SAINTS DU 27 DECEMBRE 27 décembre : Saint Jean
Apôtre et Évangéliste Un des fils de Zébédée avec Jacques, il fut l'un des premiers disciples de Jésus. Il est le seul Apôtre à ne pas l'avoir abandonné et à rester au pied de la Croix où Jésus lui confia sa Mère avant de mourir, le priant de la prendre chez lui.
Jean rédigea son Évangile vers la fin de sa vie et le livre de l'Apocalypse sur l'Ile de Patmos où il avait été exilé.
Il est le saint Patron des libraires, des théologiens, des artistes, des écrivains.
Son prénom vient de l'hébreu qui signifie Dieu a fait Miséricorde"
Litanies de Saint Jean l'EvangélisteSeigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez nous.
Jésus-Christ, exaucez nous.
Père céleste, vrai Dieu, ayez pitié de nous.
Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Très sainte Vierge Marie, à qui saint Jean fut donné comme remplaçant de Jésus et de saint Joseph, priez pour nous.
Saint Jean, qui avez mérité d’être appelé le disciple que Jésus aimait, priez pour nous.
Saint Jean, qui avez été ravi d’admiration en voyant Jésus glorifié sur le Thabor, priez pour nous.
Saint Jean, qui vous êtes reposé comme un enfant du Ciel sur le sein du Sauveur, priez pour nous.
Saint Jean, qui dans la dernière Cène, avez reçu avec tant d’amour l’adorable Eucharistie, priez pour nous.
Saint Jean, qui avez suivi fidèlement Jésus dans ces souffrances, priez pour nous.
Saint Jean, qui êtes resté aux pieds du Rédempteur pendant les trois longues heures de son agonie sur la croix, priez pour nous.
Saint Jean, qui partageait toutes les angoisses qu’endurait alors la Mère de douleur, priez pour nous.
Saint Jean, unique héritier du plus grand trésor du Rédempteur, priez pour nous.
Saint Jean, qui au pied de la croix, tenait la place de tous les enfants de la Mère des Miséricordes, priez pour nous.
Saint Jean, qui avez senti votre cœur se fendre de douleur quand celui de Jésus fut percé par une lance, priez pour nous.
Saint Jean, qui le premier des apôtres, avez reconnu le Sauveur après sa résurrection, priez pour nous.
Saint Jean, qui par votre pureté angélique, avez obtenu la faveur de vivre dans la société de la Vierge des vierges, priez pour nous.
Saint Jean, qui fûtes instruit par Marie de profonds mystères que le monde ignore, priez pour nous.
Saint Jean, qui fûtes témoin du bienheureux trépas de Marie et dont le corps la suivit au Ciel, priez pour nous.
Saint Jean, comparé à un aigle céleste par votre sublime contemplation des mystères divins, priez pour nous.
Saint Jean, qui brillez dans le Paradis à coté de Saint Joseph, priez pour nous.
Saint Jean, lys admirable de candeur et d’innocence, priez pour nous.
Saint Jean, flamme ardente de la divine charité, priez pour nous.
Saint Jean, défenseur de l’Eglise contre les hérétiques que vous avez toujours combattus, priez pour nous.
Saint Jean, modèle des prêtres de Jésus-Christ, priez pour nous.
Saint Jean, zélé protecteur des âmes consacrées au Sacré Cœur, priez pour nous.
Agneau de Dieu qui effacez le péché du monde, pardonnez nous Seigneur.
Agneau de Dieu qui effacez le péché du monde, exaucez nous Seigneur.
Agneau de Dieu qui effacez le péché du monde, ayez pitié de nous Seigneur.
V. Priez pour nous, disciple bien-aimé du Christ.
R. Afin que nous soyons dignes des promesses de Jésus-Christ
Prions : Seigneur Jésus, qui avez aimé votre glorieux apôtre saint Jean de toute l’étendu de votre charité et qui lui avez confié votre très sainte Mère, accordez nous les grâces que nous vous demandons. Nous vous en supplions, Seigneur, par l’intercession du bienheureux Saint jean. Amen.
Source : notredamedesneiges.over-blog.com
L’Hymne de Saint Ambroise à Saint Jean l’Évangéliste « Jean, illustre par l’Amour que lui porta le Christ » :« Illustre par l’Amour que lui porta le Christ, Jean, l’enfant du Tonnerre, révéla, de sa bouche sacrée, les Secrets de Dieu. D’abord, il nourrit la vieillesse de son père par la pêche du poisson ; un jour qu’il voguait sur l’onde agitée, la foi vint lui donner l’immutabilité. Il a lancé sa ligne dans les profondeurs, il a retiré le Verbe même de Dieu ; il a jeté ses filets dans les ondes éternelles, il a levé Celui qui est la Vie de tous. La Foi pieuse est le poisson véritable qui surnage sur la mer du monde ; elle s’appuie sur le sein du Christ, et parle ainsi dans l’Esprit-Saint :
« Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commence cernent en Dieu. Toutes choses par Lui ont été faites ». Que la louange de Jean retentisse, qu’on lui offre les lauriers de l’Esprit-Saint ; qu’il soit couronné pour ses divins écrits. Le martyre a été commun à un grand nombre de fidèles ; cette effusion du sang lave le péché ; mais il est quelque chose au-dessus de la mort des Martyrs, c’est d’avoir révélé ce qui fait les Martyrs. Toutefois il fut lié un jour par les impies, et plongé dans l’huile bouillante.
Ce bain enleva la poussière du monde, et Jean demeura vainqueur de l’ennemi. Gloire à Vous, Seigneur, qui êtes né de la Vierge ; Gloire au Père et au Saint-Esprit, dans les siècles éternels ».
Prière à Saint Jean de St Anselme « Ô Très Aimant Jésus, j’invoque les mérites de Votre ami bien-aimé Saint Jean » :« Saint Jean, Apôtre saint et béni, qui reposiez familièrement sur la Poitrine glorieuse de votre Dieu, quelle douceur, que de grâces et de suavité, que de lumières et de dévotion vous puisiez à cette Source, où sont certainement renfermés tous les Trésors de la Sagesse et de la Science de Dieu ! Là est la Source de la Miséricorde, la Demeure de la piété, le Miel de l’éternelle douceur.
D’où vous est venu tout cela, ô Jean ? C’est là le privilège spécial de la virginité ; c’est comme vierge que vous avez été choisi par Notre Seigneur et préféré à tous les autres. Si cette Poitrine glorieuse a été pour vous un lieu de repos familier, je vous prie qu’elle soit pour moi, par vous, un propitiatoire de salut. Oh ! Qu’il fait bon d’être là !
Ô Très Doux, Très Bon, Très Aimant, Très Aimable Jésus, j’invoque les mérites de Votre ami bien-aimé, Saint Jean. Ou plutôt, qu’il prie votre Cœur, le Lieu si doux de son repos, pour moi, et Vous exaucez mon désir par amour pour lui ; je vais à la Source, je ne puis pas faire plus.
Que mon âme ne périsse pas de soif auprès de la Source vive, mais que je m’enivre du vin de l’allégresse dans la pensée de Votre divinité et que je tire du sein de Votre humanité le lait dont je me nourrisse et me délecte éternellement :
Ô Jean, qui par un Don divin. Imitez l’aigle dans sa course,
Laissez-moi boire de ce Vin dont Jésus vous ouvrit la Source ».
Ainsi soit-il.
Commentaire de Saint Augustin sur la première lettre de Saint Jean (1 Jn 1) : « Il vit et il crut » :« Ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons contemplé de nos yeux, et que nos mains ont touché, c'est le Verbe de la vie » (1Jn 1,1). Y a-t-il quelqu'un qui touche de ses mains le Verbe de la vie, sinon parce que « le Verbe s'est fait chair et qu'il a établi sa demeure parmi nous » ? (Jn 1,14)
Or, ce Verbe qui s'est fait chair pour être touché de nos mains a commencé d'être chair dans le sein de la Vierge Marie. Mais il n'a pas alors commencé d'être le Verbe, car il était « depuis le commencement », dit saint Jean.
Voyez comme sa lettre confirme son évangile, où vous avez entendu lire : « Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était avec Dieu ». Peut-être que certains comprennent le « Verbe de la vie » comme une formule quelconque pour désigner le Christ, et non pas précisément le corps du Christ, que les mains ont touché.
Mais voyez la suite : « Oui, la vie s'est manifestée. » Le Christ est donc le Verbe de la vie. Et comment cette vie s'est-elle manifestée ? Car, même si elle était dès le commencement, elle ne s'était pas manifestée aux hommes : elle s'était manifestée aux anges, qui la voyaient et qui s'en nourrissaient comme de leur pain.
C'est ce que dit l'Écriture : « L'homme a mangé le pain des anges » (Ps 77,25). Donc, la Vie elle-même s'est manifestée dans la chair : elle a été placée en pleine manifestation afin qu'une réalité visible seulement par le cœur puisse être visible aussi aux yeux, afin de guérir les cœurs. Car seul le cœur voit le Verbe, la chair ne le voit pas. Nous étions capables de voir la chair mais pas le Verbe. Le Verbe s’est fait chair pour guérir en nous ce qui nous rend capables de voir le Verbe.
« Nous portons témoignage, dit saint Jean, nous vous annonçons cette vie éternelle qui était auprès du Père et qui s'est manifestée à nous » (1Jn 1,2).
Source : site-catholique.fr