SAINTS DU 15 JUILLET15 juillet : Saint Bonaventure de Bagnorea
Cardinal et Docteur de l'Eglise Il naquit en 1218. D'origine italienne, Franciscain, élu Ministre Général, on le dit "second fondateur de l'Ordre" et il est surnommé " le Docteur Séraphique."
Il fut nommé Evêque puis Cardinal d'Alban en 1273.
Il mourut en 1274 pendant le Concile de Lyon.
Il fut canonisé en 1482 et déclaré Docteur de l'Eglise en 1588.
Il est le saint Protecteur des théologiens et des coursiers. Son nom d'origine latine signifie qui est chanceux.
Des Exercices SpirituelsDes degrés de l'humilité dans les Degrés des vertus
La Prière du « Salve Regina » commentée par Saint Bonaventure :Salve : Salut ! Vierge des vierges, étoile du matin, remède véritable des crimes les plus infâmes, consolatrice des hommes en proie au malheur, ennemie irréconciliable du péché.
Regina : Reine de ceux qui règnent, Vierge immaculée, Mère unique entre les mères, vous avez mis au monde un Fils, et l'on vous appelle le palais sacré du Seigneur : versez donc sur nous les secours abondants du ciel.
Mater misericordiae : Vous avez mérité d'être nommée la source de la Miséricorde et la Mère de la grâce, car vous avez conçu le Roi suprême de gloire, vous lui avez donné la vie, et vous avez offert au monde l'auteur de tout pardon.
Vita : La vie, la voie, la vérité est sortie de la terre, et votre virginité est demeurée sans tache, car votre humilité vous a rendue digne d'être choisie de Dieu lorsqu'il se revêtit de notre chair.
Dulcedo : La douceur par excellence, Celui qui est appelé l'Agneau de Dieu, Celui dont le sang, comme un bain salutaire, a lavé les crimes de l'homme abandonné, Celui qui a vaincu le démon, est le fruit béni de votre sein.
Et spes nostra : Vierge Marie, vous êtes notre espérance inébranlable, vous la tige fleurie de Jessé, vous que le Prophète nous a montrée couverte de la rosée du Ciel, vous qui êtes belle comme la neige la plus pure, tendre Mère de Dieu.
Salve : Salut ! Lumière des Fidèles, brillante comme l'aurore, plus ravissante et plus suave que le lys. Eloignez de nous sans retard tout ce qui peut nous être un danger, et implorez pour nous le secours du Seigneur.
Ad te : Malheureux, plongés dans une infortune profonde, nous élevons nos cris jusqu'à vous; ouvrez à nos prières les oreilles de votre cœur sacré, afin que, délivrés par vous des gouffres de l'abîme, nous puissions librement suivre la voie montrée par votre Fils.
Clamamus : Nous poussons vers vous des soupirs pleins de ferveur, et nous vous supplions avec un tendre amour : « détruisez tout ce que nos pensées perverses ont pu produire au dehors d'actions criminelles ».
Exules : Nous sommes tous condamnés à un dur exil. En punition du crime de nos pères, nous avons été privés de la gloire et déshérités des félicités du ciel; mais le don de votre tendresse nous a rendu tous nos droits.
Filii : Vos enfants ne peuvent qu'exprimer par leurs gémissements les misères dont ils sont assiégés de toutes parts en ce monde. Sans cesse ils se sentent, entraînés vers des crimes dignes des châtiments éternels; mais ils sont affermis par votre miséricorde.
Evae : La chute d'Eve nous a causé un tort irréparable; elle nous a ravi la joie bienheureuse du ciel. Mais après Eve, elle nous a valu, incarné de la Vierge, Celui qui a brisé la mort et détruit le péché.
Ad te : Vos serviteurs crient sans cesse vers vous et font entendre des soupirs fidèles ; ils implorent humblement le secours de votre puissance. Que votre miséricorde écoute leurs prières.
Suspiramus : Nous soupirons et nous versons des larmes, nous gémissons sans cesse sur les péchés que nous avons commis. Mais, ô Mère de piété ! Nous avons mis en vous notre confiance; vous obtiendrez grâce et Miséricorde au pécheur brisé par un vrai repentir.
Gementes : Nous nous rappelons les fautes de nos jours anciens, les fautes dont notre esprit pervers s'est souillé librement, et nous en gémissons. Mais en même temps, ô Vierge immaculée ! Nous espérons en vous, et nous vous demandons que nos vœux soient exaucés.
Et flentes : Nous pleurons et notre âme est en proie à la honte et à la douleur ; versez donc en nous la lumière. Vierge bienfaisante, purifiez avec amour les taches que le péché imprima en nos cœurs; aimable Marie, veuillez nous réunir aux habitants de la céleste patrie.
In hac valle : En cette vallée misérable et environnée de ténèbres, je vois des hommes sans nombre dont la vie est détestable et hideuse; leurs exemples se propagent à raison des crimes qu'ils ont commis et des hontes dont ils sont couverts.
Lacrimarum : Des larmes abondantes ont coulé vainement de nos yeux : « les vieillards, les enfants et le peuple tout entier craignent de perdre ce que l'ambitieux cherche avec ardeur et ce que l'homme du monde poursuit en tous lieux.
Eia ergo : Relevez donc nos âmes de leurs chutes ; dirigez leur course vers vous. Fortifiez ceux qui tremblent, redressez ceux qui se sont égarés et vous cherchent avec amour; soyez le guide assuré des malheureux qui se confient en vous.
Advocata : Vous êtes notre puissante avocate auprès du Sauveur : « hâtez-vous donc d'intercéder pour nous, selon votre Miséricorde accoutumée. Que votre amour maternel nous fasse sentir sa bénigne influence; qu'il apaise votre Fils en faveur d'un peuple infortuné ».
Nostra : Toujours la Vierge Mère fut l'espoir des fidèles; elle l'est encore de nos jours, elle le sera à jamais. Elle est pour nous la cité royale qui nous met à l'abri des coups de nos ennemis; elle est le remède qui chasse tous les maux loin de nous.
Illos tuos misericordes oculos ad nos converte : Oui ! Tournez ces yeux pleins de tendresse et de Miséricorde vers des serviteurs si peu unis dans le bien et si unanimes à courir au mal; détruisez l'aiguillon de noire chair, détruisez tous ses crimes.
Et Jesum, benedictum : Jésus, votre Fils unique, est le fruit béni de votre sein ; daignez-le montrer à nos yeux : « il est glorieux, plein de tendresse et ennemi du mensonge. C'est par lui que le genre humain après s'être éloigné de Dieu et perdu pour un temps, s'est relevé invincible des liens de la mort ».
Ventris tui : Vos entrailles ont porté Jésus, et vos mamelles bienheureuses ont allaité Celui que plus tard les Juifs couvrirent de blessures cruelles et qu'ils condamnèrent à la mort de la croix après l'avoir ainsi traité.
Nobis post hoc exsilium ostende : Après cet exil montrez-nous plein de Miséricorde, donnez-nous Jésus votre Fils. Etendez sur nous votre protection maternelle et puissante ; daignez prendre notre défense en ce moment où nous serons jugés.
Ô clemens : Ô clémence ineffable de la souveraine bonté ! Fille d'Adonaï, fleur de la virginité, pardon des pécheurs endurcis, mère de tendresse, joie des vierges et manteau de la charité !
Ô pia : Ô pieuse et tendre Reine des cieux ! Vous êtes la plus digne et la plus riche des créatures sorties des mains de Dieu; vous êtes la Vierge prudente par excellence, la gloire des Confesseurs et l'honneur le plus éclatant des Apôtres.
Ô dulcis : Ô Vierge d'une douceur inaltérable, plus douce que le miel et le rayon le plus suave, colombe très-pure, jamais le fiel le plus léger ne reposa en votre cœur. Mère de bénignité, repoussez loin de nous, nous vous en supplions, tout ce qui peut imprimer une tache à notre innocence.
Virgo Maria : Bonne Marie, conjurez votre Fils de daigner recevoir en sa gloire quiconque, pour vous honorer, voudra redire avec amour ce que je viens d'écrire à votre louange.
Source : site-catholique.fr