière de graves dérives de gouvernance. Le gouvernement de l’époque est destitué et un commissaire pontifical nommé pour diriger l’institut, le dominicain Benoît-Dominique de La Soujeole. Pendant trois ans, cet éminent dominicain de la province de Toulouse travaille à la réforme de l’institut et diligente une enquête qui aboutit à un épais rapport de plus de 1 500 pages, dont la synthèse est communiquée mi-janvier 2016 aux religieuses de l’institut.
« Réhabilitation sans nuance » du fondateur
Les enquêteurs mandatés par le père de La Soujeole concluent qu’aucun acte pédophile ne peut être reproché à l’abbé Berto, dont l’institut à la charge de plusieurs écoles en France. En revanche, à propos des « gestes équivoques » que le fondateur aurait eus à l’égard de plusieurs femmes adultes – des religieuses de son institut – dans les années 1950-1960, ils estiment qu’ils ne sont pas en mesure « de donner avec certitude un jugement sur leur gravité morale ». Ils font valoir que l’abbé, décédé, n’a pu se défendre, et que les faits sont prescrits.
C’est là qu’intervient le premier dysfonctionnement pointé par le pape François dans sa lettre : loin d’en rester à ce constat prudent, la Commission « Ecclesia Dei », qui prête une oreille attentive aux sœurs les plus attachées à défendre leur fondateur, en conclut que l’abbé Berto doit être lavé de tout soupçon, et que toutes doivent « s’abstenir de remettre ce jugement en question ».
Or, corrige aujourd’hui le pape François, « la réhabilitation sans nuance de votre fondateur ne peut pas être maintenue en raison d’éléments apparus » au cours d’une visite apostolique intervenue en 2020, qui a mis en lumière le décalage entre les résultats du rapport et la communication d’« Ecclesia Dei ».
« Méconnaissance de la vie religieuse »
En vue d’un meilleur accompagnement, le pape a en effet diligenté alors une visite apostolique, sous la houlette non plus d’« Ecclesia Dei », mais du cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, habilité à ce titre à mener des visites apostoliques de manière exceptionnelle.
Interrogé par La Croix en juin dernier, le cardinal soulignait déjà que le pape l’avait délégué « à cause d’un grave problème disciplinaire de l’institut » et qu’il suivait personnellement ce dossier dans toutes ses étapes « à cause d’une problématique interne de la Curie ». Depuis cette visite, exécutée par deux religieux expérimentés, Dom Jean-Charles Nault et mère Emmanuelle Desjobert, des procédures ont été lancées et sont encore en cours.
Le pape met aussi en cause les décisions prises par « Ecclesia Dei », qui ont, selon lui, « manifesté une méconnaissance de la vie religieuse ». Que veut-il dire par là ? Si les instances romaines ont bel et bien joué leur rôle en confiant l’institut à un commissaire pontifical, le père de La Soujeole, elles l’ont brutalement désavoué en 2016, malgré le succès de sa mission. Et nommé une prieure générale, mère Marie Pia, sans qu’elle soit assistée d’un conseil sur lequel appuyer son autorité, une situation contraire aux règles de la vie religieuse. Plus anormal encore, la Commission « Ecclesia Dei » s’est arrogé elle-même ce rôle, introduisant une confusion entre l’autorité romaine et la fonction de conseil.
« Négligence » de Rome
Après la visite canonique de 2020, le pape a nommé, fin septembre 2021, un assistant apostolique, en vue de veiller à la réforme de l’institut, le dominicain Henry Donneaud, de la province de Toulouse, qui, entre 2010 et 2020, avait été commissaire puis assistant apostolique pour accompagner la réforme de la communauté des Béatitudes. « Mon sentiment, c’est que les membres d’“Ecclesia Dei” manquaient de compétence en matière de gouvernement et d’accompagnement des personnes, souligne-t-il. Ce qui les intéressait, à mon avis, c’était surtout la question liturgique et le soutien au milieu traditionaliste. C’était d’ailleurs la raison d’être de leur commission. »
« La Commission “Ecclesia Dei” a été mise au courant de tout ce qui s’est passé depuis 2013. Mais entre 2014 et 2019, elle n’a pas traité certains problèmes que nous lui avions signalés », expose mère Marie Magdeleine, porte-parole de l’institut, désormais dirigée par une nouvelle prieure générale, mère Marie de Saint-Charles, élue en 2019.Elle déplore, à tout le moins, une « négligence » de Rome : « Ils ne nous ont pas aidés à faire la vérité, à accompagner les personnes. Certaines victimes se sont tournées vers Rome et n’en ont reçu que des réponses très décevantes ou inadaptées. »
« Nous en excuser »
De fait, et c’est la troisième « défaillance » pointée par le pape, les plaintes émises par des sœurs – dont deux pour des abus sexuels de la part d’une autre religieuse – n’ont jamais été prises en compte. « Certaines situations de personnes n’ont pas été accompagnées pendant plusieurs années, notamment des victimes d’abus », déplore ainsi François.
La reconnaissance de ces carences aboutit, dans cette lettre, qui comporte sa signature manuscrite, aux excuses du pape : « Je suis conscient des souffrances qui ont pu résulter de cet accompagnement et, tout en vous priant de nous en excuser, je souhaite que les moyens soient pris pour soulager et permettre la reconstruction des personnes qui en ont besoin », souligne-t-il, encourageant par ailleurs les dominicaines du Saint-Esprit dans leur « nouveau départ ».
La missive confirme que le cardinal Ouellet continuera à assurer la « supervision romaine » du dossier, le préfet de la Congrégation pour les évêques demeurant « jusqu’à nouvel ordre chargé de l’accompagnement » de l’institut. Quant à « Ecclesia Dei », après avoir été rétrogradée de commission pontificale à simple bureau en 2019, elle a finalement été supprimée par le pape en juillet 2021, par le motu proprio sur la liturgie préconciliaire, Traditionis custodes. Mgr Guido Pozzo est désormais en charge « surintendant économique » du chœur de la chapelle Sixtine, tandis que Mgr Patrick Descourtieux a été nommé archiviste à la Congrégation pour la doctrine de la foi.
« Reconnaissantes que le Saint-Père se penche sur notre situation »
« Nous avons été très émues, impressionnées et reconnaissantes que le Saint-Père se penche sur notre situation avec autant de sollicitude, alors qu’il porte les soucis de l’Église universelle, réagit mère Marie Magdeleine. Son message est d’autant plus fort pour nous qu’il affirme dès le début et très clairement qu’il a suivi personnellement la visite canonique lancée en 2020 dans notre institut et pris les décisions qui s’en sont suivies. »
Dans un communiqué publié samedi 29 janvier, les dominicaines expriment leur « demande de pardon » aux victimes et leur engagement à « poursuivre le travail de transparence, de vérité et de pacification commencé, selon la demande du Saint-Père ».
« Nous avons un pape qui ose faire le ménage devant sa porte, se félicite le père Donneaud. Il a le courage de reconnaître que ses propres services, sous son propre pontificat, ont commis de graves erreurs. On voit le successeur de Pierre qui vient humblement demander pardon devant les sœurs. » ==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
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