SAINTS DU 4 MARS4 mars : Bienheureuse Louise-Elisabeth de Lamoignon
Religieuse, Fondatrice des sœurs de la Charité de Saint-Louis Marie-Louise-Élisabeth de Lamoignon naquit à Paris le 3 octobre 1763 dans une famille de la haute noblesse, son père étant Garde des sceaux de France.
A l'âge de 30 ans elle se retrouva veuve, son mari exécuté le jour de Pâques 1794, elle perdit également sa fille la même année. Son frère qui combattait contre la Convention thermidorienne en Bretagne l'année suivante, en 1795 mourut aussi.
Mgr de Pancemont avec qui elle correspondait clandestinement devenu en 1802 évêque de Vannes, l'encouragea à fonder en 1803 une congrégation religieuse.
Ses deux enfants étant mariés elle accepta. Elle fonda le 25 mai 1803,
La Congrégation des Sœurs de la Charité de Saint-Louis ayant vocation à s'occuper des fillettes pauvres et déshéritées.
Mère Saint-Louis mourut le 4 mars 1825, serrant sur son cœur le crucifix qui ne la quittait pas depuis ses jeunes années. Elle fut enterrée à Vannes, dans la chapelle de la communauté.
Elle a été déclarée vénérable par le pape Jean-Paul II le 16 janvier 1986 et béatifiée par Mgr Amato pour le pape Benoît XVI le 27 mai 2012.
Source : WikipédiaUne de ses paroles à ses filles :"Si les soins que vous donnez
aux pauvres enfants étaient donnés en esprit d’une foi vive … Si l’esprit de la foi vous animait, ce n’est plus eux que vous verriez, c’est Jésus Christ … Vous diriez : je suis avec J.C., je parle avec J.C., je vis avec J.C. Pour moi, je me glorifie de vivre avec J.C. pauvre et humilié . »
Biographie de la Bienheureuse Louise-Elisabeth de Lamoignon.Vie de la Bienheureuse Louise-Elisabeth de Lamoignon. Lettre de Mgr Centène à l'occasion de sa béatification à Vannes.Béatification de Marie-Louise-Elisabeth de Lamoignon.Quelques Pensées et Ecrits de la Bse Louise-Elisabeth de Lamoignon.« Le Saint Esprit a allumé en moi un incendie d’amour »
« Soyons, un témoignage vivant de ce que peut sa Miséricorde … sur nous et par nous
« Vous êtes responsables du soin de leur esprit, du soin de leur coeur, du soin
de leur corps …Vous êtes chargées du soin de leur esprit, pour leur donner
l’instruction nécessaire, pour leur apprendre à connaître, à aimer, à servir
Dieu par la pratique de notre sainte religion. À cette instruction, vous devez
encore joindre celle qui leur est nécessaire pour être utiles à la société dont
elles sont membres ... Rien, de votre part, ne doit être négligé pour développer
leur intelligence, ouvrir leur esprit à la lumière, former leur raison
« ... La dernière chose qu’exige de nous la parfaite justice, c’est d’avoir de la tendresse pour les pauvres et de les secourir, autant que nous le pouvons, dans leurs besoins et leurs nécessités ; et cette œuvre de Miséricorde est de sévère justice … si notre position ne nous met pas dans la possibilité de faire l’aumône des biens temporels, nous devons la faire des biens spirituels … par le seul principe
de la charité … »
« La misère, le malheur, les ont-ils tellement accablés qu’elles semblent pour ainsi dire insensibles ? C’est à vous à réparer en elles ce malheur et à faire renaître dans leurs cœurs, par votre douceur, votre charité, ces sentiments que l’excès de leurs maux avait étouffés, avant, pour ainsi dire, qu’ils aient pu se développer en elles … »
« Regardons-les comme nos propres enfants ; ayons pour eux des entrailles de mères … Que tout parte du cœur. Sachons unir la fermeté avec la douceur : la douceur seule tournerait en faiblesse ; la fermeté seule pourrait dégénérer en dureté … Hélas, je le sais, parfois leur grossièreté, leur ingratitude, le peu de profit qu’ils semblent retirer de nos soins : tout est propre à nous décourager et même à nous en éloigner : mais la vraie charité de Jésus-Christ ne se rebute point, elle ne se lasse point » …
« Étudiez le caractère de vos enfants, efforcez-vous de gagner leur confiance … »
« Et vous, mères qui m’écoutez, je ne puis croire que vous ne sentiez pas tout le bien que nous allons faire à vos enfants … Oui, soyez assurées que nous ferons tout pour leur plus grand bien. Mais nous laisserez-vous travailler seules ? Non, je vous en conjure, aidez-nous par tous vos Moyens.
« Pour savoir ce que vous devez être, il vous suffit de savoir ce qu’a été Jésus-Christ . »