SAINTS DU 13 NOVEMBRE 13 novembre : Saint Stanislas Kostka
Religieux Stanislas naquit à Rostkow (Pologne) en 1550. Il s'enfuit
de chez lui en 1567, pour fuir son père qui s'opposait à son
entrée dans la vie religieuse. Il rejoint Rome à pieds, et se
présenta chez les Jésuites comme la Très Sainte Vierge
l'avait invité à le faire dans la prière.
Il fut admis par Saint François Borgia à intégrer le noviciat de la Compagnie de Jésus où il mourut le 15 août 1568. Il fut canonisé en 1726 par le pape Benoît XIIl est invoqué pour guérir les fractures, recevoir les derniers sacrements. Il est le saint Protecteur des novices Oblats de Saint Joseph.
Sainte Faustine raconte le 1.VIII.1925
A un certain moment, j'étais au bal avec une de mes soeurs. Pendant que tout le monde s'amusait beaucoup, mon âme éprouvait des tourments intérieurs. Au moment où je commençais à danser, j'aperçus soudain près de moi Jésus. Jésus supplicié, dépouillé de ses vêtements, tout couvert de plaies, qui me dit ces paroles : Jusqu'à quand vais-je te supporter, et jusqu'à quand vas-tu me décevoir ? A ce moment la charmante musique cessa pour moi, les gens avec lesquels je me trouvais disparurent à mes yeux, il ne restait que Jésus et moi. Je m'assis auprès de ma chère soeur, simulant un mal de tête pour cacher ce qui venait de se passer dans mon âme.
Quelques instants plus tard, je quittai secrètement la compagnie de ma soeur, et je me rendis à la cathédrale Saint Nicolas Kostka. L'heure commençait à prendre une teinte grise, il y avait peu de personnes dans la cathédrale; ne faisant attention à rien de ce qui se passait autour, je suis tombée les bras en croix devant le Très Saint Sacrement et demandai au Seigneur qu'IL daigne me faire connaître ce que je dois faire. Tout à coup j'entendis ces paroles : Pars tout de suite pour Varsovie, là tu entreras au couvent. [...](9-10)
Extrait du "Petit Journal" de Ste Faustine Missionnaires Pallottins Edtions du Dialogue 1997 La vie de Saint Stanislas Kotska.Saint Stanislas Kostka rencontre une âme du Purgatoire Saint Stanislas Kostka, Jésuite polonais, vit apparaître une âme du purgatoire, toute enveloppée de flammes et poussant des cris lamentables. Il lui demanda si ce feu était comparable à celui de la terre.
L’âme lui répondit que le feu de la terre, à côté de celui du purgatoire, était un doux zéphir. Mais le bon religieux, ayant de la peine à le croire, lui dit qu’il voudrait bien en sentir l’ardeur, si cela était possible.
« Ah ! lui répondit l’âme du purgatoire, un homme encore vivant n’est pas capable d’en sentir même une petite partie. Cependant, pour vous convaincre, étendez la main vers moi et vous en aurez une idée. »
Stanislas étendit la main sur laquelle le défunt laissa tomber une goutte de sueur. La douleur fut si vive que le vénérable Stanislas poussa un grand cri et tomba sans connaissance, comme s’il allait mourir. Aussitôt les religieux accoururent ; quand il fut revenu à lui, ils s’informèrent de la cause de ce mal subit et du cri (…)Au récit de l’évènement, ils furent tous remplis de crainte, et prirent la résolution de multiplier leurs pénitences, de fuir les plaisirs du monde et de raconter partout ce prodige, afin d’éviter aux fidèles le terrible feu du purgatoire !
Saint Stanislas Kostka vécut encore un an, toujours en proie aux plus vives douleurs de sa plaie qui ne se ferma pas (…)
Source : Abbé Berlioux Un Mois avec nos amies, les âmes du Purgatoire