MGR CARLO MARIA VIGANÒ ANALYSE LA RÉPONSE DE LA HIÉRARCHIE DE L’EGLISE À LA CRISE DU CORONAVIRUS
31 mars 2020 | Articles d'Amis, Hérésies, schismes, compromissions et abominations | 0
[size=43][size=43]345[/size] VUES[/size]
Partager sur Facebook
Mgr Carlo Maria Viganò a accordé le 29 mars à Michael Matt de The Remnant un important entretien sur la situation de l’Eglise en ce temps de pandémie du coronavirus, qu’il analyse comme un « châtiment » de toutes nos fautes individuelles et collectives : « Les catholiques savent que la maladie – et par conséquent les épidémies, la souffrance et la perte d’un être cher – doit être acceptée dans un esprit de foi et d’humilité, et même en expiation de nos propres péchés. » Je vous laisse découvrir ma traduction de ce texte très riche. – Jeanne Smits Michael J. Matt (MJM) : Excellence, comment pensez-vous que les catholiques ordinaires doivent interpréter la pandémie de covid-19 ? + Carlo Maria Viganò : La pandémie du coronavirus, comme toutes les maladies et la mort elle-même, sont une conséquence du péché originel. Le péché d’Adam, notre premier parent, nous a privés, lui et nous, non seulement de la grâce divine, mais aussi de toutes les autres bonnes choses que Dieu a données à la création. C’est alors que la maladie et la mort sont venues dans le monde comme châtiment de la désobéissance envers Dieu. La Rédemption qui nous a été promise dans le Protoévangelium (Genèse 3), prophétisée dans l’Ancien Testament et complétée par l’Incarnation, la Passion, la Mort et la Résurrection de Notre Seigneur, a racheté Adam et ses descendants de la damnation éternelle ; mais ses conséquences ont été laissées comme une marque de la Chute et ne seront finalement restaurées qu’à la Résurrection de la chair, comme nous le proclamons dans le Credo, qui surviendra avant le Jour du Jugement. Il faut s’en souvenir, surtout à une époque où les principes fondamentaux du Catéchisme ne sont pas connus, voire niés. Les catholiques savent que la maladie – et par conséquent les épidémies, la souffrance et la perte d’un être cher – doit être acceptée dans un esprit de foi et d’humilité, et même en expiation de nos propres péchés. Grâce à la Communion des Saints – par laquelle les mérites de tous les baptisés sont transmis à tous les autres dans l’Église – nous pouvons également supporter ces épreuves pour les péchés des autres, pour la conversion de ceux qui ne croient pas et pour raccourcir le temps que les Âmes Saintes doivent passer au Purgatoire. Quelque chose d’aussi terrible que le covid-19 peut aussi être une occasion pour nous de grandir dans la Foi et la Charité active. Comme nous l’avons vu, si nous ne considérons que l’aspect clinique de la maladie – contre lequel nous devons clairement faire tout ce qui est en notre pouvoir –, cela supprime complètement l’aspect transcendant de notre vie, la laissant ainsi sans aucune perspective spirituelle et nous enfermant inévitablement dans un égoïsme aveugle et sans espoir. MJM : Plusieurs évêques et prêtres ont affirmé que le Dieu « ne punit pas » et que considérer le coronavirus comme un fléau est une « idée païenne ». Êtes-vous d’accord avec cela ? La toute première punition, comme je le disais, a été infligée à notre premier parent. Cependant, comme nous l’entendons dans l’Exsultet qui est chanté pendant la Vigile pascale, O felix culpa, qui talem ac tantum meruit habere Redemptorem ! Ô heureuse faute, qui nous valut un tel Rédempteur ! Un père qui ne punit pas ses enfants ne les aime pas, mais les néglige ; un médecin qui observe avec insouciance l’aggravation de son patient jusqu’à ce que la gangrène s’installe ne cherche pas son rétablissement. Dieu est un Père aimant parce qu’il nous enseigne ce que nous devons faire pour être dignes du bonheur éternel au Paradis. Lorsque nous désobéissons à ses commandements en péchant, il ne nous laisse pas mourir mais vient nous trouver et nous envoie de nombreux signes, souvent très sévères. Alors nous nous reprenons en main, nous nous repentons, faisons pénitence et retrouvons notre ancienne amitié avec Lui. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je pense que les paroles de Notre Seigneur ne laissent aucune place à l’ambiguïté. Je voudrais également ajouter que la vérité sur un Dieu juste qui récompense les bons et punit les méchants fait partie de notre héritage commun issu de la loi naturelle que Notre Seigneur a donnée à chacun au cours de l’histoire. C’est un appel irrépressible à notre paradis terrestre, qui montre même aux païens comment la Foi catholique est le complément nécessaire de tout ce qu’un cœur sincère et bien disposé leur souffle. Je suis surpris qu’aujourd’hui, au lieu de souligner cette vérité inscrite profondément dans le cœur de chacun, ceux qui semblent éprouver une si grande sympathie pour les païens n’acceptent pas ce que l’Église a toujours considéré comme la meilleure façon de les attirer. MJM : Votre Excellence pense-t-elle qu’il y a certains péchés qui ont provoqué la colère de Dieu plutôt que d’autres ? Les crimes qui souillent chacun de nous aux yeux de Dieu sont de nouveaux coups de marteau sur les clous eux-mêmes qui ont servi à percer les Mains sacrées et vénérables de Notre Seigneur, un coup de fouet arrachant la chair de son Corps sacré, un crachat dans son Visage bien-aimé. Si seulement nous réalisions ces choses, nous ne pécherions plus jamais. Et les pécheurs pleureraient avec une profonde tristesse pour le restant de leurs jours. Et pourtant, c’est bien cela qui s’est réellement passé : au cours de Sa Passion, notre divin Sauveur a pris sur Lui non seulement le péché originel, mais aussi tous les péchés que tous les hommes ont commis et commettront. La chose la plus glorieuse est que Notre Seigneur est allé mourir sur la Croix, alors qu’une seule goutte de son Sang très précieux aurait suffi à nous racheter tous. Cujus una stilla salvum facere totum mundum quit ab omni scelere, comme nous l’enseigne saint Thomas. Outre les péchés commis par les individus, il y a aussi les péchés des sociétés et des nations. L’avortement, qui continue d’assassiner des enfants innocents même pendant la pandémie ; le divorce, l’euthanasie, l’horreur des soi-disant « mariages » homosexuels, la célébration de la sodomie et d’autres perversions terribles, la pornographie, la corruption des enfants, la spéculation de l’élite financière, la profanation du dimanche, et la liste continue… MJM : Pouvons-nous demander pourquoi Votre Excellence fait une distinction entre les péchés des individus et les péchés des nations ? Saint Thomas d’Aquin enseigne qu’il est du devoir de l’individu de reconnaître, d’adorer et d’obéir au seul vrai Dieu. De même, les sociétés – qui comprennent de nombreux individus – ne peuvent pas ne pas reconnaître Dieu et veiller à ce que leurs lois permettent aux membres de la société d’atteindre la fin spirituelle à laquelle ils sont destinés. Il y a des nations qui non seulement ignorent Dieu, mais le nient ouvertement. Il y a celles qui exigent de leurs citoyens qu’ils acceptent des lois contraires à la morale naturelle et à l’enseignement catholique, telles que la reconnaissance du droit à l’avortement, à l’euthanasie et à la sodomie. D’autres corrompent les enfants et violent leur innocence. Ceux qui permettent aux personnes de blasphémer la Divine Majesté de Dieu ne peuvent pas échapper au châtiment de Dieu. Les péchés publics nécessitent une confession publique et une expiation publique, si l’on est à la recherche d’un pardon public. N’oublions pas que la communauté ecclésiastique, qui est aussi une société, n’est pas exempte de la punition céleste lorsque ses dirigeants deviennent responsables d’infractions collectives. MJM : Votre Excellence dit-elle par là que l’Église peut être fautive ? L’Église a toujours été infailliblement sainte, parce qu’elle est le Corps mystique de Notre Seigneur et Sauveur, et il serait non seulement irréfléchi mais même blasphématoire de commencer à considérer que cette institution divine que la Providence a placée sur cette terre pour nous fournir à tous la Grâce comme seule Arche du Salut puisse être le moins du monde imparfaite. Les louanges que nous chantons de la Mère de Dieu – que nous appelons précisément Mater Ecclesiae – peuvent être chantées à la gloire de l’Église, Médiatrice de toutes les grâces par les Sacrements, la Mère de Notre Seigneur, sur les membres de laquelle elle tient. L’Église est l’Arche de l’Alliance, gardienne du Saint-Sacrement et des Commandements. L’Église est le refuge des pécheurs, à qui elle accorde son pardon après une bonne confession. Elle est la Santé des malades, à qui elle a toujours prodigué beaucoup de soins. Cette Reine de la Paix favorise l’harmonie en prêchant l’Évangile. Mais elle est aussi terrible comme armée en ordre de bataille, car Notre Seigneur a donné à ses ministres sacrés le pouvoir d’écraser les démons et le pouvoir des Clefs du Ciel. N’oublions pas que l’Église n’est pas seulement l’Église militante ici sur terre, mais aussi l’Église triomphante et l’Église pénitente, dont les membres sont tous des saints. Je dois également dire que bien que l’Église soit sainte, certains de ses membres et de sa hiérarchie ici sur terre peuvent être des pécheurs. En ces temps troublés, il y a eu de nombreux clercs indignes de ce nom, comme l’ont montré les scandales d’abus commis par eux et, malheureusement, même par des évêques et des cardinaux. L’infidélité des Pasteurs sacrés est un scandale pour leurs confrères et pour de nombreux fidèles, non seulement en termes de soif de pouvoir, mais aussi – je dirais même surtout – lorsqu’ils touchent à l’intégrité de la Foi, à la pureté des enseignements de l’Église et à la sainteté des mœurs. Ils ont même commis des actes d’une gravité sans précédent, comme nous l’avons vu avec l’adoration de l’idole de la pachamama au Vatican même. Je pense en effet que Notre Seigneur s’est indigné à juste titre de la grande multitude de scandales commis par ceux qui devraient donner le bon exemple, parce qu’ils sont pasteurs, aux troupeaux auxquels ils ont été confiés. N’oublions pas que l’exemple donné par tant de personnes dans la hiérarchie n’est pas seulement un scandale pour les catholiques : c’est un scandale pour ceux qui, du dehors, considèrent l’Église comme un phare et un point de référence. Et ce n’est pas tout : ce fléau ne peut dispenser l’Église, dans sa hiérarchie, de faire un examen de conscience adéquat pour s’être soumis à l’esprit de ce monde. Elle ne peut se soustraire à son devoir de condamner fermement toutes les erreurs qu’elle a tolérées après le concile Vatican II et qui lui ont valu tous ces justes châtiments. Nous devons réparer nos erreurs et retourner à Dieu. Je regrette de devoir dire qu’aujourd’hui encore, après avoir vu la colère divine s’abattre sur le monde, nous continuons à offenser la Majesté de Dieu en parlant de la Terre Mère qui exige le respect, comme l’a dit le pape il y a quelques jours dans sa énième interview. Ce que nous devons faire, c’est demander pardon pour le sacrilège perpétré dans la basilique Saint-Pierre, et la reconsacrer avant que le Saint Sacrifice de la Messe puisse y être célébré. Nous devons également organiser une procession publique pour faire pénitence, même si seuls les prélats y participent sous la direction du pape. Ils doivent invoquer la miséricorde de Dieu sur eux-mêmes et sur son peuple. Ce serait un signe de cette véritable humilité que nous attendons tous, en réparation de toutes les offenses commises. Comment pouvons-nous taire notre désarroi lorsque nous entendons des mots comme ceux prononcés à Sainte Marthe le 26 mars ? Le pape a dit : « Le Seigneur ne doit pas nous trouver, à la fin de notre vie, et nous dire : “Vous êtes corrompus. Vous avez quitté le chemin que je vous ai montré. Vous vous êtes inclinés devant les idoles.” » De telles paroles sont vraiment déconcertantes, surtout si l’on se souvient qu’il a lui-même commis un terrible sacrilège aux yeux et aux oreilles du monde entier, devant l’autel même de la confession de saint Pierre : une véritable profanation, un acte de pure apostasie, avec ces images immondes et sataniques de la pachamama. MJM : En la fête de l’Annonciation de Notre-Dame, les évêques du Portugal et d’Espagne ont consacré leurs pays au Sacré-Coeur de Jésus et au Coeur Immaculé de Marie. Les évêques d’Irlande, d’Angleterre et du Pays de Galles ont fait de même. Dans de nombreux diocèses et villes ailleurs, les évêques et les autorités locales ont placé leurs communautés sous la protection de la Très Sainte Vierge Marie. Comment Votre Excellence considère-t-elle ces événements ? Ce sont des actions qui remplissent mon cœur d’espoir. Bien qu’elles ne suffisent pas à expier nos fautes, elles ont été complètement ignorées par les dirigeants de l’Église, même si les simples fidèles ont longtemps réclamé à grands cris des actes solennels comme ceux-ci de la part de leurs bergers. Notre Dame de Fatima a demandé au Pape et à tous les évêques de consacrer la Russie à son Coeur Immaculé, et a annoncé des guerres et des catastrophes jusqu’à ce que cela se produise. Ses appels n’ont pas été entendus. La Hiérarchie doit maintenant se réformer et obéir à la Mère de Dieu ! Il est honteux et scandaleux qu’aucun évêque en Italie ne se soit joint à cette grande initiative ! MJM : Comment jugez-vous la suspension des sacrements que nous avons vue presque partout dans le monde ? C’est une souffrance terrible, peut-être même la pire que les fidèles aient jamais vue. Il est incroyable de penser qu’une telle chose ait été refusée aux mourants. À ce stade, il semble surtout que la hiérarchie, à quelques rares exceptions près, n’ait eu aucun scrupule à fermer les églises et à empêcher la participation des fidèles au Saint Sacrifice de la Messe. Ils se sont comportés comme de froids bureaucrates, comme des exécuteurs de la volonté du Prince, et la plupart des fidèles ont pris leurs actions comme un signe de leur manque de Foi. Qui peut les blâmer ? Je me demande presque – et c’est chose terrible que de le penser – si la fermeture des églises et la suspension de toutes les célébrations ne pourraient pas être une autre punition de Dieu, en plus de la pandémie. Qu’ils sachent que ce qui fait qu’un homme pèche, le tourmente aussi. (Sagesse 11, 17) Offensé par la négligence et le manque de respect de ses prêtres, outragé par la profanation du Saint-Sacrement qui se produit chaque jour lorsqu’ils donnent la Communion dans la main, et fatigué des chants stupides ou des homélies hérétiques, Il est encore – depuis son lieu de silence dans le Tabernacle – satisfait par l’austère louange offerte par les nombreux prêtres qui disent encore la messe de tous les temps. La messe qui remonte au temps des Apôtres, et qui a toujours été le cœur battant de l’Église à travers les siècles. Souvenons-nous de cet avertissement très solennel : On ne se moque pas de Dieu. Clairement, je comprends et partage les préoccupations fondamentales de sécurité et de protection que les autorités exigent pour la santé publique. Cependant, tout comme elles ont le droit d’adopter des mesures pour les choses qui affectent notre corps, les autorités de l’Église ont le droit et le devoir de se préoccuper de la santé de nos âmes. Elles ne peuvent pas refuser aux fidèles la nourriture spirituelle qu’ils reçoivent de l’Eucharistie, sans parler du sacrement de la confession, de la messe et du viatique. Lorsque tant de magasins et de restaurants étaient encore ouverts, les différentes conférences épiscopales avaient déjà suspendu toutes les célébrations sacrées, alors même que les autorités civiles ne leur avaient pas demandé de le faire. C’est une preuve supplémentaire que la Hiérarchie est dans un état épouvantable et cela montre que les évêques ne sont que trop disposés à sacrifier le bien-être des âmes pour pacifier le pouvoir de l’État ou la dictature des idées. MJM : Votre Excellence a mentionné les restaurants. Que dites-vous des repas pour les pauvres qui ont été offerts ces derniers mois dans les lieux de culte eux-mêmes ? Pour les catholiques, aider ceux qui sont dans le besoin est un acte de charité. Cela nous rappelle que Dieu est amour. Nous devons aimer Dieu par-dessus tout de tout notre cœur, et aimer notre prochain par amour pour Lui. Ainsi, conformément aux béatitudes, nous pouvons voir Notre Seigneur dans les pauvres, les malades, les prisonniers et les orphelins. Dès le début, l’Église a toujours été un exemple lumineux dans ce domaine. Même les païens nous ont admirés pour cela. L’histoire nous montre les nombreuses et impressionnantes œuvres d’assistance qui ont été lancées grâce à la générosité des fidèles, même dans les périodes de grande hostilité des États. Les gouvernants ont souvent repris ces œuvres sur ordre des francs-maçons, qui méprisaient clairement les grandes œuvres de tant de bons catholiques. Le soin des pauvres et des marginaux n’a pas commencé avec Bergoglio ni avec les diverses associations « éveillées ». Nous devons nous rendre compte que lorsque le nouveau régime aide les pauvres, il le fait sans aucune référence au surnaturel. Tout ce que nous voyons, ce sont des œuvres de miséricorde corporelle, alors que les œuvres de miséricorde spirituelle ont été complètement anéanties. Et ce n’est pas tout : la papauté actuelle a complètement éliminé toute forme d’apostolat, et dit que l’Église ne doit exercer aucune activité missionnaire, ce qu’elle appelle prosélytisme. Nous pouvons seulement fournir de la nourriture, de l’hospitalité et des soins de santé, mais personne ne fournit de nourriture, d’hospitalité ou de soins aux âmes de ceux qui en ont si désespérément besoin. L’Église moderne a été transformée en une sorte d’ONG. La vraie Charité n’a rien à voir avec son imitation maçonnique, même si on essaie de camoufler celle-ci avec un sens de la spiritualité extrêmement vague : c’est exactement le contraire, car les différents organismes que nous voyons à l’œuvre aujourd’hui nient qu’il n’y ait qu’une seule vraie Église, dont le message de salut doit être prêché à ceux qui sont en dehors d’elle. Ce n’est pas tout : l’Église a tellement dérivé après le Concile sur les questions de liberté religieuse et d’œcuménisme que de nombreux organismes caritatifs confirment aujourd’hui dans leur paganisme ou leur athéisme les personnes qui leur sont confiées. ils leur offrent même des lieux de culte où ils peuvent aller prier. Nous avons même vu des exemples terribles de messes où, à la demande explicite du célébrant, au lieu du saint Évangile, une lecture a été tirée du Coran ou, comme cela s’est produit plus récemment, l’idolâtrie a été pratiquée dans les églises catholiques. Je pense que la décision de transformer les églises en réfectoires ou en dortoirs pour les nécessiteux est la preuve de cette hypocrisie fondamentale qui, comme nous l’avons vu avec l’œcuménisme, fait une chose apparemment bonne (comme nourrir les affamés ou abriter les sans-abri) – et l’exploite pour aider le grand plan maçonnique pour une religion mondiale sans dogmes, sans cérémonies, sans Dieu. Utiliser les églises comme des foyers, en présence de prélats pleins de suffisance qui passent pour servir des pizzas ou des côtelettes de porc avec un tablier sur leur robe ecclésiastique, revient à les profaner. Surtout lorsque ceux qui sourient aux photographes n’ouvrent absolument jamais les portes de leurs propres demeures à ceux dont ils veulent profiter à des fins politiques. Permettez-moi de revenir sur ce que je disais et de répéter que tous ces sacrilèges sont la cause sous-jacente de la pandémie actuelle. Trop souvent, ils se servent de la pauvreté et de l’absence de domicile fixe de ces pauvres gens pour faire la une des journaux. Nous ne l’avons que trop souvent vu avec les débarquements de tous ces immigrants. Le seul but était de mettre en place une nouvelle industrie de l’accueil, derrière laquelle se cachent non seulement des intérêts économiques mesquins mais aussi leur complicité avec ceux qui cherchent à détruire l’Europe chrétienne, à commencer par l’Italie. MJM : Dans d’autres cas, comme dans la ville de Cerveteri près de Rome, les forces de l’ordre ont arrêté un prêtre qui disait la messe. Comment les autorités de l’Eglise ont-elles réagi à ce genre de choses ? Le cas de Cerveteri a pu relever simplement un excès de zèle de la part de deux policiers locaux, surtout s’ils doivent travailler avec tout le stress supplémentaire qui est apparu depuis l’épidémie de coronavirus. Mais il doit aussi être clair, surtout dans un pays comme l’Italie qui a signé un concordat avec l’Église en 1929, que les autorités ecclésiastiques ont des droits exclusifs sur les lieux de culte. Le Saint-Siège et l’ordinaire du lieu auraient vraiment dû protester contre une telle violation du Traité du Latran, qui a été confirmé à nouveau en 1984 et qui est toujours en vigueur. Une fois de plus, l’autorité des évêques, qui leur a été donnée directement par Dieu, fond comme neige au soleil, et l’on voit à quel point ils sont tous lâches. Cela pourrait conduire à des abus encore plus graves à l’avenir si cela n’est pas corrigé maintenant. Permettez-moi de profiter de cette occasion pour demander une condamnation directe de cette ingérence inacceptable des forces gouvernementales dans des affaires qui relèvent directement de la responsabilité des autorités ecclésiastiques. MJM : Le pape François a invité tous les chrétiens, catholiques et non-catholiques, à se réunir le 25 mars pour demander à Dieu de mettre fin à cette pandémie, et il a laissé comprendre que les membres d’autres religions peuvent également prier. Le relativisme religieux qui a été introduit avec Vatican II a conduit de nombreuses personnes à ne plus croire que la foi catholique est le seul moyen de salut, ou que la Sainte Trinité est le seul vrai Dieu. Dans sa déclaration d’Abou Dhabi, le pape François a déclaré que Dieu veut toutes les religions. Non seulement c’est une hérésie flagrante, mais c’est aussi une apostasie très grave et un terrible blasphème. Dire que Dieu veut être vénéré autrement que par la façon dont Il l’a lui-même révélé signifie que l’Incarnation, la Passion, la Mort et la Résurrection de notre Sauveur sont complètement dénuées de sens. Cela signifie que la raison de la fondation de l’Église, la raison pour laquelle des millions de saints martyrs ont donné leur vie, la raison pour laquelle les sacrements ont été institués, ainsi que le sacerdoce et la papauté elle-même, n’ont aucun sens. Malheureusement, au moment où nous devrions faire l’expiation de nos offenses à la divine Majesté de Dieu, voici quelqu’un qui nous demande de Le prier avec ceux qui nient la divine Maternité de Sa Mère, le jour de Sa Fête. Ne serait-ce pas la meilleure façon de mettre fin à la pestilence actuelle ? MJM : Il est vrai aussi que la Pénitencerie Apostolique a accordé des indulgences spéciales à ceux qui sont frappés par cette terrible affliction et à ceux qui les assistent matériellement et spirituellement. Tout d’abord, permettez-moi de souligner que les indulgences ne peuvent jamais remplacer les sacrements. Nous devons résister fermement aux décisions infâmes prises par plusieurs pasteurs, qui ont interdit aux prêtres d’entendre des confessions ou de baptiser des enfants. Ces mesures – ainsi que l’interdiction des messes publiques et la suspension de la Sainte Communion – vont à l’encontre de la loi de Dieu, et sont la preuve que derrière tout cela se cache Satan. Seul le Serpent maléfique peut expliquer ces mesures qui entraîneront la perte spirituelle de tant d’âmes. Ce serait comme ordonner aux médecins de ne pas traiter des patients en danger de mort. L’exemple des évêques en Pologne devrait être suivi par l’Église universelle : ils ont ordonné que davantage de messes soient dites afin que davantage de fidèles puissent aller entendre la messe en toute sécurité. Cela se produirait si la Hiérarchie se souciait réellement du salut éternel des catholiques. N’oubliez pas qu’en Pologne, les effets de la pandémie sont beaucoup plus faibles que dans d’autres pays. L’enseignement de l’Église sur les Indulgences n’a pas été balayé par les révolutionnaires, et c’est une bonne chose. Cependant, si l’évêque de Rome a le pouvoir de puiser dans les richesses infinies de la Grâce, il est également vrai que les indulgences ne peuvent être banalisées ou considérées comme une sorte de prime ou de solde de fin de saison. Les fidèles ont ressenti la même chose vers la fin du Jubilé de la Miséricorde, lorsqu’une Indulgence plénière a été accordée dans des conditions si étranges que ceux qui ont obtenu l’Indulgence se sont à peine rendus compte de ce qui se passait.Il y a aussi un problème avec le sacrement de la Pénitence et de la communion eucharistique qui sont nécessaires pour qu’une indulgence prenne effet, que la Pénitencerie Apostolique a reporté à une date non précisée : « le plus tôt possible ». MJM : Votre Excellence pense-t-elle que les dispenses générales d’absolution générale au lieu de l’absolution individuelle peuvent s’appliquer dans l’épidémie actuelle ? Un danger de mort imminent justifie certaines solutions que l’Eglise, dans son zèle pour le salut éternel des âmes, a toujours généreusement permises. C’est le cas de l’absolution générale pour les soldats sur le point d’aller au combat, ou pour les personnes à bord d’un navire qui coule. Si une urgence affectant un service de soins intensifs signifie qu’un prêtre ne peut entrer que dans des conditions extrêmement strictes, et qu’il ne peut entendre les confessions individuelles des mourants, je pense qu’une telle solution peut être la meilleure. Toutefois, si un précédent est créé, selon lequel l’absolution générale est étendue à tous les cas, même lorsque les pénitents ne sont pas en danger de mort immédiate, nous devons être extrêmement prudents pour veiller à ce que ce que l’Église autorise dans les cas extrêmes ne devienne pas la norme.Permettez-moi de rappeler que le fait de regarder la messe sur Internet ou à la télévision n’absout pas le précepte d’aller à la messe dominicale. Cela peut être un bon moyen de sanctifier le jour du Seigneur lorsqu’il est absolument impossible d’aller à l’église ; mais nous devons toujours nous rappeler que vivre les sacrements ne peut pas être remplacé par la virtualisation des sacrements. À un niveau plus banal, nous ne pouvons pas nourrir notre corps en regardant la photo d’un pain. MJM : Quel message Votre Excellence souhaite-t-elle transmettre aux responsables de la défense et de la conduite du troupeau du Christ ? Le pape, la hiérarchie, et tous les évêques, prêtres et religieux doivent se convertir immédiatement et absolument. C’est ce que réclament les laïcs, qui souffrent de ne pas avoir de guides fermes et fidèles. Nous ne pouvons pas permettre que le troupeau que Notre Seigneur divin nous a confié soit dispersé par des mercenaires sans foi. Nous devons nous convertir et passer complètement du côté de Dieu. Nous ne pouvons faire aucun compromis avec le monde. Les évêques doivent reprendre conscience de leur propre Autorité apostolique, qui est personnelle, qui ne peut être déléguée à des sujets intermédiaires comme les Conférences épiscopales ou les synodes, qui ont faussé l’exercice du ministère apostolique, causant ainsi de sérieux dommages à la constitution divine de l’Eglise. Le temps est venu de mettre fin aux voies synodales. À un absurde sentiment d’infériorité et de flatterie face au monde. À cet usage hypocrite du mot « dialoguer » au lieu de prêcher l’Évangile sans crainte. Nous devons cesser d’enseigner de fausses doctrines et d’avoir peur de prêcher la pureté et la sainteté. Et cesser de nous taire devant l’arrogance du mal. Cesser de dissimuler de terribles scandales. Cesser de mentir, de tromper et de nous venger. La vie catholique doit être un combat jusqu’à la fin, et non une marche joyeuse vers l’abîme. Nous tous qui avons reçu les Ordres sacrés, nous serons invités par Notre Seigneur à rendre compte des âmes que nous avons sauvées, et de celles que nous avons perdues en ne les réprimandant pas et en ne les sauvant pas. Revenons à la seule vraie Foi. Pour vivre une vie de sainteté. Au seul culte qui plaise à Dieu. Conversion et pénitence, comme nous le demande la Sainte Vierge, Mère de l’Eglise ! Demandons tous à la Vierge Marie, Tabernacle du Très-Haut, de donner aux prêtres et aux évêques l’élan héroïque dont ils ont besoin pour sauver l’Église et pour réaliser la victoire son Coeur Immaculé. + Carlo Maria Viganò Premier dimanche de la Passion 2020 Texte intégral en anglais : “The Remnant” leblogdejeannesmits pour la traduction
==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: Mise au point de Mgr Vigano sur la pandémie Ven 21 Aoû - 13:22
C'est un véritable manifeste, nous n'avons plus qu'à suivre.
8 Mar 2021 | Actualités Mgr Vigano a accordé une longue interview à Deutsche wirtschafts nachrichten (« Actualités économiques allemandes »), un site consacré, comme son nom l’indique, aux nouvelles économiques. Il y expose (comme l’annonce le « chapeau » de l’article), « sa vision des développements politiques et sociaux actuels », autour du covid et du fameux Great Reset. Une grande partie est plus ou moins constituée de redites par rapport à de précédentes interventions du prélat, mais ici dans le contexte inédit d’un journal non religieux. Inutile de crier au complotisme, les arguments de l’archevêque (dont il faut saluer le courage, il en faut pour ramer ainsi publiquement à contre courant) sont évidemment à lire avant tout à la lumière de la foi, et les rejeter en le faisant passer pour un illuminé n’est tout simplement pas une réponse.
Citation :
Un monde dans lequel l’État profond devait prévaloir réaliserait les pires scénarios décrits par l’Apocalypse, les Pères de l’Église et les mystiques. Un royaume infernal dans lequel tout ce qui rappelle, même de loin, la société chrétienne – de la religion aux lois, de la famille à l’école, de la santé au travail – doit être banni et renversé, perverti
Archevêque Carlo Maria Viganò: L’État profond et l’Église profonde ont le même programme
(Duc in Altum, 7 mars 2021, ma traduction)
Deutsche wirtschafts nachrichten – Votre Excellence, comment vivez-vous personnellement la crise du coronavirus ?
Carlo Maria Viganò – Mon âge, mon statut d’archevêque et mon habitude d’une vie retirée ne sont peut-être pas représentatifs de ce que la majorité des gens doivent endurer; néanmoins, je me suis moi-même trouvé depuis un an dans l’impossibilité de voyager pour rendre visite à des personnes qui ont besoin d’un mot de réconfort. S’il y avait eu une véritable pandémie, je n’aurais eu aucun problème à accepter de bon gré les décisions des autorités civiles et ecclésiastiques, car j’aurais reconnu en elles la volonté de protéger les personnes contre l’infection. Mais pour qu’il y ait pandémie, il faut d’abord que le virus soit isolé, qu’il soit grave et qu’il ne puisse pas être traité à temps, et que les victimes du virus représentent une grande partie de la population. Nous savons cependant que le Sars-CoV-2 n’a jamais été isolé, mais seulement séquencé; qu’il aurait pu être traité à temps, en utilisant les thérapies disponibles, mais qu’au contraire l’OMS et les autorités sanitaires locales ont boycottées, imposant des protocoles absurdes et des vaccins expérimentaux; que le nombre de décès en 2020 est absolument conforme à la moyenne des années précédentes. Ce sont des faits qui sont maintenant acceptés par la communauté scientifique, dans le silence d’omertà des médias. Nous avons été témoins d’un plan qui n’a rien de scientifique et qui devrait susciter l’indignation universelle. Nous savons, de l’aveu même des personnes concernées, que cette pseudo-pandémie a été planifiée depuis des années, d’abord en sapant les systèmes de santé nationaux et en limitant les plans de lutte contre la pandémie. Nous savons qu’un scénario très précis a été suivi, conçu pour donner une réponse unique dans tous les États membres et pour standardiser le diagnostic, l’hospitalisation, le traitement et, surtout, les mesures de confinement et l’information des citoyens au niveau mondial. Un metteur en scène continue de gérer le Covid-19 dans le seul but d’imposer par la force des restrictions aux libertés naturelles, aux droits constitutionnels, à la libre entreprise et au travail. Le problème n’est pas le Covid lui-même, mais l’utilisation qui en a été faite pour réaliser le Great Reset que le Forum économique mondial avait annoncé il y a quelque temps et qui est maintenant mis en œuvre point par point, avec l’intention de rendre inévitables ces changements sociaux qui autrement auraient été rejetés et condamnés par la majorité de la population. Comme la démocratie, tellement vantée tant qu’elle pouvait être pilotée grâce à l’influence des médias, n’aurait pas permis de mener à bien ce projet d’ingénierie sociale voulu par l’élite mondialiste, il fallait la menace d’une pandémie – présentée comme dévastatrice par le mainstream – pour convaincre la population mondiale de subir des confinements, des lockdowns, c’est-à-dire de véritables assignations à résidence, l’arrêt des activités, la suspension des cours et même l’interdiction de pratiquer un culte; et tout cela a été réalisé avec la complicité de toutes les parties concernées, en particulier les dirigeants, les responsables de la santé et la hiérarchie de l’Église elle-même. Les dommages qui en ont résulté et qui continuent à en résulter sont énormes et, à bien des égards, irréparables. Je ressens une douleur indescriptible en pensant aux conséquences dévastatrices de la gestion de cette pandémie: des familles détruites, des enfants et des jeunes dont l’équilibre psychophysique a été affecté et qui ont été privés du droit aux relations sociales, des personnes âgées qu’on a laissé mourir seules dans les maisons de retraite, des cancéreux et des personnes souffrant de maladies graves complètement négligées, des entrepreneurs acculés à la faillite, des fidèles privés des sacrements et de l’assistance à la messe… Mais ce sont les effets d’une guerre, et non d’un syndrome de grippe saisonnière qui, s’il est traité à temps, donne un taux de survie de 99,7% chez des sujets non touchés par des maladies antérieures. Et il est significatif que dans cette course folle vers l’abîme, même les principes de base d’une vie saine soient ignorés, juste pour affaiblir notre système immunitaire: nous sommes confinés chez nous, tenus à l’écart de la lumière du soleil et de l’air frais, pour subir passivement le terrorisme médiatique de la télévision. Avec quelle sévérité seront-ils jugés, ceux qui ont sciemment interdit des traitements et prescrit des protocoles de traitement manifestement erronés afin d’obtenir un nombre de décès qui légitiment l’alarme sociale et des mesures d’endiguement absurdes? Ceux qui ont délibérément créé les conditions d’une crise économique et sociale mondiale, pour détruire les petites et moyennes entreprises et faire croître les multinationales; ceux qui ont boycotté ou interdit les traitements disponibles au profit des entreprises pharmaceutiques; ceux qui ont présenté des sérums génétiques comme des vaccins, soumettant la population à une expérience dont les résultats sont encore inconnus et dont les effets secondaires sont certainement plus graves que les symptômes mêmes du Covid; ceux qui soutiennent le récit apocalyptique dans les sièges des parlements et dans les rédactions des médias, à quelle punition seront-ils soumis? Et comment les sommets de la hiérarchie catholique, qui se sont rendus complices de cette grotesque farce, se justifieront-ils devant Dieu, lorsqu’ils se présenteront devant Lui pour être jugés ?
D. W. – Dans une lettre que vous avez envoyée au président des États-Unis d’alors, Donald Trump, vous faites allusion non seulement à un « État profond » [/Deep State] – terme qui est devenu très courant – mais aussi à une « Église profonde » [/Deep Church]. Pouvez-vous expliquer ce que vous entendez par là? C. M. V. – L’expression « État profond » rend très bien l’idée d’un pouvoir parallèle, dépourvu de légitimité mais opérant néanmoins dans les affaires publiques pour la poursuite d’intérêts particuliers. Au bien commun que l’État a le devoir de promouvoir, l’État profond oppose le profit de l’élite. De façon analogue, nous ne pouvons pas ne pas reconnaître qu’au cours des dernières décennies, un pouvoir similaire a été consolidé dans la sphère ecclésiale, que j’ai appelée l’Église profonde, et qui fait passer la poursuite de ses propres intérêts avant les fins propres à l’Église du Christ, en premier lieu le salus animarum. Ainsi, tout comme dans les affaires publiques il existe des pouvoirs occultes qui guident les choix des gouvernements et suivent l’agenda mondialiste, dans l’Église catholique il y a un lobby très puissant qui usurpe l’autorité de la Hiérarchie avec les mêmes objectifs. En substance, l’État et l’Église sont occupés par un pouvoir illégitime qui a pour but ultime leur destruction et l’établissement du Nouvel Ordre Mondial. Et il ne s’agit pas de théories de conspiration ou de politique-fiction: ce qui se passe sous nos yeux le prouve au-delà de tout doute raisonnable, au point que le Secrétaire général des Nations unies a récemment déclaré que le virus a été utilisé pour réprimer la dissidence.
D. W. – Dans quelle mesure Deep State et Deep Church se recoupent-ils, au moins dans le monde occidental?
C. M. V. – Le recoupement entre Deep State et Deep Church s’articule sur plusieurs fronts. Le premier est sans aucun doute d’ordre idéologique: la matrice révolutionnaire, anticatholique et fondamentalement maçonnique de la pensée mondialiste est la même, et ne date pas de 2013. Pour être honnête, il suffirait de considérer la concomitance temporelle significative entre la célébration du Concile œcuménique Vatican II et la naissance du mouvement dit étudiant: l’aggiornamento doctrinal et liturgique a représenté pour les nouvelles générations une poussée propulsive qui a eu des répercussions immédiates dans les sphères sociales et politiques. Le second front réside dans la dynamique interne du Deep State et de la Deep Church: tous deux comptent parmi leurs membres des personnages déviants non seulement intellectuellement et spirituellement, mais aussi moralement. Les scandales sexuels et financiers qui ont impliqué de très hauts représentants à la fois de la politique, des institutions et de la hiérarchie catholique montrent que la corruption et le vice sont d’une part un élément qui les unit, et d’autre part un moyen de dissuasion efficace en raison du chantage commun auquel ils sont tous soumis. Les perversions de politiciens et de prélats connus les obligent à obéir à l’agenda mondialiste même lorsque leur coopération semble déraisonnable, inconsidérée ou contraire aux intérêts des citoyens et des fidèles. C’est pourquoi il y a des dirigeants à la botte de l’élite qui détruisent l’économie et le tissu social de leur pays; c’est pourquoi, symétriquement, il y a des cardinaux et des évêques qui propagent la théorie du gender et un faux œcuménisme au scandale des catholiques: tous deux servent les intérêts de leur maître, trahissant leur mission au service de la nation ou de l’Église. D’autre part, le projet d’établissement du Nouvel Ordre Mondial ne peut pas ne pas se donner une religion universelle d’inspiration maçonnique, à la tête de laquelle doit se trouver un leader religieux œcuménique, paupériste, écologiste et progressiste. Qui mieux que Bergoglio pour ce rôle, sous les applaudissements de l’élite et l’enthousiasme insensé des masses endoctrinées dans le culte idolâtre de la pachamama ?
D. W. – Quelles sont les preuves ou les indices ?
C. M. V. – Je pense que la manifestation la plus évidente s’est produite en même temps que la pandémie. L’alignement du sommet de la Hiérarchie sur la gestion insensée de l’urgence Covid – une urgence provoquée à dessein et amplifiée servilement par les médias du monde entier – a été jusqu’à interdire les célébrations liturgiques avant même que l’autorité civile ne le demande; interdire l’administration des Sacrements même aux mourants; de ratifier avec des cérémonies surréalistes la narration mainstream, en répétant ad nauseam tout le lexique du néo-langage: résilience, inclusion, rien ne sera plus jamais pareil, nouvelle Renaissance, build back better, etc.; parrainer comme un « devoir moral » un sérum produit avec du matériel fœtal provenant d’avortements, qui est encore en cours d’essai et dont les effets secondaires à long terme sont inconnus. Et ce n’est pas tout: le Conseil pour un capitalisme inclusif promu par les leaders mondialistes avec la participation du Vatican, donne la ratification officielle au Great Reset du Forum économique mondial, incluant le revenu universel et la transition écologique. À Santa Marta, ils ont même commencé à parler de transhumanisme, ignorant obstinément le caractère anti-chrétien de cette idéologie afin de montrer leur obéissance à la dictature de la pensée unique. Tout cela est horrifiant et on se demande combien de temps encore le Seigneur tolérera un tel affront de la part de ses ministres. D’autre part, l’insistance obsessionnelle sur l’écologisme malthusien a conduit à la nomination de personnalités notoirement anti-catholiques à l’Académie pontificale pour la vie, partisanes du déclin démographique par la stérilisation, l’avortement et l’euthanasie. Tous, sous la direction d’un prélat à la loyauté bergoglienne avérée, ont complètement déformé les objectifs de l’Académie fondée par Jean-Paul II, en fournissant à l’idéologie dominante un soutien autorisé et prestigieux comme celui de l’homme qui, même s’il l’usurpe, détient toujours l’autorité dans l’Église catholique. Il n’est pas surprenant que la liste des universitaires ait récemment inclus le professeur Walter Ricciardi, un des soi-disant « experts » qui, en Italie, a préconisé jusqu’au bout le lockdown et l’utilisation de masques, en l’absence de toute preuve scientifique de leur efficacité et contre les recommandations mêmes de l’OMS. Hier, il a été rapporté que le médiateur des contrats d’approvisionnement chinois pour l’urgence Covid en Italie, Mario Benotti, a été recommandé par le cardinal Pietro Parolin (…) Tout cela révèle la connivence de l’État profond et de l’Église profonde, dans une combinaison vile destinée à détruire la souveraineté nationale d’une part et la mission divine de l’Église d’autre part. Des liens inquiétants apparaissent avec la fraude électorale américaine, avec le virus créé dans le laboratoire de Wuhan, et enfin avec les relations commerciales avec la dictature chinoise, principal fournisseur de masques (non conformes aux normes communautaires) à l’Italie et à de nombreux autres pays. Il me semble que nous sommes bien au-delà des simples indices.
D. W. – Une objection de ceux qui rejettent une telle chose comme théorie du complot serait la suivante: comment est-il possible que dans pratiquement tous les pays du monde, presque tous les hommes politiques participent à ce jeu? Qui pourrait avoir tant de pouvoir et d’influence qu’il pourrait mettre la moitié du monde à l’isolement?
C. M. V. – Je vais répondre par un exemple. L’Église est une institution supranationale, présente dans le monde entier avec des diocèses, des paroisses, des communautés, des couvents, des universités, des écoles, des hôpitaux. Tous ces organismes reçoivent leurs ordres du Saint-Siège, et lorsque le Pape ordonne une prière ou un jeûne, tous les catholiques du monde obéissent [il vaudrait mieux dire « doivent obéir », ndt]; si un dicastère de la Curie romaine donne des directives, tous les catholiques du monde les suivent [idem]. Le contrôle est capillaire et immédiat, grâce à une structure hiérarchique efficace. La même chose se produit, limitée aux frontières nationales, également dans les États: lorsque le législateur légifère, les organes responsables exécutent. De la même façon, l’État profond et l’Église profonde fonctionnent ainsi: tous deux se servent d’une structure fortement hiérarchisée, dans laquelle la composante « démocratique » est pratiquement absente. Les ordres sont donnés d’en haut et celui qui les reçoit les exécute immédiatement, conscient que sa propre désobéissance peut déterminer l’échec professionnel, la condamnation sociale et, dans certains cas, même la mort physique. Cette obéissance découle du chantage: je te promeus, je te donne du pouvoir, je te rends riche et célèbre, mais en échange tu fais ce que je te dis. Si tu obéis et fais preuve de loyauté, ton pouvoir et ta richesse augmentent; si tu désobéis, tu es fini. J’imagine que pour les lecteurs allemands, la référence au Faust de Goethe est spontanée. Les hommes politiques qui dirigent les nations aujourd’hui font tous, à de rares exceptions près, partie de l’État profond. Si ce n’était pas le cas, ils ne seraient pas là où ils sont. Pensons au cas des élections présidentielles américaines du 3 novembre dernier: le président Trump n’étant pas considéré comme aligné sur la pensée unique, il a été décidé de l’évincer par une fraude électorale d’une ampleur sans précédent, et contre la volonté même du peuple. Les procès en cours aux États-Unis confirment la fraude et les irrégularités, et dans les mois à venir, je pense que de nouvelles preuves de cette fraude apparaîtront, qui se trouve avoir amené à la Maison Blanche un démocrate, un catholique progressiste, parfaitement en phase avec le programme du Great Reset. A y regarder de plus près, la démission de Benoît XVI et l’élection de Jorge Mario Bergoglio semblent répondre à la même dynamique et obéir au même lobby de pouvoir. En Allemagne aussi des rapports sont apparus qui montrent que des données ont été falsifiées dans la gestion de la pandémie afin de légitimer la violation des droits des citoyens. Et malgré le nombre alarmant de personnes qui ont souffert d’effets secondaires ou sont décédées à la suite du soi-disant vaccin, le martèlement constant sur la vaccination obligatoire continue, alors qu’il est maintenant clair qu’elle ne garantit pas l’immunité et n’évitera ni la distanciation sociale ni les masques obligatoires. Il y a des raisons de croire que la gestion de Covid a été organisée sous une seule « régie » et avec un seul scénario. Il y a quelques jours à peine, le gouverneur de l’État de New York, Andrew Cuomo, a admis qu’il avait reçu de l’Imperial College de Londres, financé par la Fondation Bill & Melinda Gates l’instruction d’admettre des personnes âgées dans les RSA [Résidence sanitaire assistancielle (en italien Residenza sanitaria assistenziale) ; sortes d’EPHAD]- des personnes âgées qui sont mortes à la suite de protocoles de traitement erronés, intubées et sous assistance respiratoire -. Et comme par hasard, les parrainages du « philanthrope » américain concernent de nombreuses instances nationales – même gouvernementales – qui dépendent financièrement d’un particulier qui théorise le dépeuplement de la planète par une pandémie. Vous me demanderez: qui pourrait avoir autant de pouvoir et d’influence pour pouvoir envoyer la moitié du monde dans l’isolement? Ceux qui disposent d’énormes ressources, comme certaines personnalités connues, parmi lesquelles Bill Gates et George Soros, se distinguent; ceux qui sont capables de financer l’OMS elle-même, en dirigeant ses décisions et en réalisant de très gros bénéfices, étant également actionnaires de sociétés pharmaceutiques.
D. W. – Dans votre lettre au président d’alors, Donald Trump, vous parlez d’un affrontement entre les forces de la lumière et les forces des ténèbres. Si vous regardez maintenant l’année 2020, comment cette confrontation a-t-elle évolué jusqu’à présent ?
C. M. V. – Comme toujours dans les événements terrestres, la guerre entre le bien et le mal, entre les enfants de la lumière et les enfants des ténèbres, semble toujours pencher en faveur de ces derniers. Satan, qui est princeps hujus mundi, a de nombreux adeptes très organisés et une infinité de serviteurs. A l’inverse, les bons semblent numériquement inférieurs et mal organisés, souvent anonymes et presque toujours dépourvus de tout pouvoir ou de moyens économiques qui leur permettraient d’agir avec la même efficacité que leurs ennemis. Mais il en a toujours été ainsi, car la victoire n’appartient pas au bien, mais au Christ. Ego vici mundum: c’est moi qui ai vaincu le monde, nous avertit Notre Seigneur. Nous donnons notre pauvre contribution, parfois même héroïque, mais sans la grâce de Dieu nous ne pouvons rien: sine me nihil potestis facere. L’année 2020 nous a obligé à regarder dans les yeux la Méduse mondialiste, nous montrant à quel point il est facile pour l’État profond d’imposer une tyrannie sanitaire à des milliards de personnes. Un virus non isolé, avec un taux de survie très élevé, a été accepté comme instrumentum regni, avec la complicité des dirigeants, des médias, de la hiérarchie ecclésiastique elle-même. La crise économique déclenchée par les lockdowns doit rendre inévitable l’annulation de la dette et l’établissement d’un revenu universel, en échange de la renonciation à la propriété privée et de l’acceptation du suivi par le passeport santé. Ceux qui refusent le vaccin peuvent être internés dans des camps de détention qui sont déjà prêts dans de nombreux États, dont l’Allemagne. Les violations des droits constitutionnels et religieux seront tolérées par les tribunaux, au nom d’une urgence éternelle qui prépare les masses à la dictature. C’est ce qui nous attend, selon les aveux des auteurs du Great Reset eux-mêmes. Mais cette succession d’exacerbations, motivées par des raisons désormais risibles et démenties par l’évidence, est en train de fissurer de nombreuses certitudes, auxquelles les masses ont jusqu’à présent donné un assentiment fidéiste souvent proche de la superstition. Les premières accusations de « négationnisme » à l’encontre de ceux qui contestent les absurdités des soi-disant « experts » ont fait comprendre à beaucoup de gens que le Covid se voit présenter les connotations d’une religion précisément pour ne pas être remis en question, car d’un point de vue scientifique il devrait être considéré comme tous les autres coronavirus des années passées. Ces contradictions ouvrent les yeux de nombreuses personnes, même face à la complaisance servile éhontée des médias et à la multiplication de la censure des dissidents sur les réseaux sociaux.
D. W. – Que serait le monde si les forces que vous appelez des ténèbres devaient l’emporter?
C. M. V. – Un monde dans lequel l’État profond devait prévaloir réaliserait les pires scénarios décrits par l’Apocalypse, les Pères de l’Église et les mystiques. Un royaume infernal dans lequel tout ce qui rappelle, même de loin, la société chrétienne – de la religion aux lois, de la famille à l’école, de la santé au travail – doit être banni et renversé, perverti. Hétérosexuels persécutés, familles hommes-femmes interdites, enfants nés par mères porteuses, histoire censurée, religion discréditée, honnêteté et discipline bafouées, honneur pointé du doigt comme un concept fasciste, virilité condamnée comme « toxique », maternité déplorée comme « non durable », vieillesse forcée à l’euthanasie, maladie considérée uniquement comme une opportunité de profit, santé considérée avec suspicion. Et il nous faudra aussi voir répudier, après deux siècles d’endoctrinement, la fameuse démocratie au nom de laquelle ceux qui nous gouverneront le feront sans élections, au nom de la santé publique. Ce n’est que dans le royaume du Christ qu’il peut y avoir la paix et la vraie concorde; dans la tyrannie de Satan, il y a la terreur, la répression, la guerre contre le bien et la licence des vices les plus infâmes.
D. W. – Selon vous, que peut-on faire pour éviter une telle évolution ?
C. M. V. – Nous devons veiller à ce que ce qui s’est passé jusqu’à présent ne puisse pas atteindre son but final. Nous pouvons et devons dénoncer les tromperies et les mensonges dont nous sommes nourris chaque jour par ceux qui nous considèrent comme des serviteurs stupides et pensent qu’ils peuvent nous soumettre sans aucune réaction de notre part. S’il existe des lois qui protègent les droits naturels des citoyens, nous devons tous élever la voix et protester avec courage, en exigeant du pouvoir judiciaire que les responsables de ce coup d’État mondial soient jugés et condamnés. Nous ne pouvons pas permettre, sous la menace d’une pandémie fabriquée, que les nations soient prostrées par une crise économique et sociale induite, ni que les peuples soient soumis à des restrictions de leurs libertés en violation de la loi et du bon sens lui-même. Si nous pouvons rester fermes et ne pas reculer face à ces répétitions générales de la dictature, l’État profond se retirera et attendra des temps plus propices, et nous aurons le temps d’éviter l’instauration de la tyrannie. Si nous le laissons faire, nous rendrons ce plan infernal irréversible. N’oublions pas, en tant que catholiques, que nous avons une très grande responsabilité, tant envers nos pasteurs qu’envers nos dirigeants. Notre obéissance peut et doit échouer lorsqu’on nous demande d’obéir à des lois injustes ou contraires au Magistère immuable de l’Église. Si notre opposition est aussi ferme et courageuse qu’au temps des Martyrs, nous aurons fait notre part pour obtenir du Ciel ces grâces qui peuvent changer la destinée de l’humanité et retarder la persécution des derniers temps. C’est pourquoi nous prions avec confiance la Sainte Vierge, Reine des victoires et Secours des chrétiens, afin qu’elle soit notre chef de file dans cette bataille historique. Que le glorieux Archange Michel soit à ses côtés, chassant Satan et les autres mauvais esprits en enfer, qui ad perditionem animarum pervagantur in mundo.
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: Mise au point de Mgr Vigano sur la pandémie Jeu 22 Avr - 16:10
Non moi je pense que l'on n'a tout simplement pas le droit d'utiliser un produit issu de l'avortement. C'est ce rendre complice de ce crime, ça cautionne l'avortement et ça crée un appel d'air vers encore plus d'avortement. Des enfants innocents vont mourir pour que je puisse vivre ? Comprenons bien. je n veux pas m'opposer à tel ou tel organisme de l'Eglise. Pour ma part j'explique pourquoi je suis contre des vaccins issu de l'avortement. Maintenant je peux me tromper ou avoir compris de travers, mais dans ce cas qu'on m'explique pourquoi il est moral d'utiliser des produits d'avortement.
Lorsque les vaccins COVID-19 contaminés par l'avortement ont été introduits pour la première fois, la question initiale soulevée à juste titre par les catholiques était: « Puis- je recevoir ce vaccin?»; c'est-à-dire, est-ce moralement permis? Cependant, trop peu de catholiques ont pris la peine de poser la deuxième question morale importante: « Dois- je recevoir ce vaccin?» Après tout, nous ne sommes pas appelés à vivre une vie minimale du moralement permis; nous sommes appelés à une vie de sainteté, qui comprend souvent des sacrifices et un témoignage prophétique au monde. Même si ces vaccins sont moralement acceptables, leur prise fait-elle progresser le bien commun de la justice et de la sainteté? En décembre 2020, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) a publié une déclaration qui, sur la base des instructions précédentes du Vatican, notait qu '«il est moralement acceptable de recevoir des vaccins Covid-19 qui ont utilisé des lignées cellulaires de fœtus avortés dans leurs recherches. et processus de production. » Pour beaucoup de catholiques, dont beaucoup dans la hiérarchie, c'était la fin du débat, la seule chose qui comptait: c'est moralement acceptable, donc il ne pouvait y avoir aucun argument contre la prise du vaccin. Bien que certains catholiques éminents aient avancé des arguments bien raisonnés selon lesquels la prise de tels vaccins est immorale (y compris dans ce magazine ), pour cet article, je présume que le CDF a raison de dire que recevoir le vaccin est moralement acceptable. Même en admettant cela, la deuxième question demeure: doit - recevoir catholique il? Partant de leur conviction que la vaccination sert le bien commun , la plupart des dirigeants catholiques ont répondu par l'affirmative à cette question, et certains ont même poussé cette question plus loin, arguant ou du moins suggérant que la prise du vaccin est une obligation morale pour les catholiques. Par exemple, l'évêque de San Diego, Robert McElroy, a été un fervent partisan des vaccins, déclarant qu'ils sont non seulement «pleinement approuvés… par les enseignements de notre Église», mais aussi en affirmant qu'ils sont «sûrs et efficaces». Il exhorte son troupeau à prendre la photo: «Je prie pour que vous donniez ce don de guérison pour vous-même, vos familles et la guérison de notre monde.» Son site Internet diocésain affiche même «L'ÉGLISE EXHORTE LA VACCINATION» en évidence sur sa page d'accueil.
Le plaidoyer pour les vaccins ne se limite pas non plus à un seul évêque de la côte gauche. Un organisme de bienfaisance papale a organisé une campagne de vaccination pour les pauvres , et le pape François a tweeté : «Nous sommes tous appelés à lutter contre la pandémie et les vaccins sont un outil essentiel dans ce combat.» Il y a même eu une annonce selon laquelle les employés du Vatican seraient tenus de recevoir le vaccin , bien que cela ait un peu reculé depuis sa première annonce. De là, il semble que la réponse catholique institutionnelle est que les catholiques devraient absolument recevoir un vaccin COVID-19, même s'il est avorté (tous les vaccins actuellement disponibles le sont). Pour le catholique moyen, il semble n'y avoir aucune raison religieuse de ne pas prendre la photo. Pourtant, un examen plus approfondi de ce que l'Église a dit précédemment sur la moralité des vaccins avortés donne une image différente. La plupart des déclarations du Vatican - y compris la note CDF de décembre 2020 - fondent leur argument en faveur de la permission morale de prendre des vaccins avortés sur une instruction de 2005 de l'Académie pontificale pour la vie (PAL). Rédigée sous la direction du CDF et dans le contexte de certains vaccins pour enfants utilisant des lignées cellulaires de bébés avortés, cette réflexion a été la première déclaration majeure du Vatican sur les vaccins avortés (bien que le terme «avorté» soit une description relativement nouvelle ) —Il constitue le fondement des arguments moraux en faveur de la réception de tels vaccins.
Une lecture attentive de la déclaration révèle une emphase bien différente par rapport à ce que nous entendons maintenant de la part de nos dirigeants de l'Église, y compris ceux du Vatican. Après avoir détaillé les arguments moraux concernant le degré de coopération que l'on pourrait avoir lors de la prise d'un vaccin avorté, le PAL déclare avec force,
Citation :
Par conséquent, les médecins et les pères de famille ont le devoir de recourir à des vaccins alternatifs (s'ils existent), en faisant pression sur les autorités politiques et les systèmes de santé pour que d'autres vaccins sans problèmes moraux deviennent disponibles. Ils devraient recourir, si nécessaire, au recours à l'objection de conscience en ce qui concerne l'utilisation de vaccins produits au moyen de lignées cellulaires d'origine fœtale humaine avortée. De même, ils devraient s'opposer par tous les moyens(par écrit, à travers les différentes associations, mass media, etc.) les vaccins qui n'ont pas encore d'alternatives moralement acceptables, créant une pression pour que soient préparés des vaccins alternatifs, qui ne soient pas liés à l'avortement d'un fœtus humain, et demandant des contrôle légal des producteurs de l'industrie pharmaceutique. (italiques ajoutés)
[size] «Ils devraient s'opposer par tous les moyens… aux vaccins qui n'ont pas encore d'alternatives moralement acceptables» - voyons-nous cela se produire aujourd'hui? Loin de s'opposer «par tous les moyens» à ces vaccins, l'Église les défend plutôt , au point d'aider à leur promotion et même à leur distribution. En outre, la déclaration PAL poursuit en disant: [/size]
Citation :
En ce qui concerne les maladies contre lesquelles il n'existe pas de vaccins alternatifs disponibles et éthiquement acceptables, il est juste de s'abstenir d'utiliser ces vaccins si cela peut être fait sans que les enfants, et indirectement la population dans son ensemble, subissent des risques significatifs pour leur santé
[size] Cela soulève la question importante des dangers réels du COVID-19 , en particulier chez les jeunes et les personnes en bonne santé. La grande majorité des dirigeants de l'Église ont accepté sans critique le récit dominant; c'est-à-dire que nous avons affaire à «une propagation autrement incontrôlable d'un agent pathologique grave» (selon les termes de la note du CDF 2020), qui pourrait anéantir de larges pans de notre population si nous ne prenons pas de contre-mesures sérieuses, y compris des vaccinations de masse . Bien sûr, l'Église n'a pas de charisme particulier en ce qui concerne les questions médicales; La capacité de ses dirigeants à déterminer ce qui constitue un grave danger médical n'est pas plus fiable que celle de n'importe qui d'autre. Pourtant, la question de savoir à quel point cette pandémie est dangereuse a une grande incidence sur la question de savoir si un catholique devrait ou non prendre le vaccin. Il est clair que l'instruction PAL de 2005 met l'accent sur le droit de ne pas recevoir de tels vaccins, plutôt que sur l'obligation de les recevoir. Même la déclaration du CDF de décembre 2020 note que «la vaccination n'est pas, en règle générale, une obligation morale et que, par conséquent, elle doit être volontaire». (Et «volontaire» signifie libre de toute coercition économique ou sociale, telle que les exigences en matière de vaccins pour les emplois ou les vols aériens.) En outre, la CDF déclare que la prise de tels vaccins n'est autorisée que s'il existe un «danger grave» à ne pas prendre le vaccin. - et même dans ce cas, ce n'est toujours pas obligatoire. Même s'il est moralement permis de prendre un vaccin COVID-19 contaminé par l'avortement, la position «par défaut» pour le catholique, basée sur l'instruction PAL 2005 et même l'instruction CDF 2020, devrait au moins hésiter à prendre de tels vaccins, en particulier ceux pour qui le COVID-19 n'est pas particulièrement dangereux (c'est-à-dire les jeunes et les personnes en bonne santé). Comme le note l'instruction PAL de 2005, prendre un vaccin avorté nécessite une «raison proportionnelle» pour le prendre. Pour la plupart des gens, la prise d'un vaccin expérimental qui limite simplement les symptômes du COVID-19 est-elle proportionnelle à la coopération, même lointaine, dans le grand holocauste de notre temps? Au cours des 15 dernières années, un changement d'orientation s'est produit parmi la hiérarchie de l'Église et les éthiciens catholiques en ce qui concerne les vaccins avortés. Au lieu de mettre l'accent sur le droit à l'objection de conscience, l'Église met maintenant l'accent sur le prétendu «bien commun» qui découle de leur prise, amenant de nombreux catholiques à faire valoir que l'on a désormais un devoir, non pas à l'objection de conscience, mais à coopérer à l'avortement. vaccin contre le COVID-19 contaminé. Ce changement s'est produit sans que les dirigeants de l'Église ne modifient techniquement aucun enseignement moral sur le sujet. L'avortement est le grave mal de notre temps. Des millions et des millions de bébés innocents ont été brutalement - et légalement - assassinés dans le monde au cours des 50 dernières années. L'Église catholique a été le principal défenseur de la vie au milieu de cette mer de sang. Pourtant, lorsque de nombreux dirigeants de l'Église ferment les yeux sur cette horreur en refusant d'être un témoin prophétique de la vie à naître, il est difficile de ne pas croire que cette mer de sang a commencé à engloutir même l'Église.[/size]
Sujet: Re: Mise au point de Mgr Vigano sur la pandémie Sam 24 Avr - 14:58
Philippe, je suis vraiment d'accord avec toi. Il me semble qu'il n'y a pas besoin de faire de grandes théories. Le seul fait que les vaccins utilisent d'une manière ou d'une autre des fœtus avortés, je ne vois pas comment, en tant que catholique, on pourrait accepter de les recevoir. Même s'il y a d'autres raisons de ne pas se faire vacciner, celle-ci est une raison suffisante. Aujourd'hui, quand on me parle de vaccination, c'est l'argument que je donne et du coup la conversation s'arrête là.
Philippe aime ce message
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Mise au point de Mgr Vigano sur la pandémie