Pourquoi je T'aime ô Marie ! ... La petite Thérèse.
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Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Pourquoi je T'aime ô Marie ! ... La petite Thérèse. Sam 21 Déc - 5:09
Pourquoi je t’aime Ô Marie
Poésie n° 54
Oh ! je voudrais chanter, Marie, pourquoi je t’aime Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon cœur Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême Ne saurait à mon âme inspirer de frayeur Si je te contemplais dans ta sublime gloire Et surpassant l’éclat de tous les bienheureux Que je suis ton enfant je ne pourrais le croire
Ô Marie, devant toi, je baisserais les yeux !…
Il faut pour qu’un enfant puisse chérir sa mère Qu’elle pleure avec lui, partage ses douleurs O ma Mère chérie, sur la rive étrangère Pour m’attirer à toi, que tu versas de pleurs !… En méditant ta vie dans le saint Evangile J’ose te regarder et m’approcher de toi Me croire ton enfant ne m’est pas difficile
Car je te vois mortelle et souffrant comme moi…
Lorsqu’un ange du Ciel t’offre d’être la Mère Du Dieu qui doit régner toute l’éternité Je te vois préférer, ô Marie, quel mystère L’ineffable trésor de la virginité. Je comprends que ton âme, ô Vierge Immaculée Soit plus chère au Seigneur que le divin séjour Je comprends que ton âme, Humble et Douce Vallée
Peut contenir Jésus, L’Océan de l’Amour !…
Oh ! je t’aime, Marie, te disant la servante Du Dieu que tu ravis par ton humilité Cette vertu cachée te rend toute-puissante Elle attire en ton cœur la Sainte Trinité Alors l’Esprit d’Amour te couvrant de son ombre
Le Fils égal au Père en toi s’est incarné…
De ses frères pécheurs bien grand sera le nombre
Puisqu’on doit l’appeler : Jésus, ton premier-né !…
O Mère bien-aimée, malgré ma petitesse Comme toi je possède en moi Le Tout-Puissant Mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse : Le trésor de la mère appartient à l’enfant Et je suis ton enfant, ô ma Mère chérie_ Tes vertus, ton amour, ne sont-ils pas à moi ? Aussi lorsqu’en mon cœur descend la blanche Hostie
Jésus, ton Doux Agneau, croit reposer en toi !…
Tu me le fais sentir, ce n’est pas impossible De marcher sur tes pas, ô Reine des élus, L’étroit chemin du Ciel, tu l’as rendu visible En pratiquant toujours les plus humbles vertus. Auprès de toi, Marie, j’aime à rester petite, Des grandeurs d’ici-bas, je vois la vanité, Chez Sainte Elisabeth, recevant ta visite, J’apprends à pratiquer l’ardente charité. Là j’écoute ravie, Douce Reine des anges, Le cantique sacré qui jaillit de ton cœur. Tu m’apprends à chanter les divines louanges A me glorifier en Jésus mon Sauveur. Tes paroles d’amour sont de mystiques roses
Qui doivent embaumer les siècles à venir.
En toi le Tout-Puissant a fait de grandes choses Je veux les méditer, afin de l’en bénir. Quand le bon Saint Joseph ignore le miracle Que tu voudrais cacher dans ton humilité Tu le laisses pleurer tout près du Tabernacle
Qui voile du Sauveur la divine beauté !…
Oh ! que j’aime, Marie, ton éloquent silence, Pour moi c’est un concert doux et mélodieux Qui me dit la grandeur et la toute-puissance D’une âme qui n’attend son secours que des Cieux… Plus tard à Bethléem, ô Joseph et Marie ! Je vous vois repoussés de tous les habitants Nul ne peut recevoir en son hôtellerie
De pauvres étrangers, la place est pour les grands…
La place est pour les grands et c’est dans une étable Que la Reine des Cieux doit enfanter un Dieu. O ma Mère chérie, que je te trouve aimable Que je te trouve grande en un si pauvre lieu !… Quand je vois L’Eternel enveloppé de langes Quand du Verbe Divin j’entends le faible cri O ma mère chérie, je n’envie plus les anges
Car leur Puissant Seigneur est mon Frère chéri !…
Que je t’aime, Marie, toi qui sur nos rivages As fait épanouir cette Divine Fleur !… Que je t’aime écoutant les bergers et les mages
Et gardant avec soin toute chose en ton cœur !…
Je t’aime te mêlant avec les autres femmes Qui vers le temple saint ont dirigé leurs pas Je t’aime présentant le Sauveur de nos âmes Au bienheureux Vieillard qui le presse en ses bras, D’abord en souriant j’écoute son cantique Mais bientôt ses accents me font verser des pleurs. Plongeant dans l’avenir un regard prophétique
Siméon te présente un glaive de douleurs.
O Reine des martyrs, jusqu’au soir de ta vie Ce glaive douloureux transpercera ton cœur Déjà tu dois quitter le sol de ta patrie Pour éviter d’un roi la jalouse fureur. Jésus sommeille en paix sous les plis de ton voile Joseph vient te prier de partir à l’instant Et ton obéissance aussitôt se dévoile Tu pars sans nul retard et sans raisonnement. Sur la terre d’Egypte, il me semble, ô Marie Que dans la pauvreté ton cœur reste joyeux, Car Jésus n’est-Il pas la plus belle Patrie,
Que t’importe l’exil,, tu possèdes les Cieux ?…
Mais à Jérusalem, une amère tristesse Comme un vaste océan vient inonder ton cœur Jésus, pendant trois jours, se cache à ta tendresse Alors c’est bien l’exil dans toute sa rigueur !… Enfin tu l’aperçois et la joie te transporte, Tu dis au bel Enfant qui charme les docteurs : « O mon Fils, pourquoi donc agis-tu de la sorte ? Voilà ton père et moi qui te cherchions en pleurs. » Et l’Enfant Dieu répond (oh quel profond mystère !) A la Mère chérie qui tend vers lui ses bras : « Pourquoi me cherchiez-vous ?… Aux œuvres de mon Père Il faut que je m’emploie ; ne le savez-vous pas ? » L’Evangile m’apprend que croissant en sagesse A Joseph, à Marie, Jésus reste soumis Et mon cœur me révèle avec quelle tendresse
Il obéit toujours à ses parents chéris.
Maintenant je comprends le mystère du temple, Les paroles cachées de mon Aimable Roi. Mère, ton doux Enfant veut que tu sois l’exemple De l’âme qui Le cherche en la nuit de la foi. Puisque le Roi des Cieux a voulu que sa Mère Soit plongé dans la nuit, dans l’angoisse du cœur ; Marie, c’est donc un bien de souffrir sur la terre ?
Oui souffrir en aimant, c’est le plus pur bonheur !…
Tout ce qu’Il m’a donné Jésus peut le reprendre Dis-lui de ne jamais se gêner avec moi… Il peut bien se cacher, je consens à l’attendre Jusqu’au jour sans couchant où s’éteindra ma foi… Je sais qu’à Nazareth, Mère pleine de grâces Tu vis très pauvrement, ne voulant rien de plus Point de ravissements, de miracles, d’extases
N’embellissent ta vie, ô Reine des Elus !…
Le nombre des petits est bien grand sur la terre Ils peuvent sans trembler vers toi lever les yeux C’est par la voie commune, incomparable Mère Qu’il te plaît de marcher pour les guider aux Cieux. En attendant le Ciel, ô ma Mère chérie, Je veux vivre avec toi, te suivre chaque jour Mère, en te contemplant, je me plonge ravie Découvrant dans ton cœur des abîmes d’amour. Ton regard maternel bannit toutes mes craintes
Il m’apprend à pleurer, il m’apprend à jouir.
Au lieu de mépriser les joies pures et saintes Tu veux les partager, tu daignes les bénir. Des époux de Cana voyant l’inquiétude Qu’ils ne peuvent cacher, car ils manquent de vin Au Sauveur tu le dis dans ta sollicitude Espérant le secours de son pouvoir divin. Jésus semble d’abord repousser ta prière « Qu’importe », répond-Il, « femme, à vous et à moi ? » Mais au fond de son cœur, Il te nomme sa Mère
Et son premier miracle, Il l’opère pour toi…
Un jour que les pécheurs écoutent la doctrine De Celui qui voudrait au Ciel les recevoir Je te trouve avec eux, Marie, sur la colline Quelqu’un dit à Jésus que tu voudrais le voir, Alors, ton Divin Fils devant la foule entière De son amour pour nous montre l’immensité Il dit : « Quel est mon frère et ma soeur et ma Mère, Si ce n’est celui-là qui fait ma volonté ? » O Vierge Immaculée, des mères la plus tendre En écoutant Jésus, tu ne t’attristes pas Mais tu te réjouis qu’Il nous fasse comprendre Que notre âme devient sa famille ici-bas Oui tu te réjouis qu’Il nous donne sa vie,
Les trésors infinis de sa divinité !…
Comment ne pas t’aimer, ô ma Mère chérie En voyant tant d’amour et tant d’humilité ? Tu nous aimes, Marie, comme Jésus nous aime Et tu consens pour nous à t’éloigner de Lui. Aimer c’est tout donner et se donner soi-même Tu voulus le prouver en restant notre appui. Le Sauveur connaissait ton immense tendresse Il savait les secrets de ton cœur maternel, Refuge des pécheurs, c’est à toi qu’Il nous laisse Quand Il quitte la Croix pour nous attendre au Ciel. Marie, tu m’apparais au sommet du Calvaire Debout près de la Croix, comme un prêtre à l’autel Offrant pour apaiser la justice du Père
Ton bien-aimé Jésus, le doux Emmanuel…
Un prophète l’a dit, ô Mère désolée, « Il n’est pas de douleur semblable à ta douleur ! » O Reine des Martyrs, en restant exilée Tu prodigues pour nous tout le sang de ton cœur ! La maison de Saint Jean devient ton seul asile
Le fils de Zébédée doit remplacer Jésus…
C’est le dernier détail que donne l’Evangile De la Reine des Cieux il ne me parle plus. Mais son profond silence, ô ma Mère chérie Ne révèle-t-il pas que Le Verbe Eternel Veut Lui-même chanter les secrets de ta vie Pour charmer tes enfants, tous les Elus du Ciel ? Bientôt je l’entendrai cette douce harmonie Bientôt dans le beau Ciel, je vais aller te voir Toi qui vins me sourire au matin de ma vie
Viens me sourire encore… Mère… voici le soir !…
Je ne crains plus l’éclat de ta gloire suprême Avec toi j’ai souffert et je veux maintenant Chanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je t’aime
Et redire à jamais que je suis ton enfant !…
La petite Thérèse…
==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Pourquoi je T'aime ô Marie ! ... La petite Thérèse. Sam 21 Déc - 5:26
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Françoise consacré
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Sujet: Re: Pourquoi je T'aime ô Marie ! ... La petite Thérèse. Jeu 1 Oct - 8:34
Réédit de ce post pour la fête de notre petite Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face.
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Françoise consacré
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Sujet: Re: Pourquoi je T'aime ô Marie ! ... La petite Thérèse. Mar 8 Déc - 8:43
En ce jour de fête de l'Immaculée Conception, donnons tout, chantons Pourquoi je T'aime Ô Marie (ici avec Sylvie Buisset) sur un poême de notre Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus... En partage :
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Sujet: Re: Pourquoi je T'aime ô Marie ! ... La petite Thérèse.
Pourquoi je T'aime ô Marie ! ... La petite Thérèse.