Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
| Sujet: Confinement: NON ! ON DOIT CONTINUER Dim 1 Nov - 8:30 | |
| Confinement: NON ! ON DOIT CONTINUER https://www.lesalonbeige.fr/mgr-ginoux-envahissez-les-eglises-aux-heures-des-messes/?fbclid=IwAR3YDlFu2dFVvp6fADRAE0yTmaqgnG3kke1i8IKX-z2gop3M1-ughtAQgq0 Comme un responsable dans ma paroisse m'avait lancé : "Qu'importe pourquoi Dieu permet cela nous ne le saurons qu'au ciel. La seule chose qui compte est de lutter contre l'épidémie" Et bien NON! ce serait opter pour la conclusion du fameux curé dans le livre "La peste" d'Albert Camus; où ce curé renonce à tous sens spirituel de ce malheur pour ne faire que lutter contre ce fléau. Sauf qu'Albert Camus était athée. alors devons-nous au pied du mur, opter pour une morale et une explication athée ? Croire que le monde est absurde ? Sauf qu'à La Salette Marie est venu donner au monde l'explication des catastrophes qui nous frappent : la punition du Père à cause de nos péchés. Et cette doctrine est niée, rejetée.Sauf qu'au Moyen-âge, saint Grégoire le grand a au contraire arrêté la peste en multipliant les messes, les rogations et processions. Alors, où sont les messes multipliées, rogations et processions sinon un soumission parfois servile à César ? Et je me répète, mais mon sentiment personnel est que c'est une grave offense faite à la Divine Majesté de ne plus communier à la bouche par mesure sanitaire à cause du Virus. C'est même une grave offense d'aller à la messe avec un masque. Non mais vous voyez la Sainte Vierge apparaître en Guadalupe, à lourdes ou Fatima avec un masque pour montrer l'exemple......." n'ayez pas peur, Jésus a vaincu le diable et la mort......Sauf le Covid" Mais je rigole, je rigole. Et puis il faut savoir ce qui se trame derrière cette petite logique. Le diable est un grand logicien ; le grand "CQFD". OK pour les mesures sanitaires et l'on va garder un certain bon sens et une certaine prudence puisque la maladie est quand même là. Mais derrière tout ça, le diable cherche à nous diviser, nous séparer, nous faire perdre notre identité derrière un masque, nous rendre serviles en écoutant les instances du monde de l'argent plutôt que les bons médecins, et surtout nous rendre incrédules à la puissance du Christ avec un faux réalisme qui est déjà un reniement de la foi. Derrière tout ça, c'est déjà l'Antéchrist qui pointe son nez. Alors pitié, ne soyez pas naïfs et gardez la foi en Jésus, mais vraiment.Mgr Ginoux : “Envahissez les églises aux heures des messes” Par Michel Janva le 31 octobre 20208 commentairesDe même que des maires bravent le confinement en autorisant l’ouverture des commerces non-alimentaires dans leur ville, les évêques peuvent, de leur propre chef, soutenir leurs prêtres dans la célébration publique des messes.
Mgr Ginoux, évêque de Montauban, appelle les fidèles à être nombreux dans les églises :
Vous aussi, demandez à votre évêque, si possible avec copie à Mgr De Moulins-Beaufort (Président de la conférence des évêques de France – 58 Avenue de Breteuil – 75007 Paris) pour les encourager à permettre la célébration publique des messes. Un prêtre a même rédigé un modèle : - Citation :
Monseigneur,
Je viens de prendre connaissance des dispositions pour le culte en fonction des dernières déclarations gouvernementales.
Je pense que l’interdiction des messes par le gouvernement est illégale. En effet, en permettant que les églises restent ouvertes, le gouvernement reconnaît que la présence en elles d’un certain nombre de personnes n’est pas dangereuse. On ne voit pas pourquoi cela deviendrait dangereux si l’une de ces personnes est un prêtre en train de dire la messe. L’interdiction de dire la messe n’est donc pas une mesure nécessaire à la protection de la santé publique et est donc contraire à la convention européenne, qui stipule en son article 9 : 1. Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites. 2. La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l’objet d’autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l’ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d’autrui. On doit donc maintenant fixer un seuil de dangerosité pour chaque édifice religieux (par exemple 25 % de la capacité maximale) et permettre le culte quand ce seuil n’est pas dépassé. En effet il était ridicule de fixer pour les enterrements un nombre de vingt personnes, identique pour une église de village qui peut contenir cent cinquante personnes et une cathédrale qui peut en contenir plus de mille. Dans ce même esprit, on n’a pas besoin de demander au gouvernement l’autorisation de faire le catéchisme, puisque les écoles restent ouvertes.
Une opposition frontale au gouvernement peut être jugée par certains non opportune. Cependant une chose est de subir la dictature de lois injustes, autre chose est de ne pas la dénoncer. Et quand la loi nous donne des possibilités de faire valoir nos droits religieux, il est du devoir des pasteurs d’utiliser ces possibilités, et a fortiori de ne pas critiquer les laïcs qui les utilisent, mais plutôt de les remercier. Dans cette affaire on a pu remarquer que ceux qui ont interpelé l’Etat n’ont fait qu’appliquer Dignitatis Humanae (cf DH nos 3 et 4), que pour la plupart ils réfutent, tandis que ceux qui prétendent adhérer à Vatican II ne l’ont pas mis en œuvre. Et il faut être déterminé à aller jusque devant les juridictions européennes, si nécessaire : il est probable que cette simple perspective fera plier le gouvernement.
En tout cas on a manqué là l’occasion d’une catéchèse sur la messe. Lorsqu’après le 11 mai les ministres protestants, juifs et musulmans ont déclaré qu’ils ne comprenaient pas la hâte des évêques catholiques, qui avaient très opportunément proposé un plan de sortie du confinement religieux, ils ont peut-être voulu manifester qu’ils étaient les bons élèves de la classe où la république se sent autorisée à enseigner aux religions ce qu’elles doivent être : ce faisant, ils ont paru manifester qu’ils ne sont pas vraiment assurés que leurs religions viennent bien de Dieu, ou alors qu’ils ignorent qu’il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Et surtout ils ont montré que leurs rassemblements n’ont pas pour but exprès un acte communautaire, mais une juxtaposition d’actes individuels, tandis que nous catholiques, nous offrons, tous ensemble prêtres et laïcs, chacun à sa façon propre, le sacrifice du Christ. Oui, il fallait le rappeler : la messe est le sacrifice du Christ et pour y participer il faut y être physiquement présent : l’image d’un sacrement n’est pas le sacrement.
En outre je ne vous cache pas que j’ai été très mal impressionné par les injonctions faites il y a quelques mois de reporter sine die baptêmes et mariages. Dans la pastorale commune, beaucoup de prêtres s’efforcent de faire comprendre, à des fidèles pour qui ce n’est pas évident, que c’est le sacrement qui est important, bien plus que la fête sociale qui suit avec parents et amis. C’était cette fête qu’il fallait dire aux gens de reporter, non le sacrement. Si dans une église quelques fidèles viennent, à savoir les parents et l’enfant qui doit être baptisé ainsi que ses frères et sœurs, parrain et marraine, et si un prêtre verse de l’eau sur le front de l’enfant en disant la formule requise, il n’y a pas de menace pour la santé publique : pourquoi donc n’a-t-on pas évoqué l’ondoiement dans ces circonstances ? S’il y a eu des enfants morts sans baptême durant le confinement, qui auraient été baptisés si on avait parlé d’ondoiement, les pasteurs qui n’ont pas fait leur travail en répondront devant Dieu. Et si vraiment la pression des impies est telle que même l’ondoiement ne puisse se faire à l’église, alors il faut indiquer aux parents, en le mettant sur le site diocésain, comment baptiser eux-mêmes leur enfant, en filmant la cérémonie pour pouvoir en faire constater la validité. De même pour le mariage : si les mariés sont à l’église avec leurs témoins et un prêtre, où est le danger sanitaire ? Vous le savez, et un évêque a su le rappeler opportunément, la loi a changé. Autrefois un ministre du culte encourait une condamnation s’il célébrait, ne fût-ce qu’une fois, le mariage de deux personnes qui ne seraient pas d’abord passées à la mairie ; maintenant il n’encourt cette condamnation que s’il le fait de façon habituelle, et il est facile de faire valoir que le confinement n’est pas, justement, une circonstance habituelle : la fermeture des mairies ne justifiait donc nullement le report, par l’autorité ecclésiastique, de la célébration des mariages. De plus on avait là une occasion extraordinaire de remettre en cause cette disposition légale de l’obligation du passage en mairie : elle est considérée comme vexatoire par un grand nombre de couples, qui s’insurgent contre la république qui s’immisce ainsi dans leur amour et dans leur foi. Cette disposition est d’ailleurs contraire aux paragraphes de la convention européenne cités plus haut ; elle est en outre contraire aux fondements mêmes de la laïcité : de quel droit une république laïque impose-t-elle de demander une permission avant de faire une prière ? Et pour beaucoup de prêtres, il est difficile de dire que la loi morale est différente de la loi républicaine tout en disant aux fiancés qu’ils ne peuvent se marier à l’église sans une autorisation de la république. En tout cas, si des concubins sont morts durant le confinement sans avoir pu régulariser leur situation à cause des dispositions pastorales, les pasteurs en question en répondront devant Dieu.
En tout cela on a manifesté qu’on a oublié ce principe que les sacrements causent la grâce – mais cela, on l’avait déjà manifesté quand on a reporté l’âge de la confirmation, de l’enfance à l’adolescence : très peu de pasteurs s’y sont opposés, comme ce fut le cas par exemple de Mgr Brincart ou Mgr Minnerath, et surtout du Cardinal Ratzinger. Je souhaite ardemment, aussi, qu’on cesse d’accréditer l’idée que la santé du corps serait plus importante que celle de l’âme, et que par conséquent il faut obéir aux hommes plutôt qu’à Dieu. Je souhaite, enfin, que le dégoût du peuple envers la classe politique ne s’étende pas aux évêques : nous n’avons rien à gagner à nous aligner systématiquement sur des gouvernants qui non seulement ne se cachent plus de mentir, mais vont jusqu’à le revendiquer. Et cela au moment où ils répandent la peur pour mieux restreindre la liberté scolaire, alourdir la culture de mort, et en définitive soumettre même la pensée au contrôle de l’Etat. Le Cardinal Etchegarray a dit jadis qu’il nous fallait aujourd’hui des Athanase ; à présent il nous faut des Stépinac, des Wyszyński, des Mindszenty.
Je sais la difficulté de votre tâche, et sans doute je n’en perçois qu’une petite partie. Et je rends hommage à tous les évêques qui, comme vous, font de leur mieux. Cependant il fallait que vous sachiez ces sentiments et que vous connaissiez ces arguments, car ils sont ceux d’un grand nombre de fidèles pratiquants, qui, ayant été marginalisés au cours de ces dernières décennies en raison de leur attachement à l’enseignement des saints papes, n’ont pas les moyens de vous les faire connaître. Vous priez et nous prions pour vous : la grâce ne vous fera pas défaut. Comme le disait Saint Jean-Paul II : « N’ayez pas peur ! »
Je vous prie d’agréer, Monseigneur, l’expression de tous mes sentiments filiaux. ==================================================================================== | |
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