Benoit XVI parlait d'une réforme de la réforme, et l'esprit du concile plus que le concile lui-même drainait quelques erreurs, dûes surtout au fait qu'on faisait des concessions aux protestants afin de se réconcilier avec eux. Mais l'erreur est-elle un chemin vers l'unité ?
Ainsi, Paul VI nous a mis en garde contre la mariolâtrie.
Vraiment ? Au cours de l'histoire de l'Eglise, donnez-moi une seule hérésie ayant pour objet Marie. Ou plutôt SI, il y en a une et une seule : celle justement des protestants faisant de Marie une femme comme les autres. Sinon c'est impossible. Et quand bien même un homme voudrait faire de Marie une idole une déesse ou même une personne de la Sainte Trinité c'est à dire Dieu, immédiatement cette personne serait catapulté dans une dévotion juste envers elle, l'adoration de Jésus. C'est comme quelqu'un qui voudrait aller à Lyon mais serait contre le TGV Paris-Lyon direct ; mais s'il prend ce TGV il se retrouve illico à Lyon ; sa position est donc absurde ?
C'est que l'essence même de Marie c'est JESUS. Quand on dit : "MARIE", elle, dans notre âme elle dit immédiatement : "JESUS", et impossible de vraiment dire "Jésus" comme il faut si elle ne vient pas le dire en nous, elle qui est la seule à nous donner Jésus. Impossible donc de l'approcher fut-ce dans la position la plus erronée sans être catapulté vers Jésus ; c'est sa raison d'être. Fi donc de cette "mariolâtrie" scrupuleuse qui a fait plus de dégâts qu'autre chose.
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