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| Neuvaine à Saint Louis du 17 août au 25 août 2021. | |
| | Auteur | Message |
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Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Neuvaine à Saint Louis du 17 août au 25 août 2021. Mar 17 Aoû - 21:46 | |
| Pour ceux qui le peuvent, invitation à cette neuvaine à Saint Louis du 17 au 25 août, jour où nous fêterons l'entrée au Ciel de Saint Louis, le Saint Roi de France, neuvaine tirée du site HOZANNA.
Union de prière.
https://hozana.org/communaute/10133-neuvaine-a-saint-louis-roi-de-france
JOUR 1 : Un Roi qui vivait comme un moine. ==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
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| | | Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Re: Neuvaine à Saint Louis du 17 août au 25 août 2021. Mer 18 Aoû - 21:49 | |
| Jour 2 : Le regard de Saint Louis sur le péché. https://hozana.org/t/47xfU
Jour 2 - Le regard de Saint Louis sur le péché TémoignagesTémoignage du Dominicain Geoffroy de Beaulieu, confesseur du roi :"Sa pénitence revêtait diverses formes. Il avait l'habitude de se confesser tous les vendredis de l'an avec humilité et dévotion en un endroit très secret, aménagé tout exprès en chacun de ses manoirs ; pénitence intérieure mais aussi extérieure, car après sa confession il recevait toujours la discipline de la main de son confesseur au moyen de cinq petites chaînes de fer, il en donnait en cadeau secret, à ses enfants ou à ses intimes pour s'en servir à l'occasion.
S'il arrivait que son confesseur, pour l'épargner, lui donnait à son avis de trop petits coups, il lui faisait signe de frapper plus fort.
Il eut un confesseur habitué à lui donner des disciplines vraiment exagérées et cruelles au point que sa chair en était toute meurtrie, mais jamais il ne voulut le lui révéler tant qu'il vécut, et ce fut seulement après sa mort qu'il le dit en plaisantant et en riant à son nouveau confesseur.
Et bien qu'il eût la coutume de se confesser tous les vendredis, il ne laissait pas, pour autant, de le faire d'autres jours, s'il pensait devoir avouer quelque faute au plus tôt, et si la chose arrivait de nuit, comme cela peut se produire, il envoyait aussitôt chercher son confesseur avant qu'on ne commence matines, et à son défaut, il se confessait au chapelain qui l'aidait à dire ses heures.
Et il ne faut pas omettre qu'à son retour d'outre-mer, il voulut avoir deux confesseurs l'un de l'ordre des frères mineurs, l'autre de l'ordre des frères prêcheurs, afin d'en avoir toujours un à sa disposition et de la sorte il montrait bien l'amour qu'il portait à l'un comme à l'autre ordre, et surtout ainsi sa conscience pouvait être plus tranquille parce que deux avis valent mieux qu'un, suivant le conseil de Salomon."
"Bien qu'indigne je fus le confesseur du dit roi pendant vingt ans ou environ. J'ai entendu souvent sa confession générale et ne saurais dire combien de fois. A l'honneur de Dieu, je dis que pendant toute sa vie il ne commit sciemment aucun péché mortel ou que j'eusse jugé tel." - Citation :
- « Mon fils, je préfère te voir mort plutôt que de te savoir en état de péché mortel ».
Blanche de Castille à Saint Louis Questionnement intérieurEst ce que je regrette du plus profond de mon cœur les offenses que j'ai pu faire au Seigneur ? Depuis combien de temps est-ce que je n'ai pas reçu le sacrement de la réconciliation ? Quel regard est-ce que je porte sur le péché ?Demande de grâceSeigneur, aujourd'hui, je te demande, par l'intercession de Saint Louis, de réaliser l'horreur de mes péchés afin que je puisse combattre toutes les tentations avec force et sainteté.Défi du jourAujourd'hui avec l'aide de l'Esprit Saint, je fais un examen de conscience en me rappelant les offenses que j'ai pu faire au Seigneur durant les derniers jours puis je récite l'acte de contrition en plaçant toute ma confiance dans Sa miséricorde.Prière de la neuvainePrière à Saint Louis O saint roi St.Louis, digne fils de notre Saint Père St. François et patron du Tiers-Ordre, intercédez pour moi auprès de notre Père céleste.
Obtenez-moi la grâce de suivre vos traces, d'être toujours un enfant dévoué de Saint François, et d'observer exactement, tous les jours de ma vie, cette sainte règle que vous avez aimé si ardemment et gardé si fidèlement.
Sois mon guide et mon protecteur, afin que je ne m'écarte jamais du chemin de la foi, mais que j'augmente chaque jour en sainteté et en perfection, et que je mérite enfin d'être compté parmi les élus de notre Père des Cieux.
Amen.
==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
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| | | Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Re: Neuvaine à Saint Louis du 17 août au 25 août 2021. Jeu 19 Aoû - 20:29 | |
| Jour 3 - La pénitence dans la vie de Saint Louis TémoignagesTémoignage du Dominicain Geoffroy de Beaulieu, confesseur du roi :« II avait coutume, durant toute l'année de jeûner le vendredi et de s'abstenir de viande et de graisse le mercredi et parfois le lundi. Mais, à cause de sa faiblesse, il y renonça pour le lundi sur le conseil de sages gens.
Les quatre veilles des principales fêtes de la Sainte Vierge, il jeûnait au pain et à l'eau, ainsi que le jour du vendredi saint, parfois à la vigile de la Toussaint et d'autres fêtes solennelles.
Les vendredis de l'avent et du carême il s'abstenait de fruits et de poissons, sinon que parfois, avec la permission de son confesseur il consommait un seul genre de poissons et une seule espèce de fruits.
Un religieux lui apprit qu'il s'abstenait de tout genre de fruits, sinon quand pour la première fois un fruit nouveau lui était apporté, il en goûtait alors comme en action de grâces, et il s'en abstenait le reste de l'année. Comme le saint roi rapporta la chose à son confesseur, gémissant presque de ne pouvoir parvenir à un tel degré de perfection, il eut l'idée, tout au contraire, lorsqu'on lui offrait en prémices un fruit nouveau, de n'en pas manger cette fois-là et de l'offrir au Seigneur en sacrifice ; après quoi il en consommait sans scrupule, et je crois bien que par la suite il observa ce qu'il avait dit.
Je ne me rappelle pas avoir vu d'hommes, sinon bien peu, mettant autant d'eau que lui dans leur vin. » - Citation :
- « Mon fils, je préfère te voir mort plutôt que de te savoir en état de péché mortel ».
Blanche de Castille à Saint Louis Questionnement intérieurEst-ce qu'il m'arrive certaines fois de m'abstenir d'un plaisir ? Quelles sont les actions que j'offre quotidiennement au Seigneur ?Demande de grâceSeigneur, aujourd'hui, je te demande, par l'intercession de Saint Louis, de me donner la force de réparer les outrages que j'ai pu te faire afin de purifier mon âme.Défi du jourAujourd'hui, avec l'aide de l'Esprit Saint, je décide de m'abstenir d'un plaisir habituel (un café après le repas, une deuxième part lors d'un repas...) ou bien de faire une bonne action inhabituelle (appeler un proche isolé, rendre un service à mon entourage...) en réparation pour mes fautes.
Prière à Saint Louis
Ô saint roi St.Louis, digne fils de notre Saint Père St. François et patron du Tiers-Ordre, intercédez pour moi auprès de notre Père céleste.
Obtenez-moi la grâce de suivre vos traces, d'être toujours un enfant dévoué de Saint François, et d'observer exactement, tous les jours de ma vie, cette sainte règle que vous avez aimé si ardemment et gardé si fidèlement.
Sois mon guide et mon protecteur, afin que je ne m'écarte jamais du chemin de la foi, mais que j'augmente chaque jour en sainteté et en perfection, et que je mérite enfin d'être compté parmi les élus de notre Père des Cieux.
Amen. ==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
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| | | Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Re: Neuvaine à Saint Louis du 17 août au 25 août 2021. Ven 20 Aoû - 20:30 | |
| Jour 4 - Saint Louis, une vie de charité TémoignagesTémoignage du Dominicain Geoffroy de Beaulieu, confesseur du roi :« Dès son enfance, la miséricorde avait grandi avec lui. Et comme il eut toujours un cœur charitable pour les malheureux et les pauvres, je ne dois pas cacher les aumônes que toute la sainte Église connaît, bien que je ne sois pas capable de les raconter. Chaque jour, où qu'il fût, il nourrissait dans sa maison de pain, de vin, de viande ou de poisson plus de cent- vingt pauvres. En carême et pendant l'avent et les jours de grande fête, le nombre des pauvres était plus élevé. Souvent le pieux roi servait lui-même les pauvres, leur présentait les plats, coupait leur pain et, avant de les quitter, leur donnait beaucoup de deniers. . .
Spécialement les jours de jeûne et aux vigiles solennelles, il servait de sa propre main deux cents pauvres, avant de manger lui-même. En outre chaque jour il avait à déjeuner et au souper trois pauvres âgés mangeant près de lui auxquels il envoyait de ses propres mets et à la fin, il leur remettait une certaine somme d'argent. Et qui pourrait raconter les larges et fréquentes aumônes que le pieux roi distribuait aux pauvres religieux, aux nombreux couvents tant d'hommes que de femmes, aux hôpitaux des pauvres comme aux maisons des lépreux, et à d'autres congrégations de pauvres : il était leur véritable père... Chaque année il avait l'habitude, vers le début de l'hiver, de donner aux couvents des frères mineurs et des frères prêcheurs une somme d'argent pour subvenir à leurs besoins... A ceux qui l'accompagnaient, il disait, avec un visage très serein et le cœur rempli de piété : « Ô Dieu, combien j'attache de prix à ce que cette aumône soit distribuée à tous ces frères qui accourent de grand cœur à ces couvents de Paris pour l'étude de la sainte doctrine; ainsi ce qu'ils auront puisé dans les saintes Écritures se répandra par tout le monde à l'honneur de Dieu et au salut des âmes! »Questionnement intérieurEst-ce que j'aide régulièrement mon prochain ? Quel amour est-ce que j'accorde à mon entourage ? Comment puis-je apporter davantage aux personnes dans le besoin ?Demande de grâceSeigneur, aujourd'hui, je te demande, par l'intercession de Saint Louis, de me donner la grâce de servir et d'aimer saintement les personnes qui m'entourent.Défi du jourAujourd'hui avec l'aide de l'Esprit Saint, je décide de donner un peu de temps à une personne de mon entourage. Par exemple, je peux discuter avec une personne isolée dans la rue ou bien appeler un proche en difficulté pour prendre de ses nouvelles.
Prière à Saint Louis
Ô saint roi St.Louis, digne fils de notre Saint Père St. François et patron du Tiers-Ordre, intercédez pour moi auprès de notre Père céleste.
Obtenez-moi la grâce de suivre vos traces, d'être toujours un enfant dévoué de Saint François, et d'observer exactement, tous les jours de ma vie, cette sainte règle que vous avez aimé si ardemment et gardé si fidèlement.
Sois mon guide et mon protecteur, afin que je ne m'écarte jamais du chemin de la foi, mais que j'augmente chaque jour en sainteté et en perfection, et que je mérite enfin d'être compté parmi les élus de notre Père des Cieux.
Amen. ==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
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| | | Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Re: Neuvaine à Saint Louis du 17 août au 25 août 2021. Dim 22 Aoû - 21:55 | |
| Jour 6 - L'humilité de Saint Louis TémoignagesTémoignage du Dominicain Geoffroy de Beaulieu, confesseur du roi :"De son humilité on a maintes exemples. Après son retour d'outre-mer, il ne porta plus jamais de robe de couleur écarlate ou verte, ni de fourrures variées, mais de tissus de couleur sombre, bleu foncé ou "poil de chameau". Et comme, après usage, les vêtements destinés aux pauvres étaient de bien moindre valeur que ceux qu'il portait dans sa jeunesse, il décida qu'en compensation chaque année soixante livres leur seraient données par ses aumôniers, en plus des distributions ordinaires. Le roi ne voulait pas que son humilité vestimentaire ne lèse les intérêts des pauvres.
Dès lors également il ne voulut plus se servir que d'étriers et de mors de simple fer ou de fer blanc sans dorure ; et point de selles sinon blanches sans aucune décoration."
"Chaque samedi, humblement et à genoux, en un lieu secret, il avait l'habitude de laver les pieds de trois hommes, parmi les plus pauvres et les plus âgés que l'on pouvait trouver, puis les essuyait et les baisait, et faisait de même pour les mains ; après quoi il leur donnait à manger, et distribuait à chacun une somme d'argent. Si malade il ne pouvait accomplir cette œuvre de piété, il en confiait le soin à son confesseur, en présence de son aumônier."
"Ses confesseurs, il les tenait toujours en grande révérence ; par exemple lorsqu'il s'asseyait pour se confesser devant l'un d'eux, si une porte ou une fenêtre venait à claquer, il se précipitait pour l'ouvrir ou la fermer, avant que le confesseur ait eu le temps de se lever, et comme celui-ci l'en reprenait, il répondait humblement : "Amen, ici vous êtes le père et moi le fils."
"A noter aussi que dans sa dernière volonté, il ordonna que fût écrit dans son testament que sur sa sépulture ne devrait être fait rien de recherché ni de pompeux, afin que vif ou mort il puisse demeurer un exemple durable d'humilité."Questionnement intérieurEst-ce qu'il m'arrive de me mettre en avant ? Est-ce que j'aime mon prochain comme moi-même ? Comment puis-je éviter tout péché d'orgueil ?Demande de grâce Seigneur, aujourd'hui, je te demande, par l'intercession de Saint Louis, de me donner la grâce du don d'humilité.Défi du jourAujourd'hui avec l'aide de l'Esprit Saint, je récite la litanie du Cardinal Merry del Val pour obtenir la grâce du don d'humilité :
"Ô Jésus, doux et humble de cœur, Rendez mon cœur semblable au vôtre.
Du désir d'être estimé, délivrez-moi Seigneur, Du désir d'être affectionné, Du désir d'être recherché, Du désir d'être honoré, Du désir d'être loué, Du désir d'être préféré, Du désir d'être consulté, Du désir d'être approuvé, Du désir d'être compris, Du désir d'être visité, De la crainte d'être humilié, De la crainte d'être méprisé, De la crainte d'être rebuté, De la crainte d'être calomnié, De la crainte d'être oublié, De la crainte d'être raillé, De la crainte d'être soupçonné, De la crainte d'être injurié, De la crainte d'être abandonné, De la crainte d'être refusé,
Que d'autres soient plus aimés que moi, accordez-moi, Seigneur, de le désirer, Que d'autres soient plus estimés que moi, Que d'autres grandissent dans l'opinion et que je diminue, Que d'autres soient loués et que je sois oublié, Que d'autres soient employés et que je sois mis de côté, Que d'autres soient préférés en tout, Que d'autres soient plus saints que moi, pourvu que je le sois autant que je puis l'être, accordez-moi, Seigneur, de le désirer."
Prière à Saint Louis
Ô saint roi St.Louis, digne fils de notre Saint Père St. François et patron du Tiers-Ordre, intercédez pour moi auprès de notre Père céleste.
Obtenez-moi la grâce de suivre vos traces, d'être toujours un enfant dévoué de Saint François, et d'observer exactement, tous les jours de ma vie, cette sainte règle que vous avez aimé si ardemment et gardé si fidèlement.
Sois mon guide et mon protecteur, afin que je ne m'écarte jamais du chemin de la foi, mais que j'augmente chaque jour en sainteté et en perfection, et que je mérite enfin d'être compté parmi les élus de notre Père des Cieux.
Amen. ==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
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| | | Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Re: Neuvaine à Saint Louis du 17 août au 25 août 2021. Lun 23 Aoû - 22:27 | |
| Jour 7 - Un saint père avec ses enfants
Témoignages
Témoignage du Dominicain Geoffroy de Beaulieu, confesseur du roi :
"Et parce que d'un si noble et si saint mariage devait naître une prospérité, celle-ci par la grâce de Dieu, fut nombreuse ; père pieux, il comporta de façon très chrétienne dans l'éducation et l'instruction de ses enfants, il voulait que ceux qui étaient déjà proches de l'âge adulte entendissent chaque jour non seulement la messe, les matines et les heures canoniales, mais soient avec lui pour écouter les sermons, que chacun d'eux apprenne à lire et sache réciter les heures de la sainte Vierge, et qu'ils soient toujours avec lui à complies qu'il faisait quotidiennement célébrer solennellement dans l'église après souper, et pour finir était chantée pieusement et à haute voix l'antienne spéciale de la sainte Vierge.
Les complies terminées, il regagnait sa chambre avec ses enfants, et un prêtre ayant procédé à l'aspersion d'eau bénite dans toute la chambre et autour de son lit, il s'asseyait entouré de ses enfants, et avant qu'ils ne se retirent, il avait l'habitude de leur dire quelques paroles édifiantes pour leur instruction.
Il ne voulait pas que le vendredi ses enfants portent des chapeaux de roses ou d'autres fleurs, en mémoire de la sainte couronne d'épines dont ce jour-là fût atrocement couronnée la tête du sauveur ; cette couronne dont le roi avait honoré son royaume avec tant de magnificence."
Questionnement intérieur
Suis-je reconnaissant envers mes parents pour tous les sacrifices qu'ils ont pu faire par amour pour moi ? Est-ce que j'honore mon père et ma mère ? Comment pourrais-je être plus charitable et missionnaire avec les personnes de ma famille ?
Si j'ai la grâce d'avoir eu des enfants : Comment leur enseigner les Saintes Ecritures ? Est-ce que j'éduque mes enfants dans le but qu'ils deviennent des saints ?
Demande de grâce
Seigneur, aujourd'hui, je te demande, par l'intercession de Saint Louis, la grâce de la foi pour tous les membres de ma famille.
Défi du jour
Aujourd'hui avec l'aide de l'Esprit Saint, je récite cette prière pour la protection de ma famille :
"Dieu tout-puissant qui voyez nos misères, protégez ma famille et ceux que j'aime.
Daignez écouter favorablement les vœux que je vous adresse.
Si ma demande est inconsidérée, pardonnez-la moi ; si elle est juste et utile à vos yeux, que les bons anges qui exécutent vos volontés me viennent en aide pour son accomplissement.
Quoi qu'il en advienne, mon Dieu, que votre volonté soit faite.
Si mes désirs ne sont pas exaucés, c'est qu'il entre dans vos desseins de m'éprouver et je me soumets sans murmure.
Faites que je n'en conçoive aucun découragement, et que ni ma foi ni ma résignation n'en soient ébranlées.
Amen."
Prière à Saint Louis
Ô saint roi St.Louis, digne fils de notre Saint Père St. François et patron du Tiers-Ordre, intercédez pour moi auprès de notre Père céleste.
Obtenez-moi la grâce de suivre vos traces, d'être toujours un enfant dévoué de Saint François, et d'observer exactement, tous les jours de ma vie, cette sainte règle que vous avez aimé si ardemment et gardé si fidèlement.
Sois mon guide et mon protecteur, afin que je ne m'écarte jamais du chemin de la foi, mais que j'augmente chaque jour en sainteté et en perfection, et que je mérite enfin d'être compté parmi les élus de notre Père des Cieux.
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| | | Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Re: Neuvaine à Saint Louis du 17 août au 25 août 2021. Mar 24 Aoû - 20:52 | |
| Jour 8 - La place de la prière dans la vie de Saint Louis
Témoignages
Témoignage du Dominicain Geoffroy de Beaulieu, confesseur du roi :
"De sa dévotion et de sa manière de prier. Il voulait tous les jours entendre le chant des heures canoniques et de celles de la Sainte Vierge. S'il lui arrivait d'être en route, à cheval, il les récitait pourtant à voix basse avec son chapelain ; et chaque jour aussi il disait avec lui l'office des morts à neuf leçons, même lors des fêtes solennelles. Il arrivait qu'il n'écoutât chaque jour deux messes, et souvent trois ou quatre. Comme il entendit que certains des nobles murmuraient de ce qu'il écoutât tant de messes et tant de sermons, il rétorqua que s'il passait deux fois plus de temps en jouant aux dés et en courant pars les bois à chasser la bête fauve ou les oiseaux, personne n'en parlerait. Pendant quelque temps il eut l'habitude, vers minuit de se lever pour chanter matines dans sa chapelle avec ses chapelains et ses clercs puis en revenant après, il avait un moment calme de prière, avant de se coucher. Alors, comme il disait familièrement, il ne craignait pas, si le Seigneur lui suggérait quelque dévotion, d'en être empêché par quelqu'un survenant à l'improviste. Et alors il voulait rester en oraison aussi longtemps qu'avaient duré les matines dans l'église.
Mais comme, à cause d'affaires urgentes, il lui fallait se lever à l'heure de prime assez matin, et que par de telles veilles son corps pouvait être affaibli et sa tête alourdie, il se rendit au conseil et aux prières des gens sages, à savoir de placer les matines à une heure telle, qu'après y avoir assisté, il puisse sans grand délai entendre prime, les différentes messes et les autres heures.
Quand les heures étaient chantées, il ne voulait être dérangé sous aucun prétexte, à moins d'une nécessité urgente, et alors de façon brève et succincte.
Les fêtes solennelles de l'année, non seulement Pâques mais aussi les autres fêtes des saints pour lesquels il avait une particulière dévotion, il les faisait célébrer avec le plus grand soin et de façon magnifique, convoquant des clercs ayant des voix mélodieuses, choisis parmi les bons-enfants, pieuse communauté résidant à Paris, auxquels il donnait de l'argent à leur retour, et dont il subventionnait les études pendant une bonne partie des l'année.
Il désirait beaucoup avoir la grâce des larmes et à ce sujet se plaignait à son confesseur, lui disant familièrement que lorsque dans la litanie on prononçait "Ut fontem lacrymarum dones" il disait "O Seigneur je n'ose pas demander une fontaine de larmes, mais me suffiraient quelques petites gouttes pour détremper l'aridité et la dureté de mon cœur" ; il disait aussi à son confesseur que, lorsque répondant à sa prière, le Seigneur le gratifiait de ce don des larmes et qu'il les sentait couler sur ses joues et jusqu'à sa bouche, il en goutait la très douce saveur.
Souvent et pieusement, il visitait les congrégations des religieux et lorsqu'ils tenaient leur chapitre, il sollicitait d'eux, humblement et à genoux, les suffrages de leurs prières ainsi que des messes pour lui et ses amis vivants et défunts. Il était très fidèle à prier et à faire prier pour ses familiers, ses serviteurs et ses amis disparus."
Questionnement intérieur
Combien de temps est-ce que je prie chaque jour ? Est-ce que j'ai un rythme de prière régulier ? Pourrais-je prier plus régulièrement ?
- Citation :
- Priez sans cesse. Rendez grâces en toutes choses, car c'est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ.
1 Thessaloniciens 5
Demande de grâce
Seigneur, aujourd'hui, je te demande, par l'intercession de Saint Louis, d'obtenir par ta grâce le courage et l'envie de te prier chaque jour avec ferveur.
Défi du jour
Aujourd'hui avec l'aide de l'Esprit Saint, je récite une dizaine de chapelet : un Notre père, dix Je vous salue Marie et un Gloire au Père.
Prière à Saint Louis
Ô saint roi St.Louis, digne fils de notre Saint Père St. François et patron du Tiers-Ordre, intercédez pour moi auprès de notre Père céleste.
Obtenez-moi la grâce de suivre vos traces, d'être toujours un enfant dévoué de Saint François, et d'observer exactement, tous les jours de ma vie, cette sainte règle que vous avez aimé si ardemment et gardé si fidèlement.
Sois mon guide et mon protecteur, afin que je ne m'écarte jamais du chemin de la foi, mais que j'augmente chaque jour en sainteté et en perfection, et que je mérite enfin d'être compté parmi les élus de notre Père des Cieux.
Amen. ==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
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| | | Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Re: Neuvaine à Saint Louis du 17 août au 25 août 2021. Mer 25 Aoû - 19:38 | |
| Jour 9 et dernier jour de la Neuvaine à Saint Louis - LITANIES et TESTAMENT de Saint LOUIS - LITANIES DE SAINT LOUIS, ROI DE FRANCE Seigneur, ayez pitié de nous, Jésus-Christ, ayez pitié de nous, Seigneur, ayez pitié de nous, Jésus-Christ, écoutez-nous, Jésus-Christ, exaucez-nous,
Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous. Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous. Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous. Trinité Sainte, qui êtes un Seul Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Marie, priez pour nous Saint Louis, baptisé à Poissy, priez pour nous Saint Louis, Roi de France à l'âge de douze ans, priez pour nous
Seigneur, ayez pitié de nous. Jésus-Christ, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous. Jésus-Christ, écoutez-nous. Jésus-Christ, exaucez-nous.
Saint Louis, jeune roi à l'âge où Jésus enseignait aux docteurs dans le Temple, priez pour nous Saint Louis, glorieux fils de Blanche de Castille qui eût préféré vous voir mort que coupable d'un péché mortel, priez pour nous Saint Louis, d'un respect et d'une tendre admiration pour celle qui faisait de vous l'élève le plus facile et le plus dévoué, priez pour nous Saint Louis, qui avez eu une mère qui veilla à faire de vous un vrai chrétien et un vrai souverain, priez pour nous Saint Louis, heureux fils à qui la mère enseignait à éviter les choses qui seraient contraires à la volonté de Dieu, priez pour nous Saint Louis, qui, dès votre jeune âge, avez compris qu'on ne peut aimer Dieu qu'à la condition de fuir le péché, priez pour nous Saint Louis, pourvu par la Providence divine d'une Mère dont la sagesse vous aidait à faire fructifier les talents que le Ciel vous avait prodigués, priez pour nous Saint Louis, qui, avant votre mariage, avez passé trois nuits à l'oraison, priez pour nous
Saint Louis, époux de Marguerite de Provence, Saint Louis, dont l'union fut féconde, priez pour nous Saint Louis, bon père apprenant à ses onze enfants à vivre de Dieu sur la terre, priez pour nous Saint Louis, qui avez appris à servir avant de commander, priez pour nous Saint Louis, prince illustre sur la terre par votre bonté et votre justice, priez pour nous Saint Louis, roi aux plus hautes vertus et saint au plus haut exemple, priez pour nous Saint Louis, qui faisiez régner la justice et la rendiez souvent sous le chêne de la forêt de Vincennes, priez pour nous Saint Louis, qui résidiez au château de Vincennes, situé alors sur le territoire de Montreuil, priez pour nous Saint Louis, protecteur des Montreuillois, priez pour nous Saint Louis, qui veniez régulièrement assister aux offices en la belle église de Saint Pierre – Saint Paul de Montreuil, priez pour nous Saint Louis, méprisant les vanités et les jouissances de ce monde, priez pour nous Saint Louis, champion de l'austérité et de la pénitence, Saint Louis, délice des bons et terreur des démons, priez pour nous Saint Louis, qui étiez compatissant comme si vous n'aviez jamais été que malheureux, priez pour nous Saint Louis, serviteur des pauvres et des aveugles, Saint Louis, qui guérissiez les malades, priez pour nous Saint Louis, supérieur aux autres hommes par la noblesse de vos sentiments mais sans hauteur, sans présomption, sans dureté, priez pour nous Saint Louis, qui ne vous appliquiez qu'à plaire au Christ, le seul Roi, priez pour nous Saint Louis, qui estimiez que la royauté n'est pas tant un privilège qu'une fonction, un droit qu'un devoir, priez pour nous Saint Louis, fidèle à l'alliance scellée par Dieu au baptême de Clovis, priez pour nous Saint Louis, ministre des saintes volontés de Dieu pour le bien de l'Église, de la patrie et de l'humanité, priez pour nous Saint Louis, qui avez assuré sans faille votre vocation de roi de France, priez pour nous Saint Louis, qui, avec votre sœur Isabelle de France, avez fondé pour l'ordre de sainte Claire, l'abbaye royale de Longchamp, priez pour la restauration de tout le patrimoine religieux de France et d'Europe, priez pour nous Saint Louis, bâtisseur de la Sainte Chapelle où fut déposée la Couronne d'épines, priez pour nous Saint Louis, zélé pour l'accroissement des splendeurs du culte divin, priez pour nous Saint Louis, lieutenant temporel et soldat de Dieu, priez pour nous
Saint Louis, qui suiviez en tout les intérêts de la France dont vous étiez autant le Père que le Roi, priez Dieu pour nous afin que la France revienne à ses origines par l'alliance de l'autel et du trône restauré, priez pour nous Saint Louis, vous qui, parmi les joies trompeuses d'une royauté humaine, avez désiré de toute votre âme le vrai bonheur du royaume éternel, priez pour nous Saint Louis, qui durant les quarante-quatre années de votre règne, assuriez dans la paix et la justice l'unité de la France dont vous avez fait le royaume de la piété chrétienne, de la pensée et de l'art, priez pour nous Saint Louis, patron des croisés, priez pour nous Saint Louis, dont la justice et la vérité furent la véritable croisade, priez pour nous Saint Louis, prisonnier des musulmans, obtenez qu'ils reviennent à la Croix de Jésus-Christ, priez pour nous Saint Louis, non abandonné de Dieu lors de votre captivité à son service, priez pour nous Saint Louis, expirant les bras en croix, couché sur un lit de cendres, priez pour nous Saint Louis, dont le fils Philippe le Hardi déposa à Saint-Denis les restes, déjà reliques avant la canonisation, priez pour nous Daignez obtenir de Dieu qu'il rende à la France son Roi très chrétien, priez pour nous
Daignez prier pour que la France officielle renoue ses engagements avec le Christ- Roi, nous vous en prions, saint Louis, Daignez redoubler de prières pour que la France répare ses erreurs et ses fautes, nous vous en supplions, saint Louis Daignez demander à Dieu que la France retourne au plus tôt à sa vocation première de soldat de Dieu et de Fille aînée de l'Église, nous vous en prions, saint Louis,
Saint Louis, priez pour nous le Sacré-Cœur qui aime toujours les Francs de mettre fin à cette Révolution par la guérison de nos maux de l'âme et du corps – dus au péché et à la non-observance des commandements de Dieu remplacés par les doits de l'homme – afin de hâter l'avènement de son règne de paix comme Roi des Nations.
Prions : Dieu Tout-Puissant et éternel, comme le roi saint Louis méprisant les jouissances de ce monde, s'appliquait à ne plaire qu'au seul Roi, le Christ, nous vous en prions, que sa prière nous rende dignes de vous plaire. Par Notre Seigneur Jésus-Christ. Ainsi soit-il.===========================================================Le testament de saint Louis à son fils, un texte méconnu mais hautement spirituel Daté de 1270 et recueilli par son confesseur et premier biographe, Geoffroy de Beaulieu, le testament de saint Louis, roi de France, adressé à son fils Philippe, est d’une grande élévation. Tourné vers Dieu, premier servi, il rappelle avec justesse l’importance de la charité. « Cher fils, je t’enseigne que tu aies le cœur compatissant envers les pauvres et envers tous ceux que tu considèreras comme souffrant ou de cœur ou de corps, et selon ton pouvoir soulage-les volontiers ou de soutien moral ou d’aumônes », lui enjoint-il.
Grand chef d’État connu pour son sens aigu de la justice, Louis IX demande à son fils de prendre soin d’avoir « les qualités qui appartiennent aux rois, c’est-à-dire que tu sois si juste que, quoi qu’il arrive, tu ne t’écartes de la justice » ? Et s’il advient qu’il y ait querelle entre un pauvre et un riche, « soutiens de préférence le pauvre contre le riche jusqu’à ce que tu saches la vérité, et quand tu la connaîtras, fais justice ».
Cher fils, parce que je désire de tout mon cœur que tu sois bien enseigné en toutes choses, j’ai pensé que je te ferais quelques enseignements par cet écrit, car je t’ai entendu dire plusieurs fois que tu retiendrais davantage de moi que de tout autre.
Cher fils, je t’enseigne premièrement que tu aimes Dieu de tout ton cœur et de tout ton pouvoir, car sans cela personne ne peut rien valoir.
Tu dois te garder de toutes choses que tu penseras devoir lui déplaire et qui sont en ton pouvoir, et spécialement tu dois avoir cette volonté que tu ne fasses un péché mortel pour nulle chose qui puisse arriver, et qu’avant de faire un péché mortel avec connaissance, que tu souffrirais que l’on te coupe les jambes et les bras et que l’on t’enlève la vie par le plus cruel martyre.
Si Notre Seigneur t’envoie persécution, maladie ou autre souffrance, tu dois la supporter débonnairement, et tu dois l’en remercier et lui savoir bon gré car il faut comprendre qu’il l’a fait pour ton bien. De plus, tu dois penser que tu as mérité ceci- et encore plus s’il le voulait- parce que tu l’as peu aimé et peu servi, et parce que tu as fait beaucoup de choses contre sa volonté.
Si Notre Seigneur t’envoie prospérité, santé de corps ou autre chose, tu dois l’en remercier humblement et puis prendre garde qu’à cause de cela il ne t’arrive pas de malheur causé par orgueil ou par une autre faute, car c’est un très grand péché de guerroyer Notre Seigneur de ses dons.
Cher fils, je te conseille de prendre l’habitude de te confesser souvent et d’élire toujours des confesseurs qui soient non seulement pieux mais aussi suffisamment bien instruits, afin que tu sois enseigné par eux des choses que tu dois éviter et des choses que tu dois faire ; et sois toujours de telle disposition que des confesseurs et des amis osent t’enseigner et te corriger avec hardiesse.
Cher fils, je t’enseigne que tu entendes volontiers le service de la sainte Église, et quand tu seras à l’église garde-toi de perdre ton temps et de parler vaines paroles. Dis tes oraisons avec recueillement ou par bouche ou de pensée, et spécialement sois plus recueilli et plus attentif à l’oraison pendant que le corps de Notre-Seigneur Jésus-Christ sera présent à la messe et puis aussi pendant un petit moment avant.
Cher fils, je t’enseigne que tu aies le cœur compatissant envers les pauvres et envers tous ceux que tu considèreras comme souffrant ou de cœur ou de corps , et selon ton pouvoir soulage-les volontiers ou de soutien moral ou d’aumônes.
Si tu as malaise de cœur, dis-le à ton confesseur ou à quelqu’un d’autre que tu prends pour un homme loyal capable de garder bien ton secret, parce qu’ainsi tu seras plus en paix, pourvu que ce soit, bien sûr, une chose dont tu peux parler.
Cher fils, recherche volontiers la compagnie des bonnes gens, soit des religieux, soit des laïcs, et évite la compagnie des mauvais. Parle volontiers avec les bons, et écoute volontiers parler de Notre Seigneur en sermons et en privé. Achète volontiers des indulgences.
Aime le bien en autrui et hais le mal.
Et ne souffre pas que l’on dise devant toi paroles qui puissent attirer gens à péché. N’écoute pas volontiers médire d’autrui.
Ne souffre d’aucune manière des paroles qui tournent contre Notre Seigneur, Notre-Dame ou des saints sans que tu prennes vengeance, et si le coupable est un clerc ou une grande personne que tu n’as pas le droit de punir, rapporte la chose à celui qui peut le punir.
Prends garde que tu sois si bon en toutes choses qu’il soit évident que tu reconnaisses les générosités et les honneurs que Notre Seigneur t’a faits de sorte que, s’il plaisait à Notre Seigneur que tu aies l’honneur de gouverner le royaume, que tu sois digne de recevoir l’onction avec laquelle les rois de France sont sacrés.
Cher fils, s’il advient que tu deviennes roi, prends soin d’avoir les qualités qui appartiennent aux rois, c’est-à-dire que tu sois si juste que, quoi qu’il arrive, tu ne t’écartes de la justice. Et s’il advient qu’il y ait querelle entre un pauvre et un riche, soutiens de préférence le pauvre contre le riche jusqu’à ce que tu saches la vérité, et quand tu la connaîtras, fais justice.
Et s’il advient que tu aies querelle contre quelqu’un d’autre, soutiens la querelle de l’adversaire devant ton conseil, et ne donne pas l’impression de trop aimer ta querelle jusqu’à ce que tu connaisses la vérité, car les membres de ton conseil pourraient craindre de parler contre toi, ce que tu ne dois pas vouloir .
Si tu apprends que tu possèdes quelque chose à tort, soit de ton temps soit de celui de tes ancêtres, rends-la tout de suite toute grande que soit la chose, en terres, deniers ou autre chose. Si le problème est tellement épineux que tu n’en puisses savoir la vérité, arrive à une telle solution en consultant ton conseil de prud’hommes, que ton âme et celle de tes ancêtres soient en repos. Et si jamais tu entends dire que tes ancêtres aient fait restitution, prends toujours soin à savoir s’il en reste encore quelque chose à rendre, et si tu la trouves, rends-la immédiatement pour le salut de ton âme et de celles de tes ancêtres.
Sois bien diligent de protéger dans tes domaines toutes sortes de gens, surtout les gens de sainte Église ; défends qu’on ne leur fasse tort ni violence en leurs personnes ou en leurs biens. Et je veux te rappeler ici une parole que dit le roi Philippe, mon aïeul, comme quelqu’un de son conseil m’a dit l’avoir entendue. Le roi était un jour avec son conseil privé-comme l’était aussi celui qui m’a parlé de la chose- et quelques membres de son conseil lui disaient que les clercs lui faisaient grand tort et que l’on se demandait avec étonnement comment il le supportait. Et il répondit : « Je crois bien qu’ils me font grand tort ; mais, quand je pense aux honneurs que Notre Seigneur me fait, je préfère de beaucoup souffrir mon dommage, que faire chose par laquelle il arrive esclandre entre moi et sainte Église. » Je te rappelle ceci pour que tu ne sois pas trop dispos à croire autrui contre les personnes de sainte Église. Tu dois donc les honorer et les protéger afin qu’elles puissent faire le service de Notre Seigneur en paix.
Ainsi je t’enseigne que tu aimes principalement les religieux et que tu les secoures volontiers dans leurs besoins ; et ceux par qui tu crois que Notre Seigneur soit le plus honoré et servi, ceux-là aime plus que les autres.
Cher fils, je t’enseigne que tu aimes et honores ta mère, et que tu retiennes volontiers et observes ses bons enseignements, et sois enclin à croire ses bons conseils.
Aime tes frères et veuille toujours leur bien et leur avancement, et leur tiens lieu de père pour les enseigner à tous biens, mais prends garde que, par amour pour qui que ce soit, tu ne déclines de bien faire, ni ne fasses chose que tu ne doives.
« Si tu les cherches bien, tu trouveras assez de ceux qui n’ont rien et en qui le don sera bien employé. »
Cher fils, je t’enseigne que les bénéfices de saint Église que tu auras à donner, que tu les donnes à bonnes personnes par grand conseil de prud’hommes ; et il me semble qu’il vaut mieux les donner à ceux qui n’ont aucunes prébendes qu’à ceux qui en ont déjà ; car si tu les cherches bien, tu trouveras assez de ceux qui n’ont rien et en qui le don sera bien employé.
Cher fils, je t’enseigne que tu te défendes, autant que tu pourras, d’avoir guerre avec nul chrétien ; et si l’on te fait tort, essaie plusieurs voies pour savoir si tu ne pourras trouver moyen de recouvrer ton droit avant de faire guerre, et fasse attention que ce soit pour éviter les péchés qui se font en guerre. Et s’il advient que tu doives la faire, ou parce qu’un de tes hommes manque en ta cour de s’emparer de ses droits, ou qu’il fasse tort à quelque église ou à quelque pauvre personne ou à qui que ce soit et ne veuille pas faire amende, ou pour n’importe quel autre cas raisonnable pour lequel il te faut faire la guerre, commande diligemment que les pauvres gens qui ne sont pas coupables de forfaiture soient protégés et que dommage ne leur vienne ni par incendie ni par autre chose ; car il te vaudrait mieux contraindre le malfaiteur en prenant ses possessions, ses villes ou ses châteaux par force de siège. Et garde que tu sois bien conseillé avant de déclarer la guerre, que la cause en soit tout à fait raisonnable, que tu aies bien averti le malfaiteur et que tu aies assez attendu, comme tu le devras.
Cher fils, je t’enseigne que les guerres et les luttes qui seront en ta terre ou entre tes hommes, que tu te donnes la peine, autant que tu le pourras, de les apaiser, car c’est une chose qui plaît beaucoup à Notre Seigneur. Et Monsieur saint Martin nous en a donné un très grand exemple car, au moment où il savait par Notre Seigneur qu’il devait mourir, il est allé faire la paix entre les clercs de son archevêché, et il lui a semblé en le faisant qu’il mettait bonne fin à sa vie.
Cher fils, prends garde diligemment qu’il y ait bons baillis et bons prévôts en ta terre, et fais souvent prendre garde qu’ils fassent bien justice et qu’ils ne fassent à autrui tort ni chose qu’ils ne doivent. De même, ceux qui sont en ton hôtel, fais prendre garde qu’ils ne fassent injustice à personne car, combien que tu dois haïr le mal qui existe en autrui, tu dois haïr davantage celui qui viendrait de ceux qui auraient reçu leur pouvoir de toi, et tu dois garder et défendre davantage que cela n’advienne.
Cher fils, je t’enseigne que tu sois toujours dévoué à l’Église de Rome et à notre saint-père le pape, et lui portes respect et honneur comme tu le dois à ton père spirituel.
Cher fils, donne volontiers pouvoir aux gens de bonne volonté qui en sachent bien user, et mets grande peine à ce que les péchés soient supprimés en ta terre, c’est-à-dire les vilains serments et toute chose qui se fait ou se dit contre Dieu ou Notre-Dame ou les saints : péchés de corps, jeux de dés, tavernes ou autres péchés. Fais abattre tout ceci en ta terre sagement et en bonne manière. Fais chasser les hérétiques et les autres mauvais gens de ta terre autant que tu le pourras en requérant comme il le faut le sage conseil des bonnes gens afin que ta terre en soit purgée.
Avance le bien par tout ton pouvoir ; mets grande peine à ce que tu saches reconnaître les bontés que Notre Seigneur t’auras faites et que tu l’en saches remercier.
Cher fils, je t’enseigne que tu aies une solide intention que les deniers que tu dépenseras soient dépensés à bon usage et qu’ils soient levés justement. Et c’est un sens que je voudrais beaucoup que tu eusses, c’est-à-dire que tu te gardasses de dépenses frivoles et de perceptions injustes et que tes deniers fussent justement levés et bien employés-et c’est ce même sens que t’enseigne Notre Seigneur avec les autres sens qui te sont profitables et convenables.
« Je te donne toute la bénédiction qu’un père peut et doit donner à son fils. »
Cher fils, je te prie que, s’il plaît à Notre Seigneur que je trépasse de cette vie avant toi, que tu me fasses aider par messes et par autres oraisons et que tu demandes prières pour mon âme auprès des ordres religieux du royaume de France, et que tu entendes dans tout ce que tu feras de bon, que Notre Seigneur m’y donne part.
Cher fils, je te donne toute la bénédiction qu’un père peut et doit donner à son fils, et je prie Notre Seigneur Dieu Jésus-Christ que, par sa grande miséricorde et par les prières et par les mérites de sa bienheureuse mère, la Vierge Marie, et des anges et des archanges, de tous les saints et de toutes les saintes, il te garde et te défende que tu ne fasses chose qui soit contre sa volonté, et qu’il te donne grâce de faire sa volonté afin qu’il soit servi et honoré par toi ; et puisse-t-il accorder à toi et à moi, par sa grande générosité, qu’après cette mortelle vie nous puissions venir à lui pour la vie éternelle, là où nous puissions le voir, aimer et louer sans fin, Amen.
A lui soit gloire, honneur et louange, qui est un Dieu avec le Père et le Saint-Esprit, sans commencement et sans fin . Amen.
Daté de 1270 et recueilli par son confesseur et premier biographe, Geoffroy de Beaulieu, le testament de saint Louis, roi de France, adressé à son fils Philippe, est d’une grande élévation. Tourné vers Dieu, premier servi, il rappelle avec justesse l’importance de la charité. « Cher fils, je t’enseigne que tu aies le cœur compatissant envers les pauvres et envers tous ceux que tu considèreras comme souffrant ou de cœur ou de corps, et selon ton pouvoir soulage-les volontiers ou de soutien moral ou d’aumônes », lui enjoint-il. Grand chef d’État connu pour son sens aigu de la justice, Louis IX demande à son fils de prendre soin d’avoir « les qualités qui appartiennent aux rois, c’est-à-dire que tu sois si juste que, quoi qu’il arrive, tu ne t’écartes de la justice » ? Et s’il advient qu’il y ait querelle entre un pauvre et un riche, « soutiens de préférence le pauvre contre le riche jusqu’à ce que tu saches la vérité, et quand tu la connaîtras, fais justice ».
Cher fils, parce que je désire de tout mon cœur que tu sois bien enseigné en toutes choses, j’ai pensé que je te ferais quelques enseignements par cet écrit, car je t’ai entendu dire plusieurs fois que tu retiendrais davantage de moi que de tout autre.
Cher fils, je t’enseigne premièrement que tu aimes Dieu de tout ton cœur et de tout ton pouvoir, car sans cela personne ne peut rien valoir.
Tu dois te garder de toutes choses que tu penseras devoir lui déplaire et qui sont en ton pouvoir, et spécialement tu dois avoir cette volonté que tu ne fasses un péché mortel pour nulle chose qui puisse arriver, et qu’avant de faire un péché mortel avec connaissance, que tu souffrirais que l’on te coupe les jambes et les bras et que l’on t’enlève la vie par le plus cruel martyre.
Si Notre Seigneur t’envoie persécution, maladie ou autre souffrance, tu dois la supporter débonnairement, et tu dois l’en remercier et lui savoir bon gré car il faut comprendre qu’il l’a fait pour ton bien. De plus, tu dois penser que tu as mérité ceci- et encore plus s’il le voulait- parce que tu l’as peu aimé et peu servi, et parce que tu as fait beaucoup de choses contre sa volonté.
Si Notre Seigneur t’envoie prospérité, santé de corps ou autre chose, tu dois l’en remercier humblement et puis prendre garde qu’à cause de cela il ne t’arrive pas de malheur causé par orgueil ou par une autre faute, car c’est un très grand péché de guerroyer Notre Seigneur de ses dons.
Cher fils, je te conseille de prendre l’habitude de te confesser souvent et d’élire toujours des confesseurs qui soient non seulement pieux mais aussi suffisamment bien instruits, afin que tu sois enseigné par eux des choses que tu dois éviter et des choses que tu dois faire ; et sois toujours de telle disposition que des confesseurs et des amis osent t’enseigner et te corriger avec hardiesse.
Cher fils, je t’enseigne que tu entendes volontiers le service de la sainte Église, et quand tu seras à l’église garde-toi de perdre ton temps et de parler vaines paroles. Dis tes oraisons avec recueillement ou par bouche ou de pensée, et spécialement sois plus recueilli et plus attentif à l’oraison pendant que le corps de Notre-Seigneur Jésus-Christ sera présent à la messe et puis aussi pendant un petit moment avant.
Cher fils, je t’enseigne que tu aies le cœur compatissant envers les pauvres et envers tous ceux que tu considèreras comme souffrant ou de cœur ou de corps , et selon ton pouvoir soulage-les volontiers ou de soutien moral ou d’aumônes.
Si tu as malaise de cœur, dis-le à ton confesseur ou à quelqu’un d’autre que tu prends pour un homme loyal capable de garder bien ton secret, parce qu’ainsi tu seras plus en paix, pourvu que ce soit, bien sûr, une chose dont tu peux parler.
Cher fils, recherche volontiers la compagnie des bonnes gens, soit des religieux, soit des laïcs, et évite la compagnie des mauvais. Parle volontiers avec les bons, et écoute volontiers parler de Notre Seigneur en sermons et en privé. Achète volontiers des indulgences.
Aime le bien en autrui et hais le mal.
Et ne souffre pas que l’on dise devant toi paroles qui puissent attirer gens à péché. N’écoute pas volontiers médire d’autrui.
Ne souffre d’aucune manière des paroles qui tournent contre Notre Seigneur, Notre-Dame ou des saints sans que tu prennes vengeance, et si le coupable est un clerc ou une grande personne que tu n’as pas le droit de punir, rapporte la chose à celui qui peut le punir.
Prends garde que tu sois si bon en toutes choses qu’il soit évident que tu reconnaisses les générosités et les honneurs que Notre Seigneur t’a faits de sorte que, s’il plaisait à Notre Seigneur que tu aies l’honneur de gouverner le royaume, que tu sois digne de recevoir l’onction avec laquelle les rois de France sont sacrés.
Cher fils, s’il advient que tu deviennes roi, prends soin d’avoir les qualités qui appartiennent aux rois, c’est-à-dire que tu sois si juste que, quoi qu’il arrive, tu ne t’écartes de la justice. Et s’il advient qu’il y ait querelle entre un pauvre et un riche, soutiens de préférence le pauvre contre le riche jusqu’à ce que tu saches la vérité, et quand tu la connaîtras, fais justice.
Et s’il advient que tu aies querelle contre quelqu’un d’autre, soutiens la querelle de l’adversaire devant ton conseil, et ne donne pas l’impression de trop aimer ta querelle jusqu’à ce que tu connaisses la vérité, car les membres de ton conseil pourraient craindre de parler contre toi, ce que tu ne dois pas vouloir .
Si tu apprends que tu possèdes quelque chose à tort, soit de ton temps soit de celui de tes ancêtres, rends-la tout de suite toute grande que soit la chose, en terres, deniers ou autre chose. Si le problème est tellement épineux que tu n’en puisses savoir la vérité, arrive à une telle solution en consultant ton conseil de prud’hommes, que ton âme et celle de tes ancêtres soient en repos. Et si jamais tu entends dire que tes ancêtres aient fait restitution, prends toujours soin à savoir s’il en reste encore quelque chose à rendre, et si tu la trouves, rends-la immédiatement pour le salut de ton âme et de celles de tes ancêtres.
Sois bien diligent de protéger dans tes domaines toutes sortes de gens, surtout les gens de sainte Église ; défends qu’on ne leur fasse tort ni violence en leurs personnes ou en leurs biens. Et je veux te rappeler ici une parole que dit le roi Philippe, mon aïeul, comme quelqu’un de son conseil m’a dit l’avoir entendue. Le roi était un jour avec son conseil privé-comme l’était aussi celui qui m’a parlé de la chose- et quelques membres de son conseil lui disaient que les clercs lui faisaient grand tort et que l’on se demandait avec étonnement comment il le supportait. Et il répondit : « Je crois bien qu’ils me font grand tort ; mais, quand je pense aux honneurs que Notre Seigneur me fait, je préfère de beaucoup souffrir mon dommage, que faire chose par laquelle il arrive esclandre entre moi et sainte Église. » Je te rappelle ceci pour que tu ne sois pas trop dispos à croire autrui contre les personnes de sainte Église. Tu dois donc les honorer et les protéger afin qu’elles puissent faire le service de Notre Seigneur en paix.
Ainsi je t’enseigne que tu aimes principalement les religieux et que tu les secoures volontiers dans leurs besoins ; et ceux par qui tu crois que Notre Seigneur soit le plus honoré et servi, ceux-là aime plus que les autres.
Cher fils, je t’enseigne que tu aimes et honores ta mère, et que tu retiennes volontiers et observes ses bons enseignements, et sois enclin à croire ses bons conseils.
Aime tes frères et veuille toujours leur bien et leur avancement, et leur tiens lieu de père pour les enseigner à tous biens, mais prends garde que, par amour pour qui que ce soit, tu ne déclines de bien faire, ni ne fasses chose que tu ne doives.
« Si tu les cherches bien, tu trouveras assez de ceux qui n’ont rien et en qui le don sera bien employé. »
Cher fils, je t’enseigne que les bénéfices de saint Église que tu auras à donner, que tu les donnes à bonnes personnes par grand conseil de prud’hommes ; et il me semble qu’il vaut mieux les donner à ceux qui n’ont aucunes prébendes qu’à ceux qui en ont déjà ; car si tu les cherches bien, tu trouveras assez de ceux qui n’ont rien et en qui le don sera bien employé.
Cher fils, je t’enseigne que tu te défendes, autant que tu pourras, d’avoir guerre avec nul chrétien ; et si l’on te fait tort, essaie plusieurs voies pour savoir si tu ne pourras trouver moyen de recouvrer ton droit avant de faire guerre, et fasse attention que ce soit pour éviter les péchés qui se font en guerre. Et s’il advient que tu doives la faire, ou parce qu’un de tes hommes manque en ta cour de s’emparer de ses droits, ou qu’il fasse tort à quelque église ou à quelque pauvre personne ou à qui que ce soit et ne veuille pas faire amende, ou pour n’importe quel autre cas raisonnable pour lequel il te faut faire la guerre, commande diligemment que les pauvres gens qui ne sont pas coupables de forfaiture soient protégés et que dommage ne leur vienne ni par incendie ni par autre chose ; car il te vaudrait mieux contraindre le malfaiteur en prenant ses possessions, ses villes ou ses châteaux par force de siège. Et garde que tu sois bien conseillé avant de déclarer la guerre, que la cause en soit tout à fait raisonnable, que tu aies bien averti le malfaiteur et que tu aies assez attendu, comme tu le devras.
Cher fils, je t’enseigne que les guerres et les luttes qui seront en ta terre ou entre tes hommes, que tu te donnes la peine, autant que tu le pourras, de les apaiser, car c’est une chose qui plaît beaucoup à Notre Seigneur. Et Monsieur saint Martin nous en a donné un très grand exemple car, au moment où il savait par Notre Seigneur qu’il devait mourir, il est allé faire la paix entre les clercs de son archevêché, et il lui a semblé en le faisant qu’il mettait bonne fin à sa vie.
Cher fils, prends garde diligemment qu’il y ait bons baillis et bons prévôts en ta terre, et fais souvent prendre garde qu’ils fassent bien justice et qu’ils ne fassent à autrui tort ni chose qu’ils ne doivent. De même, ceux qui sont en ton hôtel, fais prendre garde qu’ils ne fassent injustice à personne car, combien que tu dois haïr le mal qui existe en autrui, tu dois haïr davantage celui qui viendrait de ceux qui auraient reçu leur pouvoir de toi, et tu dois garder et défendre davantage que cela n’advienne.
Cher fils, je t’enseigne que tu sois toujours dévoué à l’Église de Rome et à notre saint-père le pape, et lui portes respect et honneur comme tu le dois à ton père spirituel.
Cher fils, donne volontiers pouvoir aux gens de bonne volonté qui en sachent bien user, et mets grande peine à ce que les péchés soient supprimés en ta terre, c’est-à-dire les vilains serments et toute chose qui se fait ou se dit contre Dieu ou Notre-Dame ou les saints : péchés de corps, jeux de dés, tavernes ou autres péchés. Fais abattre tout ceci en ta terre sagement et en bonne manière. Fais chasser les hérétiques et les autres mauvais gens de ta terre autant que tu le pourras en requérant comme il le faut le sage conseil des bonnes gens afin que ta terre en soit purgée.
Avance le bien par tout ton pouvoir ; mets grande peine à ce que tu saches reconnaître les bontés que Notre Seigneur t’auras faites et que tu l’en saches remercier.
Cher fils, je t’enseigne que tu aies une solide intention que les deniers que tu dépenseras soient dépensés à bon usage et qu’ils soient levés justement. Et c’est un sens que je voudrais beaucoup que tu eusses, c’est-à-dire que tu te gardasses de dépenses frivoles et de perceptions injustes et que tes deniers fussent justement levés et bien employés-et c’est ce même sens que t’enseigne Notre Seigneur avec les autres sens qui te sont profitables et convenables.
« Je te donne toute la bénédiction qu’un père peut et doit donner à son fils. »
Cher fils, je te prie que, s’il plaît à Notre Seigneur que je trépasse de cette vie avant toi, que tu me fasses aider par messes et par autres oraisons et que tu demandes prières pour mon âme auprès des ordres religieux du royaume de France, et que tu entendes dans tout ce que tu feras de bon, que Notre Seigneur m’y donne part.
Cher fils, je te donne toute la bénédiction qu’un père peut et doit donner à son fils, et je prie Notre Seigneur Dieu Jésus-Christ que, par sa grande miséricorde et par les prières et par les mérites de sa bienheureuse mère, la Vierge Marie, et des anges et des archanges, de tous les saints et de toutes les saintes, il te garde et te défende que tu ne fasses chose qui soit contre sa volonté, et qu’il te donne grâce de faire sa volonté afin qu’il soit servi et honoré par toi ; et puisse-t-il accorder à toi et à moi, par sa grande générosité, qu’après cette mortelle vie nous puissions venir à lui pour la vie éternelle, là où nous puissions le voir, aimer et louer sans fin, Amen.
A lui soit gloire, honneur et louange, qui est un Dieu avec le Père et le Saint-Esprit, sans commencement et sans fin . Amen.
==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
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