Bénédiction des maisons
Prière en l'honneur de Saint-Roch
Dieu tout puissant, daignez, par l'intercession du bienheureux saint Roch, recevoir avec des entrailles de père, votre peuple qui vient se jeter entre vos bras.
Dieu de bonté, guérissez-le des erreurs de l'esprit, des passions du cœur, et délivrez-le entièrement du fléau de la peste;
Ainsi ceux qui craignent les coups de votre colère mériteront d'en être préservés par un trait de cette même bonté,
Et ceux que vous frappez avec justice pour s'être éloignés de vous, purifiez leurs péchés, éprouveront les effets de votre Miséricorde, par Notre Seigneur Jésus Christ,
Ainsi soit-il.
Oraison:Ô Dieu, le distributeur des biens célestes, qui avez accordé au bienheureux saint Roch la grâce de joindre l'innocence admirable de la vie à toutes les rigueurs de la pénitence, faites, par ses mérites et par ses prières, que nous, qui avons eu le malheur de ne pas imiter son innocence, nous imitions sa pénitence. Nous vous en prions par Jésus Christ Notre Seigneur.
Ainsi soit-il.
Antienne:Nous vous saluons ô saint Roch! vous naquîtes d'une famille illustre. Dès votre naissance, parut imprimé sur votre poitrine le signe de la Croix. Par ce pouvoir dont Dieu vous favorise.
Source : lesmees.org/saintroch
Prière à saint Roch St Roch, l’amour de Dieu inondant votre cœur
Vous a fait tout quitter pour une vie nouvelle.
Parti en pèlerin vers la Ville Eternelle,
Au souffle de l’Esprit, vous alliez plein d’ardeur.
Amis du Dieu Vivant, St Roch, éclairez-nous !
St Roch, en votre amour pour les plus miséreux,
Vous imitiez le Christ penché sur la détresse,
Offrant la liberté à ceux que l’on oppresse
Et la Bonne Nouvelle à tous les malheureux.
Amis des plus pauvres, St Roch, veillez sur nous !
St Roch, en cinq années parmi les gens meurtris,
Vous avez soulagé bien des douleurs humaines :
Sous vos doigts inspirés les plaies devenaient saines
Et les pestiférés se retrouvaient guéris.
Amis des malades, St Roch, secourez-nous !
St Roch, au fil des ans, en fervents pèlerins,
Nous venons vous prier dans ses beaux paysages.
Notre confiance en vous paraît sur nos visages :
Vous êtes notre guide éclairant nos chemins.
Amis des pèlerins, St Roch, protégez-nous !
Abbé de SavoieDe la peste à… l'Amour
Saint Roch de MontpellierJeune pèlerin-mèdecin
Roch, enfant de l'amour, de la prière et de la croix(...) Jean et Libère font partie de la riche bourgeoisie de la ville de Montpellier. Les pauvres se plaisent à exalter leur générosité, les étrangers leur bonne hospitalité et tout le monde leur ardente dévotion. Grand est leur amour conjugal, que la foi en Dieu unifie et fortifie spirituellement ! Leur plus cher désir est que ce bonheur soit couronné par la venue d'un enfant. Mais Dieu met leur patience à l'épreuve
Durant des années, dans la prière fervente par l'intercession de la Vierge Marie, en l'église Notre-Dame des Tables, ils se préparent à l'événement.
Leur prière finit par toucher le coeur de Dieu et, vers 1350, Libère met au monde un bel enfant. Curieusement, Roch porte sur la poitrine une marque rouge en forme de croix, présage d'une vocation particulière au dévouement et au sacrifice.
Pendant son enfance, ses parents lui parlent souvent des ravages occasionnés par la peste de 1348 : sur les 12 consuls de la ville, il n'en reste que 3 ! Chez les Dominicains, sur les 140 frères, seulement 8 survivent...
Lors de l'épidémie de 1361, Roch assiste à l'atroce hécatombe. Pendant trois mois, près de 500 personnes meurent chaque jour.
Partout il rencontre des petits orphelins qu'il ramène à la maison pour être nourris, soignés, hébergés...
En s'endormant le soir, Roch tourne son coeur vers Celui qui a dans ses yeux toute la Lumière du monde et il lui dit : « Jésus, donne-moi la force, lorsque je serai homme, d'affronter ce terrible fléau ! Je veux être médecin pour aller vers ceux que tout le monde fuit. Je les soignerai et, par ta grâce, ils seront guéris... »
Son physique attachant, son tempérament doux, sa perpétuelle bonne humeur, sa constante joie de vivre,le font aimer de tous.
Ivre de joie de se savoir lui-même aimé d'un amour fou par Quelqu'un, il chante les toutes-dernières cantilènes apprises des troubadours, des baladins et des jongleurs qui passent dans la capitale du Languedoc.
Roch adolescent :
devenir pauvre pour servir les pauvres ! Quand on a quinze ans au XIVème siècle, on a l'âge d'homme. Si beaucoup de garçons de son milieu et de son âge rêvent d'être professeurs de Droit, chirurgiens ou chevaliers, lui a choisi d'aider, de réconforter, de consoler ses frères exclus.
D'ailleurs, les événements vont bientôt se charger de précipiter les choix faits dans le secret de son coeur.
Avant de mourir, le père gravement malade confie à son fils : « Roch, mon cher enfant et mon seul héritier ! Je vais quitter cette vie mortelle, dans l'espérance d'avoir part au Royaume des cieux. Mon très doux enfant, voici ce que je te recommande : mets-toi au service du Christ ! Sois bon pour les pauvres, multiplie les aumônes, visite et soigne les malades, ce sont les frères de Jésus ! »
Terrassé par une forte fièvre, Jean rend son âme à Dieu, suivi peu après par Libère.
Âgé de quinze ans, Roch a reçu de ses parents le modèle de l'amour chrétien, le témoignage de leur charité, authentique incarnation de leur foi rayonnante. Ils ont été pour lui la première école de sainteté.
Maintenant c'est le passage à l'acte. Il lui faut entreprendre ce qu'il porte depuis si longtemps dans son coeur : servir ses frères souffrants, les soigner, prier pour eux.
Il ne faut pas omettre de dire que Montpellier possède depuis 1141 des écoles de médecine et de droit, puis en 1289 une université où, plus tard, Rabelais viendra y étudier. Sa faculté de médecine est la plus ancienne et la plus prestigieuse d'Europe. Là, Roch y côtoie les plus célèbres chirurgiens et apothicaires du temps.
Peu à peu, Roch prend ses dispositions en vue du partage de ses biens. En secret, il vend tout ce qu'il peut et en distribue le prix aux jeunes femmes pauvres, aux veuves, aux cloîtres et aux hôpitaux. Il cède ensuite à un frère de son père le reste de ses biens et tous ses droits à la succession paternelle.
L'âme libérée des richesses de ce monde, Roch choisit d'aller louer Dieu à Rome, sur les tombeaux des saints apôtres Pierre et Paul. Après avoir obtenu les autorisations des autorités ecclésiastiques et civiles, arrive le jour de l'envoi du pèlerin, sanctifié par une bénédiction particulière de l'Église.
Le prêtre consacre la besace : « Au nom de Notre Seigneur Jésus-Christ, reçois cette besace, insigne de ta pérégrination aux tombeaux des saints apôtres Pierre et Paul, où tu veux te rendre. Et qu'ayant achevé ton voyage, tu nous reviennes en bonne santé et joyeux, par la grâce de Dieu qui vit et règne dans les siècles des siècles ! »
Puis il consacre le bourdon :
« Reçois ce bâton, réconfort contre la fatigue de la marche dans la vie de ton pèlerinage, afin que tu puisses vaincre toutes les embûches de l'Ennemi et parvenir en toute tranquillité aux tombeaux des saints apôtres Pierre et Paul. Et que, le but atteint, tu nous reviennes avec la joie, par la grâce de Dieu ! »
Enfin le prêtre lui remet l'habit traditionnel du pèlerin « romieu » : le chapeau rond à larges bords, droits et relevés, et la cape.
Largement ouverte par devant, avec parfois un capuchon, elle couvre le corps tout entier jusqu'aux pieds. C'est la pèlerine.
Roch a quitté ses habits de jeune nanti. Pour aller à la suite du Christ pauvre, le voici maintenant revêtu de ceux du pèlerin.
Avant de quitter Montpellier, Roch se rend à l'église Notre-Dame des Tables, prier la Vierge Marie. Il se souvient que Libère lui avait souvent raconté que, avec Jean, c'était devant la Mère de Miséricorde qu'ils avaient demandé à Dieu un enfant... À elle encore aujourd'hui, Roch vient confier ses pèlerinages : celui de Rome et celui de toute sa vie !
Comme tous les pèlerins du Moyen Âge, il trouvera sur le parcours des « hospices », « hospitals » « aumôneries » ou « maisons-Dieu », souvent édifiés hors les murs des remparts des villes. Ainsi, même après la fermeture des portes de la ville, les pèlerins y trouvent le gîte, le vivre et le couvert. Il faut rappeler qu'au Moyen Âge, l'accueil du pèlerin est une des cinq oeuvres de Miséricorde. (...)
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Litanies de Saint Rochhttp://leblogdumesnil.unblog.fr/2011/08/15/litanies-de-saint-roch/
SAINTS DU JOURhttp://nominis.cef.fr/contenus/fetes/16/8/2016/16-Aout-2016.html
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde