11 mars : Saint Sophrone de Jérusalem :
EvêqueSophrone de Jérusalem naquit à Damas vers 550.
Il accomplit le pèlerinage en Terre sainte dans le but de vénérer les Lieux saints. Il vécut une période comme moine.
Comme pasteur il poursuivit l’œuvre de son prédécesseur et veilla à rétablir la discipline et la liturgie ancienne, à réformer les mœurs, à veiller au maintien de la sainte doctrine.
En 636, il eut la douleur de voir Jérusalem retomber aux mains des Sarrasins et assista à de nouvelles calamités.
Il s’exposa parfois jusqu’à la mort pour sauver son troupeau. Omar lui accordait la liberté de pratiquer la Religion Chrétienne, mais ne respecta pas vraiment ses engagements, poussant même le sacrilège à vouloir pénétrer dans le Temple des Juifs soi-disant pour y adorer le vrai Dieu, en réalité pour y proférer d’abominables blasphèmes. Sophrone déclara que c’était vraiment là l’abomination de la désolation.
Il tomba malade peu après et mourut le 11 mars 639.
Biographie de Saint Sophrone de Jérusalem. http://nouvl.evangelisation.free.fr/sophrone_de_jerusalem.htm
Prière à la Sainte Vierge de St Sophrone de Jérusalem.« Vraiment, Tu es bénie entre toutes les femmes car Tu as changé la malédiction d'Eve en bénédiction ; et Adam, qui jusque-là était aussi sous la malédiction, a été béni à cause de Toi. Vraiment, Tu es bénie entre toutes les femmes car grâce à Toi la bénédiction du Père a resplendi sur l'humanité, la libérant de son ancienne malédiction. Vraiment, Tu es bénie entre toutes les femmes parce que grâce à Toi, les ancêtres ont trouvé le salut car tu devais donner naissance au Sauveur qui devait leur apporter le salut. Vraiment, Tu es bénie entre toutes les femmes car sans semences, Tu as porté comme Ton fruit, Celui qui donne la bénédiction au monde entier et le sauve de ce fléau qui lui fit croître des épines. Vraiment, Tu es bénie entre toutes les femmes, parce que, bien que femme par nature, Tu vas devenir, en réalité, la Mère de Dieu. Puisque Celui que tu portes est vraiment Dieu fait chair, alors justement nous T'appelons Mère de Dieu car Tu as vraiment donné naissance à Dieu. Ainsi soit-il. »
Source : site-catholique.fr
Sermon de Saint Sophrone de Jérusalem. Allons à la rencontre du Christ, nous tous qui honorons et vénérons son mystère avec tant de ferveur, avançons vers lui dans l’enthousiasme. Que tous sans exception participent à cette rencontre, que tous sans exception y portent leurs lumières.
Si nos cierges procurent un tel éclat, c’est d’abord pour montrer la splendeur divine de celui qui vient, qui fait resplendir l’univers et l’inonde d’une lumière éternelle en repoussant les ténèbres mauvaises ; c’est aussi et surtout pour manifester avec quelle splendeur de notre âme, nous-mêmes devons aller à la rencontre du Christ.
De même, en effet, que la Mère de Dieu, la Vierge très pure, a porté dans ses bras la véritable lumière à la rencontre de ceux qui gisaient dans les ténèbres ; de même nous, illuminés par ses rayons et tenant en mains une lumière visible pour tous, hâtons-nous vers celui qui est vraiment la lumière.
C’est évident ; puisque la lumière est venue dans le monde et l’a illuminé alors qu’il baignait dans les ténèbres, puisque le soleil levant qui vient d’en haut nous a visités, ce mystère est le nôtre. C’est pour cela que nous avançons en tenant des cierges, c’est pour cela que nous accourons en portant des lumières, afin de signifier la lumière qui a brillé pour nous, mais aussi afin de signifier la lumière qui a brillé pour nous, mais aussi afin d’évoquer la splendeur que cette lumière nous donnera. Courons donc ensemble, allons tous à la rencontre de Dieu.
Cette lumière véritable, qui éclaire tout homme venant en ce monde, voici qu’elle vient. Soyons-en tous illuminés, mes frères, soyons-en tous resplendissants.
Que nul d’entre nous ne demeure à l’écart de cette lumière, comme un étranger ; que nul, alors qu’il en est inondé, ne s’obstine à rester plongé dans la nuit. Avançons tous dans la lumière, tous ensemble, illuminés, marchons à sa rencontre, avec le vieillard Syméon, accueillons cette lumière glorieuse et éternelle. Avec lui, exultons de tout notre cœur et chantons une hymne d’action de grâce à Dieu, Père de la lumière, qui nous a envoyé la clarté véritable pour chasser les ténèbres et nous rendre resplendissants.
Le salut de Dieu, qu’il a préparé à la face de tous les peuples et qu’il a manifesté pour la gloire du nouvel Israël que nous sommes, voilà que nous l’avons vu à notre tour, grâce au Christ ; et nous avons été aussitôt délivrés de la nuit de l’antique péché, comme Syméon le fut des liens de la vie présente, en voyant le Christ.
Nous aussi, en embrassant par la foi le Christ venu de Bethléem à notre rencontre, nous qui venions des nations païennes, nous sommes devenus le peuple de Dieu, car c’est le Christ qui est le salut de Dieu le Père. Nous avons vu de nos yeux Dieu qui s’est fait chair. Maintenant que la présence de Dieu s’est montrée et que nous l’avons accueillie dans notre âme, nous sommes appelés le nouvel Israël ; et nous célébrons sa venue par une fête annuelle pour ne jamais risquer de l’oublier.
Source : paroissebougival.fr
SAINTS DU 11 MARShttps://nominis.cef.fr/contenus/fetes/11/3/2018/11-Mars-2018.html
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde