Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Alors que le monde devient de + en + démoniaque, La Croix du Christ ns appelle. Ven 12 Mai - 16:46 | |
| En partage, un article de Robert Morrison paru le 10 mai 2023 sur "The Remnant" - (Traduction en français) - Sous le titre As the World Grows More Demonically Insane, the Cross of Christ Beckons ("Alors que le monde devient de plus en plus démoniaque, la Croix du Christ nous appelle")
- Citation :
- Chaque jour, dans le domaine séculier, nous trouvons de nouvelles indications que le monde est presque complètement fou, et cette folie a de plus en plus un aspect distinctement démoniaque. Aussi démoniaque que le monde séculier puisse paraître aujourd'hui, c'est l'image d'une sainte santé mentale comparée à l'Église synodale de François. Rien que depuis Pâques, nous avons les manifestations suivantes de la méchanceté démoniaque de Rome :
● La célébration d'une cérémonie anglicane à Saint-Jean-de-Latran. ● Le don par François des reliques de la Vraie Croix au roi Charles II. ● L'exposition blasphématoire d'"art" transgenre dans une église catholique de Manhattan. ● D'autres dénonciations du vrai catholicisme de la part de François. ● La publication de documents synodaux confirmant la rupture radicale de l'Église synodale avec le catholicisme.
En temps normal, chacun de ces éléments serait une raison suffisante pour que les catholiques fidèles dédient leurs prières ferventes et leur pénitence en réparation. Mais nous avons été témoins de ces horreurs pendant une décennie et nous nous sommes habitués à leur prévalence, ainsi qu'à la réaction muette des bergers qui devraient défendre le Corps Mystique du Christ. Nous avons appris à accepter l'inacceptable.
Cette situation est profondément problématique, car les maux qui ne sont pas combattus de manière adéquate ont tendance à engendrer des maux encore plus graves. Depuis que le Christ a institué l'Église catholique, celle-ci a joué le rôle le plus important dans la lutte contre le mal, de par sa mission qui est d'apporter au monde la vérité et la grâce de Dieu. Cependant, par un processus dont nous sommes témoins depuis plusieurs décennies, les ennemis de l'Église ont réussi à détourner l'autorité apparente de l'Église et à la rediriger vers le soutien de Satan dans ses attaques contre Dieu et les âmes.
Dans son Itinéraire spirituel, Mgr Marcel Lefebvre reconnaît que l'Église militante a toujours connu "des périodes d'épreuves en raison de l'infidélité de ses clercs", mais il explique pourquoi nous sommes confrontés à des épreuves plus grandes aujourd'hui :
"Plus ils viennent d'en haut, plus les scandales provoquent des désastres. Certes, l'Église elle-même garde sa sainteté et ses sources de sanctification, mais la direction de ses institutions par des papes infidèles et des évêques apostats ruine la foi des fidèles et du clergé, stérilise les instruments de la grâce et favorise les assauts de toutes les puissances de l'enfer qui semblent triompher." (p. 54) Cette sainte sagesse établit un critère que nous pouvons appliquer aujourd'hui : en supposant que l'Église catholique soit vraiment la gardienne de la vérité et de la grâce dans le monde, si nous la voyions conduite par des bergers apostats, nous nous attendrions à voir la foi des laïcs et du clergé ruinée, une stérilisation des instruments de la grâce, et un assaut accru des puissances de l'Enfer. Au fur et à mesure que s'accroît l’emprise des bergers apostats, il faut s'attendre à ce que l'enfer gagne encore en puissance. Parce que c'est ce que nous voyons aujourd'hui, nous avons paradoxalement une forte confirmation que l'Église est vraiment la gardienne de la vérité et de la grâce de Dieu.
Cette confirmation que l'Église a vraiment été instituée par Notre Seigneur pour le salut des âmes est encore plus puissante lorsque nous comprenons les façons dont les ennemis de Dieu l'ont délibérément attaquée. Ceux qui ont étudié sérieusement la crise de l'Église comprennent généralement la contribution de diverses erreurs, notamment le modernisme, l'humanisme et le faux œcuménisme. Indépendamment de notre appréciation de ces erreurs, la plupart des catholiques fidèles ont une expérience de première main des diverses manières dont l'Église conciliaire a conduit les âmes à abandonner la Croix du Christ.
Comme l'a écrit le père Alvaro Calderon (spécifiquement à propos de l'humanisme) dans son ouvrage Prometheus : La religion de l'homme, la "dissolution" de la Croix du Christ, permet théoriquement à ceux qui rejettent les enseignements de l'Église d'utiliser l'Église à leurs propres fins :
"La seule chose qui manquait à l'humanisme pour rendre l'Évangile aimable et exploiter sa bonté était de dissoudre la Croix du Christ. Pour l'humanisme intégral, le grand - peut-être l'unique - défaut de la chrétienté médiévale est d'avoir centré le mystère du Christ dans le Sacrifice, colorant la religion de sa teinte négative, si répugnante au cœur des hommes." (p. 236) Dans de nombreux cas, les églises Novus Ordo ont fait de leur mieux pour supprimer tous les rappels de la Croix. Mais même lorsque le Crucifix reste au premier plan du bâtiment de l'église, les faux bergers font tout ce qu'ils peuvent pour l'éloigner des âmes des fidèles. Comme l'a décrit Mgr Lefebvre dans sa Lettre ouverte aux catholiques perplexes, cette suppression de la Croix est une caractéristique du Novus Ordo Missæ lui-même, tout comme elle l'était pour la liturgie de Luther :
"Toute la vertu surnaturelle de la messe vient de sa relation au Sacrifice de la Croix. Si on ne croit plus à cela, on ne croit plus à rien de la sainte Église, l’Église n’a plus de raison d’être, il ne faut plus prétendre être catholique. Luther avait très bien compris que la messe est le cœur, l’âme de l’Église. Il disait : « Détruisons la messe et nous détruirons l’Église. »
Or nous nous apercevons que le Novus Ordo Missæ, c’est-à-dire la nouvelle règle adoptée après le Concile, s’aligne sur les conceptions protestantes, ou tout au moins s’en rapproche dangereusement. Pour Luther, la messe peut être un sacrifice de louange, c’est-à-dire un acte de louange, d’action de grâces, mais certainement pas un sacrifice expiatoire renouvelant et appliquant le Sacrifice de la Croix." (pp. 23-24) C'est pourquoi Satan, François et les mondialistes détestent la Messe latine traditionnelle. Si nous avons la Messe latine traditionnelle, elle nous rapproche du Sacrifice de la Croix, qui nous apprend à détester le péché et nous donne la grâce d'y résister. Et si nous résistons au péché, nous finirons par rejeter tous les mauvais desseins de Satan, de François et des mondialistes. C'est aussi simple que cela.
Ainsi, l'attaque contre la Croix du Christ a conduit à une situation dans laquelle nous ne pouvons pas échapper au fait que nous sommes perdus sans la Croix du Christ. Tout comme ceux qui dépendent d'un médicament pour maintenir leur santé apprécieront davantage ce fait s'ils sont privés de ce médicament, nous voyons maintenant à quel point le monde a besoin de la Croix du Christ alors que ceux qui sont au pouvoir font tout ce qu'ils peuvent pour l'éliminer. Tout est perdu sans le Christ, et nous ne pouvons pas le trouver si nous abandonnons sa Croix.
Alors que le monde devient de plus en plus démoniaque, nous continuerons à reconnaître le besoin accru de nous accrocher au seul remède, la Croix du Christ. Et nous ne pouvons la trouver que dans l'Église catholique actuelle, que François consacre tant d'énergie à détruire. Comme l'a décrit Mgr Lefebvre dans sa Lettre ouverte aux catholiques perplexes, il reste vrai (et il le restera toujours) que nous ne trouverons la Croix du Christ que dans l'Église catholique :
"Pourtant, rien n'est changé, rien ne peut être changé dans ce domaine. Notre Seigneur n'a pas fondé plusieurs Églises, il n'en a fondé qu'une. Il n'y a qu'une seule Croix par laquelle on peut se sauver et cette Croix est donnée à l'Église catholique ; elle n'est pas donnée aux autres. À son Église, qui est son épouse mystique, le Christ a donné toutes les grâces. Aucune grâce au monde, aucune grâce dans l'histoire de l'humanité ne sera distribuée sans passer par elle". (p. 73) Bien sûr, Dieu peut sauver des âmes qui, sans faute de leur part, ne réalisent pas qu'elles doivent être catholiques, mais l'Église a toujours enseigné que ce n'est pas la voie normale du salut. Nous devons donc rejeter toutes les erreurs qui infectent l'Église conciliaire à ce sujet, en particulier celles du faux œcuménisme.
En outre, il est évident que les catholiques fidèles ont aujourd'hui un grand besoin d'embrasser véritablement la Croix et de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour devenir des saints. Nous voyons cela à la fois parce que le monde a toujours besoin de saints pour le relever des profondeurs du péché, et parce que Dieu permet une situation dans laquelle nous ne pouvons pas échapper à la souffrance. Cette souffrance nous détruira si nous ne parvenons pas à la sanctifier, ou bien elle sera méritoire et efficace en proportion de nos efforts pour l'unir à la Croix.
Les saints papes et les saints nous ont appris à quel point la Vierge Marie est importante, surtout en ces temps troublés. La dévotion au Rosaire et au Cœur Immaculé de Marie nous conduit et nous maintient près de la Croix du Christ. C'est là que Jésus nous a confiés aux soins de sa Mère, et c'est là que nous devons rester alors que le monde devient de plus en plus démoniaque. Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous ! ==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
| |
|