La Prière de Sainte Edith Stein « Mon Dieu, Bénis l'esprit brisé des souffrants » :« Mon Dieu, Bénis l'esprit brisé des souffrants, la lourde solitude des hommes, l'être qui ne connaît nul repos, la souffrance qu'on ne confie jamais à personne. Bénis la misère des hommes qui meurent en cette heure. Donne-leur, mon Dieu, une bonne fin. Bénis les cœurs, Seigneur, les cœurs amers. Avant tout donne aux malades le soulagement, enseigne l'oubli à ceux que Tu as privés de leur bien le plus cher. Ne laisse personne, sur la terre entière dans la détresse. Bénis ceux qui sont dans la joie, Seigneur, protège-les. Moi, Tu ne m'as jamais, à ce jour, délivrée de la tristesse. Elle me pèse parfois beaucoup. Néanmoins Tu me donnes Ta force et je peux ainsi la porter. Ainsi soit-il. »
Source : site-catholique.fr
Esprit Saint - Sainte Edith SteinQui es-tu, douce lumière qui m'inondes
Et illumines l'obscurité de mon coeur ?
Tu me conduis par la main comme une mère,
Et si Tu me lâchais, je ne saurais faire un pas de plus.
Tu es l'espace qui enveloppe mon être et le garde en lui,
Abandonné de Toi, il tomberait dans l'abîme du néant
dont Tu me tiras pour m'élever à la lumière.
Toi, plus proche de moi que je ne le suis de moi-même,
Plus intérieur que mon être le plus intime
Et pourtant insaisissable et inouï.
Surprenant tout nom
ESPRIT SAINT, AMOUR ÉTERNEL.
N'es-tu pas la douce manne
qui déborde du coeur du Fils
Dans mon coeur, Nourriture des anges et des bienheureux ?
Lui qui s'éleva de la mort à une vie nouvelle
m'a éveillée aussi du sommeil de la mort
à une vie nouvelle et me donne vie nouvelle jour après jour.
Sa plénitude viendra un jour m'inonder,
Vie de Ta vie, oui Toi-même
ESPRIT SAINT, VIE ÉTERNELLE.
Es-tu le rayon qui jaillit du trône du juge éternel
Et fait irruption dans la nuit de l'âme,
Qui jamais ne se connut elle-même ?
Miséricordieux, impitoyable, il pénètre les replis cachés.
Effrayée à la vue d'elle-même,
Elle est saisie d'une crainte sacrée,
Le commencement de cette sagesse,
Qui nous vient d'en haut et nous ancre solidement dans les hauteurs
Par Ton action qui nous crée à neuf,
ESPRIT SAINT, RAYON QUI PÉNÈTRE TOUT.
Es-Tu la plénitude de l'esprit et de la force
Par laquelle l'Agneau délie les sceaux
De l'éternel dessein de Dieu ?
Envoyés par Toi, les messagers du jugement chevauchent de par le
monde
Et séparent d'un glaive acéré
Le royaume de la lumière du royaume de la nuit.
Alors le ciel devient nouveau et nouvelle la terre
Et tout vient à sa juste place Sous ton souffle
ESPRIT SAINT, FORCE VICTORIEUSE.
Es-Tu le maître qui édifie la cathédrale éternelle,
Qui de la terre s'élève dans les cieux ?
Vivifiées par Toi, les colonnes s'enlacent bien haut
Et se dressent à jamais inébranlables.
Marquées du nom éternel de Dieu,
Elles se haussent dans la lumière
Et portent la coupole puissante
Qui couronne la cathédrale sacrée,
Ton oeuvre qui embrasse le monde,
ESPRIT SAINT, MAIN DE DIEU QUI FAÇONNE.
Est-ce Toi qui créas le miroir clair
Tout proche du trône du Très-Haut,
Pareil à une mer de cristal,
Où la divinité se contemple avec amour ?
Tu Te penches sur la plus belle oeuvre de ta création,
Reflet lumineux de Ton propre rayonnement
Et de tous les êtres, pure beauté Unie à la figure aimable De la Vierge,
Ton épouse immaculée
ESPRIT SAINT, CRÉATEUR DE L'UNIVERS.
Es-tu le doux cantique d'amour et de crainte sacrée
Qui retentit près du trône de La Trinité,
Qui marie en lui le son pur de tous les êtres ?
Harmonie qui assemble les membres à la Tête,
Et se répand plein d'allégresse,
Libre de toute entrave dans Ton jaillissement
ESPRIT SAINT, ALLÉGRESSE ÉTERNELLE
Source : evangelium-vitae.org
Le Samedi Saint de Marie, par Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein) Marie,
Ton samedi saint comment le penser autrement que dans un silence parfait ? Une fois le tombeau fermé, saint Jean t'a conduite dans la maison où lui-même trouvait l'hospitalité à Jérusalem. Cela s'est passé probablement dans le silence. Le respect devant Ta souffrance a dû les garder tous muets. Tu leur as seulement fait comprendre que tu voulais être seule. Il était bien sûr impossible d'aller comme d'habitude au sabbat et à la fête dans le Temple, parmi les gens qui L'avaient crucifié et qui Te montreraient maintenant du doigt. Être seule était l'unique soulagement. Il fallait qu'une fois les larmes trouvent leur compte. Si le Seigneur avait pleuré sur la mort de Lazare, ne devais-Tu pas Toi aussi pleurer après tout ce qui était arrivé ? Sa vie toute entière qui était Ta vie est apparue encore une fois devant ton âme ; toutes les allusions sur la souffrance, tous les passages des prophètes. Et avec cela aussi l'annonce de la Résurrection. Ce que le Sauveur expliquait aux disciples sur le chemin d'Emmaüs, Tu Te l'es dit Toi-même : ne fallait-il pas que le Christ souffrît tout cela pour entrer dans Sa gloire ? Ainsi Ta souffrance se change en action de grâce pour le « Consummatum est » et en attente silencieuse, croyante, du matin de Pâques : le troisième jour Il ressuscitera.
Je ne peux pas le penser autrement qu'en Ta présence. Ce que fit le Fils pour sa Mère en ce jour saint précédant l'aurore de la Résurrection, il n'est possible que de le pressentir... Est-ce qu'avant le lever du jour, l'ange de l'Annonciation ne T'a pas guidée sans bruit depuis la maison de Tes hôtes et conduite jusqu'au tombeau ? Est-ce qu'au tombeau l'Alléluia ne résonnait pas de la bouche des anges comme le Gloria dans la campagne de Bethléem ? Dans l'aurore rougeoyante, ne s'est-Il pas avancé hors du tombeau enveloppé de lumière resplendissante dans le jardin en pleine floraison comme au paradis ? Personne ne nous a rapporté cette rencontre. Aucun œil humain n'a vu, aucune oreille n'a perçu, il n'est monté au cœur d'aucun homme ce que le Seigneur préparait à sa Mère qui L'aimait plus que tout ce que l'on ne pourra jamais concevoir.
Si le temps entre la Résurrection et l'Ascension était surtout consacré à la préparation de l'Église à venir, nous pouvons admettre que le Seigneur a initié Sa Mère plus que tout autre à tous les mystères du Corps mystique. Elle aurait dû mourir de douleur au pied de la Croix et de joie à la Résurrection si une grâce particulière de force ne l'avait gardée pour l'Église. Elle n'avait pas besoin comme les apôtres de la descente de l'Esprit Saint pour comprendre les mystères du royaume. Elle aura reçu des explications sur le mystère de l'Église, des sacrements, du sacerdoce, pour aider ensuite l'Église à se former dans les années qui suivirent l'Ascension.
Source : notredamedesneiges.over-blog.com
SAINTS DU JOUR http://nominis.cef.fr/contenus/fetes/9/8/2016/9-Aout-2016.html
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde