LITANIES DE SAINT LOUIS IX, ROI DE FRANCE(extraites du Manuel du Tiers Ordre de Saint François)Seigneur, ayez pitié de nous (bis)
Jésus-Christ, ayez pitié de nous (bis)
Seigneur, ayez pitié de nous (bis)
Jésus-Christ, écoutez-nous (bis)
Jésus-Christ, exaucez-nous (bis)
Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Fils rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous
Sainte Marie, conçue sans péché, priez pour nous
Sainte Mère de Dieu,
Sainte Vierge des Vierges,
Saint Louis, prince admirable, priez pour nous
Saint Louis, lis de pureté,
Saint Louis, exemple d’humilité,
Saint Louis, image de vertu,
Saint Louis, prodige de pénitence,
Saint Louis, flamme d’amour et d’oraison,
Saint Louis, lampe ardente et brillante,
Saint Louis, vase d’élection,
Saint Louis, vase insigne de religion,
Saint Louis, miroir de la perfection chrétienne,
Saint Louis, très dévot à notre Père saint François,
Saint Louis, contempteur du monde et de ses honneurs,
Saint Louis, plein de zèle pour la maison de Dieu,
Saint Louis, tendre père des pauvres,
Saint Louis, remède des malades,
Saint Louis, appui de la veuve et de l’orphelin,
Saint Louis, juge béni des peuples,
Saint Louis, rédempteur des captifs,
Saint Louis, prédicateur des infidèles,
Saint Louis, deux fois victime pour les Lieux saints,
Saint Louis, terrible dans les combats,
Saint Louis, puissant dans les fers,
Saint Louis, gardien de la France,
Saint Louis, modèle des rois,
Saint Louis, digne de la couronne des rois sur la terre,
Saint Louis, plus digne de la couronne des saints dans le ciel,
Saint Louis, protecteur des armées françaises,
Saint Louis, protecteur du Tiers-Ordre séraphique , priez pour nous
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur
V. Priez pour nous, glorieux saint Louis
R. Afin que nous devenions dignes des promesses de N.-.S.J.-C.
Oraison :
Ô Dieu, qui avez transféré votre confesseur saint Louis d’un royaume terrestre à la gloire céleste, rendez-nous, par ses mérites et son intercession, participants du bonheur du Roi des rois, Jésus-Christ, votre Fils, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint Esprit pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
ENSEIGNEMENTS DE SAINT LOUIS A SON FILS LE PRINCE PHILIPPECher fils, je t’enseigne premièrement que tu aimes Dieu de tout ton cœur et de tout ton pouvoir, car sans cela personne ne peut rien valoir.
Tu dois te garder de toutes choses que tu penseras devoir lui déplaire et qui sont en ton pouvoir, et spécialement tu dois avoir cette volonté que tu ne fasses un péché mortel pour nulle chose qui puisse arriver, et qu’avant de faire un péché mortel avec connaissance, que tu souffrirais que l’on te coupât les jambes et les bras et que l’on t’enlevât la vie par le plus cruel martyre.
Si Notre Seigneur t’envoie persécution, maladie ou autre souffrance, tu dois la supporter débonnairement, et tu dois l’en remercier et lui savoir bon gré, car il faut comprendre qu’il l’a fait pour ton bien. De plus, tu dois penser que tu as mérité ceci (et encore plus s’il le voulait) parce que tu l’as peu aimé et peu servi, et parce que tu as fait beaucoup de choses contre sa volonté.
Si Notre Seigneur t’envoie prospérité, santé du corps ou autre chose, tu dois l’en remercier humblement, et puis prendre garde qu’à cause de cela il ne t’arrive pas de malheur causé par orgueil ou par une autre faute, car c’est un très grand péché de guerroyer Notre Seigneur de ses dons.
Cher fils, je t’enseigne que tu entendes volontiers le service de la sainte Église, et quand tu seras à l’église, garde-toi de perdre ton temps et de parler vaines paroles. Dis tes oraisons avec recueillement ou par bouche ou de pensée, et spécialement sois plus recueilli et plus attentif à l’oraison pendant que le corps de Notre Seigneur jésus Christ sera présent à la messe, et puis aussi pendant un petit moment avant.
Cher fils, je t’enseigne que tu aies le cour compatissant envers les pauvres et envers tous ceux que tu considéreras comme souffrants ou de cour ou de corps ; et selon ton pouvoir soulage-les volontiers ou de soutien moral ou d’aumônes.
Prends garde que tu sois si bon en toutes choses qu’il soit évident tu reconnaisses les générosités et les honneurs que Notre Seigneur t’a faits de sorte que, s’il plaisait à Notre Seigneur que tu aies l’honneur de gouverner le royaume, tu sois digne de recevoir l’onction avec laquelle les rois de France sont sacrés.
Cher fils, s’il advient que tu deviennes roi, prends soin d’avoir les qualités qui appartiennent aux rois, c’est-à-dire que tu sois si juste que, quoi qu’il arrive, tu ne t’écartes de la justice. Et s’il advient qu’il y ait querelle entre un pauvre et un riche, soutiens de préférence le pauvre contre le riche jusqu’à ce que tu saches la vérité, et quand tu la connaîtras, fais justice.
Sois bien diligent de protéger dans tes domaines toutes sortes de gens, surtout les gens de sainte Église ; défends qu’on ne leur fasse tort ni violence en leurs personnes ou en leurs biens.
Cher fils, je t’enseigne que tu sois toujours dévoué à l’Église de Rome et à notre saint-père le Pape, et lui portes respect et honneur comme tu le dois à ton père spirituel.
Mets grande peine à ce que les péchés soient supprimés en ta terre, c’est-à-dire les vilains serments et toute chose qui se fait ou se dit contre Dieu ou Notre-Dame ou les saints : péchés de corps, jeux de dés, tavernes ou autres péchés. Fais abattre tout ceci en ta terre sagement et en bonne manière.
Cher fils, je te donne toute la bénédiction qu’un père peut et doit donner à son fils, et je prie Notre Seigneur Dieu Jésus-Christ que, par grande
Miséricorde et par les prières et par les mérites de sa bienheureuse Mère, la Vierge Marie, et des Anges et et des Archanges, de tous les Saints et de toutes les Saintes, il te garde et te défende que tu ne fasses chose qui soit contre sa volonté, et qu’il te donne grâce de faire sa volonté afin qu’il soit servi et honoré par toi ; et puisse-t-il accorder à toi et à moi, par sa grande générosité, qu’après cette mortelle vie nous puissions venir à lui pour la vie éternelle afin de le voir, aimer et louer sans fin. Amen.
Source : leblogdumesnil.unblog.fr
PRIERE A SAINT LOUIS ROY DE FRANCE Ô vous, dont une couronne immortelle fait la récompense dans les cieux ! Vous, dont le dévouement le plus généreux au service du Roi des Rois, vous donne des droits si mérités aux éloges que les fastes augures de la religion ont consacrés à la gloire des David, des Ezéchias, des Josias, des saints Rois ; vous, qui avez illustré, moins encore par vos faits éclatants que par vos hautes vertus, le trône dont j’approche ; vous, qui y fîtes régner, avec vous, Dieu seul qui vous y avait élevé, et qui n’estimâtes rien de grand sur la terre, que ce qui vous conduisait à son amour, à son imitation, à sa gloire ; grand Roi, grand Homme, grand Saint, obtenez-moi aujourd’hui, et pour tous les moments de ma vie, de participer aux grâces dont vous fûtes comblé, et avec ces dons précieux la correspondance que vous y eûtes vous-même. Destinée, par l’ordre de la Providence, à habiter un séjour semé de tant d’écueils, que j’apprenne, de vos exemples, à prévenir tous les dangers dont j’y suis menacée ; que j’y oppose sans cesse, comme vous, les armes de la prière, de la vigilance, de l’humilité, de la foi, du Saint Sacrement ; que je paraisse aux pieds des Tabernacles, ou dans l’asile secret qui est le dépositaire de mes hommages religieux, avec ces dispositions de recueillement et de ferveur, qui ne pénétraient votre âme qu’à la suite de ces tendres entretiens avec le Dieu de mon cœur. Que je puisse édifier le monde, protéger la religion, aider le prochain, sanctifier, en tout et partout, cette grandeur dont vous avez fait l’instrument de votre sanctification.
Quels droits n’ai-je pas grand Saint, sur les effets de votre singulière protection ? Je la réclame avec confiance, moins encore par la voix de votre sang, qui coule dans mes veines, qu’en vertu des nœuds par lesquels l’Eglise m’a attachée à vous. Agréez mes actions de grâces des biens que, jusqu’à ce moment, vous n’avez cessé de solliciter pour moi ; que j’en sente, de plus en plus, tout le prix, et que j’en accroisse, de jour en jour, la mesure par ma fidélité : que votre intercession m’attire toutes les grâces du salut pendant la vie, tous les trésors de la Miséricorde à la mort, toutes vos splendeurs dans l’éternité. Intérêts personnels, mais auxquels mes vœux ne se bornent point, dans cet heureux jour ; vous les appuierez encore en faveur d’un Père, mon Roi ; d’un frère, d’autant plus cher à me tendresse, qu’il est plus digne d’une famille qui vous invoque, ou comme patron ou comme protecteur. Vous voyez tout ce que nos cœurs désirent en ce moment ; vous nous aimez, il nous suffit : qu’est-ce que les rejetons ne doivent pas espérer à l’abri de la tige puissante et bienfaitrice qui les protège dans les cieux ?
Source : notredamedesneiges.over-blog.com
Le « Dialogue pour gagner les âmes des musulmans et autres infidèles » de Saint Louis de France :Le Prince musulman Al Moadam : « Quelle est la cause de votre tristesse ? »
Saint Louis : « C’est que je n’ai point gagné ce que je désirais le plus gagner, la chose pour laquelle j’avais laissé mon doux Royaume de France, et ma mère, chère encore, qui criait après moi, la chose pour laquelle je métais exposé aux périls de la mer et de la guerre ».
Le Prince musulman Al Moadam : « Et qu’est-ce donc, Ô Seigneur Roi, que vous désiriez si ardemment ? »
Saint Louis : « C’est… ton âme ! Que le diable promet de précipiter dans le gouffre. Mais jamais, grâce à Jésus Christ, qui veut que toutes les âmes soient sauvées, il n’arrivera que Satan puisse se glorifier d’une si belle proie. Le Très Haut le sait, Lui qui n’ignore rien : si toute le monde visible était à moi, je le donnerai tout entier, en échange du salut des âmes ».
Le Prince musulman Al Moadam : « Eh quoi ! Bon Roi, tel a été le but de ton pèlerinage si pénible ? Nous pensions tous, en Orient, que vous tous les chrétiens, aspiriez ardemment à notre soumission et vouliez triompher de nous par avidité de conquérir nos terres et non par désir de sauver nos âmes ».
Saint Louis : « J’en prends à témoin le Tout Puissant, je n’ai point souci de retourner jamais dans mon Royaume de France, pourvu que je gagne à Dieu ton âme, et les âmes des autres infidèles, et qu’elles puissent être glorifiées »
Voilà donc le mot-clé lâché. Ce que veut ce Roi missionnaire, en finale, c’est la Gloire du Ciel, la Gloire du Royaume éternel, la propre Gloire du Ressuscité, non seulement pour ce Sultan, mais pour tous les Musulmans du monde. Le Sultan alors de rebondir sur ce mot et d’évoquer le Ciel selon le Coran :
Le Prince musulman Al Moadam : « Nous espérons, en suivant la loi du très béni Mahomet, arriver à jouir des plus grands délices dans l’avenir. » (Sous-entendu, des quantités de femmes !)
Et le Roi de France de répliquer :
Saint Louis : « Je ne puis assez m’étonner que vous, qui êtes des hommes discrets et circonspects (il discerne le meilleur en eux), vous ajoutiez foi à cet enchanteur Mahomet qui commande et promet tant de choses déshonnêtes ».
Et se référant, non à l’Évangile, mais au simple bon sens humain, d’ajouter :
Saint Louis : « En effet, j’ai regardé et examiné son Alcoran (un des noms du Coran) et je n’y ai vu qu’ordures et impuretés, tandis que d’après les sages anciens, voire même les païens, l’honnêteté est le souverain bien dans cette vie ».
Quel amour de la Vérité ! Quelle audace ! Quels risques encourus, puisque le Sultan d’un seul geste peut faire décapiter notre bon Roy Saint Louis d’un seul coup de sabre.
Ainsi soit-il.
Source : « Livre des saintes paroles et des bons faits de notre saint Roy Louis » par Jean de Joinville (1224-1317)
site-catholique.fr
SAINTS DU JOUR http://nominis.cef.fr/contenus/fetes/25/8/25-Aout.html
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde