Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer.
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Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Ven 6 Oct - 18:07
Bonjour,
Ce site mérite d'être citer car éclairant sur bien des questions. Voici pour l'actualité de ce jour, et nous y reviendrons pour partager leurs articles. Surlignée en BLEU, une analyse très pertinente de ce que devrait être le christianisme.
Source : http://www.proliturgia.org/
http://www.proliturgia.org/
Actualité du jour
"Je vous demande d’importuner vos pasteurs, de nous déranger, nous tous, les pasteurs... " Pape François
* * * * NOUVEAU Vendredi, 6 octobre 2017. Le 5 octobre, les prêtres et séminaristes du diocèse de Lyon ont été reçus par - le pape François : cliquer ici - puis par le pape émérite Benoît XVI : cliquer ici.
* * * * NOUVEAU Vendredi, 6 octobre 2017. On entend dire que les fidèles qui demandent au pape François de clarifier certains points d’ “Amorus laetitia” outrepassent leurs droits. Le pape étant le pape, il n’y aurait rien à redire à ses déclarations. Point final. Dans l’Eglise, le mot “droit” est souvent utilisé par ceux qui veulent faire comprendre qu’ils ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent : « On ne respecte pas mes droits » signifie alors « On m’empêche de faire comme je veux. » Voyons donc de quel “droit” on parle lorsqu’il s’agit de demander des éclaircissements au pape : s’agit-il du droit de faire ce qu’on veut ou de l’exercice du droit légitime reconnu par l’Eglise elle-même ? Pour avoir la réponse à cette question, le plus simple est d’interroger le Code de droit canonique. Le Canon 212 §1 précise que « les fidèles conscients de leur propre responsabilité sont tenus d’adhérer par obéissance chrétienne à ce que les Pasteurs sacrés, comme représentants du Christ, déclarent en tant que maîtres de la foi ou décident en tant que chefs de l’Eglise. » C’est donc très clair : il n’y a pas à revenir sur les enseignements d’ “Amoris laetitia”. Sauf que... selon le §3 du même Canon 212, il est noté que « selon le savoir, la compétence et le prestige dont ils jouissent, [les fidèles] ont le droit et même parfois le devoir de donner aux Pasteurs sacrés leur opinion sur ce qui touche le bien de l’Eglise et de la faire connaître aux autres fidèles, restant sauves l'intégrité de la foi et des moeurs et la révérence due aux pasteurs, et en tenant compte de l’utilité commune et de la dignité des personnes. » Il y a ici des précisions importantes : 1. On parle de fidèles qui ont “le savoir, la compétence et le prestige” ; ce ne sont donc pas tous les fidèles qui peuvent provoquer un débat sur telle question ou participer à une dispute. 2. Les fidèles qui ont “le savoir, la compétence et le prestige” n’ont pas “que” le droit de donner leur opinion aux Pasteurs sacrés : ils ont parfois aussi “le devoir” de le faire. C’est très important. 3. Les fidèles qui ont “le savoir, la compétence et le prestige” ont enfin le droit et le devoir de faire connaître leur opinion aux autres fidèles. En conclusion, il faut se demander si les fidèles qui demandent au pape François des précisions respectent ces exigences. Si oui, ils sont dans l’exercice d’un droit qui leur est reconnu par l’Eglise elle-même et le pape se doit de répondre à leurs questions ; si non, ils outrepassent leurs droits et le pape a sûrement raison de ne pas donner suite à leurs demandes.
* * * * NOUVEAU Vendredi, 6 octobre 2017. « “Le christianisme est une religion du salut dans l’au-delà et non un projet social ou politique pour ce bas monde” (Paul Veyne, professeur au collège de France). Pas la peine d’insister sur le fait qu’une telle formulation rejoint avec force ce qu’est la prédication apostolique. Ce ne sont évidemment pas les Apôtres qui s’inscriraient en faux par rapport au fait que notre vie sur terre n’est qu'un feu de paille au regard de celle qui, éternelle, réclame notre conversion au seul Sauveur et Rédempteur. Hélas, ce qui était évident, essentiel pour eux est - à mon sens - devenu tellement dénaturé, liquide ou perdu dans un langage embrouillé, qu’il en résulte que les conséquences (la pratique) de ce qu’est la foi (proclamée dans le Credo) sont finalement considérées comme étant la foi elle-même. Or, si les comportements (la praxis) passent avant la doctrine, si ceux-ci deviennent le socle au détriment de la Vérité, on aboutit inexorablement à une religion qui finit par ne plus se distinguer de l’humanisme. Le drame, c’est qu’à travers une telle conception (à partir du moment où les conséquences deviennent la cause), l’axe central du message chrétien est renversé. Quand saint Paul décrit clairement ce qu’est l'Evangile (1 Cor 15, 1-) et quand il applique le mot “anathème” à ceux qui en annonceraient un autre (Gal 1, 7-9), il nous montre avec force le coeur de sa prédication, l’axe du christianisme duquel dépend tout le reste. Dès lors, quiconque s’aventurerait à mettre une réalité autre que cet axe-là, quiconque n’accorderait plus à la Vérité la première place qui lui revient, devient du même coup un faux prophète ; un homme qui, sous couvert de beaux discours philanthropiques acceptables et acceptés, trahit la foi apostolique et son message central qui vise le salut éternel de l’âme. En ces temps de confusion doctrinale, de catéchèses vidées de leur substance, de liturgies centrées sur le célébrant ou l’assemblée, il me semble plus qu’urgent de prendre conscience qu’il n’y a aucun christianisme qui ne repose pas d’abord sur les cinq mots qui le caractérisent et qui sont : création, chute, incarnation, rédemption, résurrection. Puisse un jour cette colonne vertébrale retrouver dans l'Eglise enfin sa place centrale ; une place sans laquelle ce que certains appellent faussement “l’Evangile” n’est plus que la béquille d’un corps flasque, sans vie ; n’est plus qu’un prétexte au service d’une idéologie calquée sur l’esprit du monde. » Jean-Pierre Snyers.
Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Lun 9 Oct - 12:43
L'ACTUALITE DU JOUR
* * * * NOUVEAU Lundi, 9 octobre 2017. Dans une Eglise dirigée par un clergé coupé de la Tradition, de plus en plus incapable de transmettre quoi que ce soit de durable et de nourrisant pour la foi, la seule autorité qui apparaisse comme justifiée est le “moi”. Il n’y a plus de liturgie commune établie sur des règles objectives : tout ce qui compte désormais et qui gouverne la majorité des célébrations paroissiales, c’est l’émotion. Ainsi, quand les fidèles disent : « Je vais dans telle église parce que là, la messe me plaît », il ne font que reconnaître que ce n’est plus la célébration de la foi qui est importante pour eux, mais simplement la recherche de ce que le philosophe MacIntyre appelait l’ “émotivisme”. Un émotivisme qui se propage par les manières douceureuses du célébrant qui se veut sympathique ; un émotivisme qui joue à plein dans les chants de groupes comme “Glorious” ; un émotivisme qui se retrouve dans les rondes d’enfants autour de l’autel ; un émotivisme qui culmine dans les messes de mariages ou d’enterrements... Cet émotivisme conduit les catholiques à pratiquer désormais une forme de protestantisme, c’est-à-dire une version molle et édulcorée du christianisme qui affirme qu’il faut être gentil ici-bas, qu’il faut s’employer à sauver la planète et qu’il suffit d’avoir bonne conscience pour aller au paradis. Si tant est que les catholiques se soucient encore d’aller au paradis. Quelles sont les racines de cette situation ? Quels sont les tenants de cette Eglise molassonne qui plaît tant aux fidèles catholiques prêts à tout accepter du moment que ça a l’apparence de la nouveauté sirupeuse et à tout rejeter dès lors que ça rappelle le passé ? Les racines sont à chercher chez les clercs qui, après le concile Vatican II, ont négligé la formation des jeunes catholiques et ont délaissé la liturgie. Aujourd’hui, les résultats de ces abandons successifs sont sous nos yeux. Et la situation est à ce point catastrophique qu’il est inutile de songer à sauver les diocèses, les paroisses, les églises... Ce qu’il faut, c’est tenir : tenir au milieu de l’effondrement généralisé en préservant le catéchisme et la liturgie, seuls instruments permettant de survivre dans le monde moderne actuel.
==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Lun 23 Oct - 14:15
... Vraiment, s'en prendre au Cardinal Sarah est vraiment un signe que rien ne va plus à Rome. On n'aime pas jeter de l'huile sur le feu à propos de ce Pape François, mais quand même...
* * * * NOUVEAU Lundi, 23 octobre 2017. Le pape François que les médias présentent comme ouvert, accueillant, souriant, sympathique... se révèle être un terrible dictateur comme l’Eglise n’en a jamais vu.
En effet, alors que le cardinal Robert Sarah, “encore” préfet de la congrégation pour le culte divin, s’employait à juguler les dérives qui, selon toute vraisemblance, allaient être la conséquence du Motu proprio “Magnum principium” sur les traduction en langues courantes de textes liturgiques, François lui a adressé une lettre dans laquelle il dit vouloir exprimer “simplement” et “clairement” (pour une fois !) la façon dont il faut interpréter le Motu proprio en question. Que dit François ? En gros, que l’interprétation faire par le cardinal Sarah n’est pas correcte et que le but de “Magnum principium” est bien de donner une totale autonomie aux conférences épiscopales pour ce qui concerne les traductions des textes liturgiques. Il faut donc bien comprendre que François : - désavoue le cardinal Sarah, - permet aux évêques d’officialiser la grande pagaille qui règne déjà dans la liturgie, - ne tient plus aucun compte des enseignements conciliaires, - rejette les règles données par S. Jean-Paul II et Benoît XVI, - officialise le divorce entre la “lex orandi” et la ”lex credendi”. Il faut donc bien comprendre que nous entrons là dans un processus non seulement de désintégration de la liturgie, mais aussi, par conséquence, de division de l’Eglise. A celles et ceux qui n’en sont pas encore persuadés ou qui n’auraient pas encore compris ce qui se trame, il faut conseiller de relire attentivement la constitution conciliaire sur la liturgie, la Lettre apostolique “Vicesimus quintus annus” de S. Jean-Paul II, l’Exhortation post synodale “Sacramentum caritatis” de Benoît XVI.
Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Jeu 26 Oct - 11:15
Pro-liturgia de ce jour : * * * * NOUVEAU Jeudi, 26 octobre 2017.
La gifle de François au cardinal Sarah : les dessous de l’affaire.
La lettre dans laquelle François a dernièrement contredit et humilié le cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte divin, est à nouveau emblématique de la façon dont ce pape exerce son magistère. Lorsque François veut introduire des nouveautés, il ne le fait jamais avec des mots clairs et univoques. Il préfère faire naître des discussions, mettre en œuvre des “processus” au sein desquels les nouveautés pourront peu à peu s’affirmer. L’exemple le plus parlant, c’est “Amoris laetitia” qui a donné lieu à des interprétations et des mises en œuvre disparates sur le terrain selon que des conférences épiscopales choisissaient l’un ou l’autre camp.
Et lorsqu’on lui demande de clarifier les choses, François refuse. Comme dans le cas des cinq “dubia” soumis par quatre cardinaux auxquels il n’a pas daigné donner la moindre réponse. Par contre, quand un cardinal comme Robert Sarah, dont la compétence et la fonction sont unanimement reconnues, intervient pour fournir l’unique interprétation qu’il estime correcte au sujet d’un Motu proprio papal concernant la liturgie, François ne se tait pas mais réagit avec âpreté pour défendre les passages du Motu proprio - par ailleurs fort peu clairs - renfermant les libéralisations qui lui sont chères. C’est exactement ce qui vient de se passer ces derniers jours. Revenons en arrière. Le 9 septembre, François publiait le motu proprio “Magnum principium” concernant les adaptations et les traductions en langues courantes des textes liturgiques de l’Eglise latine. En définissant le rôle de la Congrégation pour le Culte divin concernant les adaptations et les traductions des textes liturgiques préparés par les conférences épiscopales nationales et soumises à l’approbation du Saint-Siège, le Motu proprio faisait la distinction entre la “recognitio” et la “confirmatio”, entre “révision” et “confirmation”. Mais cette distinction n’est pas clairement expliquée. En fait, les experts se sont immédiatement partagés entre deux interprétations. D’un côté, ceux qui considèrent que la “recognitio”, c’est-à-dire la révision prévue par Rome, ne concerne que les adaptations tandis que pour les traductions, le Saint-Siège doit se borner à donner une “confirmatio”, c’est-à-dire son approbation. De l’autre, ceux qui considèrent que Rome doit également exercer une révision approfondie de ces traductions avant de les approuver. C’est en effet que qui se passait auparavant et c’est la raison pour laquelle plusieurs traductions des missels ont eu un accouchement difficile - comme celles des Etats-Unis, de Grande-Bretagne et d’Irlande – ou sont encore en attente d’approbation de Rome comme celles de France, d’Italie et d’Allemagne. En particulier, la nouvelle traduction du missel en allemand a fait l’objet de critiques de Benoît XVI lui-même qui avait rédigé en 2012 une lettre à ses compatriotes évêques pour les convaincre de traduire plus fidèlement les paroles de Jésus lors de la dernière cène au moment de la consécration : « Pour beaucoup » ou bien « pour tous » ? La bonne réponse est la première. Revenons au motu proprio “Magnum principium”. Il faut souligner qu’il a été rédigé dans le dos du cardinal Sarah, préfet d’un dicastère dont les cadres intermédiaires lui sont opposés depuis un bon moment. Le 30 novembre, Sarah écrivait au pape François une lettre de remerciement accompagnée d’un “Commentaire” détaillé visant une interprétation et une application plutôt restrictive du motu proprio, par rapport à ses formulations équivoques. Selon le cardinal Sarah, “recognitio” et “confirmatio” sont dans les faits “synonymes” ou à tout le moins “interchangeables au niveau de responsabilité du Saint-Siège” dont la mission consistant à réviser les traductions avant de les approuver reste intacte. Une douzaine de jours plus tard, le “Commentaire” du cardinal Sarah a fait son apparition sur différents sites web, laissant penser - vu l’autorité de l’auteur de ce “Commentaire” - qu’à Rome, la Congrégation pour le Culte divin aurait agi en suivant ses directives. Et c’est ce qui a fortement irrité le pape François qui a signé, le 15 octobre, une lettre désavouant sèchement le cardinal Sarah. Une lettre dans laquelle le pape confère aux conférences épiscopales nationales la liberté et l’autorité de décider eux-mêmes des traductions, restant sauve la “confirmatio” finale de la congrégation vaticane. Et dans tous les cas - ajoute le pape - sans aucun “esprit d’ ‘imposition’ aux conférences épiscopale d’une traduction réalisée par le dicastère” romain, y compris pour les textes liturgiques “importants” tels que “les formules sacramentelles, le Credo et le Notre Père”.
In cauda venenum. François écrit : « Constatant que la note ‘Commentaire’ a été publiée sur certains sites web et de façon erronée attribuée à votre personne, je vous demande poliment de faire en sorte que ma réponse apparaisse sur ces mêmes sites et qu’elle soit également envoyée à toutes les conférences épiscopales ainsi qu’aux membres et aux consulteurs de ce dicastère ». Il y a un gouffre entre cette lettre de François et les chaleureux mots d’estime exprimés par écrit au cardinal Sarah il y a quelques mois par le “pape émérite” Benoît XVI. Ce dernier disait qu’il était persuadé qu’avec Sarah, « la liturgie est entre de bonnes mains » et que donc « nous devons être reconnaissants au Pape François d’avoir nommé un tel maître spirituel à la tête de la Congrégation qui est responsable de la célébration de la Liturgie dans l’Eglise ». Il est inutile de préciser que l’objet du différend qui oppose François et le cardinal Sarah n’est pas anodin mais qu’il touche aux fondements de la vie de l’Eglise selon le vieux dicton “Lex orandi, lex credendi”. Le “processus” que François veut mettre en branle consiste également, à travers une décentralisation vers les Eglises nationales des traductions et des adaptations liturgiques, à transformer la structure de l’Eglise catholique en une fédération d’Eglises nationales dotées d’une large autonomie, « y compris une certaine autorité doctrinale authentique ». Ces derniers mots sont tirés d’ “Evangelii gaudium”, le texte qui contient le programme du pontificat de François. Ces mots étaient énigmatiques lors de leur publication en 2013 ; ils le sont chaque jour un peu moins.
Source : Sandro Magister.
N.B. Le premier qui osera encore dire que le pontificat de François se situe dans la ligne des pontificats de S. Jean-Paul II et de Benoît XVI risque de déclencher un fou rire général. A vrai dire, si on y regarde de plus près, on voit que cet actuel pontificat n’est même plus dans la ligne de Vatican II !
Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Lun 30 Oct - 19:42
* * * * Samedi, 28 octobre 2017. Une excellente et courageuse réflexion trouvée sur le site “Liturgie romaine”. A lire et à diffuser le plus possible : CLIQUER ICI
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Ven 3 Nov - 11:10
Le très Saint Curé d'Ars veille ! Pour ceux qui connaissent Ars et sa région !
* * * * NOUVEAU Vendredi, 3 novembre 2017. Quelques photos montrant la messe de la Toussaint à Villars-les-Dombes : une liturgie équilibrée, priante et strictement conforme au missel romain restauré à la suite de Vatican II. - célébration “versus orientem” évitant au célébrant de se donner en spectacle :
- des fidèle qui tirent profit d'une liturgie digne, calme, favorisant un recueillement en totale harmonie avec la “lex credendi” de l'Eglise :
- des jeunes servants auxquels on transmet la vraie valeur de la liturgie et qui, de ce fait, prennent plaisir à chanter en grégorien avec toute l'assistance :
Conclusion : avec peu de moyens mais avec une réelle volonté et une solide formation, on peut faire du beau, du vrai et du solide.
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Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Jeu 19 Avr - 10:46
Le site "Pro liturgia" nous rappelle La Célébration de l'Eucharistie selon l'Instruction "Redemptionis Sacramentum" :
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Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Ven 18 Mai - 22:57
A noter tout particulièrement sur le site Pro Liturgia, ce jour :
L'ACTUALITE DU JOUR
* * * * NOUVEAU Vendredi, 18 mai 2018. DEMISSION DES EVÊQUES CHILIENS A CAUSE DU PAPE FRANÇOIS... D’après le compte Twitter de journalistes vaticanistes, tous les évêques de la Conférence épiscopale du Chili auraient présenté leur démission à la suite de trois jours de débats avec le pape François.
L’histoire ne dit pas combien de ces démissions seront finalement acceptées par le pape. Toujours est-il que cette affaire fait suite au scandale d’abus sexuels dans l’Eglise chilienne dans lequel le Pape lui-même n’échappa pas aux critiques lors de son voyage au Chili. Il avait en particulier protégé l’évêque chilien Juan Barros impliqué dans ce scandale, en déclarant : « Il n’y a pas la moindre preuve. Tout cela n’est que calomnie. Est-ce clair ? » Plus tard et probablement sous la pression, il avait toutefois présenté des excuses.
Source : Kathnet (Trad. MH/APL)
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Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Sam 19 Mai - 7:36
Oui mais pour être logique jusqu'au bout, et puisque François est lui aussi fautif, il devrait présenter sa démission auprès des cardinaux ? A charge pour eux de l'accepter ou non.
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Ven 25 Mai - 20:06
Lu sur le site "Proliturgia" ce jour, en partage :
* * * * NOUVEAU Vendredi, 25 mai 2018. Il n’y a pas si longtemps, on donnait traditionnellement à l’Eglise le titre de « Mater et Magistra », expression latine qui signifie « [Eglise] Mère et Enseignante ». Cette appellation avait le mérite de résumer le rôle que tient l’Eglise pour tous les hommes individuellement et pour le peuple de Dieu tout entier. « Mater » : l’Eglise est traditionnellement appelée « mère », car effectivement son rôle est de prendre soin et de nourrir l’ensemble tous les hommes qui font appel à elle et en particulier les fidèles baptisés. La première nourriture qu’elle dispense est bien sûr l’Eucharistie, manne céleste et viatique du Salut qui accompagne chaque fidèle tout au long de son pèlerinage sur la terre ; mais c’est aussi, de de manière plus large, la nourriture spirituelle que sont ensemble la Parole de Dieu et la Sainte Liturgie, cette dernière étant constitués de textes et de rites proviennent à la fois de l'Ecriture sainte et de la Tradition et sont l’expression de ce qu’elle est et de ce qu’elle croit. Enfin, ce sont les soins spirituels que constituent les sacrements, en particulier la Confirmation, la Confession, et l’Onction des malades. « Magistra » : l’Eglise est également appelée « enseignante », dans la mesure où, par le biais de sa doctrine, de son catéchisme et de son magistère pérenne, elle travaille à augmenter la connaissance qu’ont les chrétiens de leur propre foi et à les guider par l’enseignement de la Vérité qui s’exerce par le biais de l’infaillibilité que lui accorde le Saint-Esprit. Or, force est de constater que la crise actuelle met à mal ces deux fonctions pourtant fondamentales de la sainte Eglise. La fonction maternelle de l’Eglise apparaît considérablement affaiblie : régulièrement la foi catholique sur l’Eucharistie est remise en cause ; certains sacrements (la Confession notamment) sont littéralement tombés dans l’oubli dans de très nombreuses paroisses. Et la situation perdure en de nombreux endroits malgré un timide retour. Que dire enfin de la sainte Liturgie, malmenée et défigurée à peu près partout à un point tel qu’elle en devient méconnaissable (en admettant qu’elle n’ait pas tout simplement disparu) et qu’en tout cas elle est devenue parfaitement incapable, étant donné l’indigence dans laquelle elle est tombée, de signifier la foi catholique et de nourrir spirituellement qui que ce soit. Hélas, la fonction enseignante de l’Eglise ne semble guère mieux se porter. En de très nombreux endroits, le catéchisme n’est plus enseigné : on lui préfère une sorte de vague et consensuelle éthique sentimentaliste et droit-de-l’hommiste qui n’a plus qu’un très lointain rapport avec l’enseignement du Christ. Partout, dans les séminaires diocésains ou interdiocésains, dans les universités, dans les écoles dites « catholiques », dans les cours de catéchisme paroissiaux, l’enseignement prodigué est indigent, flou, vague, ambigu, quand il n’est tout simplement pas erroné ; et l’on constate avec consternation que désormais, même le magistère ordinaire, celui du pape et des évêques, semble plonger les fidèles dans la confusion la plus complète par ses ambiguïtés et son manque de clarté. L’heure, pour les catholiques, est donc à la perplexité : si l’Eglise ne nous nourrit pas, qui donc le fera ? Si l’Eglise ne nous enseigne pas, par qui donc serons nous enseignés ? Perdus, sans repères, isolés les uns des autres, visiblement abandonnés par un clergé parjure qui les prive des forces vivifiantes des sacrements et de l’authentique Liturgie, les fidèles qui souhaiteraient demeurer dans la foi catholique semblent aujourd’hui plongés dans un obscur et désespérant tunnel dont, décidément, ils peinent à voir l’issue.
Samuel NYOM
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Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Sam 26 Mai - 0:41
Oui j'ai connu ça. Ma vie ? On va dire 50 ans à lutter contre le désespoir ; avec l'impression que Jésus m'abandonne, ne veut plus me donner la lumière pour guider concrètement ma vie qui partait en vrille. Malgré moult prières, rosaires et nuit d'adoration apparemment sans effet. je n'ai pas voulu devenir prêtre ou religieux car j'aurais eu l'impression d'être l'homme sur la berge en train de conseiller celui qui se noie dans le torrent. Mais maintenant je pense que je peux gagner la berge. Dieu est obscure, surprenant, scandaleux même. Et ceux qui pensent l'avoir mis définitivement en boite sont dans l'illusion. Mais comme le pense Bernanos, on ne trouve l'Espérance qu'en espérant contre toute espérance au-delà du désespoir.
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Lun 4 Juin - 21:05
Merci au site "Pro Liturgia" pour ses rubriques. Nous citons celle de ce jour.
L'ACTUALITE DU JOUR
* * * * NOUVEAU Lundi, 4 juin 2018. Il s’en faut de beaucoup pour que la liturgie de l’Eglise soit partout bien respectée. Elle l’est à peine lors des messes du matin célébrées à Sainte-Marthe ; elle ne l’est pas dans la grande majorité de paroisses où les prêtres ont pris l’habitude de la négliger ou de la trahir, soit par ignorance soit par volonté délibérée de désobéir à l’Eglise, mais toujours pour résultat la diffusion d’une doctrine floue conduisant à désorienter les fidèles. La liturgie est trahie. Et en étant trahie, elle se perd autant qu’elle nous égare. La liturgie est trahie : le Bx Paul VI l’a dit ; Jean-Paul Ier l’a dit au cours de son bref pontificat ; S. Jean-Paul II l’a dit ; Benoît XVI l’a dit... Le Cardinal Malcolm Ranjith l’a dit ; le Cardinal Francis Arinze l’a dit ; le Cardinal José Saraiva Martins l’a dit ; le Cardinal Robert Sarah l’a dit ; Mgr Nicola Bux l’a dit ; Mgr Guido Marini l’a dit... Et tant d’autres ! Malgré ces voix qui s’élèvent ou se sont élevées, en France, terre où les expériences liturgiques illégitimes battent des records depuis Vatican II, les pasteurs diocésains s’obstinent à ne pas vouloir reconnaître cette évidence. Dans les paroisses, principalement, elle n’est que très rarement correctement célébrée et fidèlement mise en œuvre de A à Z. Et ce, dans la totale indifférence de nos évêques pourtant « gardiens et promoteurs de la liturgie de l’Eglise » (Cf. Vatican II). Si la dégradation de la « célébration de la foi » n’inquiète pas outre mesure, c’est parce que nombre de fidèles - aussi bien prêtres que laïcs - se sont progressivement habitués à ces liturgies bradées, banalisées, désacralisées, enlaidies, instrumentalisées, et qui sont toutes plus ou moins irrespectueuses des rites constitutifs de la « lex orandi ». Par conséquent, le fidèle qui aujourd’hui se rend dans une église et participe à la messe qu’on y célèbre est amené à collaborer, par sa seule présence, à la mise en œuvre de célébrations approximatives et généralement « réorganisées » en vue de plaire à un « public » pleinement satisfait d’une croyance sans contenu défini. Ainsi, peu à peu, par le simple fait d’assister à ces célébrations abâtardies, on en vient inévitablement à adhérer à autre chose qu’à la foi de l’Eglise et, par conséquent, à remplacer les fondements du catholicisme par une religiosité faite de compassionnel et de sentiments subjectifs sans rapports avec la Vérité enseignée par le Christ et son Eglise. En participant à des liturgies paroissiales déformées ou bâclées, le fidèle avance sur un chemin qui le fait tourner en rond au lieu de le mener vers une foi toujours plus profonde. Et quand il en a assez de tourner en rond, il abandonne la pratique dominicale qui devrait nourrir sa foi. Face à cette situation, on peut se poser trois question : qui ? Pourquoi ? Comment ? Qui est responsable de cette situation ? Pourquoi en est-on arrivé à généraliser des liturgies ruinées et ruineuses ? Comment se fait-il que si peu d’évêques français suivent les enseignements de l’Eglise touchant à la célébration de la foi et vont même jusqu’à donner le mauvais exemple ? Il faut reconnaître que les premiers « démolisseurs » de la liturgie ont été des prêtres ordonnés sous le pontificat de Pie XII. Ce sont certains d’entre eux qui, déjà bien avant le concile Vatican II, ont lancé en catimini les premières « expériences » liturgiques illégitimes. Ce sont encore eux qui, pendant et après le Concile, ont entrepris de généraliser leurs « expériences ». Donc, contrairement à ce qu’on entend dire, ce n’est pas le Concile qui a été à l’origine de la crise actuelle, mais plutôt la fuite en avant de certains pasteurs qui, sous couvert d’un « esprit du concile », ont introduit puis généralisé des pratiques qui ont abouti à ruiner les enseignements de Vatican II. Parce que ces enseignements du Concile n’étaient pas assez innovant et audacieux à leurs yeux et la restauration de la liturgie romaine, lorsqu’elle était comprise et appliquée, conduisait à des messes considérées comme encore trop « traditionnelles ». En effet, qu’avait voulu le Concile ? Un simple dépoussiérage du missel romain dit « de S. Pie V », qui était, sur le plan de la codification des rites, une création proprement « tridentine » peu en phase avec la grande tradition du premier millénaire chrétien, lorsque l’Eglise était encore indivise. Vatican II avait simplement supprimé le doublement des prières, pratique apparue tardivement, avait simplifié certains usages provenant de l’étiquette en usage dans la noblesse (dont était issus la plupart des évêques) et avait réintroduit des oraisons et des prières eucharistiques tirées des sacramentaires les plus traditionnels et les plus riches (le « léonien », le « gélasien » et le « grégorien ») que Trente ignorait. Mais le Concile avait maintenu l’usage du latin et du chant grégorien ainsi que de la célébration « versus orientem », l’agenouillement, l’encens, la répartition précise des fonctions à l’autel... Autant d’éléments dont les déolisseurs de la liturgie entendaient se passer. Pourquoi l’Eglise avait-elle souhaité ce dépoussiérage de la liturgie héritée de Trente ? Le Cardinal Ratzinger a répondu à cette question : parce que « pour les croyants, [la liturgie] était en grande partie dissimulée sous une foule de rubriques et de prières privées. » (Cf. L’esprit de la liturgie, Ed. Ad Solem, 2001). On peut comprendre que si, au moment où s’ouvre le concile Vatican II, les prêtres alors peu formés à la théologie de la liturgie pouvaient être à l’aise dans ces rubriques leur permettant de s’investir dans une chorégraphie nécessitant de longues préparations et que seuls maîtrisent quelques « maîtres de cérémonies » armés d’un « claquoir », un clergé plus jeune, plus exigeant, considère de nombreux rites et usages comme des coquilles devenues vides au fil du temps, comme des fardeaux obligeant à reproduire mécaniquement des formules gestuelles ou orales qui sclérosent les célébrations et ne favorisent pas la participation des fidèles à la prière officielle de l’Eglise. Beaucoup de ces nouveaux prêtres en arrivent alors à se persuader que si certains rites sont incontestablement nécessaires à l’établissement d’une célébration, la vraie liturgie, elle, ne se trouve pas « que » dans les rites. Ils en viennent à penser que si une « mécanique rituelle » bien huilée peut permettre de belles cérémonies suscitant une prière fervente, elle peut aussi servir, à la longue, de paravent dissimulant une certaine pauvreté spirituelle. A partir de là, certains de ces clercs - peut-être eux-mêmes en souffrance spirituelle - se mettent à diffuser l’idée selon laquelle les belles liturgies réglées comme du papier à musique ne sont que du tape-à-l’œil ; ne sont, au fond, qu’un moyen utilisé par ceux qui préfèrent vivre une foi routinière sans élan, qui préfèrent rester dans une bulle pour ne pas être obligés de reconnaître que l’Eglise ne pourra pas faire l’économie d’un « aggiormento » si elle veut pouvoir parler d’égal à égal avec un monde assailli par la modernité. De là de nouvelles pratiques : il faut favoriser des liturgies donnant moins d’importance aux rites et plus de place à l’expression de la sincérité des fidèles ; il faut organiser des célébrations désencombrées de pratiques relevant d’un cérémonial anachronique qui donne parfois aux messes une tournure plus théâtrale que véritablement liturgique. Les prêtres initiateurs de ce courant de pensée accueilleront le Concile avec enthousiasme tout en déplorant que la Constitution « Sacrosanctum Concilium » ne soit pas allée jusqu’à imaginer des façons de célébrer la liturgie mieux adaptées à l’infinie variété des situations particulières de l’Eglise et des demandes ponctuelles des fidèles. Il reste que l’Eglise a toujours su ce que bien des prêtres ne parvenaient déjà plus à comprendre tellement leur souci pastoral coupé de la doctrine avait pris le dessus : que la liturgie ne saurait en aucun cas devenir l’expression d’une foi subjective - même sincère - vécue au sein d’une pléiade de chapelles artificiellement reliées entre elles, mais qu’elle doit impérativement demeurer l’expression exacte du mystère du Salut et de la nature de la véritable Eglise du Christ. (Cf. Const. Sacrosanctum Concilium, Préambule, 2.) Nous trouvons là une première explication de l’origine de la crise liturgique de l’Eglise postconciliaire. Elle n’est pas la seule. Il faut aussi, pour mieux en voir la racine, considérer la personnalité de ces prêtres adeptes de célébrations décousues qui, disaient-ils, seront « pastoralement plus efficaces ». Or, la personnalité de ces prêtres se trouve dans les chiffres donnant le nombre de clercs et de séminaristes en France dans les années marquant le milieu du XXe siècle. On voit que les vocations sont nombreuses : les diocèses ne manquent pas de « personnel ». Mais qu’est-ce qui a motivé autant de jeunes à vouloir devenir prêtres ? Tous les prêtres et les séminaristes de cette époque ont-ils indiscutablement la vocation ? Rien ne permet de l’affirmer sans nuances. Dans la première moitié du XXe siècle, en effet, la France est encore un pays semi-rural où les traditions religieuses bien ancrées et globalement respectées, surtout dans les campagnes, sont créatrices d’un climat pouvant rendre la prêtrise attractive pour des jeunes gens. De plus, dans les écoles libres catholiques comme aussi dans les « petits séminaires », se fait souvent un véritable « travail d’inculcation de la vocation » qui tend parfois à ignorer les critères qui la rendraient non seulement possible mais surtout solide. On a alors des écoles libres transformées en ce que certains appellent déjà « des boîtes à curés » : messes obligatoires, billets de confession, prière avant chaque heure de cours, repas pris dans une ambiance rappelant celle des réfectoires de monastères, obligation d’apprendre le latin... Si certains jeunes se plaisent dans cette ambiance, d’autres souffrent d’une « overdose » de ce qu’ils considèrent comme de la « pieuserie ». Ce n’est qu’en 1930 que la Sacrée Congrégation des Sacrements exige que tout ordinant devra jurer sur l’Evangile et devant son évêque qu’il demande à être prêtre « libre de toute pression, violence et crainte, le désirant spontanément et le voulant de pleine et libre volonté car [il] expérimente et ressens [qu’il est] réellement appelé par Dieu. » (Cf. AAS 23, 1931, p. 127) Il n’empêche que cette situation permet à l’Eglise de France d’avoir des « bataillons de soutanes » : chaque paroisse à son curé et il n’est pas rare de trouver, dans certains bourgs de campagne, un curé et deux ou trois vicaires. Les évêques d’alors se soucient-ils de savoir si tous ces prêtres avaient réellement la vocation au moment où ils ont été ordonnés ? Il n’est pas interdit de penser qu’un nombre non négligeable d’entre eux a dû découvrir, les années passant et les difficultés venant, qu’ils n’étaient pas faits pour la vie sacerdotale et qu’ils étaient de moins en moins heureux dans l’exercice de leur ministère. Généreux, ils l’étaient ; altruistes, ils l’étaient ; profondément croyants, ils l’étaient... Mais capables de comprendre et de faire passer la grâce de leur sacerdoce avant leurs éventuels charismes personnels, l’étaient-ils ? Comment rayonner lorsqu’on est en conflit avec soi-même ? A bien des candidats au sacerdoce venus en ligne droite de la troupe des enfants de chœur, puis du patronage paroissial, puis des petits séminaires - ces fameuses « boîtes à curés » - on avait, à force de ne faire plus que de la morale ou du caritatif, omis d’expliquer que la sainteté exigée par la prêtrise ne vient pas d’un accomplissement de soi, ni d’une plénitude que l’on s’attribue, mais qu’elle est d’abord un vide que l’on découvre en soi et qu’il faut accepter jour après jour en priant pour que Dieu vienne le remplir. Certains prêtres qui ont peut-être découvert sur le tard ce douloureux « vide » se sont alors rendus compte qu’ils n’avaient ni la force de l’accepter ni les dispositions pour laisser la grâce de leur sacerdoce le remplir. Dès lors, on peut imaginer que ces prêtres, qui n’étaient plus véritablement heureux dans l’exercice de leurc ministère, ont cherché à instrumentaliser leur sacerdoce dans le but de pouvoir affirmer davantage leur personnalité et s’attirer des sympathies ; ils ont donc mis leurs espoirs dans ce concile Vatican II qui, leur disait-on, allait dépoussiérer l’Eglise et leur donner de pouvoir vivre leur prêtrise d’une façon beaucoup moins contraignante et moins rigide : plus de soutane, plus de latin, plus de liturgies compliquées, moins d’adoration et de prière... mais, à la place, davantage de « social » et d’ « animation pastorale » dont l’efficacité allait - disait-on encore - remplir les églises et donner goût à une nouvelle forme de prêtrise plus proche des fidèles. En fait, ce que voulaient ces prêtres sans s’en rendre compte, c’était débarrasser le ministère sacerdotal de son caractère « sacral » pour le faire entrer davantage dans une phase « existentielle » ; c’était libérer l’Eglise de la « sacerdotalisation » (« La diminution du nombre de prêtre est une chance pour l’Eglise », disait-on alors) pour lui permettre d’être davantage efficace grâce une pastorale de proximité basée sur le seul témoignage et l’activisme. Autrement dit : moins de prière, moins de théologie, moins de doctrine pour plus de justice, plus de charité, plus de lutte pour les droits de l’homme et la liberté... Tels furent d’ailleurs - comme s’en souviennent aujourd’hui les fidèles d’un certain âge - les uniques thèmes de bien des messes et de bien des cantiques de cette époque postconciliaire si tourmentée. Ces prêtres bardés de bonnes intentions mais éloignés de l’idéal sacerdotal se rendaient-ils compte qu’en voulant se débarrasser de ce qui passait pour des contraintes à leurs yeux, ils jetaient ce qui aurait pu, au moins jusqu’à un certain degré, leur servir de béquilles et de garde-fous dans l’exercice de leur ministère ? Sûrement, tous ne se rendaient pas compte qu’en reléguant la doctrine au second plan et en apprenant, à la suite de nombreux professeurs d’exégèse de l’époque, à faire une distinction entre le dynamique « Christ historique » et le nébuleux « Christ des Evangiles », ils en arriveraient à progressivement à transformer Jésus en héraut des luttes sociales et à oublier que le Sauveur était d’abord venu pour restaurer notre condition et notre dignité d’enfants de Dieu, pour que nous puissions nous tourner ensemble vers le Père. Ces prêtres participeront activement, - peut-être par dépit - à ce que le P. Louis Bouyer appellera « la trahison des clercs ». Et à cette époque, les évêques de France ne virent rien... Ou pas grand-chose. En 1965, le concile Vatican II s’achève et rien de ce qu’espéraient ces prêtres que l’on peut considérer comme des victimes de fausses vocations n’est concédé : un dépoussiérage de l’Eglise a bien été voulu, mais il ne s’agit en aucun cas d’une « braderie » de ce que l’Eglise a reçu des Apôtres et dont elle est dépositaire. D’où l’amertume sourde qui saisit la partie du clergé alors considérée comme la plus dynamique, la plus engagée et la plus motivée, au point que ses figures emblématiques seront nommées aux postes-clés des diocèses d’où elles pourront infiltrer leurs idées dans les grands séminaires puis dans la catéchèse et les liturgies paroissiales. Les responsables diocésains de l’époque conciliaire, manquant singulièrement de clairvoyance, n’ont pas vu arriver la crise et, manquant de connaissances théologiques solides, n’auraient de toutes façons pas eu les moyens leur permettant de faire face aux grandes vagues qui commençaient à secouer la barque de Pierre. Ce qui apparaît alors clairement aux yeux des historiens et sociologues actuels, c’est que la démolition de la liturgie, dans les diocèses de France, s’est faite partout et de la même façon, selon les mêmes principes. Cette démolition n’était donc pas le fait de quelques prêtres isolés, comme ont cherché à faire croire les évêques auxquels s’adressaient des fidèles désemparés ; elle n’était pas le fait de quelques clercs qu’on aurait pu considérer comme originaux ou marginaux : elle fut bien un phénomène généralisé et mené avec une violence que les fidèles d’aujourd’hui ne peuvent pas imaginer. Ce qu’on voit ensuite, c’est que la démolition de la liturgie s’est déroulée partout selon un programme préétabli et dont les grands traits avaient été tracés avant le Concile. Ce programme devait se dérouler en 4 temps très rapprochés les uns des autres afin de pouvoir stopper net toute tentative de contestation de la part des fidèles désireux de respecter les réelles intentions de Vatican II : - premièrement, le retournement des autels ; c’est-à-dire la généralisation de ce qui avait déjà été expérimenté ici ou là sous le regard goguenard d’évêques qui croyaient à des essais qui n’auraient aucun lendemain ; - deuxièmement, le discrédit jeté sur le latin et le chant grégorien, doublé d’une accusation d’intégrisme lancée à la tête de tout fidèle demandant le maintien de liturgies latines célébrées avec le missel romain révisé à la suite du Concile. A ces fidèles qui rappelaient les articles 36 et 116 de la Constitution sur la liturgie, il était systématiquement répondu qu’il fallait s’engager dans l’ « esprit du Concile » et non s’en tenir à la « lettre ». Formule qui allait permettre de tout justifier, y compris ce qui allait manifestement contre les enseignements de l’Eglise ; - troisièmement, l’obligation d’abandonner tout ce qui, dans la liturgie postconciliaire, devait être préserver afin de rappeler la continuité liturgique : cierges, encens, vêtements et ornements, service d’autel... et aussi la dignité, le respect des rites, l’expression du sacré ; l’agenouillement... - quatrièmement enfin, la liquidation de tout ce que le Concile demandait de préserver comme expression de la distance entre le sacré et le profane, entre le sacerdoce baptismal et le sacerdoce ministériel, entre la condition de laïc et la condition de clerc. Aujourd’hui, les jeunes générations de fidèles n’ont pas idée de la violence et parfois aussi de la haine dont faisent preuve des bataillons de prêtres iconoclastes pour démolir ce que l’Eglise entendait conserver. Pour mener à bien leur œuvre destructrice, ils étaient encouragés par la diffusions d’ouvrages faisant la promotion de célébrations liturgiques reconstruites sur la base de projets pastoraux tous plus nébuleux les uns que les autres mais, en tout cas, toujours en opposition aux enseignements du Concile et des papes successifs. Parmi ces ouvrages on peut citer les « Feuilles du diocèse de Saint-Brieuc », la revue « Signes d’Aujourd’hui », certaines publications du très officiel Centre National de Pastorale Liturgique (CNPL) dans lesquelles il était systématiquement demandé d’imaginer de nouvelles façons de célébrer la messe et de modifier aussi bien les prières - y compris la prière eucharistique - que l’agencement intérieur des églises par l’introduction d’un maximum d’éléments insolites : autels-caisses, tabourets, tapis de prière, patènes en osier, calices en terre cuite, banderoles... A la suite de quoi, les célébrations liturgiques pouvaient partout prendre des allures de chantier permanent où le fidèle se voyait contraint d’accepter - à défaut d’approuver - le dernier caprice du célébrant. La catéchèse ne fut pas en reste : à côté d’une foi sans dogmes, on on se mit à enseigner les principes d’une Eglise sans Magistère, d’un « Credo » à sans cesse reformuler, d’une liturgies évolutives à inventer dimanche après dimanche... Le tout avec l’aide de catéchistes laïcs sans connaissances théologiques mais gagnés aux idées nocives élaborées et diffusées par quelques clercs insoumis et constitués en « soviets diocésains » chargés de ruiner de l’intérieur cette Eglise catholique romaine à laquelle ils reprochaient d’entretenir un sacerdoce contraignant et une religion sclérosée. Tout était donc noyauté, verrouillé, en sorte que le fidèle qui voulait suivre l’enseignement de Rome plutôt que les fantaisies de son évêque ou les marottes du clergé local était immédiatement considéré par le noyau progressiste de sa paroisse comme un traître au Concile, comme un fauteur de troubles, comme un diviseur, comme un danger pour l’unité des fidèles (unité qui, en fait, n’existait déjà plus que dans l’imagination de quelques têtes pensantes confortablement installées dans les bureaux diocésains.) La déstructuration de la liturgie, qui a obligé Mgr Bux à demander si aujourd’hui, en assistant à certaines messes, on ne risquait pas de perdre la foi, n’aura donc été que l’aboutissement d’un long processus mis en place au sein même de l’Eglise par un clergé qui, depuis le XVIIIe siècle, avait fait de la liturgie un spectacle dont les prêtres tenaient à demeurer les seuls metteurs en scène. Ces « liturgies-spectacles », qui se conjuguent avec une crise de la foi, sont aujourd’hui le fait d’hommes qui auraient probablement été plus à leur place dans l’animation de clubs de bienfaisance que dans la prêtrise et qui ont imaginé ne pouvoir s’épanouir dans leur ministère qu’à condition de l’exercer sans aucune contrainte, comme le montre la récente aventure du P. Gréa, ce prêtre lyonnais qui aurait plus à l’aise dans « Les feux de l’amour » que dans des pseudo-célébrations façon « Glorious ». Ces « liturgies-spectacles » se font aujourd’hui encore : messes dans des cirques, messes dans les foires, dans les stades, messes de premières communions ou de confirmations au cours desquelles les « mamies bigoudies » tiennent le rôle de clown blanc... C’est dans ces conditions dramatiques que la liturgie fut durablement « instrumentalisée » (cf. S. Jean-Paul II), tranformée en un outil au service des talents (supposés) de clercs-animateurs imaginant des célébrations grand-guignolesques dont ils souhaitaient occuper le centre. Pour en arriver là, il fallait imaginer et multiplier des liturgies soft ferments d’une religion light. Pour la première fois dans l’histoire de l’Eglise, au moment de Vatican II, tous les ingrédients étaient réunis pour atteindre le but fixé : une liturgie tridentine qui s’était peu à peu sclérosée au point d’échapper de plus en plus aux fidèles qui ne la voyaient plus que comme une savante mise en scène dont le sens s’était opacifié ; des groupes de prêtres ne s’épanouissant plus dans leur ministère sacerdotal ; un Concile dont la mise en œuvre était confiée à des évêques à la formation théologique déficiente (Cf. P. Louis Bouyer) ; des fidèles prêts à accepter une Eglise présentée comme davantage en phase avec eux-mêmes et avec son temps ; enfin, une multiplication de structures bureaucratiques dont il suffisait de prendre les commandes pour pouvoir faire pression sur les fidèles et les contraindre à accepter une pastorale censée répondre en même temps à l’ « esprit du Concile », aux utopies de mai 68, et aux souhaits d’esprits préalablement rendu malléable. Qu’ont alors fait les évêques de France ? La réponse tient en un seul mot : rien. Certes, certains ont dénoncé ce qui n’allait pas ; mais persuadés qu’ils seraient écoutés et obéis « comme au bon vieux temps », ils n’ont jamais vérifié si ce qu’ils disaient donnait lieu à des applications concrètes. Plus triste encore : beaucoup depasteurs diocésains sont entrés dans le mouvement des prêtres qui démolissaient tout et, ne voulant surtout pas passer eux-mêmes pour des « traditionalistes » ou des « rétrogrades », ils sont allés jusqu’à devancer les attentes des agitateurs les mieux organisés en se montrant eux-mêmes à la pointe des innovations. Ils n’ont eux-mêmes plus obéi au Souverain Pontife ni cherché à comprendre et à appliquer le Concile. Ce fut la rupture dont a parlé Benoît XVI et dont les dégâts apparaissent aujourd’hui aussi considérables que persistants : 3% des fidèles sont fidèles à la messe du dimanche, les séminaires sont vides et des communautés religieuses vendent leurs bâtiments... Que faire aujourd’hui pour corriger les erreurs et soigner tant de blessures ? La solution ne peut venir que des évêques eux-mêmes. Encore faudrait-il que ces pasteurs ne soient pas eux-mêmes les « enfants naturels » de ceux qui se sont employés et s’emploient encore à tout casser au nom de cette « herméneutique de rupture » qu’ils ont partout mise en œuvre et à laquelle ils tiennent mordicus. Concrètement, les évêques de demain ne devraient plus être choisis parmi les prêtres formés dans des maisons contôlées par les « soviets diocésains » où siègent et se cooptent des clercs et des laïcs dont la théologie est faible et dont la « fidélité au Siège de Pierre » n’est souvent qu’une formule vide de sens. Des prêtres échappant au « système » existent. Mais combien d’entre eux voudront-ils accepter une charge épiscopale, sachant qu’aujourd’hui, tout évêque qui veut mettre Vatican II en œuvre est assuré d’avoir les 3/4 de ses diocésains les plus influents - et les plus âgés - « sur le dos » ? Etre évêque implique-t-il d’aller au « casse-pipes » ? Dans la situation actuelle, il n’est pas interdit de répondre : « oui ». Le jour de son élection sur le Siège de Pierre, Benoît XVI avait demandé qu’on prie pour lui, afin qu’il trouve la force de ne pas se dérober face aux loups. On n’imagine pas combien, depuis le Concile, les loups ont proliféré dans les diocèses de France : ils ont aujourd’hui le poil terne mais s’emploient encore à montrer leurs crocs aux pasteurs trop empressés à suivre les véritables enseignements conciliaires et à servir courageusement l’Eglise avant leurs intérêts personnels.
==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Ven 8 Juin - 19:50
NOUVEAU Vendredi, 8 juin 2018.
Un livre aussi captivant qu’instructif qu’il faut absolument lire : « La divine liturgie » de Jean Hani (éd. Trédaniel). Il s’agit d’un ouvrage remarquable qui il explique tout : le vrai sens et la signification de la liturgie, pourquoi l’orientation est fondamentale et le retournement des autels vers le peuple est une catastrophe d’une exceptionnelle gravité ; il explique aussi la signification de l’autel et rappelle pourquoi les autels monumentaux du XVIIIe siècle obscurcissent le sens originel de la table du Sacrifice ; il explique aussi le sens des vêtements liturgiques et donne un coup de canif au passage aux fameuses chasubles « boîte à violon » que Dom Guéranger considérait déjà comme de planches incapables d’assurer la fonction d’une chasuble qui est d’envelopper le célébrant ; il explique pourquoi le Canon doit être prié sur le ton d’un récitatif et pourquoi les lectures doivent être chantées, etc. En outre, Jean Hani conduit une très profonde explication de la profondeur symbolique des rites de la messe, en démontrant leur continuité anthropologique avec tous les rites des religions anciennes et en s’appuyant sur des exemples tirés à la fois du rite romain et des liturgies orientales. Lui qui a étudié à fond les principes de l’architecture sacrée, rappelle que si le « bâtiment église » est orienté, c’est parce que la liturgie est orientée et non l'inverse. En résumé, voilà un auteur bien plus traditionnel que tous les traditionalistes réunis et qui valide l’essentiel des intuitions liturgiques du Concile. C’est là un ouvrage qui devrait être mis dans toutes les mains.
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zamie regardant
Messages : 25 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Lun 11 Juin - 23:44
Se pourrait -il que le pape François approuve le fait qu'il puisse y avoir des diaconesses ? C'est ce que le site " pro Liturgia " suggère dans cet article . Il me semble pourtant que la question des femmes diaconesses ou à plus forte raison prêtres a été un non donné par les papes précédents . Quant aux diaconesses, elles étaient utiles au premier temps de l'Eglise pour aider au baptême des femmes afin de les assister pour les dévêtir, sachant que le baptême se faisait en immersion totale .
Pro Liturgia parle d'un schisme, mais cet état est déjà présent par le fait que beaucoup d'évêques ne suivent plus la ligne romaine qui , il y vrai se meut dans la confusion en restant dans le flou ou les non réponses demandées par des questions respectueuses ( dubia) . ------------------------------------------------------------
* * * * NOUVEAU Lundi, 11 juin 2018. Le pape François a approuvé un document dont le but est de permettre aux femmes d’être ordonnées diaconesses. Ce n’est plus un secret pour personne, François veut aller encore plus loin. Prochaines étapes : le mariage des prêtres (autrement dit la fin du célibat sacerdotal) et la possibilité d’ordonner prêtresses des des femmes. Avec François, nous sommes désormais assurés d’avoir, à plus ou moins long terme, un schisme qui marquera la séparation entre l’Eglise catholique et l’Eglise bergoglienne. Tel sera l’aboutissement de 50 années d’un relativisme doctrinal soutenu par une majorité d’évêques promoteurs de catéchèses vides et de liturgies débiles.
Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Mar 12 Juin - 0:08
Bonsoir Zamie,
C'est la confusion la plus complète, en effet... c'est pourquoi on ne commentera pas ! Demandons simplement au Seigneur d'augmenter notre Foi, dans nos pauvres prières.
Je vous partage juste cet article du "Point", article qui fait tousser :
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Mar 12 Juin - 0:18
Union de prières Françoise , c'est cela notre mission dans toutes ces ignominies contraire à la nature . Qui comprendra enfin ? La culture de mort ne peut pas vaincre , c'est impossible. . Dieu est avec nous, celui qui a vaincu le monde et la gloire qu'il nous donne c'est Sa vie .
Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Jeu 14 Juin - 11:35
En partage :
* * * * NOUVEAU Jeudi, 14 juin 2018. Dans ses mémoires, le Cardinal Biffi (1928-2015) parle de ce que fut le Concile et l’après-Concile (pp. 191-194). Extraits : « Paul VI a cru sincèrement au concile Vatican II et à son importance positive pour la chrétienté tout entière. Il en a été un protagoniste décisif, qui en a suivi les travaux et les discussions avec une attention de tous les jours et qui l’a aidé à surmonter ses difficultés de parcours récurrentes. Il s’attendait à ce que, en raison de l’engagement commun de tous ceux qui portaient le charisme apostolique et du successeur de Pierre, une époque bénie de vitalité accrue et de fécondité exceptionnelle commence tout de suite à faire du bien et à apporter du bonheur à l’Eglise. Au contraire “l’après-concile”, dans beaucoup de ses manifestations, lui a apporté des préoccupations et des déceptions. Alors, avec une admirable franchise, il a fait part de son affliction ; et la lucidité passionnée de ses propos a frappé tous les croyants ; du moins ceux dont la vision n’était pas trop perturbée par l’idéologie. Le 29 juin 1972, jour de la fête des saints Pierre et Paul, il en arrive à affirmer, dans une improvisation, qu’il a “le sentiment que, par quelque fissures, la fumée de Satan est entrée dans le temple de Dieu. Il y a le doute, l'incertitude, la problématique, l’inquiétude, l’insatisfaction, la confrontation. On ne fait pas confiance à l’Eglise... On croyait qu’après le Concile viendrait une journée de soleil pour l’histoire de l’Eglise. Au contraire, ce qui est venu, c’est une journée de nuages, d’obscurité, de recherche, d’incertitude... Nous croyons que quelque chose de préternaturel (le diable) est venu dans le monde pour troubler, pour étouffer les fruits du Concile oecuménique et pour empêcher l’Eglise d’exprimer par un chant sa joie d’avoir repris pleinement conscience d’elle-même”. Voilà des propos douloureux et sévères sur lesquels il n’est pas difficile de réfléchir. Comment a-t-il pu se faire que, à partir des déclarations légitimes et des textes de Vatican II, on en soit arrivé à une situation si différente et si éloignée ? La question est complexe et les raisons sont multiformes ; mais il ne fait aucun doute qu’est également intervenu un processus d’aberrante “distillation” (si l’on peut dire), qui a extrait, du “donné” conciliaire authentique et contraignant, une mentalité et une mode linguistique tout à fait hétérogènes. C’est un phénomène qui affleure çà et là dans l’après-Concile et qui continue à se manifester de manière plus ou moins explicite. Pour nous faire comprendre, nous pourrions nous aventurer à présenter schématiquement le processus de cette étonnante “distillation”. La première phase consiste en une approche discriminatoire des textes conciliaires, qui distingue d’une part ceux qui sont acceptés et que l’on peut citer et d’autre part ceux qui sont inopportuns ou tout au moins inutiles, qu’il convient de passer sous silence. Dans la seconde phase, on reconnaît comme un précieux enseignement du Concile non pas ce qui a été formulé en réalité, mais ce que la sainte assemblée nous aurait donné si elle n’avait pas été entravée par la présence d’un grand nombre de pères conciliaires rétrogrades et insensibles au souffle de l'Esprit. Dans la troisième phase, on insinue que la véritable doctrine du Concile n’est pas celle qui a été effectivement formulée et approuvée canoniquement, mais celle qui aurait été formulée et approuvée si les pères conciliaires avaient été plus éclairés, plus cohérents, plus courageux. Avec une telle méthodologie théologique et historique - elle n’est jamais formulée de manière aussi claire mais elle n’en est pas moins implacable pour autant - on imagine facilement le résultat qui en découle : ce qui est adopté et valorisé de manière presque obsessionnelle, ce n’est pas le Concile qui a été effectivement célébré, mais (pour ainsi dire) un “concile virtuel” ; un concile qui a sa place non pas dans l’histoire de l’Eglise, mais dans l’histoire de l’imagination ecclésiastique. Et quiconque se hasarde, même timidement, à ne pas être d’accord reçoit la qualification infamante de “préconciliaire”, quand il n'est pas carrément rangé parmi les traditionalistes rebelles ou les intégristes exécrés. Et puisque, parmi les “distillats frauduleux” issus du Concile, on trouve également le principe selon lequel il n’y a désormais plus d’erreur qui puisse encore être condamnée au sein du monde catholique si ce n'est celle de pécher contre le devoir prioritaire de compréhension et de dialogue, il devient difficile aujourd’hui, pour les théologiens et les pasteurs, d’avoir le courage de dénoncer avec vigueur et ténacité les poisons qui sont en train d’intoxiquer progressivement l’innocent peuple de Dieu. »
Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Sam 16 Juin - 19:34
Vu sur le site "Proliturgia" ce jour. Prions !
L'ACTUALITE DU JOUR
* * * * NOUVEAU Samedi, 16 juin 2018.
Arrivé sur le Siège de Pierre, Jorge Bergoglio n’avait, semble-t-il, qu’un objectif : se fabriquer une Eglise à sa mesure. C’est-à-dire avec un minimum de contraintes et un maximum d’ouvertures dans toutes les directions. Pour arriver à sa fin, il lui fallait jouer sur deux tableaux : afficher une rupture douce mais certaine d’avec les pontificats précédents et afficher l’image d’un pasteur jovial passant son temps à fustiger ceux qui, par prudence ou par clairvoyance, ne voulaient pas lui emboîter le pas. Pendant un temps, certains ont pensé que c’est de cette façon que François allait « réformer » l’Eglise pour en faire une communauté perméable à tout ce qui permettrait de mettre de côté la doctrine de la foi chrétienne. Sûr de son affaire, François n’a pas voulu écouter ceux qui lui disaient d’être attentif à l’unité de l’Eglise ; il n’a pas voulu voir dans quel désarroi certaines de ses déclarations à l’emporte-pièce plongeaient les fidèles ; il n’a pas voulu admettre que dire une chose et en faire une autre était le meilleur moyen pour semer la confusion dans les esprits et, in fine, par faire fuir les baptisés les plus circonspects. François souhaitait mettre le bazar dans l’Eglise en pensant que du chaos pourrait naître une clarté nouvelle et un équilibre nouveau. D’une certaine façon, le bazar, il a réussi : « Il y a une guerre civile dans l’Eglise » a récemment écrit le vaticaniste Marco Politi dans le journal Allemand « Die Zeit ». Aux yeux de ce journaliste fin connaisseur des coulisses du Vatican, François aura réussi à se mettre « dans une situation difficile ». On pourrait même avancer qu’il s’est mis lui-même - par orgueil et/ou par imprudence - dans une situation qu’il ne contrôle plus. La « guerre civile » à laquelle fait allusion Marco Politi n’oppose par tant les « progressistes » aux « conservateurs », pour reprendre le vocabulaire habituel. Elle oppose plutôt les représentants de l’Eglise universelle - autrement dit catholique - laquelle a été bâtie sur la clarté des enseignements du Christ aux affiliés à l’Eglise bergoglienne dont les contours sont de plus en plus brumeux et la doctrine de la foi de plus en plus énigmatique. On en arrive au point que même au Vatican, certains ne cachent plus leur peur d’un schisme dont il faudrait bien reconnaître qu’il serait le résultat d’une vision de l’Eglise propre au pape argentin. A côté de cette Eglise ballotée se trouve, pour nous, un autre problème : celui des évêques de France occupés à entretenir des structures diocésaines vides et stériles, et toujours attentifs à ce que partout soient célébrées des messes dont les formes, tantôt clownesques tantôt pitoyables, mais presque toujours aberrantes, n’ont plus le moindre rapport avec la foi qu’elles prétendent exprimer. Jésus avait averti que « tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et une maison s'écroule sur une autre » (Lc 11, 17). Nos pasteurs se rendent-ils compte qu’une telle dévastation, dont on peut tout de même difficilement croire qu'ils la souhaitent, atteint déjà des pans entiers de l'Eglise ?
==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Jeu 21 Juin - 18:29
... Cela devient affligeant.
L'ACTUALITE DU JOUR
* * * * NOUVEAU Jeudi, 21 juin 2018. Au Vatican, on s’étonne des propos tenus par le pape François à l’occasion d’une nouvelle interview avec l’agence Reuters. Le Pape a affirmé, en effet, qu’il n’avait appris l’existence des quatre « Dubia » que lui avaient adressées les cardinaux Raymond Leo Burke, Walter Brandmüller et feu Joachim Meisner et Carlo Caffarra que... par les médias.
Or, les cardinaux signataires ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils avaient envoyé directement au pape lui-même la lettre dans laquelle ils demandaient des éclaircissements sur les passages controversés d’ « Amoris Laetitia ». Et c’est seulement après deux mois d’attente et aucune réponse obtenue qu’ils ont rendu cette lettre publique. François prétend maintenant que les cardinaux ont rendu la lettre publique sans l’envoyer directement à lui... Cette allégation a été immédiatement rejetée par le cardinal Walter Brandmüller dans une déclaration faite site américain « OnePeterFive ». Le cardinal précise que la lettre portant sur les « Dubia » a été directement transmise transmise au pape François par courrier privé en septembre 2016 et, en même temps, envoyée à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Le cardinal Müller, qui était alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, a confirmé lui-même que la lettre en question avait été bien reçue. Interrogé sur son contenu, il a déclaré que la Congrégation pour la doctrine de la Foi parlait toujours « l’autorité du pape » et ne pouvait, de ce fait, pas participer de son propre chef à la controverse. Hier, « OnePeterFive » a demandé des précisions sur cette affaire au bureau de presse du Vatican mais n’a pas encore reçu de réponse.
Source : Kathnet
Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Jeu 21 Juin - 21:45
Qui peut croire une explication pareille ? le mensonge maintenant ?
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Mar 26 Juin - 22:49
* * * * Lundi, 25 juin 2018. En ce milieu d’année, les chiffres qui nous parviennent sont alarmants. Du moins quand on les regarde avec les yeux de simples fidèles : - moins de 70 prêtres diocésains ordonnés... - moins de 3% de catholiques allant à la messe le dimanche... En regard de ces chiffres, on pourrait se poser d’autres questions comme, par exemple : quelle est la formation liturgique reçue par les nouveaux prêtres ? Combien d’entre eux savent célébrer dignement et de façon naturelle - sans hésiter - la liturgie romaine en français ET en latin ? Combien de fidèles pratiquants savent ce que représente la liturgie de l’Eglise et comment elle doit être célébrée ?
Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Sam 7 Juil - 21:39
L'ACTUALITE DU JOUR
* * * * NOUVEAU Samedi, 7 juillet 2018. Le pape François est heureux : un évêque d’Allemagne invite les fidèles protestants mariés à un catholique à communier. Dans de nombreux autres diocèses, en Allemagne et hors d’Allemagne, les évêques autorisent (sans le dire ouvertement) la communion pour tous. Le pape François est heureux : l’Eglise sans Eucharistie comprise selon la foi catholique est en train de se mettre en place ; prélude à une Eglise sans ministres ordonnés et sans liturgie stable. Une Eglise soft fondée sur un Credo light et évolutif est en train de germer sur les ambiguïtés des récents enseignements de l’actuel pontificat.
* * * * NOUVEAU Samedi, 7 juillet 2018. Le souci de l’Eglise, aujourd’hui, n’est plus d’enseigner qu’il y a une vie éternelle après la vie d’ici pas ; il n’est plus d’enseigner que notre mort corporelle est immédiatement suivie d’un jugement de Dieu qui détermine de façon définitive quelles seront les conditions de notre vie éternelle ; il n’est plus de rappeler qu’à la source de notre vie éternelle se trouve notre foi. Non ! Le seul souci de l’Eglise, aujourd’hui, est d’enseigner que si nous voulons être heureux, il faut sauver la planète et nous accepter tous tels que nous sommes sans nous préoccuper ni de la foi ni de notre destinée après la mort. Dans ce contexte, la nouvelle mission de l’Eglise doit favoriser la « dictature du relativisme » en organisant, sur fond d’autocélébrations vides, des rassemblements dits « festifs » au cours desquels une messe factice permettra de chanter la convivialité, l’entente, le partage. On attend avec impatience le clap de fin d’une telle pseudo-Eglise.
* * * * NOUVEAU Samedi, 7 juillet 2018. Ce qui caractérise nombre de célébrations actuelles est le fait qu’elles ont perdu la dimension symbolique de la liturgie par laquelle sont signifiées les réalités de la foi. La dimension symbolique de la liturgie ne relève pas de choix purement subjectifs : elle nous est transmise par la Tradition dont la conservation garantit la fidélité à l’esprit originel du christianisme. La dimension symbolique naît d’un ensemble de gestes, d'objets, de dispositions, de manières de célébrer, de chants, de vêtements etc. dont la mise en œuvre selon un ordre déterminé est décrite dans les livres officiels, en particulier le Missel Romain. Comprendre la liturgie et la mettre en oeuvre avec fidélité et intelligence, c’est saisir par la pédagogie du symbolisme qu’elle est une oeuvre divine et non une oeuvre humaine ; c’est-à-dire qu’elle est une réalité qui nous dépasse et sur laquelle nous n’avons aucun pouvoir. Pour cette raison, prêtres et fidèles, s’ils veulent véritablement entrer dans le « Mystère de la Foi » proclamé après la consécration du pain et du vin, doivent respecter les normes liturgiques et non chercher à les manipuler, à les transformer, encore moins à les écarter.
L’Epître aux Hébreux nous rappelle que le véritable Sanctuaire n’est pas un sanctuaire fait de main d’homme, et que nos sanctuaires terrestres, tout comme nos liturgies terrestres n’ont de sens que dans la mesure où ils constituent des figures du sanctuaire véritable et de la liturgie d’En-Haut (Cf. Vatican II, Const. sur la Liturgie). Or, justement, c’est le respect du symbolisme liturgique qui garantit la conformité de nos liturgies humaines avec la liturgie de la Jérusalem céleste. A partir du moment où le symbolisme n’est plus ni respecté ni mis en oeuvre, il se produit une « déconnexion » entre nos célébrations d’ici-bas et le Mystère qu’elles sont sensées signifier. Les célébrations se transforment alors en oeuvres purement humaines et horizontales, dans laquelle l'homme (c’est-à-dire le prêtre ou tel ou tel « animateur » ou « animatrice » liturgique) s’écoute parler au lieu de se taire et de laisser s’exprimer le mystère divin qui cherche à nous rejoindre par le biais de la symbolique liturgique. Au cours de telles célébrations, nous finissons par nous comporter comme les Hébreux qui dansaient autour du veau d’or qu’ils s’étaient eux-mêmes fabriqué. Bien peu nombreux, par exemple, sont les prêtres qui respectent la symbolique pourtant extrêmement riche des cierges allumés sur l’autel. Jean Hani, dans « La Divine liturgie », rappelle que « des cierges allumés sur l’autel sont obligatoires pour célébrer la Divine liturgie, car le Christ est « La Lumière du monde ». [...] Mais cette signification des cierges en eux-mêmes se double d’une signification particulière qui résulte de leur nombre. Il faut sur l’autel six cierges, trois de chaque côté de la Croix. Or, il est à peu près certain, que ces six cierges devraient en vérité être sept, comme le prouvent, en particulier, la règle pour la messe épiscopale, qui impose sept cierges, et l’usage des Byzantins qui utilisent un vrai chandelier à sept branches. Ce luminaire est la version chrétienne du chandelier à sept branches des Hébreux, appelée menorah, qui était fait d’une branche centrale droite et six branches courbées en demi-cercles concentriques. [...] Comme l’Arche, la menorah avait été exécutée d'après un modèle céleste vu par Moïse sur la montagne (Nomb. 8, 4 ; cf. Ex. 25, 34 ; 37, 20-23 ; Lev. 24, 2-4 ; 6, 5-6). Si la menorah est passée au culte chrétien, c’est qu'elle appartient aussi au Nouveau Testament. Dans l’Apocalypse, en effet, le Christ apparaît entouré de sept chandeliers (Apoc. 2, 1), et cette apparition ressemble étrangement à celle qu’aperçut le prophète Zacharie (Zach. 3, 9). » Jean Hani ajoute qu’ « il est facile dès lors de comprendre la haute signification du luminaire sur l’autel. Les sept lumières (le plus souvent ramenées à six, la septième se confondant avec le Crucifix central) rappellent les sept lumières spirituelles devant le trône céleste du Christ ; elles représentent le monde total et, plus exactement, le monde transfiguré par la présence divine du Christ, dont les sept puissances sont en action en lui. Ce monde restitué en sa pureté n’existe aujourd’hui que dans l’enceinte du sanctuaire et grâce à la divine opération de la messe : ce monde spiritualisé que désignent à nos regards les lampes, c’est finalement l’Eglise et le Corps mystique, l’Eglise avec ses sept sacrements, issus de l’autel, la pierre aux sept yeux illuminant les fidèles et les unissant pour en faire le Corps mystique, qui est déjà « la nouvelle terre et les nouveaux cieux » [...].» Hélas, aujourd’hui, dans la plupart de nos églises, ce magnifique symbolisme qui dans le même mouvement nous ramène aux origines de notre foi tout en nous indiquant le but ultime où elle nous conduit, n’est ni compris ni respecté. Très souvent, le nombre de cierges présents sur l'autel (quand il y a en a !) est aléatoire et dépend des goûts subjectifs du prêtre ou de la sacristine bien plus que des normes léguées par la Tradition. La plupart du temps, les cierges sont remplacés par des bougies disposées sur l’autel de manière dissymétrique - comme sur une table de salon - et leur forme est bien souvent assez peu adaptée à un usage liturgique (songeons au fameux gros cierge coloré type « CCFD » tant prisé dans certains milieux paroissiaux...). Quant à la croix d’autel, elle est bien souvent invisible (toute petite croix posée à plat sur l’autel) quand elle n’est pas tout simplement absente. Dans tout les cas on a une incompréhension profonde de la symbolique rituelle qui conduit à un appauvrissement considérable de la liturgie. Il en est de même de l’orientation de la célébration dont la signification, d’une immense richesse théologique et mystique, est presque universellement incomprise - et ce jusqu'au sommet de la Hiérarchie - malgré les récents et salutaires rappels du cardinal Sarah et le témoignage unanime de toute la Tradition de l’Eglise tant orientale qu’occidentale. En conclusion, on ne redira jamais assez que le prêtre ou le laïc qui déforme, voire supprime arbitrairement tel ou tel symbole rituel prescrit par les normes liturgiques, commet un véritable sacrilège puisqu’il abîme cette « réalité totale et englobante » qu’est la liturgie. De plus, il commet une injustice grave puisqu’il prive ainsi les fidèles d’une liturgie véritablement nourrissante pour leur vie spirituelle.
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Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Jeu 12 Juil - 18:24
* * * * NOUVEAU Jeudi, 12 juillet 2018. Le pape François fait souvent mention de l’Esprit Saint : « Demandons-nous aujourd’hui : sommes-nous ouverts aux “surprises de Dieu” ? Ou bien nous fermons-nous, avec peur, à la nouveauté de l’Esprit Saint ? » disait-il lor d’une messe de la Pentecôte. Cette continuelle référence à l’Esprit Saint pour forcer les fidèles à accepter toutes les nouveautés, toutes les expériences, toutes les orientations conduit à poser deux questions : 1. Peut-on “instrumentaliser” l’Esprit Saint en le séparant des deux autres Personnes de la Sainte Trinité ? Non. L’Esprit Saint conduit à saisir toujours mieux les enseignements du Christ par lesquels nous est révélé le vrai visage de Dieu. L’Esprit Saint n’est donc pas un “électron libre” au sein de la Trinité. 2. Les désaccords entre évêques sur des points doctrinaux, le manque de clarté des actuels textes magistériels, les célébrations liturgiques régulièrement caviardées par des prêtres - et souvent même par des évêques ! - peuvent-ils être des fruits de l’Esprit Saint ? Non. L’Esprit Saint n’est pas celui qui sème l’anarchie ; il est celui qui protège l’Eglise et la conserve dans l’unité voulue par le Christ lui-même.
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Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Jeu 13 Sep - 20:32
Lu sur le site Proliturgia ce jour :
Citation :
NOUVEAU Jeudi, 13 septembre 2018. Une nouvelle bombe risque d’éclater très prochainement au Vatican. D’après le site internet « Die freie Welt », le quotidien italien « Il Fatto Quotidiano » aurait annoncé cette semaine être en possession d’une liste des noms de tous les membres du lobbie homosexuel au Vatican.
Cette liste serait le résultat d’un travail de recherche entrepris par une commission voulue par Benoît XVI afin de pouvoir enquêter au cas où surgirait une affaire délicate au Vatican. La commission était composée de Julian Herranz, Jozsef Tomko et Salvatore De Giorgi. Le dossier concernant les noms des collaborateurs homosexuels travaillant au Vatican avait été transmis à cette commission à la veille du retrait de Benoît XVI. Il est intéressant de noter que cette liste « gay » ne comporte pas seulement les noms des personnes concernées, mais contient également des preuves de ce qu’elle avance. D’après « Il Fatto Quotidiano », elle cite les noms de prélats aussi bien que de laïcs. Le quotidien annonce qu’il publiera la liste jour après jour, par petites touches. D’autre part, le même quotidien annonce un scandale qui touchera sous peu le Cardinal Kevin Farrell (USA), nommé par François au poste de Préfet du dicastère pour les laïcs, la famille et la vie.
Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Ven 14 Sep - 21:11
Lu sur le site Proliturgia ce jour Vendredi 14 septembre 2018 :
Citation :
* * * * NOUVEAU Vendredi, 14 septembre 2018.
Nouveau seisme au Vatican : le dossier de 300 pages contenant les noms des membres du « lobby gay » a été présenté aux médias. Parmi les noms figurent ceux des activistes qui auraient poussé Benoît XVI a la démission en 2013.
Le journal italien « Il Fatto Quotidiano » certifie avoir pris connaissance du dossier qui fait état de façon très précise de la corruption morale et matérielle d’une partie du clergé. Sont donnés des noms, des prénoms et des circonstances. Parmi les clercs cités se trouvent ceux qui ont favorisé d’importantes carrières au sein de l’Eglise, pour eux-mêmes ou pour leurs amis. Un cas parmi d’autres est celui de Mgr Kevin Farrell, évêque auxiliaire de Washington. Son dossier était déposé à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi alors dirigée par le Cardinal Müller. Mais ce dernier pouvait-il faire quelque chose sachant que Mgr Farrell avait été nommé par le pape François en personne pour diriger le Dicastère de la Famille ? La soudaine démission du pape Benoît XVI en 2013 serait liée à ce dossier de 300 pages. Certains médias ont rapporté, en effet, que Benoît XVI avait choisi de démissionner le jour même où il avait reçu le dossier, lequel était le fruit d’une enquête sur la corruption et les malversations cléricales commandée par le Saint-Père et menée par NN. SS. Julián Herranz, Jozef Tomko et Salvatore De Giorgi. « L’enquête des trois cardinaux Herranz-Tomko-De Giorgi était jusqu’à présent restée secrète », écrit Fagnani dans « Il fatto Quotidiano ». « Cependant, un groupe de personnes avait eu l’occasion de la lire, et ce avant le Conclave, pour donner un coup de main au Saint-Esprit qui emmènerait alors Bergoglio sur le trône papal. » Beaucoup pensent aujourd’hui qu’avec le pape François, la situation s’est encore aggravée. En 2017, le vaticaniste Edouard Pentin rapportait que selon un haut responsable de la curie, « l’étendue de la pratique homosexuelle au Vatican n’a jamais atteint de tels sommets », malgré les efforts entrepris par Benoît XVI pour éliminer les déviances au sein de la curie.
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Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Mar 25 Sep - 12:36
Après ce week-end qui aura été celui du 30e anniversaire de « Pro Liturgia », M Denis Crouan nous promet un compte-rendu complet de ces deux journées "spéciales Liturgie" qui sera publié ultérieurement.
En attendant, il nous offre une belle méditation de six pages sur sa spécialité :
* * * * Lundi, 24 septembre 2018. La liturgie doit être une priorité. Communication du Président Denis Crouan à l’Assemblée Générale de Villars : CLIQUER ICI
ou ici : https://www.proliturgia.org/actua_files/cliquer-ici.pdf
Invité Invité
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Lun 22 Oct - 10:08
Lundi, 22 octobre 2018. On apprend qu’un autre jeune prêtre (38 ans) s’est donné la mort ce week-end, cette fois dans le diocèse d’Orléans. C'est le deuxième en quelques mois. Sans préjuger des raisons qui l’ont poussé à faire ce geste de désespoir qui appelle nos prières, il paraît évident que ces suicides sont révélateurs de la situation actuelle dans laquelle est plongée - il faudrait écrire « s’est plongée » - l’Eglise et ont probablement un lien avec les révélations de ces derniers mois. L’Eglise traverse une crise gravissime et son clergé n’est pas armé pour la combattre. Oui, crise gravissime. Il n’y a plus de communion puisqu’il n’y a plus de certitudes sur les vérités chrétiennes : l’opinion du premier pékin venu, pour peu que les médias s’intéressent temporairement à lui, fait autorité dans les paroisses. Il n’y a plus d’unité puisqu’il n’y a plus de liturgie commune donc plus de doctrine unique. Aujourd’hui, un prêtre « glorious » et un prêtre « tradi » n’ont plus rien en commun ; le curé d’une paroisse « classique » évite de cotoyer son confrère de la paroisse voisine « progressiste » : à part parler de la pluie et du beau temps, ils n’ont rien à se dire. Au cours des réunions hebdomadaires qui permettent aux prêtres d’un secteur de se rencontrer, on évite soigneusement d’aborder les vrais problèmes afin de ne pas risquer des empoignades... Donc, les prêtres hésitent à se parler, à se confier et, a fortiori, ne se soutiennent plus mutuellement. L’Eglise n’est plus un corps uni et cohérent : elle n’est plus qu’un agrégat de « chapelles » qui coexistent mais s’ignorent mutuellement ; des chapelles dont chacune a sa propre liturgie, sa propre spiritualité, sa propre conception de l’Eglise laquelle n’a rien à voir avec celle de la chapelle voisine. C’est la division partout et à tous les étages avec, pour conséquence, des fidèles qui se fabriquent une religion à la carte qu’ils iront vivre comme bon leur semble et où bon leur semble. Le presbyterium est, du coup, lui aussi profondément divisé. Quant aux évêques, la plupart sont des partisans du « surtout pas de vagues » qui ne savent rien faire d’autre que de mener une politique clientéliste qui entretient les divisions. De « diocèses en fête » en « visites de secteurs », en passant par des « restructurations d’unités paroissiales », ils donnent l’impression d’être à la tâche alors qu’en réalité ce qu’ils font ne débouche sur rien puisqu’ils nous jouent depuis des années exactement la même partition, même si c’est avec des instruments différents. Tel est le visage de l’Eglise aujourd’hui. Nous sommes en train de récolter des années de discours creux, de slogans vides, de projets pastoraux stériles, de liturgies asthéniques, de catéchèses inconsistantes... Quelle misère !
Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Sam 27 Oct - 19:43
... Fin du synode... On n'a même plus envie de commenter : ProLiturgia le fait !
Citation :
* * * * NOUVEAU Samedi, 27 octobre 2018. A l’issue de « leur » synode, les d’jeuns ont fait une « méga-teuf » ou une « lambada géante », on ne sait pas, on ne sait plus. Et en fin de compte, on ne veut plus savoir. Quoi qu’il en soit, celles et ceux qui ont participé à cette folle danse organisée dans l’aula Paul VI avec la bénédiction et les encouragements des plus hautes autorités de l’Eglise sont en train de se doter de tous les outils qu'il faut pour foncer droit vers un schisme qui achèvera de ridiculiser le catholicisme. C’est le moment de rappeler ce qu’écrivait Jacques Maritain en mai 1965 et qui est plus que jamais d’actualité : « Un ouragan de bêtise et d’abjection d’une puissance extraordinaire et apparemment irrésistible souffle tout autour sur la vaste étendue du monde catholique et spécialement ecclésiastique. Cette crise me paraît une des plus grave que l’Eglise ait connue. Elle a à mes yeux un caractère eschatologique et semble annoncer de larges apostasies. [...] Ce que nous voyons aujourd’hui c’est un agenouillement délirant et général devant le monde. Tous ces catholiques tous ces prêtres en extase devant le monde, poussant dès qu’il s’agit de lui des gémissements d’amour et d’adoration, et répudiant frénétiquement tout ce qui, soit dans l’ordre intellectuel, soit dans l’ordre spirituel, a fait la force de l’Eglise, c’est vraiment un curieux spectacle et qui ne s’explique à mon avis que d’une façon freudienne, par une brusque libération collective de misérables libidines longtemps refoulées... » Pères évêques de quelque diocèse que vous soyez, relisez et méditez ces propos de Maritain : ils vous concernent au premier chef.
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Invité Invité
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Sam 27 Oct - 22:14
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Lun 19 Nov - 16:24
Prière Eucharistique, par le Père Joseph Potiron Jubilé du Père Joseph Potiron Dimanche 16 octobre 2016 Eglise de Sainte-Luce-sur-Loire
Lundi, 19 novembre 2018. Quand des célébrants ayant perdu toute contenance se mettent à démonter la Liturgie (comme ici), on entre dans un monde surréaliste fait d’un doux mélange de bêtise, d’ignorance et de molle apostasie. Nos évêques qui laissent de telles mascarades se faire dans les églises sont proprement pitoyables ! Heureusement que dans dix ans, tout ce bazar aura disparu : les églises ne serviront plus que pour des concerts et, occasionnellement, pour des mariages et des funérailles à l’attention de personnes pour lesquelles la foi n’a aucune importance.
Venir à la messe dominicale et vivre un tel sabordage liturgique me glacerait le sang. Déjà que j'éprouve de plus en plus de difficultés à prier en profondeur au cours des messes ordinaires selon le rite de Paul VI; là cela dépasse les bornes : Sauve qui peut ! C'est à pleurer ! quel mépris pour notre Seigneur ! M'
Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Lun 14 Jan - 21:49
* * * * NOUVEAU Lundi, 14 janvier 2019. En Allemagne, des prêtres courageux regroupés au sein de l’association sacerdotale « Communio veritatis » ont envoyé au cardinal Marx le courrier suivant qui répond à ses propos (Voir ci-dessous) :
Cardinal Marx,
Nous vous exhortons à quitter la présidence de la Conférence des évêques d’Allemagne, car vos propos conduisent à une exclusion de vos frères dans la foi. Nous soulignons qu’en Jésus-Christ, le Fils de Dieu, la Vérité en personne est venue parmi nous. Avec votre vision sociologique, vous entrez dans l’erreur du syncrétisme et du relativisme. Nous vous accusons d’abuser de votre ministère en considérant manifestement que les sacrements de l’Eglise votre bien personnel que vous adaptez librement sur l’autel de l’esprit du temps. Nous rejetons la façon dont vous instrumentalisez notre religion en la mettant au service de la sécularisation afin de répandre l’idéologie politique de gauche du parti libéral. Nous vous rappelons que la couleur rouge des cardinaux ne se rapporte pas à la couleur du drapeau du néo-marxisme mais à la défense de la foi catholique par le sang versé. Le « catéchisme » n’est pas le nom d’une quelconque île des mers du sud, mais celui de l’interprétation contraignante de l’enseignement de l’Eglise. Nous vous annonçons que nous confesserons Jésus-Christ en tant que seul Sauveur et vrai Sauveur pendant que vous, vous trahirez la Croix du Seigneur de façon scandaleuse. Nous prions pour que notre Occident retourne à exclusivement à la foi en Dieu Trinité où se trouve la vie et le salut éternel. Paderborn, en la fête du baptême du Seigneur 2019.
Le Cercle des prêtres « Communio veritatis »
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Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Mer 30 Jan - 20:24
NOUVEAU Mercredi, 30 janvier 2019. A l’issue de la messe de clôture des JMJ de Panama, des hosties distribuées au moment de la communion ont été retrouvées par terre. Des incroyants s’avancent pour faire comme tout le monde, reçoivent un truc rond et blanc dont ils ne savent pas quoi faire... et qu’ils jettent une fois revenus à leur place. Ce qui prouve qu’un certain nombre de personnes viennent à ces messe dites « festives » comme ils se rendraient à un spectacle, mais sans savoir ce qu’est une célébration eucharistique. On sait aussi qu’un nombre non négligeable de fidèles emportent chez eux des hosties consacrées « en souvenir de la messe célébrée par François ». Ces faits qui se répètent à chaque messe réunissant un grand nombre de personnes obligent à poser la question que le pape Ratzinger avait déjà soulevée : ces « liturgie woodstock » ont-elles un sens ?
Une des hosties trouvées par terre...
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Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Mer 30 Jan - 22:50
Que dire que faire sinon dénoncer ? Nous, redoublons de piété pour consoler le Seigneur.
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Mar 5 Fév - 19:38
* * * * NOUVEAU Mardi, 5 février 2019. « Le pluralisme et la diversité de religion (...) sont une sage volonté divine avec laquelle Dieu a créé l’être humain », a déclaré le pape François au cours de son voyage aux Emirats Arabes Unis. Autrement dit, dans sa grande sagesse, Dieu a enseigné des choses contradictoires aux hommes. La seule réponse qu’on puisse opposer aux propos très personnels - pour ne pas dire problématiques - du pape est contenue dans l’Evangile selon St Jean (17, 20-26) : « A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, les yeux levés au ciel, il priait ainsi : « Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui accueilleront leur parole et croiront en moi. Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes un : moi en eux, et toi en moi. Que leur unité soit parfaite ; ainsi, le monde saura que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. » (...) » Il est ici question d’unité et non de pluralisme...
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Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Mer 6 Fév - 10:03
Citation :
« Le pluralisme et la diversité de religion (...) sont une sage volonté divine avec laquelle Dieu a créé l’être humain »
Principe fondamentale de la religion universelle syncrétique. Faut-il vraiment se casser les ongles et s'user les neurones pour montrer que c'est complètement tordu ?
Le pape François sous le feu des critiques pour avoir revendiqué la "diversité des religions" est "voulu par Dieu"
Abu Dhabi , La Volonté De Dieu , Grand Imam , l' Islam , le Pape Francis ROME, 5 février 2019 ( LifeSiteNews ) - Le pape François a suscité de nouvelles controverses en signant une déclaration conjointe avec un grand imam, affirmant qu'un "pluralisme et une diversité" de religions sont "voulus par Dieu". Le pape a signé lundi le " Document sur la fraternité humaine pour la paix dans le monde et vivre ensemble " avec Ahmad el-Tayeb, grand imam de la mosquée al-Azhar, lors d'une réunion interreligieuse à Abou Dhabi. L'événement du 4 février faisait partie de la visite apostolique de trois jours du pape François aux Émirats arabes unis. Ce voyage historique a été la première visite d’un pontife romain dans la péninsule arabique. Il visait à promouvoir le dialogue interreligieux et à soutenir l’importante minorité catholique du pays. Le document sur la fraternité humaine invite «toutes les personnes qui ont foi en Dieu et en la fraternité humaine à s'unir et à travailler ensemble afin de servir de guide aux générations futures pour faire progresser une culture de respect mutuel dans la conscience de la grande grâce divine. cela fait de tous les êtres humains des frères et des sœurs. Le passage incitant à la controverse se lit comme suit:
Citation :
La liberté est un droit de chaque personne: chaque individu jouit de la liberté de croyance, de pensée, d'expression et d'action. Le pluralisme et la diversité des religions, des couleurs, du sexe, de la race et de la langue sont voulus par Dieu dans sa sagesse, à travers laquelle il a créé les êtres humains . Cette sagesse divine est la source d'où découlent le droit à la liberté de croyance et la liberté d'être différent. Par conséquent, le fait que les gens soient obligés d'adhérer à une religion ou à une culture donnée doit être rejeté, tout comme l'imposition d'un mode de vie culturel que d'autres n'acceptent pas.
La «volonté permissive» de Dieu?
Chad Pecknold, professeur agrégé de théologie systématique à la Catholic University of America de Washington, DC, dans un article paru le 5 février dans le Catholic Herald, a cherché à minimiser le passage controversé, affirmant qu'il doit être lu dans son contexte et sa perspective. "L'idée que Dieu veut la diversité des couleurs, du sexe, de la race et de la langue est facile à comprendre, mais certains peuvent trouver cela déroutant d'entendre le Vicaire du Christ parler de la volonté de Dieu de la diversité des religions", a-t-il déclaré. Pecknold a déclaré que le passage «est déroutant et potentiellement problématique». Mais il a affirmé que, dans le contexte du document, «le Saint-Père fait clairement référence non pas au mal de nombreuses fausses religions, mais bien à la diversité des religions. le sentiment qu'ils sont la preuve de notre désir naturel de connaître Dieu. " "Dieu veut que tous les hommes le connaissent par le libre choix de leur volonté et il s'ensuit que l'on peut parler d'une diversité de religions selon la volonté permissive de Dieu sans renier le bien surnaturel d'une seule vraie religion", a ajouté Pecknold. Fr. Z a également commenté sur son blog , "nous devons chercher un moyen de comprendre cela sans que cela ressemble à une hérésie". Il a affirmé que si nous lisons le passage comme signifiant qu'il existe une multiplicité de religions " par la volonté permissive de Dieu ", la déclaration est acceptable."
Un théologien dominicain répond
Mais dans les commentaires d'aujourd'hui à LifeSite, un théologien dominicain qui souhaite rester anonyme a déclaré que le passage controversé "dans son sens évident est faux, et en fait hérétique". «Les différentes religions disent des choses incompatibles sur qui est Dieu et comment il veut être adoré. Par conséquent, ils ne peuvent pas tous être vrais. Par conséquent, Dieu, qui est la vérité, ne peut pas vouloir toutes les religions », a-t-il expliqué. Répondant à ceux qui défendent la déclaration du pape en invoquant la "volonté permissive" de Dieu, le théologien dominicain a déclaré:
Citation :
Dieu permet aux religions non catholiques d'exister; mais permettre quelque chose n'est pas une façon de le vouloir, c'est un moyen de ne pas vouloir l'empêcher. Ainsi, Dieu permet à beaucoup d'innocents d'être tués, mais il ne le veut pas. Nous ne parlerions pas de la volonté permissive de Dieu pour que les Juifs soient gazés, par exemple.
Le dominicain a déclaré avoir trouvé que la lecture du texte par le Dr Pecknold était «une interprétation tendue et contre nature». "Vous pourriez aussi bien dire que quelqu'un qui a dit que gazer les Juifs était bon voulait simplement dire que c'est bien que nous possédions les connaissances chimiques et physiologiques qui le rendent possible", a-t-il déclaré. Il a déclaré que "le problème avec l'interprétation du père Z est que la référence aux religions vient d'une liste d'autres choses que Dieu fait (et ne permet pas simplement), telles que les sexes, les couleurs et les races". «Même la diversité des langues, bien qu’à l’origine une punition ait été voulue et causée par Dieu», a noté le théologien. «Mais la diversité des religions est due au péché et n'est donc pas voulue et causée par Dieu. Nous pouvons dire que cela "relève de Sa Providence", mais il en va de même pour tout, même les pires crimes. "
Un autre passage controversé?
Cependant, le théologien dominicain est allé plus loin et a souligné une autre déclaration tout aussi problématique, mais négligée, dans le document sur la fraternité humaine - cette fois sur la foi. Le paragraphe d'ouverture du document se lit comme suit:
Citation :
La foi amène le croyant à voir dans l'autre un frère ou une soeur à soutenir et à aimer. Par la foi en Dieu qui a créé l'univers, les créatures et tous les êtres humains (égaux en raison de sa miséricorde), les croyants sont appelés à exprimer cette fraternité humaine en préservant la création et l'univers entier et en soutenant toutes les personnes, en particulier les plus pauvres et les plus pauvres. le plus dans le besoin.
"Il est contraire à la façon de parler de l'Église d'utiliser l'expression" foi en Dieu "pour" affirmer que Dieu existe "ou" croire en toute sorte de révélation présumée, même non chrétienne ", a expliqué le théologien dominicain. . «La foi, a-t-il déclaré, est la vertu par laquelle Dieu nous pousse à accepter ce qu'il a révélé par l'intermédiaire des prophètes de l'Ancien Testament et des apôtres du Nouveau Testament, et surtout par l'intermédiaire de son Fils. "Les gens qui croient aux religions non chrétiennes ne le font donc pas par la foi, comme le souligne la déclaration de Dominus Iesus 7 , mais par une sorte d'opinion humaine." Dominus Iesus a été publié par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en 2000, sous le préfet alors cardinal Josef Ratzinger. Cela réaffirmait l'enseignement de l'Église selon lequel le salut ne se trouve qu'en Jésus-Christ et dans l'Église. Le paragraphe 7 du document se lit comme suit:
Citation :
La distinction entre foi théologique et croyance dans les autres religions doit être fermement maintenue . Si la foi est l'acceptation en grâce de la vérité révélée, qui «permet de pénétrer le mystère de manière à le comprendre de manière cohérente», la croyance, dans les autres religions, est donc la somme de l'expérience et de la pensée qui constituent le Trésor humain de sagesse et d’aspiration religieuse, que l’homme dans sa recherche de la vérité a conçu et mis en œuvre dans ses relations avec Dieu et l’Absolu ( Dominus Iesus , 7 ).
Comme discuté précédemment sur LifeSite, Vatican II offre la possibilité de révélations extraordinaires aux non-chrétiens. Selon son décret sur l'activité missionnaire de l'Église, «Dieu, de manière connue par lui-même, peut amener ceux qui sont irrémédiablement ignorants de l'Évangile à trouver cette foi sans laquelle il est impossible de lui plaire» ( Ad Gentes, 7 ). Mais l'Église est également claire sur le fait que les adeptes d'autres religions n'ont pas la foi sans laquelle il est impossible de plaire à Dieu. En d’autres termes, Dieu peut conduire les impunément ignorants par des moyens mystérieux vers la vraie foi, mais l’adhésion à l’islam ou à toute autre religion non chrétienne ne peut constituer cette foi.
← Jacarei – Souvenez-vous Mes enfants, souvenez-vous de tous ceux qui disaient exactement ceci: Que la vie était courte et par conséquent, ils devaient en profiter en jouissant de tous les plaisirs de la vie. Rappelez-vous comment ils sont morts et comment ils ne sont plus ici. Et où sont-ils allés? Ils sont allés au châtiment éternel qui ne finira plus jamais.
Prière : Dix séismes frappent la côte nord de la Californie en moins de 24 heures →
Cardinal Müller : la messe œcuménique à Milan était presque un « acte blasphématoire »
par lavoixdedieu
Une messe œcuménique à Milan, le 20 janvier, au cours de laquelle une femme pasteur a lu l’évangile, prêché, se tenait derrière le prêtre lors de la consécration et a distribué la Communion – « équivaut presque à un acte blasphématoire », a déclaré le cardinal Gerhard Ludwig Müller à LaNuovaBQ.it (février 3)
Müller a reconnu une « ignorance grossière » parmi les prêtres, les évêques et les cardinaux : « Ils sont les serviteurs de la Parole de Dieu, mais ils ne le savent pas et ils ne connaissent pas la doctrine ». Müller a appelé les catholiques à quitter ces « messes » ou à protester publiquement contre une « désacralisation » similaire de la messe.
https://gloria.tv/article/VFDGiVw366i71rxB8jKCzWMxZ Quand le Pape François va faire la messe unifiée, nous devrons aussi quitter ces messes et trouver des messes qui n’offensent pas Dieu,…. dans les catacombes…. La Persécution s’en vient
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Ven 22 Mar - 20:40
* * * * NOUVEAU Vendredi, 22 mars 2019. On sait que le pape François n’aurait « pas été défavorable » (c’est une litote) à l’ordination de femmes diacres. Pour étudier la question, il avait créé en 2016 une commission chargée de voir si un type de « diaconat féminin » avait existé dans l’Eglise primitive, ce qui aurait fourni un argument favorable à l’instauration dans « l’Eglise d’aujourd’hui » d’une forme de diaconat permanent pouvant être exercé par des femmes. La commission n’a manifestement découvert aucune preuve historique de l’existence de diaconesses au temps des Apôtres. C’est le théologien allemand Peter Hünermann - lui-même favorable à un diaconat féminin - qui l’a affirmé après qu’aient été remises au pape François, à la mi-2018, les conclusions de la commission. Selon Hünermann, le fait que ces conclusions n’aient pas été publiées est le signe que le pape François n’est pas satisfait des résultats du travail des théologiens.
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Françoise consacré
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Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Mar 2 Avr - 19:59
En partage :
Citation :
* * * * NOUVEAU Mardi, 2 avril 2019. Une nouvelle fois, cette année, le pape François va s’employer à « privatiser » (cf. S. Jean-Paul II, Vicesimus quintus annus) la liturgie du Triduum pascal en utilisant la célébration du Jeudi Saint à des fins personnelles. Le Jeudi Saint ne sera pas célébré comme il doit l’être, François préférant faire des visites à des prisonniers ou à des réfugiés... Ainsi François nous donne-t-il l’impression d’ignorer totalement que les les trois jours saints - jeudi, vendredi, samedi - que l’on appelle le « Triduum », forment une unité liturgique indivise. L’Eglise y fait mémoire de l’événement central de l’histoire du Salut, depuis la dernière Cène du Jeudi Saint jusqu’à la résurrection du Christ dans la nuit du Samedi-Saint. Pourtant, sous l’actuel pontificat, le Jeudi-Saint est systématiquement dissocié de la grande liturgie pascale. Autant dire que la célébration de la dernière Cène, moment capital pour l’Eglise puisqu’elle est à l’origine de l’Eucharistie et du sacerdoce ministériel, passe à la trappe. Ce qui, au fond, est dans la logique de ceux qui, à tous les étages de l’Eglise, ignorent ces deux sacrements au point de pouvoir s’interroger sur l’opportunité de l’ordination sacerdotale des femmes et la possibilité de donner la communion au premier venu. Le pape François, donc, s’en ira hors du Vatican pour réduire la liturgie du Jeudi-Saint au lavement des pieds, « vieux rite » qu’il détournera une nouvelle fois de sa fonction sacrée pour n’en faire plus qu’un geste social faisant le bonheur de journalistes davantage versés dans les reportages footbalistiques que dans les questions relevant de la foi catholique. Ouvrons les yeux et reconnaissons que le drame qui se joue actuellement dans l’Eglise vient de ce que désormais, d’une façon ou d’une autre, le ministère pétrinien est lui-même atteint en son essence par toutes les déviations sociales et doctrinales ambiantes. Pour sauver ce qui peut encore l’être, ne conviendrait-il pas de casser cette image d’une Eglise à laquelle la société édicterait ses principes flous et mous alors même que les croyants - autant que les incroyants - ont besoin de pouvoir retrouver des célébrations liturgiques capables de présenter la transcendance dans son intégrité nue et pure ?
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Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Jeu 12 Sep - 15:02
... Du site"Pro Liturgia" en ce jeudi 12 septembre : Cliquer sur "A lire ICI
https://www.proliturgia.org/actua.html
* * * * NOUVEAU Jeudi, 12 septembre 2019.Les graves insuffisances de l'Instrumentum laboris et les véritables objectifs du synode sur l'Amazonie. Un document exceptionnel A LIRE ICI
Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Ven 18 Oct - 20:30
* * * * Samedi, 12 octobre 2019.De nombreux témoignages de familles endeuillées ajoutés aux récentes funérailles de Jacques Chirac célébrées à l’église Saint-Sulpice de Paris auront montré qu’il y a dans le clergé diocésain une volonté assumée de ne plus célébrer les funérailles des petits, des anonymes, des sans-grades. Si le simple mortel catholique n’a droit qu’à une cérémonie sans queue ni tête organisée par l’ « équipe liturgique locale », en revanche, les grandes vedettes, les stars, les célébrités, même celles qui ont mené une vie de païen fortuné, ont droit à de grandes célébrations avec pléthore de concélébrants. C'est donc le grand retour des enterrements de 1ère et de 2de classe, comme avant Vatican II. Voilà à quoi aboutit une hiérarchie ecclésiastique qui pactise avec le monde.
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Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Ven 18 Oct - 20:41
* * * * Mardi, 15 octobre 2019. Demandons au Seigneur de bien vouloir mettre fin au plus vite à ce sketch bergoglien germano-amazonien devenu tellement grotesque qu’il n’amuse plus aucun catholique digne de ce nom.
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Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Dim 20 Oct - 20:26
… Aïe, le site Pro Liturgia n'y va pas par quatre chemins !
Citation :
* * * * NOUVEAU Dimanche, 20 octobre 2019. Le 16 novembre 1965, peu avant la fin du concile Vatican II, 40 évêques d’Amérique latine et d’Europe s’étaient engagés « au service des affligés, des défavorisés et des sous-développés ». Ils promettaient de vivre « comme vivent habituellement les gens de leur entourage » et avaient déclaré qu’ils renonçaient à la tenue vestimentaire des clercs ainsi qu’aux titres tels qu’ « éminence », « excellence » ou « monseigneur » et aux liturgies solennelles ayant cours dans l’Eglise. Ces évêques - dont les noms ne sont pas connus - s’étaient réunis dans les catacombes de Domitilla, aux portes de Rome. D’où le nom « Pacte des Catacombes » donné à leur engagement écrit. Aujourd’hui, dimanche, les évêques qui ont participé au Synode sur l’Amazonie veulent s’engager pour un nouveau « pacte des catacombes pour la maison commune ». Cette convention se fera au cours d’une célébration qui fixera la route à suivre pour créer « une Eglise au visage amazonien (sic) qui soit au service des pauvres, prophétique et samaritaine », est-il précisé dans l’invitation lancée aux évêques. La célébration sera présidée par le cardinal brésilien Claudio Hummes qui précise que le « pacte sera conclu conformément à ce que nous avons appris de l’Esprit pendant ce Synode et de l’écoute des populations pendant le processus préparatoire ». On aura compris que ce que l’humble Claudio et ses pairs appellent « progrès » n’est en réalité qu’un « étouffe chrétiens » : une sauce indigeste vieille de plus de 60 ans et qui pue affreusement le rance.
Le nouveau « Pacte des Catacombes » signé ce dimanche par les maîtres du Synode pour l’Amazonie nous ramène au temps où des mouvements comme l’ACO ou la JOC militaient pour le socialo-communisme, où les quêtes de carême organisées par le CCFD servaient à certains prêtres d’Amazonie d’organiser sur place la lutte des classes si chère à Marx (pas Reinhard mais Karl). On remarquera que, dans le « Pacte des Catacombes » se trouvent de nombreuses citations bibliques. En fait, quand on y regarde de plus près, on voit qu’elles sont surtout utilisées pour tenter de justifier des positions éloignées de la foi catholique. Conclusion : vivement que Bergoglio abandonne sa soutane, mette sa croix pectorale dans un musée et jette sa crosse au fond de l'Amazone. Au moins les choses seront claires.
Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Lun 28 Oct - 10:48
* * * * NOUVEAU Lundi, 28 octobre 2019. Personne ne le conteste : le pape François est un politique génial (qui, en réalité, n’a aucune difficulté ni grand mérite à rouler dans la farine tous les naïfs qui sont dans l’Eglise - ndlr -). Le document final de l’assemblée du Synode sur l’Amazonie le montre une fois encore. Tout le monde attendait que le document demande « simpliciter » que soit désormais possible l’ordination sacerdotale d’hommes mûrs et éprouvés, des « viri probati ». Il n’en est rien, du moins apparemment : comme si les critiques très fortes venues de toute part avaient été entendues, l’assemblée, guidée d’une main sûre, ne s’est pas engagée en ce sens. En revanche, elle propose, au n. 111 du document, l’ordination sacerdotale de diacres permanents, éventuellement mariés : il est demandé que l’autorité compétente établisse des critères pour ordonner prêtres des « hommes idoines et reconnus par la communauté, qui exercent un diaconat permanent fécond », lesquels pourront avoir une « famille stable légitimement établie ». Lucarne fort astucieuse par laquelle va pouvoir passer l’ordination des prêtres mariés, sans en avoir trop l’air. On pourra même se prévaloir du fait que l’on se calque sur la discipline des Eglises orientales, qui font du diaconat une sorte de cliquet : les candidats au sacerdoce qui entendent se marier doivent l’être avant le diaconat, sinon, ils seront tenus au célibat sacerdotal. Ainsi donc, on pourra désormais ordonner prêtres ces « presque prêtres » que sont les diacres mariés. Et pour accéder au sacerdoce, les candidats mariés pourront d’abord être ordonnés diacres « permanents ». L’étape du diaconat étant, au reste, une obligation disciplinaire rigoureuse. Du coup, la mesure « libératrice » n’aura aucun mal à devenir universelle. On devine que les évêques de nos régions, aussi pauvres en prêtres que l’Amazonie, à Langres, à Rodez, à Auch, ne vont pas tarder à demander à pouvoir ordonner prêtres leurs diacres permanents. Le célibat sacerdotal à l’imitation du Christ, gloire ascétique de l’Eglise romaine, aura vécu.
Source : Abbé Claude Barthe, Res Novae, octobre 2019.
***
… Merci Abbé Claude Barthe ! Tant de prêtres continuent à fermer les yeux sur ces changements voulus par le Pape que s'en est assourdissant… La Vérité vous rendra libre, dit-on.
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Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Dim 17 Nov - 13:16
Citation :
* * * * NOUVEAU Dimanche, 17 novembre 2019. Réunie en assemblée samedi à Strasbourg, l’ “UEPAL” (Union des églises protestantes d’Alsace et de Lorraine) a adopté à 36 voix sur 49 le texte permettant aux pasteurs, en accord avec les paroissiens, de bénir des couples homosexuels. « C’est une caractéristique du protestantisme d’être ouvert à des situations nouvelles et de se confronter aux questions que la société met en avant », a souligné le président de l’ “UEPAL”. Jusqu’à présent, on pensait que la principale caractéristique des communautés protestantes était la fidélité à la Bible selon le principe du « Scriptura sola » édicté par Martin Luther. Eh bien non ! La principale caractéristique des “églises” issues de la Réforme est désormais de s’ « ouvrir à des situation nouvelles ». En gros, de prêcher un relativisme approuvé par des paroissiens s'appliquant à réduire la fonction de pasteur à celle d’un président de la IVe République. Par sûr que Martin Luther reconnaisse là les fruits de la réforme qu’il entendait mener. Pas sûr non plus que l’Eglise catholique ne soit pas en train d’adopter cette façon néo-luthérienne de concevoir sa mission...
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Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Dim 17 Nov - 13:35
Comme disait Saint Louis Grignon de Montfort, seul les vrais dévots à Marie tiendront le coup et resteront fidèles jusqu'au bout.
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Lun 25 Nov - 13:34
Partage "Pro Liturgia" du Mercredi 20 novembre 2019.
Citation :
* * * * Mercredi, 20 novembre 2019. Du temps où il était Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, le cardinal Ratzinger avait fait deux remarques importantes. Dans la première, il se disait convaincu que la crise de l’Eglise reposait largement sur la désintégration de la liturgie. Dans la seconde, il se demandait si, au vu du bricolage liturgique actuel, les fidèles avaient encore conscience qu’il existe un rite romain leur permettant de célébrer la foi de façon juste et intégrale. Ces deux observations nous invitent à poser la question suivante : devons-nous attendre de nos prêtres - évêques en tête - qu’ils agissent pour mettre définitivement un terme au « bricolage liturgique » entré dans les habitudes de la quasi totalité de nos paroisses ? Il est évident que la solution qui consisterait à attendre le bon vouloir d’un clergé qui n’a reçu aucune formation liturgique n’est à l’évidence pas la meilleure. Car c’est depuis le Concile que les fidèles attendent que leurs prêtres respectent la liturgie de l’Eglise. En vain. C’est aussi depuis le Concile que les fidèles ont pu constater que leurs prêtres et, ce qui est plus grave, leurs évêques, ne tiennent compte ni du Missel romain ni des orientations données par les papes successifs. Puisque l’attentisme n’est pas la solution, il faut imaginer une autre façon d’agir, plus efficace. Celle-ci devra consister en une « réappropriation de la liturgie » par les fidèles eux-mêmes. En clair, les fidèles souhaitant retrouver le trésor liturgique de l’Eglise doivent, d’une part, se mobiliser et, d’autre part, outrepasser les instructions données par des clercs qui ne respectent plus rien parce qu’ils ne savent plus rien. Tel est le moyen de se « réapproprier » la liturgie que donne l’Eglise. Une telle « réappropriation » de la liturgie relève - il faut le souligner - du droit élémentaire des fidèles et, au vu de la situation actuelle, elle est un devoir en même temps qu’une urgence. Comment les fidèles qui veulent à bon droit échapper au marasme actuel doivent-ils s’y prendre pour se « réapproprier » la liturgie de l’Eglise ? La réponse à cette question tient en deux mots : refuser et exiger. Le temps est au refus - avec une courtoise fermeté - de toute célébration liturgique qui n’est pas conforme aux données du Missel romain. Le temps est venu de se soustraire à toute célébration qui se dit « liturgique » mais qui n’est pas strictement théocentrique. Là-dessus, il n’y a plus à discutailler ; il n’y a plus à marchander. Si l’on est en droit d’exiger que la liturgie soit strictement célébrée en conformité avec le Missel romain, c’est tout simplement parce qu’elle est un acte de l’Eglise et qu’elle doit clairement apparaître comme tel. En tant qu’acte d’Eglise, la liturgie doit clairement apparaître théocentrique, c’est-à-dire dirigée vers Dieu ; car c’est Dieu seul qui est la raison d’être de notre liturgie. Par conséquent, il faut se décider à refuser avec détermination les célébrations « cléricocentriques » où le clergé devient le motif de la célébration, « organistocentriques » où l’organiste n’utilise la liturgie que pour satisfaire ses goûts musicaux, « choralocentriques » où la chorale se fait plaisir en imposant le dernier chant à la mode, « animateurocentriques » où les agitations d’un(e) animateur(trice) distraient de l’essentiel, « célébrantocentriques » où le prêtre à l’autel n’est occupé qu’à attirer l’attention sur lui... Les minauderies, le verbiage, les mots d’accueil, les effets artificiels, les goûts subjectifs... tout ce qui n’est pas directement tiré du Missel romain et tout ce qui conduit à instrumentaliser une célébration doit être refusé si l’on veut que la messe puisse demeurer le moment où chaque fidèle pourra entrer dans un coeur à coeur avec Dieu, et avec Lui seul. Les « falbalas pastoraux » n’ont pas leur place en liturgie, laquelle doit être célébrée comme elle doit l’être et ne doit en aucun cas devenir un motif d’introspection malsaine, ou de nombrilisme, ou encore d’évacuation de tourments psychologiques par improvisations ou innovations interposées. Il donc très rapidement en finir avec tout ce qui permet d’utiliser la liturgie à des fins narcissiques ou soi-disant curatives. Ensuite, il convient d’exiger. Exiger que tout célébrant - à plus forte raison s’il s’agit d’un évêque - laisse les fidèles à l’abri de ses goûts, de ses préférences, de ses lubies, de ses préoccupations personnelles. Ce que pense, veut ou préfère un célébrant n’a aucunement à entrer en ligne de compte pour la mise en oeuvre de la liturgie ; car la seule chose qui importe, c’est de faire ce qu’aime l’Eglise. Un point c’est tout. Le célébrant n’aime-t-il pas le latin ou le grégorien ? C’est « son problème » mais ce n’est ni celui des fidèles ni celui de l’Eglise : il n’y a donc pas à faire passer les choix d’un célébrant avant les normes liturgiques établies par l’Eglise. Voilà aussi pourquoi il est essentiel d’exiger, dans toutes les paroisses, que les célébrations liturgiques soient définitivement arrachées à l’arbitraire des célébrants et de leurs équipes. Car ce à quoi le fidèle est en droit de participer, en effet, c’est à la liturgie de l’Eglise dans son intégrité : cette liturgie-là n’a pas à être un peu « comme ceci » ou un peu « comme cela », avec « un peu de ceci » et « un peu de cela » pour tenter de faire plaisir à tout le monde. Non ! La liturgie donnée par l’Eglise n’est ni un patchwork ni un jeu de mécano : elle est très clairement définie par des règles objectives et si on ne la reçoit pas telle qu’elle nous est transmise, si on la saupoudre de ce qui pourrait faire plaisir aux uns et plaire aux autres, ce n’est simplement plus la liturgie de l’Eglise capable de signifier et de transmettre la foi reçue des Apôtres. Ce n’est alors plus qu’un « machin » sorti de l’imagination du curé, ou de l’équipe liturgique locale, ou encore de l’évêque... et ça n’a plus aucun d’intérêt puisqu’on n’y trouvera que ce que les acteurs de la liturgie auront été capables d’y apporter, c’est-à-dire rien de transcendant. De ce fait, il est urgent de rappeler à tous les célébrants qu’un salmigondis de bons sentiments - les leurs ou ceux de leurs proches collaborateurs - n’a jamais fait une liturgie et n’a aucun intérêt sur le plan de la foi catholique. Plusieurs évêques de France ont d’ailleurs rappelé que la liturgie ne supportait pas les choix arbitraires, mais exigeait la fidélité et l’humilité... On peut simplement regretter le peu d’empressement, chez ces mêmes pasteurs, à appliquer eux-mêmes ce qu’ils énoncent si justement. Le « bricolage liturgique » que dénonçait si justement le Cardinal Ratzinger et qui est aujourd’hui une caractéristique essentielle des célébrations paroissiales, prouve à l’envi que la liturgie n’est plus ni connue, ni comprise. Comment alors demander qu’elle soit respectée ? Qu’elle soit célébrée correctement dans ces conditions si défavorables ? Pour répondre à cette question, il faut distinguer deux choses : premièrement la connaissance de la liturgie, et deuxièmement la mise en oeuvre de la liturgie. Commençons par la connaissance. Grâce à internet, tout le monde peut avoir accès à des documents essentiels qui sont en tout point conformes à l’enseignement de l’Eglise et peuvent être à la base d’une formation minimale. Limitons-nous ici à deux titres, car mieux vaut se limiter à des choses simples et complètes, plutôt que de butiner à droite et à gauche pour ne trouver que des informations disparates et souvent incomplètes. Ces titres sont : - l’Exhortation post-synodale « Sacramentum Caritatis », qui donne un aperçu très complet sur ce que doit être la liturgie aux yeux de l’Eglise... et donc pour le coeur du baptisé catholique ; - le « Cérémonial de la Sainte Messe à l’usage ordinaire des paroisses », qui constitue un guide sûr pour qui veut mettre fidèlement en oeuvre des célébrations liturgiques dignes et priantes. Tels sont les textes et les études de références sur lesquels tout fidèle - qu’il soit prêtre ou laïc - a tout intérêt à s’appuyer dès qu’il souhaite aborder une question d’ordre liturgique. Les autres publications du genre « guide de l’animateur liturgique », même si elles sont largement diffusées et employées (hélas !), devront impérativement trouver leur vraie place : celle des rebuts. Car il faut maintenant considérer comme étant définitivement révolu le temps où ces publications faisaient davantage autorité que le Missel romain dans les paroisses. Venons-en à la mise en oeuvre de la liturgie. C’est la partie la plus difficile car, dans le contexte actuel, le passage de la théorie à la pratique n’est pas toujours aisé. Il y a pourtant, au départ, des choses très simples à faire pour rehausser la qualité des célébrations en se basant sur les études citées plus haut : 1. Mettre de l’ordre dans le choeur des églises : dans le sanctuaire, chaque chose doit être à sa juste place et rien de ce qui n’est pas prévu dans le Missel romain ne doit venir encombrer l’espace sacré. Autant dire qu’il faut impérativement supprimer les panneaux, les banderoles, les affichettes... et autres collages parfois aux couleurs de l’arc-en-ciel des activistes LGBT. 2. Veiller à ce que tous les éléments utilisés dans la liturgie forment un ensemble harmonieux. Aucun clerc ne devrait plus porter ces affreuses « aubes-sacs » qui portées sans cordons, pendouillent ou virevoltent lamentablement ; aucun prêtre ne devrait accepter de revêtir les « chasubles Castelbajac » aux couleurs - encore une fois ! - de la gay-pride ; aucune messe ne devrait être désormais célébrée sur un de ces simili-autels qui ressemblent à des caisses, à des tables, à des planches à repasser... à n’importe quoi, sauf à un autel du sacrifice ; aucun prêtre ne devrait accepter de célébrer la Messe sur un autel où la croix et les cierges ne sont pas disposés symétriquement, etc. 3. Veiller à ce que tous les acteurs de la liturgie sachent exactement leur rôle, connaissent la place qui est la leur et aient une tenue digne : ils sont affreusement pitoyables, ces célébrants qui se tiennent près de l’autel, bras ballants et mentons dans leurs cols roulés, comme ils se tiendraient devant une baraque à frites un triste soir d’hiver ! Comment peuvent-ils espérer, en affichant une telle désinvolture, donner l’exemple et donner à croire aux fidèles que la liturgie - et l’Eucharistie avant tout - sont les trésors les plus précieux aux yeux de l’Eglise ? 4. Veiller à ce que les chants exécutés au cours des célébrations soient des chants de qualité et soient des chants proprement liturgiques par leurs mélodies et leurs paroles. Ce n’est pas parce qu’un chant plaît à une assistance ou à une chorale qu’il peut ipso facto être qualifié de « liturgique » : il est des chants à la mode qui apparaissent dans les célébrations puis qui disparaissent sans laisser la moindre trace. Or l’éphémère n’a jamais pu transmettre quoi que ce soit d’une génération à une autre ; en liturgie encore moins qu’ailleurs. Il faut donc retrouver impérativement le goût et l’usage du chant grégorien, chant liturgique par excellence (et dans ce domaine, les goûts du célébrant n’ont aucune espèce d’importance). Contrairement à ce qu’on croit, le grégorien n’est pas difficile : il est simplement exigeant, ce qui n’est pas la même chose. Contrairement à ce qu’on croit, le grégorien n’est pas élitiste : il est éminemment populaire ; et il faut rappeler ici que c’est le peuple qui l’a en grande partie transmis de générations en générations en des siècles où la notation musicale n’existait pas. Contrairement à ce que l’on croit, il n’est pas nécessaire d’avoir étudié le latin pour saisir le sens (on ne parle pas ici du « contenu ») d’une pièce grégorienne : le sens se communique à l’intelligence propre à chaque fidèle par une imprégnation qui s’opère par la répétition des mêmes mots, des mêmes formules. C’est souvent plus efficace que de longs discours... et bien moins fastidieux. A ceux qui pensent encore qu’il faut être un « crac » en latin pour chanter du grégorien (ou participer à une messe en latin) demandons s’il faut savoir la langue de Shakespeare pour réussir à surfer à peu près correctement sur le web en évitant les spams et les bugs... tout en ouvrant les mails. Au sortir d’une messe en latin, le professeur de la Sorbonne qui maîtrise les déclinaisons n’est pas davantage sanctifié que l’ouvrier qui n’a jamais fait de longues études classiques. 5. Veiller à ce que les mariages et les enterrements soient l’occasion de célébrer la liturgie de l’Eglise et non des « fariboles » généralement imaginées et souhaitées par des gens qui ne mettent jamais les pieds à l’église. Les mariages et les enterrements sont effectivement - et malheureusement - les moments où l’on voit et où l’on entend dans les églises les pires niaiseries (les organistes en savent quelque chose). Un prêtre devrait donc être capable d’expliquer aux familles qui viennent le trouver qu’il n’est pas le maître de la liturgie ; il devrait être capable de leur montrer le Missel romain (permettre aux fidèles de voir et de toucher ce gros livre en ces occasions-là est très pédagogique) et de leur dire que s’ils choisissent de venir à l’église, c’est qu’ils ont confiance en l’Eglise et donc qu’ils s’engagent à respecter les rites et les prières données par l’Eglise qui exigent d’être accomplis et dites dans le calme et le recueillement. A qui pourra-t-on faire croire que le sacrement du mariage est quelque chose de sérieux si, pendant sa célébration, on autorise Ginette à lire son poème composé pour la circonstance ou si l’on permet à l’oncle Jules d’y pousser la chansonnette parce que « ça plaît à la grand-mère du marié » ? La seule vraie question d’ordre « pastoral » qu’il faut se poser ici n’est jamais de savoir si une liturgie plaît ou ne plaît pas, mais de savoir si elle est catholique ou si elle ne l’est pas. Et elle ne l’est pas quand elle ne respecte pas ce que l’Eglise demande de faire. Car « lorsque, dans les réflexions sur la liturgie, on se demande seulement comment la rendre attirante, intéressante et belle, la partie est déjà perdue. Ou bien elle est opus Dei avec Dieu comme sujet spécifique, ou elle n’est pas » avait dit le pape Benoît XVI aux cisterciens d’Heiligenkreuz. 6. Ce qui vient d’être dit pour les messes de mariage ou de funérailles est aussi valable pour ce qu’on appelle communément les « messes de jeunes ». Jésus a déclaré de façon très claire : « Si vous ne devenez comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux » (Mt 18, 3). Par ses paroles, le Seigneur nous a appris que l’enfant est le symbole par excellence de la perfection de la vie spirituelle. De là le respect et l’attention profonde dont il doit bénéficier de la part des adultes. Mais de là aussi la profonde absurdité des « messes de jeunes » imaginées par des adultes qui, parce qu’ils n’ont plus des âmes d’enfants leur permettant d’entrer simplement dans la spiritualité liturgique de l’Eglise, croient que les enfants ne savent apprécier que des célébrations bêtifiantes. Les enfants, précisément parce qu’ils ont une vie spirituelle qui leur facilite l’entrée dans le Royaume des Cieux, ont une prédilection pour les belles liturgies qui, lorsqu’elles sont célébrées fidèlement, sont un reflet de la liturgie céleste ; les enfants aiment les « vraies » messes et, même s’ils ne le disent pas, détestent ces adultes qui les prennent pour des débiles en les obligeant à participer à des « messes de jeunes » qui ne sont en réalité que des liturgies frelatées incapables de laisser la moindre trace dans les mémoires et les coeurs. Voici ce qu’écrivait l’Abbé Berto à ce sujet : « La prière, composée exclusivement de paroles empruntées à la liturgie et choisies avec soin parmi les plus expressives, accoutume l’enfant à modeler sa propre prière sur la prière de l’Eglise, elle lui imprime de bonne heure dans l’esprit des formules chargées de ce sens, fortes, sobres, prenant appui sur le fond même des mystères chrétiens, propres enfin à inspirer l’aversion tant pour ce bavardage spirituel, ce multiloquium que le Verbe incarné interdit à ses disciples, que l’aversion pour les excès de l’émotivité, de l’affectivité dans la prière. Je n’hésite pas à dire que ce dernier danger est très grand, très redoutable. Pourquoi tant de chrétiens sont-ils moins pieux dans l’âge adulte que dans l’enfance ? L’une des causes, et non la moindre, c’est que la façon dont on les a accoutumés à prier les a laissés persuadés que la prière est émotion et effusion. Comme ils se sont trouvés, en grandissant, moins capables de cette émotion et de cette effusion, ils ont conclu que la piété n’est pas leur affaire, qu’ils ne sont pas organisés pour la piété. (...) On rencontre (...) des âmes très saintes, très près de Dieu qui, parce qu’une éducation mal dirigée les a imprégnées de la même erreur, se désolent de n’être pas pieuses. C’est comme si, à trente ans, on se désolait de n’avoir plus de dents de lait. L’expérience montre que cette confusion entre la piété et l’émotion a beau recevoir mille démentis, une fois implantée, elle est pratiquement indéracinable : il faut donc l’empêcher de s’enraciner, et le meilleur, peut-être l’unique moyen de l’en empêcher, c’est l’éducation liturgique. » L’Eglise n’entend pas qu’on adapte la liturgie au peuple - quel que soit son âge - et il faut donc rejeter cette proposition faussement évidente que la liturgie doit se plier aux goûts supposés d’une catégorie particulière de fidèles. 7. Il est enfin nécessaire de limiter considérablement les concélébrations qui, en ayant lieu dans un endroit donné pour donner l’illusion que les participants sont en nombre, privent bien des fidèles qui n’ont pas les moyens de se déplacer de la messe dominicale en même temps qu’elles obligent tous les concélébrants à se plier au diktat des équipes interparoissiales chargées de préparer ce genre de « happening ». Tout prêtre est parfaitement en droit de refuser de concélébrer, même avec son évêque, dès lors que ce dernier ne lui garantit pas que la liturgie sera fidèlement respectée. Il en va de la crédibilité des pasteurs. Quelle stratégie faut-il suivre pour se « réapproprier » la liturgie et ainsi mettre peu à peu un terme définitif à la désintégration du rite romain ? Premièrement, il faut que les prêtres qui célèbrent dignement et fidèlement la liturgie (quitte à se démarquer de ce qui se fait partout ailleurs) soient déculpabilisés, encouragés, aidés par les fidèles qui eux-mêmes tiennent au respect du Missel. Ces prêtres-là ne font en réalité que ce qu’ils doivent faire et comme ils doivent le faire ; et aucune équipe liturgique locale, aucun évêque ne saurait le leur reprocher. Deuxièmement, il faut que les paroisses où la liturgie est respectée soient connues afin de pouvoir servir de modèles. Car c’est à partir de ces lieux d’exemplarité qu’une véritable reconquête de la liturgie pourra être entreprise. Il faut, par conséquent, que les desservants de ces paroisses puissent avoir des contact les uns avec les autres, puissent s’entraider, se « booster » mutuellement... Internet peut pour cela se révéler un outil utile. Troisièmement enfin, il ne faut plus que les fidèles aient à se contenter d’avoir de temps en temps une « messe correcte »... ou « moins pire que d’habitude ». La qualité et le respect de la liturgie ne sont ni négociables ni optionnelles, et il faut donc que la liturgie soit partout et toujours célébrée comme elle doit l’être et non comme la communauté locale ou le groupe paroissial veut qu’elle soit célébrée. Ce point capital, qui est du ressort de la compétence des évêques diocésains, « gardiens et promoteurs de la liturgie de l’Eglise », ne saurait en aucun cas être zappé pour des motifs pastoraux toujours plus ou moins basés sur des arguments fallacieux tels que le « pluralisme »”, la « charité », l’ « ouverture aux autres ». Il ne tient donc qu’aux évêques que la liturgie cesse d’être un chantier permanent qui éloigne de plus en plus les fidèles de l’Essentiel, ou encore un champ de bataille sur lequel se battent des groupes de baptisés plus ou moins rivaux : il leur suffit pour cela de donner eux-mêmes le bon exemple et de veiller à ce que partout, en toute circonstance, on suive fidèlement les normes de la célébration données par l’Eglise. Plus que jamais, le monde a besoin aujourd’hui d’une liturgie ayant la force de résister au culte de l’ego, à l’idolâtrie du « je - moi - mon », au terrorisme du subjectivisme qui sape les fondements de la foi catholique.
==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
Françoise consacré
Messages : 9412 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer. Ven 10 Jan - 14:30
C'est bien triste mais c'est ainsi… parfois, il faut savoir préserver sa santé spirituelle et sa santé tout court.
Lu sur le site "Pro Liturgia" : démission de Denis Crouan et explication.
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Le site Proliturgia.org et Ses rubriques intéressantes à relayer.