SAINTS DU 7 JUILLET7 juillet : Bienheureuse María Romero Meneses
Religieuse Prière de la Bienheuruese Maria Romero Meneses « Accorde-moi, ô mon Dieu, tandis que je parcours la rude montée de ma vie, de pouvoir essuyer sans interruption toutes les larmes que je rencontre, adoucir toute amertume et tout désaccord, émousser les âpretés et verser un peu de baume sur toute blessure.
Fais que je puisse aider à sourire tous ceux qui sont tristes ou angoissés, redonner de la sérénité à tous ceux qui sont malheureux, réunir les cœurs éloignés et mettre la paix là où il y a des rancœurs ou des violences. Fais que je puisse offrir au moins une bouchée de pain aux affamés qui m’en font la demande, un verre d’eau à celui qui a soif ; une toile à celui qui n’a pas de quoi se vêtir et un toit, au moins dans mon âme, à tous les pèlerins.
Fais que je sache donner un rayon de lumière à tous ceux qui avancent dans l’obscurité ; orienter vers le bien tous ceux qui sont sur la route du mal ; tendre la main à tous ceux qui sont en danger de tomber, et relever avec délicatesse celui qui est tombé.
Fais que je sache extraire les épines de tous les cœurs accablés, redonner la paix à tous ceux qui l’ont perdue ; couvrir du manteau de la charité tous les pauvres pécheurs ; et répandre partout du soulagement, du réconfort, du bien-être et de la tranquillité.
Oui, mon Dieu, accorde-moi la grâce de pouvoir consoler tous ceux que je rencontre en train de souffrir sur le chemin du Calvaire ; et d’être un instrument de ta bonté Miséricordieuse.
Comble mon cœur de mansuétude, d’humilité, de bonté et de douceur ; de compréhension et de pitié ; grave dans mon âme ton image bénie, sainte et aimée, de sorte que celui qui me voit ne voie en moi que Toi, mon doux Amour ! Qu’il n’y ait pas une seule âme qui passe à côté de moi sans que je la conduise immédiatement vers ton amour ; et qui, depuis ce moment-là, ne se préoccupe que de fuir le péché et de Te faire plaisir. J’ai faim et soif de justice : de Te faire connaître, aimer et servir.
C’est pourquoi, comme pour Isaïe, touche mes lèvres, cependant pas avec un charbon ardent, mais avec une goutte de ton très précieux Sang : afin qu’elles s’ouvrent pour proclamer ton Nom et annoncer à tous les vents tes merveilles, tes grandeurs et surtout les tendresses de ton divin et adorable Cœur !
Ô Marie, ma Mère, avec Jésus, en Jésus et pour Jésus, pour sa gloire je me donne et je m’abandonne aveuglément et complètement dans tes bras maternels, pour passer directement, à l’heure de ma mort, des tiens à ceux de l’infinie miséricorde du Seigneur. Amen. »
Biographie de la Bienheureuse Maria Romero Meneses