SAINTS DU 7 DECEMBRE 7 décembre : Saint Ambroise de Milan
Évêque et Docteur de l'Église. Il naquit à Trèves en Allemagne entre 337 et 339.
Il fit des études de droit et devint un brillant avocat.
Il fut élu evêque par le peuple en 374 à Milan.
Baptisé et consacré en une semaine, il eut à combattre l'hérésie arienne très en vogue à l'époque et entreprit avec succès des réformes liturgiques et pastorales dans son diocèse.
Il mourut à Milan en 397. Son culte se répandit dès son décès.
Il est le saint Patron de la ville de Milan mais aussi des apiculteurs.
Son prénom vient du grec qui signifie qui est immortel.
Viens Seigneur Jésus par St Ambroise : « Maintenant, Seigneur, je T'en supplie, veille chaque jour comme Protecteur sur cette demeure, sur ces autels consacrés aujourd'hui, sur ces pierres spirituelles par qui T'est consacré en chacune un temple spirituel ; accueille en Ta Miséricorde les prières que Tes serviteurs répandent en ce lieu. Que tout sacrifice qui T'est offert en ce temple d'une foi intègre, d'un zèle pieux, Te soit un parfum de sanctification. Et tandis que Tu contemples la victime salutaire qui efface les péchés de ce monde, considère aussi ces saintes victimes de chasteté et protège-les par un secours de chaque jour, afin qu'elles deviennent des victimes au suave parfum, agréables pour Toi, qui plaisent au Seigneur Christ, et que Tu daignes garder leur esprit intègre, leur âme et leur corps sans reproche, jusqu'au jour de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ton Fils. Amen. »
Source : site-catholique.fr
Biographie de Saint Ambroise de MilanHymne sur la Nativité de Notre-Seigneur-Jésus-Christ « Ô merveilleuse Conception qui a produit le Christ » de Saint Ambroise« Le Christ a franchi la porte virginale, la porte pleine de grâce ; le Roi a passé, et cette porte demeure fermée à jamais, comme elle le fut toujours. Le Fils du Dieu suprême est sorti du sanctuaire de la Vierge ; Il est l’Époux, le Rédempteur, le Fondateur, le Géant de son Église.
Gloire et joie de sa Mère, Espoir immense des croyants, en épuisant le noir breuvage de la mort, Il guérira nos crimes. Il est cette Pierre détachée de la montagne qui couvre de Grâce le monde entier ; cette Pierre que la main de l’homme n’a pas taillée, qu’avaient annoncée les anciens Prophètes. Le Verbe fait chair à la parole de l’Ange, naissant vierge, s’est élancé de la retraite sacrée d’un Sein virginal.
Les Cieux ont versé leur Rosée, les nuées ont répandu le Juste ; la terre altérée, enfantant son Salut, a reçu Celui qui est son Seigneur. Ô merveilleuse Conception ! Elle a produit le Christ ; et la Vierge dans l’enfantement, est demeurée Vierge après l’enfantement.
Que toute âme tressaille de joie ; le Rédempteur des nations, le Seigneur du monde, est venu racheter ceux qu’Il a formés. Le Créateur de la race humaine, Celui que l’univers ne saurait contenir, Mère sainte, Il s’est renfermé dans Vos entrailles.
Celui que le Dieu Père a engendré Dieu avant tous les temps, la virginité d’une Mère féconde L’a mis au jour dans le temps. Il ôtera tous les péchés, Il apportera les Trésors de la Grâce ; par Lui la Lumière recevra son accroissement, l’empire des ténèbres sera ruiné. »
Prière pour réfuter péremptoirement ceux qui attaquent la perpétuelle Virginité de Marie « Vous étiez Vierge, ô Marie, non seulement de corps, mais d'esprit » de Saint Ambroise« Ô Marie, nous voulons jeter sans cesse les yeux sur Votre vie pour y contempler un portrait naturel de la Virginité et pour y voir briller, comme dans un miroir, les rayons de la Pureté et la beauté de la Vertu.
C'est sur ce Modèle où sont imprimés les traits de la plus haute perfection, c'est sur ce Modèle que les vierges devront former leur vie et apprendre ce qu'elles doivent corriger dans leurs mœurs et imiter dans leur vie... Vous étiez Vierge, ô Marie, non seulement de corps, mais d'esprit. Votre candeur Vous rendait incapable du moindre déguisement et de la plus légère tromperie.
Vous étiez humble de cœur, grave en Vos paroles, sage en Vos desseins. Vous ne parliez que rarement, mais Vous lisiez assidûment les Livres Saints. Vous ne mettiez point Votre confiance en des richesses incertaines, mais dans les prières des pauvres. Vous étiez toujours courbée sur le travail et n'aviez que des entretiens très modestes ; Vous ne vouliez avoir d'autre témoin de votre Cœur que Dieu seul.
Bien loin de blesser jamais, Vous faisiez du bien à tout le monde ; Vous rendiez toute sorte d'honneur à Vos supérieurs et ne portiez pas envie à Vos égaux. Vous fuyiez la vaine gloire, consultiez en tout la raison, et aimiez ardemment le bien. Vos regards étaient pleins de douceur, Vos mœurs d'humilité et Vos actions de modestie. T
out dans Votre extérieur était tellement réglé qu'on voyait sur Vos traits une image de Votre âme et que toute Votre conduite était un Modèle accompli de toutes les vertus. Telle était l'étendue de Votre charité que Vous ne saviez ce que c'était que d'y mettre des bornes. Faut-il parler de la frugalité de Votre nourriture : Vous Vous refusiez les choses les plus nécessaires et prolongiez Vos jeûnes durant plusieurs jours.
Vous n'aviez recours au sommeil que par une nécessité absolue. Pendant que Votre corps était assoupi, Votre esprit veillait. Oui, les moments du sommeil même étaient pour Vous des moments de religion et de piété. Vous ne Vous croyiez jamais moins seule que quand Vous étiez seule. Et comment en effet auriez-Vous été seule, ayant à Vos côtés les Livres Saints, les Archanges et les Prophètes.
Je ne suis pas surpris enfin que l'évangéliste Saint Jean nous ait révélé les plus hauts et les plus sublimes Mystères de la Religion, ayant ou auprès de lui Celle qui en était le Canal et le Sanctuaire. Ave Maria ! »
Ainsi soit-il.
Source : site-catholique.fr
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