Dimanche de Pâques avec Sainte Faustine 1066. 28 mars. Résurrection. Pendant la célébration, j’ai vu le Seigneur rayonnant de gloire qui m’a dit : « Ma fille, la paix soit avec toi ! » Il me bénit et disparut et mon âme s’est emplie d’une joie indescriptible. Mon coeur s’est fortifié pour la lutte et les souffrances.
1067. Aujourd’hui j’ai conversé avec le Père qui m’a recommandé une grande prudence, en ce qui concerne les brusques apparitions de Notre Seigneur Jésus. Pendant qu’il me parlait de la Miséricorde divine j’ai ressenti dans mon cœur une sorte de force, de pouvoir.
Mon Dieu, je désire tant me confesser de tout et je ne le peux pas !
Le Père m’a dit que le Seigneur Jésus est très généreux pour se communiquer aux âmes ; et que pourtant d’un autre côté Il serait comme avare, « Et quoique Dieu soit toute générosité, me dit le Père, soyez malgré tout prudente, car ces soudaines apparitions éveillent la suspicion (quoique personnellement je ne vois ici rien de mal, ni quoi que ce soit en contradiction avec la foi).
Soyez un plus prudente et quand la Mère Supérieure arrivera, vous pourrez parler de cette affaire ! »
Source : Le petit Journal
Dimanche de la Résurrection avec Don GuérangerC’est le jour qu’a fait le Seigneur, en lui exultons et réjouissons-nous. » Si, en effet, nous avons chanté avec tant de joie, le jour de Noël, que Jésus s’était incarné de Spiritu Sancto ex Maria Virgine et était né pour souffrir et pour mourir, combien plus la joie sied-elle à ce jour où, sans aucune coopération humaine, Dieu seul rend la vie à Jésus, et, pour ainsi dire, l’engendre à nouveau à sa propre gloire.
Une si grande faveur fait éclater Jésus en vives actions de grâces : « Alléluia, parce qu’il est bon ; éternelle est sa Miséricorde. »
Il est particulièrement bon avec chacun de nous, à ce point qu’il n’a pas épargné son Fils, pour ne nous réserver, à nous, que les trésors magnifiques de sa bonté.
Vis-à-vis de Jésus, il a fait triompher son inexorable justice ; vis-à-vis des hommes, sa Miséricorde.
Le verset alléluiatique s’inspire des paroles de l’Apôtre : « Notre Pâque a déjà été immolée : le Christ. »
Jésus a dit : Pascha nostrum, parce qu’il s’est donné entièrement à nous. Il ne veut pas célébrer seul la Pâque, mais il veut la faire avec nous, afin que nous aussi nous associions à sa passion, et, par suite, à sa triomphale résurrection.
Il ne s’appelle pas simplement Pascha, mais Pascha nostrum, parce que, si sa mort et sa résurrection ne deviennent pas intimement nôtres.
Si nous ne revivons pas, si nous ne nous approprions pas ses mystères dans notre vie spirituelle, ses peines et ses gloires ne nous seront pas profitables, tout comme il ne sert de rien au malade d’avoir le remède s’il ne le prend pas.
LireLE CHRIST EST RESSUSCITE ALLELUIA !