Sainte Faustine se prépare à accueillir Jésus le 24 décembre 1936 842. 24. XII. 1936. Aujourd’hui pendant la Sainte Messe je me suis particulièrement unie à Dieu et à Sa Mère Immaculée. L’humilité et l’amour pour la Vierge Immaculée ont pénétré mon âme. Plus j’imite la Mère de Dieu, plus j’apprends à connaître Dieu profondément. Oh ! Quelle incompréhensible langueur s’empare de mon âme ! Jésus, comment pouvez-Vous encore me laisser dans cet exil ? Je meurs du désir de Vous. Chaque fois que Vous touchez mon âme, cela me blesse énormément. L’amour et la souffrance vont de pair. Cependant je n’échangerais cette souffrance causée par Vous pour aucun trésor, car c’est la douleur d’indicibles délices et ces blessures me sont infligées par une Main aimante.
843. Sœur K. est arrivée cet après-midi, et m’a emmenée pour les fêtes à la maison, afin que je les passe avec la Communauté. En passant par la ville je m’imaginais que c’était Bethléem. Je regardais tous les gens qui se dépêchaient. Je pensais : qui médite aujourd’hui ce mystère inconcevable dans le calme et le silence ?
Ô Vierge pure, Vous voyagez aujourd’hui et moi je suis en route ! Je sens que ce voyage d’aujourd’hui a sa signification. Ô Vierge rayonnante, pure comme le cristal, toute plongée en Dieu, je vous confie ma vie intérieure ! Arrangez tout pour que cela soit agréable à Votre doux fils ! Ô ma Mère, je désire si ardemment que Vous me donniez le Petit Jésus pendant la Messe de Minuit. Et je sentis dans la profondeur de mon âme, une si vive présence de Dieu que par la force de ma volonté je contins ma joie, pour ne pas laisser voir extérieurement ce qui se passait dans mon âme.
844. Avant le souper, je suis entrée à la chapelle pour partager spirituellement le pain azyme avec les personnes qui sont chères à mon cœur. Je les présentai toutes par leur nom au Seigneur Jésus en sollicitant Ses grâces pour chacune. Mais ce n’est pas tout. Je confiai aussi au Seigneur les persécutés, les souffrants et ceux qui ne connaissent pas Son Nom, surtout les pauvres pécheurs.
Ô Petit Jésus, je Vous en prie ardemment, accueillez-les tous dans l’immensité de Votre infinie Miséricorde ! Ô doux Petit Jésus, mon cœur est à Vous : qu’il Vous soit un petit logement agréable et utile ! Ô Majesté sans bornes, comme vous vous êtes approché de nous avec douceur ! Ici ce n’est pas la terreur des foudres du grand Yahvé. Ici il y a le doux Petit-Jésus. Ici aucune âme n’a peur, quoique Votre Majesté n’ait pas diminué, elle s’est seulement cachée. Après le souper je me sentis très fatiguée et souffrante. J’ai dû me coucher, mais je veillais avec la Très Sainte Mère, attendant l’arrivée du Petit-Enfant.
"Petit Journal" de Ste FaustineEnfant Jésushttps://fr.wikipedia.org/wiki/Enfant_J%C3%A9sus
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde