SAINTS DU 28 AOUT28 août : Saint Augustin d'Hippone
Evêque et Docteur de l'Église. Aurelius Augustinus vit le jour en 354 à Tagaste en Afrique du Nord, d'un père païen et d'une mère chrétienne, Monique.
Il eut une jeunesse fort tumultueuse, et professa longtemps le manichéisme.
Il enseigna la rhétorique à Tagaste, à Carthage, à Rome et enfin à Milan.
Dans cette dernière, il eut l'occasion de connaître Ambroise alors évêque qui l'amena à la conversion.
Il se fit baptiser à l'âge de 32 ans, quitta son école, et retourna dans sa ville natale où il entra dans la vie religieuse après avoir distribué ses biens aux pauvres et se consacra au jeûne et à la prière.
En 391, il fut ordonné prêtre, et évêque d'Hippone en 395.
Il vécut en commun avec les clercs de son Eglise, qu'il préparait au Saint Ministère, et forma ainsi les premiers séminaires.
Il combattit vivement par ses discours et écrits, les Donatistes, les Manichéens et les Pélagiens.
Il mourut à Hippone durant son siège par les Vandales, en 430.
Il est le saint Protecteur des théologiens et des imprimeurs. Son prénom vient du latin qui signifie "vénérable".
Saint Augustin : "Les Anges sont des esprits, mais ce n'est pas parce qu'ils sont des esprits qu'ils sont des Anges. Ils deviennent des Anges quand ils sont envoyés en mission. En effet, le nom d'Ange fait référence à leur fonction et non à leur nature. Si vous voulez savoir le nom de leur nature, ce sont des esprits ; si vous voulez savoir le nom de leur fonction, ce sont des Anges, ce qui signifie messager." Sa prière à tous les Saints, Les litanies de Saint Augustin Une prière de Saint Augustin à la Très Sainte Vierge,un extrait de son sermon sur l'indissolubilité du mariage
Ce signe a pour effet nécessaire d'imposer à l'homme et à la femme l'obligation de vivre inséparablement unis, et de ne jamais se séparer,11. Pour des chrétiens le mariage ne consiste pas seulement dans la fécondité et la fidélité conjugale, mais aussi dans un signe surnaturel que l'Apôtre caractérise en ces termes « Epoux, aimez vos épouses comme Jésus-Christ a aimé son Eglise ». Ce signe a pour effet nécessaire d'imposer à l'homme et à la femme l'obligation de vivre inséparablement unis, et de ne jamais se séparer, si ce n'est pour cause de fornication. Cette union existe entre Jésus-Christ et son Eglise, et jamais aucun divorce ne pourra les séparer.
Or, dans la cité de notre Dieu, sur sa sainte montagne, c'est-à-dire dans l'Église de Jésus-Christ, cette union des époux est tellement indissoluble, qu'il n'est jamais permis de rompre avec une femme stérile pour épouser une femme féconde, quoique la génération des enfants soit le premier but que des chrétiens, membres de Jésus-Christ, doivent se proposer dans le mariage.
Je n'ignore pas que les lois de l'empire autorisent le divorce moyennant certaines formalités, je sais aussi que Moïse avait permis ce divorce aux Israélites à cause de la dureté de leur coeur; mais il en est autrement sous la loi de l'Évangile quiconque quitte sa femme et en épouse une autre est coupable d'adultère; il en est de même pour la femme. Tant est puissant le lien qui unit les époux pendant leur vie, que même, après s'être éloignés l'un de l'autre, ils restent plus unis entre eux qu'ils ne le seraient avec d'autres époux qu'ils se seraient adjoints.
Pour le prouver, il suffit de rappeler que leur seconde union ne serait qu'un adultère, ce qui suppose que le premier mariage existe dans toute sa rigueur. Mais, quand l'un des deux véritables époux est décédé, l'autre peut contracter un véritable mariage avec le complice de son adultère.
Il est donc évident qu'il existe entre les époux, pendant leur vie, un lien conjugal qui ne peut être brisé ni par la séparation ni par l'adultère. Dans ce dernier cas, le lien existe comme un titre au châtiment, et non comme un principe de société et d'alliance; de même, quoique l'âme d'un apostat brise son mariage avec Jésus-Christ et perde la foi, cependant elle ne perd pas le sacrement de la foi qu'elle a reçu dans le bain de la régénération, autrement ce sacrement lui serait rendu quand il revient à résipiscence.
Mais non, il le conserve, non pas comme un droit à la récompense, mais comme un nouveau titre au châtiment.
Source : bibliotheque-monastique.ch
ses Oeuvres complètes,