SAINTS DU 4 AOUT4 août : Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney
Prêtre Jean-Baptiste-Marie naquit en 1786 à Dardilly, dans une famille paysanne. Il appris à lire pour devenir prêtre et reçu l'aide de l'Abbé Balley dans ses études.
Il fut ordonné le 13 août 1815 et reçu pour ministère la paroisse de d'Ars sur Formans, une commune complètement déchristianisée.
Prédicateur et confesseur infatigable, il gagna la confiance des paroissiens. Sa réputation de sainteté se propagea, et on venait de partout pour l'écouter et se faire confesser par lui. Il mourut le 4 août 1859.
Il est le saint protecteur des curés et son prénom Jean vient de l'hébreu " Dieu a fait Miséricorde ou don de Dieu"
Biographie de Saint Jean Marie VianneyLiturgie traditionnelle pour la fête de Saint Jean Marie Vianney. Pensées du Saint Curé d'Ars. Neuvaine à Saint Jean Marie Vianney. Son Oeuvre Sur le jugement particulier Redde rationem villicationis tuæ
Rendez-moi compte de votre administration.
(S.Luc, XVI, 2.)Pouvons-nous bien, M.F., réfléchir sur la sévérité du jugement de Dieu, sans nous sentir pénétrés de la crainte la plus vive ? Quoi ! M.F., les jours de notre vie sont tous comptés ; plus encore, nous ignorons l'heure et le moment où notre souverain Juge doit nous citer devant son tribunal, et ce moment sera peut-être celui auquel nous pensons le moins, où nous serons le moins disposés à rendre ce compte redoutable !...
Je vous assure, M.F., que, quand on y pense bien, il y aurait de quoi jeter dans le désespoir, si la religion ne nous enseignait pas que nous pouvons adoucir ce moment par une vie qui soit toujours dans le cas de nous assurer l'espérance que le bon Dieu aura pitié de nous. Prenons bien garde, M.F., de ne pas nous trouver embarrassés quand ce moment viendra, comme cet économe dont Jésus-Christ nous parle dans l'Évangile. Je vais donc, M.F., vous montrer 1° qu'il y a un jugement particulier, où nous rendrons un compte très exact de tout le bien et de tout le mal que nous aurons fait ; 2° quels sont les moyens que nous devons prendre pour prévenir la rigueur de ce compte.
I. – Nous savons tous, M.F., que nous serons jugés deux fois : une fois, au grand jour des vengeances, c'est-à-dire, à la fin du monde, en présence de tout l'univers, où toutes nos actions, bonnes ou mauvaises, seront manifestées aux yeux de tout le monde.
Mais, avant ce jour terrible et malheureux pour les pécheurs, nous en aurons subi un, au moment, où nous mourrons, et dès que nous aurons rendu le dernier soupir.
Oui, M.F., toute la condition de l'homme est renfermée dans ces trois mots : vivre, mourir et être jugé. C'est une loi fixe et invariable pour tous les hommes. Nous naissons pour mourir, nous mourrons pour être jugés, et ce jugement décidera de notre bonheur ou de notre malheur éternel.
Le jugement universel auquel nous devons tous paraître, ne sera que la publication de la sentence particulière qui aura été prononcée à l'heure de notre mort.
Vous savez tous, M.F., que Dieu a compté nos années (1) ; et, dans ce nombre d'années qu'il a résolu de nous accorder, il en a marqué une qui sera la dernière pour nous ; dans cette dernière année, un dernier mois ; dans ce dernier mois, un dernier jour ; et enfin, dans ce dernier jour, une dernière heure, après laquelle, il n'y aura plus de temps pour nous.
Hélas ! que deviendront ce pécheur et cet impie qui se promettent toujours une plus longue vie ? Qu'ils comptent, ces pauvres malheureux, tant qu'il leur plaira ; après cette dernière heure, il n'y aura plus de retour, plus d'espérance et plus de ressource !
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