Glossinde était une jeune fille de la noblesse franque d’Austrasie. Son père était Wintrio, duc de Champagne et chef des leudes d’Austrasie. Celui-ci voulait contraindre sa fille au mariage. Glossinde refusa par deux fois ce mariage qu’on cherchait à lui imposer. Elle prit la fuite et se réfugia dans la cathédrale de Metz, où, selon la légende, deux anges lui portèrent l’habit des moniales bénédictines. C’est ainsi qu’elle fut sauvée et qu’elle put fonder l’abbaye Sainte-Glossinde.
Aux environs de l’an 604, elle établit à l’intérieur de la ville de Metz, non loin des murs, un pieux asile qui fut bientôt peuplé par cent vierges consacrées à Dieu.
Glossinde mourut six ans plus tard, le 25 juillet 610, à peine âgée de trente ans. Très vite, ses reliques furent vénérées et l’on signale de grands miracles réalisés par son intercession.
Primitivement conservées dans l’église des Saints-Apôtres, actuel mess des officiers, ses reliques sont transférées successivement à l’église Sainte-Marie-hors-les-Murs, puis dans l’église principale du couvent, où elles sont encore visible derrière l’autel de la chapelle actuelle.
Il existe une biographie de Glossinde datée de 950 par Jean, l’abbé de Saint-Arnould.
Source : Wikipedia
Biographiehttp://orthodoxievco.net/ecrits/vies/synaxair/juillet/glossinde.pdf
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde