SAINTS DU 8 SEPTEMBRE8 septembre : Nativité de la Vierge Marie Dans les Evangiles on ne parle pas de la Nativité de la Très Sainte Vierge Marie, seuls des Evangiles apocryphes en font mention.
Cette Fête a été introduite au 7ème siècle par le Pape Serge 1er qui n'a fait que reprendre une tradition ancienne de l'Eglise d'Orient.
L'humilité de Marie fut toujours proportionnée à ses grandeurs.
Aucune voix mortelle ne saurait exprimer sa perfection.
Ne soyons donc pas surpris qu'aucun éclat n'environne sa naissance, et que les hommes n'aient pas connu d'abord le don admirable que le ciel leur accordait. Il en fut tout autrement dans la Jérusalem céleste.
L'adorable Trinité fixe ses regards d'amour sur l'enfant nouveau-né, qui brille comme une étoile toute radieuse.
D'après "Les quatre mois réunis" Abbé Guillaume, Ed. Zech et Fils, 1898. Neuvaine pour la Nativité de la Sainte Vierge. Acte de réparation à la Vierge Immaculée.une prière de Saint Alphonse de Liguori.
O sainte et céleste enfant, ô vous qui êtes la future Mère de mon Rédempteur et la grande médiatrice des pauvres pécheurs, ayez pitié de moi. Voici à vos pieds un ingrat qui recourt à vous et vous demande Miséricorde.
Il est vrai qu’à cause de mon ingratitude envers Dieu et envers vous, je mériterais d’être abandonné et de Dieu et de vous. Mais j’entends dire, et je tiens pour certain, sachant combien grande est votre Miséricorde, que jamais vous ne refuserez de secourir celui qui se recommande à vous.
Daignez donc, ô la plus sublime de toutes les créatures, qui n’avez au-dessus de vous que Dieu seul, et devant qui les plus grands du ciel sont bien petits, ô sainte des saints, ô Marie, abîme de grâce et pleine de grâce, daignez secourir un misérable qui, par sa faute, a perdu la grâce.
Je sais que vous êtes si chère à Dieu qu’il ne vous refuse rien.
Je sais encore que votre joie est de faire servir votre puissance à soulager les pauvres pécheurs. Montrez donc combien est grand le crédit dont vous jouissez auprès de Dieu, en m’obtenant une lumière si vive, une flamme si ardente, qu’elles me transforment de pécheur en saint, et que, me détachant de toute affection terrestre, elles m’embrasent entièrement du divin amour.
O ma Souveraine, puisque vous pouvez le faire, faites-le. Faites-le par amour pour ce Dieu qui vous a faites si grande, si puissante et si Miséricordieuse. Telle est mon espérance. Ainsi soit-il.
Source : Les gloires de Marie, La Nativité de la Sainte Vierge
Editions Saint Paul, 1994 Sermon du Curé d'Ars pour la Nativité de Marie.