Caravage, Sainte Catherine d'Alexandrie, 1598, Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid25 novembre Ste Catherine d'Alexandrie, vierge et martyreBiographie de Sainte Catherine d'AlexandrieSAINTS DU 25 NOVEMBREPrière de Sainte Catherine d'Alexandrie« Jésus, roi plein de bonté, je vous rends grâce de ce que vous avez affermi mes pieds(pas) sur la pierre et dirigé mes pas. Etendez maintenant ces mains qui ont été pour moi clouées à la croix et recevez ma vie que je sacrifie pour vous et pour la gloire de votre nom.
Souvenez-vous, Seigneur, que nous ne sommes que chair et que sang et ne permettez pas que les fautes que j’ai commises par ignorance me soient reprochées devant votre jugement, mais que le sang que je vais répandre pour vous, purifie les souillures de mon âme.
Faites aussi que ce corps de votre épouse qui a été déchiré pour vous, ne reste pas au pouvoir de ces païens, mais qu’il soit dérobé à leur regard.
Que votre Providence, qui a créé les cœurs des hommes, daigne regarder avec clémence, du haut de votre saint temple, ce peuple qui m’entoure. Conduisez-le Seigneur, vers la lumière de votre connaissance.
Je vous conjure enfin, ô Jésus, que tous ceux qui feront mémoire de ma mort et m’invoqueront, soit au moment de leur trépas, soit dans toute autre nécessité, ressentent les effets de votre Miséricorde. »
Source : hozana.orgLa Séquence « Ô Bienheureuse Catherine qui triomphe des docteurs par sa science et du fer par son courage à souffrir pour son Créateur » d’Adam de Saint-Victor, chantre de Notre-Dame de Paris :« Que notre chœur harmonieusement chante le Créateur, par qui toutes choses sont disposées : par Lui combat celui qui ignorait la guerre, par Lui sur l’homme à des jeunes filles la victoire est donnée. Par Lui les habitants d’Alexandrie sont stupéfaits de voir en une femme des qualités qui semblaient n’être pas de la femme, lorsque Catherine la Bienheureuse triomphe des docteurs par sa science, du fer par son courage à souffrir.
A la Gloire de sa race sa Vertu sans pareille ajoute un éclat nouveau ; illustre par ceux qui la mirent au monde, illustre elle est plus encore par les mœurs saintes dont la Grâce l’a favorisée. Tendre est la fleur de sa beauté ; point cependant elle ne lui épargne étude et labeur : de toutes sciences, qu’elles aient le monde ou Dieu pour objet, sa jeunesse s’est rendue maîtresse.
Vase de choix, vase des Vertus, les biens qui passent ne sont pour elle que de la boue ; elle méprise la fortune de son père et les grands patrimoines que lui vaut sa naissance.
Vierge prudente et sage, elle se fait sa réserve d’huile pour aller au-devant de l’Epoux : elle veut, toute prête à l’heure qu’Il arrivera, entrer sans retard au Festin. Pour le Christ elle désire mourir ; devant l’empereur à qui elle est présentée, l’éloquence de la vierge réduit cinquante philosophes au silence. L’horreur de la prison où on l’enferme, et l’épreuve des roues menaçantes, la faim, les privations, tout ce qu’elle doit subir, elle le supporte pour l’Amour de Dieu, toujours la même en toute rencontre.
Torturée, elle triomphe du bourreau ; la constance d’une femme a triomphé d’un empereur : c’est lui qui est dans les tourments, parce que le bourreau s’avoue vaincu avec ses supplices impuissants. Elle est enfin décapitée ; la mort pour elle au trépas a pris fin ; elle fait joyeuse son entrée dans la Vie : ce pendant que les Anges prennent soin d’ensevelir son corps en une terre lointaine.
Une huile en découle qui, par une Grâce évidente, guérit beaucoup de malades ; bonne pour nous sera l’essence, si son intervention guérit nos vices. Présente à nous, qu’elle se réjouisse en voyant les joies qu’elle nous cause ; que nous donnant les présentes joies, elle nous procure aussi les futures ; qu’elle se réjouisse avec nous ici-bas, et nous avec elle dans la Gloire » Ainsi soit-il.
Source : site-catholique.fr