15 octobre Sainte Thérèse d'AvilaReligieuse et Docteur de l'Eglise Thérèse d'Avila est la réformatrice du Carmel, et en même temps un femme qui allie contemplation et action.
Dans ses écrits on découvre ses nombreuses expériences mystiques.
Elle meurt au Carmel en 1582.
Elle est la Ste Protectrice des carmélites et Ste Patronne d'Espagne.
Son prénom vient du grec qui signifie "femme forte et aimable" ou bien "chasseresse".
Biographie de Sainte Thérèse d'Avila.http://jesusmarie.free.fr/therese_d_avila.html
Prières de Sainte Thérèse d'Avila.http://site-catholique.fr/index.php?post/Priere-de-Sainte-Therese-d-Avila-de-Confiance
Une neuvaine à Sainte Thérèse d'Avila.http://www.carmel.asso.fr/Neuvaine-a-sainte-Therese-de-Jesus%2C318.html
Prière du "Notre Père" commentée par Sainte Thérèse d'Avila.La Prière du « Notre Père » de Sainte Thérèse d'Avila :
« Prier, c'est penser à ce que nous récitons et le comprendre. C'est aussi voir à qui nous parlons et qui nous sommes, nous qui osons parler à un si grand Seigneur. Quand nous commençons à prier, prenons d'abord le temps de penser à qui nous parlons : Dieu est très grand, soyons vraiment attentifs à Lui. Quand nous récitons le « Notre Père », rappelons-nous qui est ce Père, et qui est Jésus, le Maître qui nous a enseigné cette prière. En agissant ainsi, nous montrerons à Dieu que nous L'aimons. Représentez-vous le Seigneur lui-même près de vous. Voyez avec quel amour et quelle humilité Il vous enseigne. Croyez-moi, autant que vous le pouvez, restez avec cet Ami si bon. Prenez l'habitude de L'attirer près de vous, faites cela avec amour, efforcez-vous de Lui plaire : Il le verra, et vous ne pourrez plus vous en débarrasser, comme on dit, il ne vous manquera jamais. Il vous aidera dans toutes vos difficultés, Il sera partout avec vous. A votre avis, avoir un tel ami près de soi, est-ce que c'est peu de chose ? Inutile de réciter plusieurs « Notre Père », le Seigneur nous comprend dès le premier. Il aime beaucoup nous éviter de la fatigue. Si nous passions une heure à dire un seul « Notre Père », ce serait très bien. Nous comprenons que nous sommes avec Lui, nous savons ce que nous Lui demandons. Nous sommes sûrs qu'il désire nous accorder cela, et qu'il est très heureux d'être avec nous, cela suffit. Il n'aime pas que nous nous cassions la tête, en Lui parlant beaucoup. Quand je récite le « Notre Père », ce sera une marque d'amour de me rappeler quel est ce Père, et aussi quel est le Maître qui nous a enseigné cette prière. Notre Père... Ô Fils de Dieu et mon Seigneur ! Dès la première parole, Vous nous donnez au nom de votre Père ce qu'il y a de meilleur, en Lui demandant de nous regarder comme ses enfants. Il doit ainsi nous supporter en Père pour graves que soient nos fautes. Si nous nous tournons vers Lui comme l'enfant prodigue, Il doit nous pardonner, Il doit nous consoler de nos peines, Il doit nous nourrir comme sait le faire un tel Père qui est meilleur forcément que tout père au monde. Car il n'y a en Lui que le Bien parfait. Et par-dessus tout cela, Il doit nous faire participer et hériter de ses richesses. Vous ne reculez, Seigneur, devant aucun obstacle tant est grand l'amour que Vous nous portez et profonde Votre humilité. Mais songez que votre Père est aux cieux ! Songez à son honneur ! Vous vous êtes livré au déshonneur pour nous, mais laissez votre Père, libre. Ne l'obligez pas à tout faire pour quelqu'un d'aussi vil que moi, qui saurait très mal le remercier. Ô, Bon jésus ! Comme vous montrez clairement que votre volonté est la sienne et que la sienne est la vôtre. Soyez béni à jamais mon Seigneur, Vous aimez tant à donner que rien ne Vous retient. Mes filles, vous avez un bon Père, que vous donne le bon Jésus. N'en connaissez aucun autre (que la mieux née soit la dernière à parler de son père, vous devez être toutes égales). Ne parlez que de Lui et tâchez mes filles, de mériter de vous réjouir avec Lui et de vous jeter dans ses bras. Vous savez qu'il ne vous chassera pas si vous êtes de bonnes filles. Tenez-vous entre ce Père et ce Fils, et vous trouverez forcément l'Esprit Saint. Qu'Il passionne votre volonté et qu'Il l'attache par un immense amour. »
Notre Père qui es aux cieux Nous pouvons donc oser nous approcher du Père en toute confiance, avec la simplicité et l'humble audace de l'enfant, dans la certitude d'être aimé. Quels sont les Cieux où Dieu demeure ? Les cieux sont en Dieu plus que Dieu n'est dans les cieux, car l'ailleurs auquel nous aspirons n'est pas un lieu mais un mystère infini d'échange d'amour. Voyons ce que dit Saint Augustin : « il avait cherché Dieu en beaucoup d'endroits, il l'a trouvé au centre de lui-même ». Il est important de comprendre cette vérité. Oui, il est important pour une personne de voir qu'elle n'a pas besoin d'aller au ciel pour parler avec son Père éternel et se réjouir avec lui, elle n'a pas besoin de lui parler fort. Même si elle parle très bas, il est si près de nous qu'il entend.
Que ton Nom soit sanctifié, Quand nous prions, nous sommes tentés de demander à Dieu en priorité, de répondre à nos besoins immédiats. Mais Jésus nous appelle à nous décentrer de nous-mêmes et à regarder résolument vers le Père, vers le Royaume que nous espérons. Demander que le nom de Dieu soit sanctifié, ce n'est pas ajouter quelque chose à la sainteté de Dieu, mais c'est inviter la sainteté divine à pénétrer toute réalité terrestre pour la rendre plus conforme à son désir. C'est demander aussi que notre propre vie Lui rende gloire afin que ceux qui ne le connaissent pas encore puissent le reconnaître à travers ses enfants.
Que ton Règne arrive Quel est ce règne dont nous demandons la venue ? Saint Paul nous le dit : « Le Règne de Dieu est justice, paix et joie dans l'Esprit-Saint ». Bien sûr, nous pouvons parfois désespérer de notre monde et de notre temps, mais la prière de Jésus est une invitation à reconnaître des lieux, des cœurs où le règne de Dieu est déjà présent. Nous avons une Bonne Nouvelle à annoncer : « Le Règne de Dieu est proche, il est déjà au milieu de nous ». Cette prière nous engage aussi à collaborer avec Dieu pour établir davantage de justice, pour faire tout ce qui contribue à la paix, et recevoir la joie.
Que ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel N'imaginons pas que le Père a pour chacun de ses enfants un programme prévu d'avance qu'il faudrait « décoder » puis réaliser. Le seul désir de Dieu sur nous est que nous répondions librement à son amour en traçant notre route avec Lui. Quelle est donc la volonté de Dieu ? Le Seigneur nous demande seulement deux choses : que nous l'aimions et que nous aimions notre prochain. Si nous nous efforçons à cela, nous accomplissons sa volonté. Il nous est difficile de savoir si nous aimons Dieu, mais nous pouvons savoir avec certitude que nous aimons notre prochain ! Soyez certains de ceci : plus vous ferez des progrès dans l'amour du prochain, plus vous en ferez dans l'amour de Dieu !
Donne-nous aujourd'hui notre pain de chaque jour Jésus nous invite maintenant à faire connaître au Père nos besoins les plus essentiels. Demander à Dieu « le pain », c'est reconnaître que notre vie vient de Lui et c'est chaque jour que nous avons à l'accueillir dans la confiance : Le Seigneur ne nous fera jamais défaut. Certes, cela ne nous dispense pas « de travailler comme si tout dépendait de nous ». Plus encore : « Prier comme si tout dépendait de Dieu » nous engage à une véritable solidarité envers ceux qui manquent de tout. Et puis, ce pain que nous demandons et qui fait vivre est aussi la nourriture spirituelle. Nous disons à Dieu notre faim du pain de sa Parole et du pain de l'Eucharistie, pain rompu pour un monde nouveau.
Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés Il n'y a pas de limite à l'amour de Dieu. Rien ne peut empêcher Dieu de nous aimer. Demander son pardon, c'est reconnaître notre faiblesse, notre péché, nos résistances à l'accueil de cet amour et ainsi, nous ouvrir à la grâce. Il n'y a pas de mesure à l'amour infini du Père, il n'y a pas de limite à son pardon, il est don gratuit, mais notre capacité à l'accueillir et à nous laisser transformer par lui est conditionnée par notre manière de pardonner nous-mêmes à ceux qui nous ont fait du tort. En refusant de pardonner, notre cœur se rend imperméable à l'amour miséricordieux du Père. Lorsque le préjudice est tel qu'il nous est humainement impossible de pardonner, fixons notre regard sur Jésus : sur la croix, il prie pour ceux qui le font mourir : « En sa personne, il a tué la haine ». Lui seul, par son Esprit peut nous donner la force de l'impossible. Le pardon reçu, le pardon donné est chemin de libération.
Ne nous laisse pas succomber à la tentation, mais délivre-nous du Mal La tentation est le « passage obligé » dans la construction de notre liberté qui s'affermit à travers les choix que nous posons. Jésus lui-même a été tenté et le regard posé sur son Père et sur ses frères, il a déjoué les pièges du tentateur. Il nous appelle à demander au Père la force des choix courageux en faveur de la vie, de la justice, de la réconciliation, de la paix. Notre relation à Dieu ne nous éloigne pas du combat humain et spirituel, mais elle nous donne la certitude de foi d'en sortir vainqueur, avec le Christ. Toute la vie de Jésus, sa mort et sa résurrection, est victoire sur les forces du mal. Il va jusqu'au bout de l'amour et la vie triomphe au matin de Pâques. Tout est accompli dans le temps de Dieu, mais nous sommes dans le temps de l'histoire et de ses lentes germinations. La prière à « Notre Père » est un cri de confiance, dans la foi, l'espérance et l'amour : « Viens Seigneur, ne tarde pas ». Amen
Source : site-catholique.fr
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde