ami de la Miséricorde consacré
Messages : 6675 Date d'inscription : 18/05/2017 Age : 66 Localisation : Paray Le Monial
| Sujet: 14 décembre Saint Jean de la Croix Ven 14 Déc - 0:09 | |
| 14 Décembre : Saint Jean de la Croix : Prêtre et Docteur de l'Église. Jean de Yepes naquit en Espagne en 1542. Il entra chez les Carmes à vingt et un ans. Il rencontra Thérèse d'Avila alors qu'il avait décidé de quitté le Carmel pour l'ordre des Chartreux. Celle-ci le convainquit de le réformer. C'est ainsi que naquit l'ordre des Carmes Déchaux. Jean est l'auteur de la Nuit Obscure, La montée au Carmel, le Cantique Spirituel. Il mourut en 1591, isolé et persécuté. Il a été canonisé en 1726 et déclaré Docteur de l'Église en 1926. Il est le saint Patron des théologiens, des poêtes et des mystiques. Prière de Saint Jean de la Croix : «« Seigneur Dieu, mon Bien-Aimé, si tu te souviens encore de mes péchés pour ne pas accomplir ce que je te demande, fais en eux ta volonté, c'est ce que je désire le plus : exerce ta bonté et ta Miséricorde, et tu seras connu en eux. Et si ce sont mes œuvres que tu attends pour exaucer par ce moyen ma prière, donne-les-moi, toi, et fais-les-moi, et aussi les peines que tu voudrais accepter, et que cela se fasse ! Si ce ne sont pas mes œuvres que tu attends, qu'attends-tu donc, très clément Seigneur ? Pourquoi tardes-tu ? Car enfin, si ce que je te demande au nom de ton Fils doit être grâce et Miséricorde, prends mon obole puisque tu la veux et donne-moi ce bien puisque toi tu le veux aussi.
Source : site-catholique.frOeuvres spirituelles de Saint Jean de la Croixhttp://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/carmel/jeandelacroix/jeandelacroix01.htm Un extrait de la nuit obcureCHAPITRE X De la manière de se comporter en cette nuit obscure.Pendant que ces aridités assiègent l'âme, et que cette nuit l'obscurcit, Dieu la fait passer de la voie du sens à la voie de l'esprit, c'est-à-dire de la méditation à la contemplation, où elle ne peut ni opérer d'elle-même, ni discourir. En ce temps-là les personnes spirituelles sont fort inquiétées, car elles craignent de s'égarer en ce chemin, d'avoir perdu tous les biens spirituels qu'elles croyaient avoir acquis, et d'être abandonnées de Dieu, puisqu'elles ne reçoivent ni soutien ni douceur dans la vie intérieure. Alors elles se fatiguent sans cesse l'imagination et l'esprit, pour rentrer dans les goûts sensibles et dans les raisonnements où elles étaient auparavant, se persuadant que sans cela elles ne font rien et perdent le temps. Tous ces efforts néanmoins sont d'autant plus fâcheux à l'âme, qu'elle sent plus de résistance à reprendre ce premier travail, et qu'elle a plus de penchant et plus d'attrait à demeurer dans le repos de la contemplation. Mais, tandis que ces gens-là se retirent de cette sainte oisiveté, ils ne gagnent rien par leur application laborieuse. Ils occupent bien leur esprit à produire des actes, mais ils perdent la tranquillité intérieure dont ils jouissaient auparavant. C'est pourquoi on les peut comparer à un homme qui recommence à faire l'ouvrage qu'il avait achevé, ou à celui qui rentre en la ville dont il était sorti, ou à celui qui laisse aller la proie qu'il avait prise, pour courir après et la reprendre. Comme les soins de ceux-ci sont inutiles, parce qu'il ne leur en revient aucun profit, de même les efforts de ceux-là sont vains, parce qu'il ne leur sert de rien de chercher autre chose que ce qu'ils ont, ni de retourner à leur premier état. Au contraire, s'ils n'ont point alors de directeur qui comprenne parfaitement leur intérieur, et qui les conduise avec beaucoup de prudence, ils reculent au lieu d'avancer; ils quittent le droit chemin, ils se relâchent en leurs exercices; ils s'empêchent eux-mêmes de passer plus outre en la voie de la vertu. Les causes de ces désordres sont l'extrême peine qu'ils se donnent à méditer et à raisonner en l'oraison, la fatigue et le chagrin qu'ils causent à leur propre naturel, et la pensée qu'ils ont que leurs péchés et leur négligence font obstacle à leur avancement spirituel. Cependant, c'est une chose superflue de travailler de la sorte, Dieu les menant par un chemin très différent, savoir par celui de la contemplation, qui est fort éloigné de la voie de la méditation, du discours et des opérations de l'imagination. Ceux qui en sont réduits là doivent s'encourager à souffrir ce dénuement et à persévérer. Ils ne doivent point perdre cœur ni succomber sous leurs souffrances; mais ils doivent mettre toute leur confiance en Dieu. Ce Père des Miséricordes* donne infailliblement du secours à ceux qui le cherchent avec un cœur droit et simple, et il leur fournit tout ce qui est nécessaire pour marcher par ces routes, jusqu'à ce qu'il les ait conduits à la claire et paisible lumière de l'amour divin, à laquelle ils arrivent par les obscurités de la nuit spirituelle, lorsqu'ils ont mérité la grâce d'y entrer. Source : abbaye-saint-benoit.ch Prière de Saint Jean de la Croix. « Dieu est en vous comme étant l’Etre infini, et il vous comble de ses faveurs. Il est tout-puissant ; il vous fait du bien et il vous aime avec sa toute puissance. Il est sage ; vous sentez qu’il vous fait du bien avec sa sagesse. Il est infiniment bon ; vous sentez qu’il vous aime avec sa bonté. Il est Saint ; vous sentez qu’il vous aime et vous fait du bien avec sa sainteté. Il est juste ; vous sentez qu’il vous aime et vous comble de faveurs d’une manière juste. Il est Miséricordieux, compatissant, clément ; vous éprouvez sa Miséricorde, sa compassion et sa clémence. Il est l’Etre fort, sublime délicat ; vous sentez qu’il vous aime d’une manière forte, sublime, et délicate. Il est chaste et pur ; vous sentez que son amour pour vous est chaste et pur. Il est vrai ; vous sentez qu’il vous aime en vérité. Il est libéral (Sg 6,17) ; vous constatez qu’il vous aime et vous comble de faveurs d’une manière libérale, sans intérêt aucun, avec le souci unique de vous faire du bien. Il possède une souveraine humilité et c’est avec une souveraine humilité et une souveraine estime de vous qu’il vous aime. Il vous met à son niveau ; il se découvre lui-même à vous avec joie dans ces connaissances qu’il vous donne ; il vous montre un visage plein de grâce et, dans cette union avec lui qui vous fait tressaillir de joie, il vous dit : « Je suis à toi et pour toi ; je suis content d’être ce que je suis pour être à toi et me donner à toi ». Qui pourra exprimer ce que vous ressentez, ô bienheureuse âme ! En vous voyant aimée de la sorte. Amen. » Source : site-catholique.fr Que Jésus Miséricordieux vous bénisse ami de la Miséricorde | |
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