16 octobre : Ste Marguerite-Marie Alacoque :
Religieuse. Marguerite-Marie Alacoque naquit à Vérosvres (Diocèse d'Autun) en
1647. Très jeune, elle se consacra à Jésus-Christ par le voeu de virginité perpétuelle.
A l'âge de vingt-trois ans, elle entra à Paray-le- Monial au couvent de la Visitation.
Durant deux années entre 1673 et 1675, Jésus lui révéla la profondeur de son Amour pour les hommes et Il lui communiqua la dévotion à son Sacré Coeur. Marguerite-Marie consacra sa vie à la propager.
Elle mourut en 1690. Sainte Marguerite-Marie repose dans une châsse à la Chapelle de la Visitation de Paray-le-Monial.
Biographie de Sainte Marguerite-Marie. http://voiemystique.free.fr/theologie_du_coeur_de_jesus_16.htm
Deux prières de Sainte Marguerite-Marie au Sacré-Coeur de Jésus.http://leblogdumesnil.unblog.fr/2014/06/27/deux-prieres-de-sainte-marguerite-marie-au-sacre-coeur-de-jesus/
Promesses faîtes par NSJC à Ste Marguerite-Marie en faveur des personnes qui pratiquent la dévotion à son Sacré-Cœur. https://www.evangelium-vitae.org/veillez-et-priez/texte-priere/472/-et-du-fils/12-promesses-du-sacrecoeur-de-jesus-a-sainte-margueritemarie--1675.htm
Prophéties de Sainte Marguerite-Marie sur la France. https://www.mariereine.com/propheties-sur-la-france/
Vie et Œuvres de Sainte Marguerite-Marie « O maudit péché », disais-je, « que tu es détestable pour l’injure que tu fais à mon souverain Bien ! »
Lequel me fit voir que ce n’était pas assez de porter cette croix, mais qu’il fallait m’y attacher avec lui, pour lui tenir une fidèle compagnie en participant à ses douleurs, mépris, opprobres et autres indignités qu’il souffrait. Je m’abandonnai d’abord pour tout ce qu’il désirait faire en moi et de moi, m’y laissant attacher à son gré, par une maladie qui me fit bientôt sentir les pointes aiguës de ces clous dont cette croix était hérissée, par de très cuisantes douleurs, qui n’avaient pour compassion que des mépris et des humiliations, et plusieurs autres suites très pénibles à la nature.
Mais, hélas ! Que pourrais-je souffrir qui pût égaler la grandeur de mes crimes, qui me tiennent continuellement dans un abîme de confusion, depuis que mon Dieu m’a fait voir l’horrible figure d’une âme en péché mortel, la grièveté du péché qui, s’attaquant à une bonté infiniment aimable, lui est extrêmement injurieuse. Cette vue me fait plus souffrir que toutes les autres peines, et je voudrais de tout mon cœur avoir commencé à souffrir toutes celles dues à tous les péchés que j’ai commis, pour me servir de préservatif et m’empêcher de les commettre, plutôt que d’avoir été si misérable que de les avoir commis, encore que je serais assurée même que mon Dieu, par son infinie Miséricorde*, me les pardonnerait sans me livrer à ces peines.
Ces dispositions de souffrance dont j’ai parlé ci-dessus me duraient ordinairement tout le temps du carnaval jusqu’au mercredi des Cendres, qu’il semblait que j’étais réduite à l’extrémité, sans que je pusse trouver aucune consolation ni soulagement qui augmentât encore plus mes souffrances.
Et puis, tout d’un coup, je me trouvais assez de force et de vigueur pour jeûner tout le Carême ; ce que mon Souverain m’a toujours fait la Miséricorde de le faire, quoique je me trouvasse quelquefois accablée de tant de douleurs, qu’il me semblait souvent qu’en commençant un exercice, je n’y pourrais pas subsister jusqu’au bout ; et puis, de celui-[ci], j’en recommençais un autre avec les mêmes peines, disant : » O mon Dieu, faites-moi la grâce de pouvoir aller jusqu’à la fin », que je rendais grâce à mon Souverain de quoi il mesurait ainsi mes moments par l’horloge de ses souffrances, pour en faire toutes sonner les heures avec les roues de ses douleurs.
Et quand il voulait me gratifier de quelque croix nouvelle, il m’y disposait par une abondance de caresses et de plaisirs spirituels si grands, qu’il m’aurait été impossible de les soutenir si elle avait duré, et je disais en ce temps : « O mon unique Amour, je vous sacrifie tous ces plaisirs. […]
Mais je confesse que l’un et l’autre venait de lui, et que tous les biens qu’il m’a faits, ça été par sa pure Miséricorde, car jamais créature ne lui a temps résisté que moi, tant par mes infidélités que par la grande crainte que j’avais d’être trompée. Et cent fois je me suis étonnée comme il ne m’anéantissait, ou ne m’abîmait pour autant de résistance.
Texte : Vie et Œuvres de Sainte Marguerite-Marie, Editions Saint-Paul 1990
SAINTS DU 16 OCTOBREhttps://nominis.cef.fr/contenus/fetes/16/10/2016/16-Octobre-2016.html
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde