ACTES EN L’HONNEUR DE MARIEActe de Foi Je crois, ô Marie, à votre Immaculée Conception, à votre virginité sans tache, à votre maternité divine;
Je crois à votre Miséricorde*, à votre amour.
Plutôt mourir mille fois que de renoncer à ces pures et saintes croyances de mon cœur.
Ainsi soit-il.
Acte d’EspéranceVierge Marie, j’espère en votre nom et en vos Miséricordes*,
Et j’attends de votre cœur si bon que vous m’obtiendrez toutes les grâces qui me sont nécessaires pour mon salut ;
J’espère la victoire contre le monde et l’enfer, contre tous les ennemis de mon âme,
J’espère que vous m’accorderez un de vos doux et maternels regards
Pour me consoler à l’heure de ma mort ;
Enfin j’espère avec une ferme confiance que je vous verrai,
Et que je vous aimerai toujours dans le Ciel,
Avec Jésus – Christ, votre Fils et mon Dieu !
Ainsi soit-il.
Acte d’Amour Je vous aime, ô Marie, ma tendre Mère, de tout mon cœur, de toute mon âme, de toutes mes forces.
Oh ! Vous êtes si bonne, si aimable !
Je vous aime, après Jésus, votre Fils et mon Dieu, plus que toutes choses ;
Je ne veux jamais rien aimer autant que vous.
Je vous aime à la vie, à la mort, à l’éternité.
Mais, vous aussi, aimez-moi toujours, toujours, toujours !
Ainsi soit-il.
Source : extrait du manuel des enfants de Marie à l’usage des ouvroirs et des écoles
Des filles de la Charité.
Librairie Ch. Poussielgue 1893 SAINT BERNARD : ET LE NOM DE LA VIERGE ÉTAIT MARIE (LUC 1, 27) Un ange fut envoyé à la Vierge. C'est la Vierge de corps et d'esprit, vierge par état aussi, telle que la décrit l'Apôtre, sainte d'esprit et de corps (1 Co 7,34). Elle n'a pas été découverte au dernier moment, ni par hasard, mais élue dès l'origine, connue d'avance par le Très-Haut qui se l'est préparée ; les anges l'ont gardée, les Patriarches l'ont annoncée en figures, les Prophètes l'ont promise. Interrogez les Ecritures pour vérifier ce que je dis.
Si vous le voulez, je donnerai moi-même quelques-unes des preuves qu’on peut en rassembler. A qui, sinon à elle, pensait Dieu, lorsqu'il disait au serpent : Je mettrai l'hostilité entre toi et la femme ? (G n 3,15) Si vous doutez qu'il s'agisse de Marie, écoutez la suite : Elle-même t’écrasera la tête. Cette victoire était réservée à Marie. C'est elle, sans doute possible, qui broya cette tête venimeuse lorsqu'elle réduisit au néant toutes les suggestions du Malin, qu'il s'agisse des séductions de la chair ou de l'orgueil de l'esprit.
…
Le verset s’achève sur ces mots : Et le nom de la vierge était Marie (L c 1,27). Arrêtons-nous un peu à ce nom qui, dit- on, signifie Etoile de la mer et qui convient parfaitement à la Vierge Mère. Rien de plus juste que de la comparer à un astre qui émet ses rayons sans être altéré, comme la Vierge enfante son Fils sans aucune lésion de son corps. Le rayon n'ôte rien à la luminosité de l'astre, et la naissance du Fils ne diminue pas l'intégrité de la Vierge.
Elle est donc cette magnifique étoile de Jacob, dont les rayons éclairent l'univers entier, illuminent le ciel et pénètrent jusqu'aux enfers. La Vierge, rayonnant sur toute la terre, réchauffe les âmes plutôt que les corps, favorise la croissance des vertus et consume les vices.
Elle est vraiment cette étoile la plus belle qui devait nécessairement se lever au-dessus de la mer immense, toute brillante de mérites et d'exemples éclairants. Qui que vous soyez, si vous comprenez que votre vie, plutôt qu'un voyage en terre ferme, est une navigation, parmi les tempêtes et les tornades, sur les flots mouvants du temps, ne quittez pas des yeux la lumière de cette étoile, afin d'éviter le naufrage. Lorsque vous assaillent les vents des tentations, lorsque vous voyez paraître les écueils du malheur, regardez l'étoile, invoquez Marie. Si la colère, l'avarice, les séductions charnelles viennent secouer la légère embarcation de votre âme, levez les yeux vers Marie.
Si, troublés par l'atrocité de vos crimes, honteux des souillures de votre conscience, épouvantés par la menace du jugement, vous commencez à vous engloutir dans le gouffre de la tristesse et l'abîme du désespoir, pensez à Marie.
Dans le péril, l'angoisse, le doute, pensez à Marie, invoquez Marie. Que son nom ne quitte pas vos lèvres ni vos cœurs. Et pour obtenir son intercession, ne vous détournez pas de son exemple. En la suivant, vous ne vous égarerez pas ; en la suppliant vous ne connaîtrez pas le désespoir ; en pensant à elle, vous éviterez toute erreur.
Si elle vous soutient, vous ne sombrerez pas ; si elle vous protège, vous n'aurez rien à craindre ; sous sa conduite, vous ignorerez la fatigue ; grâce à sa faveur, vous atteindrez le but. Et ainsi vous saurez par votre propre expérience tout ce que signifient ces mots : Et le nom de la Vierge était Marie.
Mais ici, interrompons-nous un moment, car nous ne saurions nous contenter de regarder en passant, l’éclat d’une si haute lumière. Pour me servir des mots de l’Apôtre, il nous est bon d’être en ce lieu (Matt 17,4) et de contempler à loisir, en silence, ce qu’un discours laborieux ne suffira jamais à exprimer. Et la contemplation recueillie de cette scintillante étoile nous préparera à aborder avec une ferveur nouvelle le commentaire de la suite du texte.
Source : abbayes.netSAINTS DU 12 SEPTEMBREQue Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde