10 février 1938 : Nous Le voyons face à face 1591.10 février 1938. Pendant la méditation, le Seigneur m’a fait connaître la joie du ciel et des saints qui se réjouissent de notre arrivée. Ils aiment Dieu, comme unique objet de leur amour, mais ils nous aiment aussi tendrement et sincèrement ; mais cette joie venant de la face divine se déverse sur tous, car nous Le voyons face à face. Cette face est si douce que l’âme tombe en un nouveau ravissement.
1592. Le Seigneur Lui-même me pousse à écrire des prières et des hymnes sur Sa Miséricorde, et ces adorations se pressent sur mes lèvres. Je me suis aperçue qu’entrent dans mon esprit des paroles toutes prêtes à la gloire de la Miséricorde Divine, aussi ai-je résolu de les mettre sur le papier, autant que cela sera en mon pouvoir, je m’y sens poussée par Dieu.
1593. Une sœur est entrée chez moi un moment et après une courte conversation au sujet de l’obéissance, elle me dit : « Oh ! Je comprends maintenant comment agissaient les saints. Merci ma sœur, une grande lumière est entrée dans mon âme, j’en ai bien profité. »
1594. Ô mon Jésus, c’est Ton œuvre, c’est Toi qui as parlé à cette âme, car cette sœur est entrée au moment où j’étais complètement plongée en Dieu ; c’est juste à cet instant que ce grand recueillement m’a abandonnée ! Ô mon Jésus, je sais que pour être une âme utile, il faut s’efforcer à être le plus étroitement unie à Toi, Amour éternel ! Un mot prononcé par une âme unie à Dieu, procure plus de bien aux âmes que les discours éloquents et les sermons d’une âme imparfaite.
1595. J’ai remarqué l’étonnement du Père Andrasz à cause de ma conduite, mais tout pour la gloire de Dieu. Ô grande est Ta grâce, Seigneur, qui élève l’âme vers les hauteurs ! Grande et ma reconnaissance envers Dieu pour m’avoir donné un prêtre éclairé – Tu aurais pu continuer à me laisser dans mes incertitudes et mes hésitations, mais Ta bonté y a remédié. Ô mon Jésus, il m’est impossible de compter Tes bienfaits !...
1596. Ma fille, le combat durera jusqu’à la mort, il ne sera terminé qu’au dernier soupir ; tu remporteras la victoire par le silence.
"Petit Journal" de Ste Faustine
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde