La disparition du discours sur les « fins dernières :L’Église catholique, par l’étude des ‘signes’ et des miracles pour les causes de béatification et canonisation, reconnaît clairement que des phénomènes surnaturels font partie de la vie des saints : qu’il s’agisse de l’apparition des stigmates du Christ sur certains, de dons de prophétie, de bilocation, de guérisons.
Même quelquefois, des défunts qu’on suppose saints (admis au Paradis, purifiés), interviennent pour éviter à leur famille des accidents. comme le défunt mari de la comtesse Sophie Walburg-Zeil-Wurzach qui, par le bruit provoqué, la fit changer de pièce juste à temps pour éviter que le plafond ne s’écroulât sur elle au château de Syrgenstein.
Certaines âmes, pas encore admises au Paradis, doivent être purifiées.
Ces pauvres âmes peuvent alors se rappeler aux vivants (revenants) pour implorer un secours sous la forme de prières et d’offrande de messes afin d’atteindre enfin le repos éternel en Dieu. Ils peuvent aussi œuvrer à la justice du Royaume. (...)
Enfin, l’Église, par la pratique des exorcismes, n’ignore pas que le monde invisible ne se limite pas aux forces du bien (le Seigneur Jésus, la Vierge Marie, les saints et les anges) mais qu’un réel pouvoir d’intervention et de nuisance est aussi concédé aux démons, voire à des âmes damnées, dans des cas d’infestations diaboliques, de possession.
Certaines pratiques réprouvées par l’Église, comme le spiritisme ou l’adhésion à des mouvements sectaires comme la franc-maçonnerie, en sont parfois l’une des portes d’entrée. Lire
Source : Salon Beigehttp://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/02/la-crise-actuelle-de-l%C3%A9glise-catholique-sexplique-par-la-disparition-du-discours-sur-les-fins-derni%C3%A8.html