6 août : Transfiguration du Seigneur : Sermon sur la Transfiguration de Saint François de SalesLe grand Apôtre saint Paul ayant été ravi et élevé jusqu'au troisième
Ciel, ne sachant si ce fut hors de son corps ou en son corps, dit qu'il
n'est nullement loisible ni possible à l'homme de raconter ce qu'il y
vit, ni les merveilles admirables qu'il apprit et qui lui furent montrées
en son ravissement. Or, si celui qui les a vus n'en peut parler, si
ayant été ravi jusqu'au troisième Ciel il n'en ose dire mot, beaucoup
moins donc nous autres qui n'avons été élevés ni au premier ni au
second ni au troisième.
(…) Je ne veux pas, mes chères Sœurs, vous entretenir de la félicité
que les Bienheureux ont en la claire vue de la face de Dieu, qu'ils
voient et verront sans fin en son Essence ; car cela regarde la félicité
essentielle, et je n'en veux pas traiter, sinon que j'en dise quelques
mots sur la fin. Je ne parlerai pas non plus de l'éternité de cette
gloire des Saints, mais seulement d'une certaine gloire accidentelle
qu'ils reçoivent en la conversation qu'ils ont par ensemble. O quelle
divine conversation ! Mais avec qui? Avec trois sortes de personnes :
avec eux mêmes, avec les Anges, les Archanges, les Chérubins, les
saints Apôtres, les Confesseurs, les Vierges, avec la Vierge
glorieuse, Notre Dame et Maîtresse, avec la très sainte humanité de
Notre Seigneur et enfin avec la très adorable Trinité même, le Père,
le Fils et le Saint Esprit.
Mais, mes chères Sœurs, il faut que vous sachiez que tous les
Bienheureux se connaîtront les uns les autres, un chacun par leur
nom, ainsi que nous l'entendrons mieux par le récit de l'Évangile,
lequel nous fait voir notre divin Maître sur le mont de Thabor,
accompagné de saint Pierre, saint Jacques et saint Jean. Pendant
qu'ils regardaient le Sauveur qui priait (Lc IX, 29) et était en oraison,
il se transfigura devant eux, laissant répandre sur son corps une
petite partie de la gloire dont il jouissait continuellement dès
l'instant de sa glorieuse conception dans les entrailles de Notre
Dame; gloire qu'il retenait, par un continuel miracle, resserrée et
couverte dans la suprême partie de son âme.
Les Apôtres virent donc alors sa face plus reluisante et éclatante que
le soleil, voire cette clarté et cette gloire s'épancha jusque sur ses
vêtements pour nous montrer qu'il n'en était pas si chiche qu'il n'en
fit part à ses habits mêmes et à ce qui était autour de lui. Il nous fit
voir un petit échantillon du bonheur éternel et une goutte de cet
océan et de cette mer d'incomparable félicité pour nous faire désirer
la pièce tout entière (Intro. à la vie dévote, Parie III,c.2) ; si que le
bon saint Pierre, qui parlait pour tous comme devant être le chef des
autres : "O qu'il est bon d'être ici", s'écria-t-il tout ému de joie et de
consolation. J'ai bien vu, voulait-il dire, beaucoup de choses, mais il
n'y a rien de si désirable que d'être en ce lieu. Les trois disciples
virent encore Moïse et Elie qu'ils n'avaient jamais vus et qu'ils
reconnurent cependant très bien ; l'un ayant repris son corps ou bien
un autre formé de l'air, et l'autre étant en son même corps auquel il
fut élevé dans le char triomphal (IV R. II, 11). Tous deux
s'entretenaient avec notre divin Maître de l'excès qui devait arriver en
Jérusalem (Lc IX,31), excès qui n'est autre sinon la mort qu'il devait
souffrir par son amour ; et soudain après cet entretien les Apôtres
ouïrent la voix du Père éternel lequel disait : "C'est ici mon Fils bien
aimé, écoutez-le."
Je remarque premièrement qu'en la félicité éternelle nous nous
connaîtrons tous les uns les autres, puisque en ce petit échantillon
que le Sauveur en donna à ses Apôtres il voulut qu'ils reconnussent
Moïse et Elie qu'ils n'avaient jamais vus. Si cela est ainsi, o mon
Dieu, quel contentement recevrons-nous en voyant ceux que nous
avons si chèrement aimés en cette vie ! Oui même nous connaîtrons
les nouveaux chrétiens qui se convertissent maintenant à notre sainte
foi aux Indes, au Japon et aux antipodes. Les amitiés qui auront été
bonnes dès cette vie se continueront éternellement en l'autre. Nous
aimerons des personnes particulièrement, mais ces amitiés
particulières n'engendreront point de partialités, car toutes nos
affections prendront leur force de la charité de Dieu qui, les
conduisant toutes, fera que nous aimerons un chacun des
Bienheureux de cet amour éternel dont nous aurons été aimés de la
divine Majesté.
O Dieu, quelle consolation recevrons-nous en cette conversation
céleste que nous aurons les uns avec les autres ! Là nos bons Anges
nous apporteront une joie plus grande qu'il ne se peut dire quand ils
se feront reconnaître à nous, et qu'ils nous représenteront si
amoureusement le soin qu'ils ont eu de notre salut durant le cours de
notre vie mortelle; ils nous ressouviendront des saintes inspirations
qu'ils nous ont apportées, comme un lait sacré qu'ils allaient puiser
dans les mamelles de la divine Bonté, pour nous attirer à la
recherche de ces incomparables suavités dont nous serons alors
jouissants. Ne te souviens-tu point, diront-ils, d'une telle inspiration
que je te donnais en un tel temps, en lisant un tel livre, en entendant
un tel sermon, ou bien en regardant une telle image? dira le bon
Ange de sainte Marie Egyptiaque, inspiration qui t'incita à te
convertir à Notre-Seigneur et qui fut le principe de ta prédestination
(Vitae Patrum, L.I ; Vitae S. Mar. Aegypt. c.16). O Dieu, nos cœurs
ne se fondront-ils pas d'un contentement indicible entendant ces
paroles ?
Un chacun des esprits bienheureux aura un entretien particulier
selon son rang et sa dignité. Notre glorieux Père saint Augustin (je
me plais à parler de lui car je sais que le souvenir vous en est fort
agréable) faisait un jour un souhait de voir Rome triomphante, le
glorieux saint Paul prêchant et Notre-Seigneur allant parmi le
peuple, guérissant les malades et faisant des miracles. O mes chères
âmes, quel bonheur à ce saint de contempler la Jérusalem céleste en
son triomphe, le grand Apôtre (je ne dis pas grand de corps, car il
était petit, mais grand en éloquence et en sainteté) prêchant et
entonnant ces louanges qu'il donnera éternellement à la divine
Majesté en la gloire ! Mais quel excès de consolation pour saint
Augustin de voir Notre Seigneur opérer le miracle perpétuel de la
félicité des Bienheureux que sa mort nous a acquise! Imaginez-vous,
de grâce, le divin entretien que ces deux saints auront l'un avec
l'autre, saint Paul disant à saint Augustin : Mon cher frère, ne vous
ressouvenez-vous point qu'en lisant mon Epître (Rm XIII, 12-14)
vous fûtes touché d'une inspiration qui vous sollicitait de vous
convertir, inspiration que j'avais obtenue de la divine miséricorde de
notre bon Dieu par la prière que je faisais pour vous à même temps
que vous lisiez ce que j'avais écrit? Cela, mes chères Sœurs ne
causera-t-il pas une douceur admirable au cœur de notre saint Père?
Faites derechef une imagination, je vous prie. Supposez que Notre
Dame, sainte Madeleine, sainte Marthe, saint Etienne et les Apôtres
fussent vus l'espace d'un an, comme pour un grand jubilé, en
Jérusalem. Quel d'entre nous autres, je vous supplie, voudrait
demeurer ici ? Pour moi je pense que nous nous embarquerions tous
et nous mettrions au péril de tous les hasards qu'encourent ceux qui
vont d'ici là, pour avoir cette grâce de voir notre glorieuse Mère et
Maîtresse, Madeleine, Marie Salomé et les autres qui s'y
trouveraient, puisque nos pèlerins s'exposent bien à tant de dangers
pour aller seulement révérer les lieux où ces saintes personnes ont
posé leurs pieds. Si cela est ainsi, mes chères âmes, quelles
consolations recevrons-nous entrant au Ciel, où nous verrons cette
bénite face de Notre Dame toute flamboyante de l'amour de Dieu! Et
si sainte Elizabeth demeura si transportée d'aise et de contentement
quand, au jour qu'elle la visita, elle l’entendit entonner de divin
Cantique du Magnificat ; combien nos cœurs et nos esprits
tressailliront-ils d'une joie indicible lorsqu'ils entendront entonner
par ce chantre sacrée le cantique de l'amour éternel (Traité de
l’Amour de Dieu, L. V, c.11) ! O quelle douce mélodie ! Sans doute
nous entrerons en des ravissements fort aimables, lesquels ne nous
ôteront pourtant pas l'usage ni les fonctions de nos puissances qui,
par ce divin rencontre que nous ferons de la Sainte Vierge,
s'habiliteront merveilleusement pour mieux et plus parfaitement
louer, et glorifier Dieu, qui lui a fait tant de grâces et à nous aussi,
nous donnant celle de converser familièrement avec elle.
Mais, me pourriez-vous demander, s'il est ainsi que vous dites que
nous nous entretiendrons avec tous ceux qui sont en la Jérusalem
céleste, qu'est-ce que nous dirons? De quoi parlerons-nous ? Quel
sera le sujet de notre entretien ? O Dieu, mes chères sœurs, quel
sujet! Celui des miséricordes que le Seigneur nous a faites ici bas,
par lesquelles il nous a rendus capables d'entrer en la jouissance d'un
bonheur tel que seul il nous suffit. Je dis seul, parce qu'en ce mot de
félicité sont compris toutes sortes de biens, lesquels ne sont pourtant
qu'un unique bien, qui est celui de la jouissance de Dieu en la
félicité éternelle. C'est cet unique bien que la divine amante du
Cantique des Cantiques demandait à son Bien-Aimé, observant en
cela, comme étant très prudente, le dire du Sage (Eccl.VII), qu'il faut
penser à la fin avant l’œuvre. Donnez-moi, s'écrie-t-elle (Cant. I, 1),
o mon cher Bien-Aimé, un baiser de votre bouche. Ce baiser, ainsi
que je déclarerai tantôt, n'est autre chose que la félicité des
Bienheureux. Mais de quoi traiterons-nous encore en notre
conversation ? De la Mort et Passion de Notre Seigneur et Maître.
Hé, ne l'apprenons-nous pas en la Transfiguration, où il ne se parle
de rien tant que de l’excès qu'il devait souffrir en Jérusalem ? Excès
qui n'était autre, comme nous l'avons déjà vu, que sa douloureuse
mort. O si nous pouvions comprendre quelque chose de la
consolation que les Bienheureux ont en, parlant de cette amoureuse
mort, combien nos âmes se délecteraient d'y penser !
Passons plus outre, je vous prie, et disons un peu quelques mots de
l'honneur et de la grâce que nous aurons de converser même avec
Notre Seigneur humanisé. C'est ici sans doute que notre félicité
prendra un accroissement indicible et inénarrable. Que ferons-nous,
chères âmes, que deviendrons-nous, je vous prie, quand à travers la
plaie sacrée de son côté nous apercevrons ce cœur très adorable et
très aimable de notre Maître, tout ardent de l'amour qu'il nous porte,
cœur auquel nous verrons tous nos noms écrits en lettres d'amour ?
Est-il possible, dirons-nous, o mon cher Sauveur, que vous m'ayez
tant aimé que d'avoir gravé mon nom en votre cœur ! Cela est
pourtant véritable. Le Prophète (Is. XLIX, 15, 16), parlant en la
personne de Notre-Seigneur, nous dit : Quand il arriverait que la
mère oublierait l'enfant qu'elle porte en ses entrailles, si ne
t'oublierai-je point, car j'ai gravé ton nom en mes mains. Mais
Jésus-Christ lui même enchérissant sur ces paroles dira : S'il se
pouvait faire que la femme oubliât son enfant, moi, je ne t'oublierai
pas, d'autant que je porte ton nom gravé en mon cœur.
Certes, ce sera un sujet de très grande consolation que celui ci, que
nous soyons si chèrement aimés de Notre-Seigneur qu'il nous porte
toujours en son cœur. Quelle délectation admirable pour un chacun
des Bienheureux quand ils verront dans ce cœur très sacré et très
adorable les pensées de paix (Jér. XXIX,11) qu'il faisait pour eux et
pour nous à l'heure même de sa Passion! pensées qui nous
préparaient non seulement les moyens principaux de notre salut,
mais aussi tous les divins attraits, inspirations et bons mouvements
desquels ce très doux Sauveur se voulait servir pour nous attirer à la
suite de son très pur amour (Intro. à la vie dévote ; partie V, c.13).
Ces vues, ces regards, ces considérations particulières que nous
ferons sur cet amour sacré, duquel nous aurons été si chèrement et si
ardemment aimés par notre souverain Maître, enflammeront nos
cœurs d'une dilection et d'une ardeur nom pareilles. Que ne
devrions-nous donc pas faire ou souffrir pour jouir de ces suavités
indiciblement agréables ! Cette vérité nous est montrée en l'Evangile
d'aujourd’hui ; car ne voyez-vous pas que Notre-Seigneur étant
transfiguré, Moïse et Elie lui parlent et s'entretiennent tout
familièrement avec lui ?
Notre félicité ne s'arrêtera pas là, mes chères âmes, mais elle passera
plus avant, car nous verrons face à face (I Cor. XIII,12) et très
clairement la divine Majesté, l'essence de Dieu et le mystère de la
très sainte Trinité, en laquelle vision et claire connaissance consiste
notre félicité essentielle. Là nous entendrons et participerons à ces
très adorables conversations et à ces divins colloques qui se font
entre le Père, le Fils et le Saint Esprit (Traité de l’amour de Dieu ;
L.III, cc.11-13). Nous entendrons, dis-je, comme le Fils entonnera
mélodieusement les louanges dues à son Père céleste (ibid. L.V,
c.11) et comme il lui représentera, en faveur de tous les hommes,
l'obéissance qu'il lui a rendue tout le temps de sa vie. Nous ouïrons
aussi, en contre-change, le Père éternel prononcer d'une voix
éclatante et avec une harmonie incomparable ces divines paroles que
les Apôtres entendirent au jour de la Transfiguration : Celui-ci est
mon Fils bien aimé auquel je me suis complu, et le Père et le Fils
parlant ensemble du Saint Esprit : C'est ici notre Esprit, procédant
de l'un et de l'autre, dans lequel nous avons mis tout notre amour.
Non seulement il y aura conversation et entretien entre les Personnes
divines, mais encore entre Dieu et les hommes. Et quel sera-t-il ce
divin entretien ? Oh, quel il sera ! Il sera tel qu'il n'est pas loisible à
l'homme de le rapporter; ce sera un devis si secret que nul ne le
pourra entendre que Dieu et celui avec lequel il se fera. Dieu dira un
mot si particulier à chacun des Bienheureux qu'il n'y en aura point
de semblable. Mais quel sera ce mot ? Oh ! ce sera un mot le plus
amoureux qui se puisse jamais imaginer. Représentez-vous tous ceux
qui se peuvent prononcer pour attendrir un cœur et les noms les plus
affectionnés qui se puissent ouïr puis dites enfin que ce n'est rien au
prix de celui que Dieu donnera à un chacun là haut au Ciel. Il nous
donnera un nom (Apoc. II, 17) il nous dira un mot. Supposez qu'il
vous dira: Tu es ma bien-aimée, tu es la bien-aimée de mon
Bien-Aimé, c'est pourquoi tu seras chèrement aimée de moi; tu es la
bien choisie de mon bien choisi qui est mon Fils. Cela n'est rien,
mes chères âmes, en comparaison de la suavité qu'apportera quant et
soi ce mot ou ce nom saint et sacré que le Seigneur fera entendre à
l'âme bienheureuse.
Ce sera alors que Dieu donnera à la divine amante ce baiser qu'elle a
si ardemment demandé et souhaité, ainsi que nous disions tantôt.
Oh ! qu'elle chantera amoureusement son cantique d'amour : Qu'il
me baise, le Bien-Aimé de mon âme, d'un baiser de sa bouche. Et
poursuivant elle ajoutera : Meilleur est sans nulle comparaison le
lait qui coule de ses chères mamelles que non pas tous les vins les
plus délicieux, et le reste (Cant. I ,1-3). Quelles divines extases,
quels embrassements amoureux entre la souveraine Majesté et cette
chère amante quand Dieu lui donnera ce baiser de paix ! Cela sera
pourtant ainsi, et non pas avec une amante seule, mais avec un
chacun des citoyens célestes, entre lesquels se fera un entretien
admirablement agréable des souffrances, des peines et des tourments
que Notre-Seigneur a endurés pour un chacun de nous durant, le
cours de sa vie mortelle, entretien qui leur causera une consolation
telle que les Anges, au dire de saint Bernard (Sermon XXII in
Cant., § 6), n'en sont pas capables ; car si bien Notre-Seigneur est
leur Sauveur et qu'ils aient été sauvés par sa mort, il n'est pourtant
pas leur Rédempteur, d'autant qu'il ne les a pas rachetés, mais
seulement les hommes. C'est pourquoi ceux-ci recevront une félicité
et un contentement singulier à parler de cette glorieuse Rédemption,
par le moyen de laquelle ils auront été faits semblables aux anges,
ainsi que notre divin Maître l'a dit (Mc XII, 25).
En la Jérusalem céleste nous jouirons donc d'une conversation très
agréable avec les esprits bienheureux, les anges, les Chérubins et
Séraphins, les Saints et les Saintes, avec Notre Dame et glorieuse
Maîtresse, avec Notre-Seigneur et enfin avec la très sainte et très
adorable Trinité, conversation qui durera éternellement et qui sera
perpétuellement gaie et joyeuse. Or, si nous avons en cette vie tant
de suavité à ouïr parler de ce que nous aimons que nous ne pouvons
nous en taire, quelle joie, quelle jubilation recevrons-nous
d'entendre éternellement chanter les louanges de la divine Majesté
que nous devons aimer et que nous aimerons plus qu'il ne se peut
comprendre en cette vie ! Si nous prenons tant de plaisir en la seule
imagination de la perdurable félicité, combien en aurons-nous
davantage en la jouissance de cette même félicité! félicité et gloire
qui n'aura jamais de fin, mais qui durera éternellement sans que
jamais nous en puissions être rejetés. O que cette assurance
augmentera notre consolation ! Marchons donc gaiement et
joyeusement, chères âmes, parmi les difficultés de cette vie
passagère ; embrassons à bras ouverts toutes les mortifications et
afflictions que nous rencontrerons en notre chemin, puisque nous
sommes assurés que ces peines prendront fin et qu'elles se
termineront avec notre vie, après laquelle il n'y aura que joies, que
contentements et consolations éternelles.
Ainsi soit-il.
Source : jesusmarie.free.fr
SAINTS DU 6 AOÛThttps://nominis.cef.fr/contenus/fetes/6/8/2019/6-Aout-2019.html
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde