Messages : 6669 Date d'inscription : 18/05/2017 Age : 66 Localisation : Paray Le Monial
Sujet: 18 octobre Saint Luc Mer 18 Oct - 11:59
Saint Luc l'Evangéliste
Évangéliste et Évêque
Saint Luc est le rédacteur du troisième Évangile et des Actes des Apôtres. D'origine syriaque, il se convertit au christianisme et assista Saint Paul dans ses nombreux voyages. Son Évangile est appelé l'Évangile de l'Enfancede Jésus et il est également celui de la Miséricorde. Il est le saint Protecteurdes notaires, des médecins, des chirurgiens, artistes et écrivains. Son prénom vient du latin qui signifie "Originaire de Lucanie".
Prière :Ô Dieu tout puissant,qui a choisi Saint Luc pour répandre par la parole et l'écriture l'évangile de JÉSUS-CHRIST, comme médecin et apôtre tu l'as guidé à approcherles frères souffrants pour les soigner dans leur infirmité physique et spirituelle, par son intercession donne-nous la force de savoir soutenir avec la mansuétude du Christ toutes les épreuves de la vie,aux médecins chrétiens l'engagement de venir à leur rencontre avec compétence et amour quand ils ont besoin de leur aide.
Biographie de Saint Luc https://fr.wikipedia.org/wiki/Luc_%28%C3%A9vang%C3%A9liste%29
Invocation et oraison pour la fête de Saint Luc https://saint.retz.info/prieres-saintes/st-liboire-a-st-mathias/saint-luc/ La lecture du Bréviaire (1961) http://archives.leforumcatholique.org/consulte/message.php?arch=2&num=569744
Catenae aurea de l'Evangile selon Saint Luc de Saint Thomas d'Aquin Le Traité sur l'Évangile de Saint Luc par Saint Ambroise. http://jesusmarie.free.fr/thomas_d_aquin_chaine_or_luc_chapitre_1_5.html
LES TROIS PARABOLES DE LA MISÉRICORDE LUC 15
Cependant tous les publicains et les pécheurs s’approchaient de lui pour l’entendre. Et les Pharisiens et les scribes de murmurer : Cet homme, disaient-ils, fait bon accueil aux pécheurs et mange avec eux ! » Il leur dit alors cette parabole :
LA BREBIS PERDUE
Lequel d’entre vous, s’il a cent brebis et vient à en perdre une, n’abandonne les quatre-vingt-dix-neuf-autres dans le désert pour s’en aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l’ait retrouvée ? Et, quand il l’a retrouvée, il l’a met, tout joyeux, sur ses épaules et, de retour chez lui, il assemble amis et voisins et leur dit : « Réjouissez-vous avec moi, car je l’ai retrouvée, ma brebis qui était perdue ! » C’est ainsi, je vous le dis, qu’il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-neuf justes, qui n’ont pas besoin de repentir.
LA DRACHME PERDUE
Ou bien, quelle est la femme qui, si elle a dix drachmes et vient à en perdre une, n’allume une lampe, ne balaie la maison et ne cherche avec soin, jusqu’à ce qu’elle l’ait retrouvée, et elle assemble ses amies et voisines et leur dit : « Réjouissez-vous avec moi, car je l’ai retrouvée la drachme que j’avais perdue ! C’est ainsi, je vous le dis, qu’il naît de la joie devant les Anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent. »
LE FILS PERDU ET LE FILS FIDÈLE : « L’ENFANT PRODIGUE »
Il dit encore : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Père, donne-moi la part de la fortune qui me revient ». Et le père leur partagea son bien. Peu de jour après, rassemblant tout son avoir, le plus jeune fils partit pour un pays lointain et y dissipa son bien en vivant dans l’inconduite. Quand il eut tout dépensé, une famine sévère survint en cette contrée et il commença à sentir la privation. Il alla se mettre au service d’un des habitants de cette contrée, qui l’envoya dans ses champs garder les cochons. Il aurait bien voulu se remplir le ventre des caroubes que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait. Rentrant alors en lui-même, il se dit : « Combien de mercenaires de mon père ont du pain en surabondance, et moi je suis ici à périr de faim ! Je veux partir, aller vers mon père et lui dire : Père, j’ai péché contre le Ciel et envers toi ; je ne mérite plus d’être appelé ton fils, traite-moi comme l’un de ces mercenaires. » Il partit donc et s’en alla vers son père. « Tandis qu’il était encore loin son père l’aperçut et fut pris de pitié ; il courut se jeter à son cou et l’embrassa tendrement. Le fils alors lui dit : « Père, j’ai péché contre le Ciel et envers toi, je ne mérite plus d’être appelé ton fils. » Mais le père dit à ses serviteurs : « Vite, apportez la plus belle robe et l’en revêtez, mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds. Amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons car mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie; il était perdu et il est retrouvé ! » Et ils se mirent à festoyer. « Son fils aîné était aux champs. Quand, à son retour, il fut près de la maison, il entendit de la musique et des danses. Appelant un de ses serviteurs, il s’enquérait de ce que cela pouvait bien être. Celui-ci lui dit : « C’est ton frère qui est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il l’a recouvré en bonne santé. » Il se mit alors en colère, et il refusa d’entrer. Son père sortit l’en prier. Mais il répondit à son père : « Voilà tant d’années que je te sers, sans jamais avoir transgressé un seul de tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau, à moi, pour festoyer avec mes amis ; et puis ton fils que voilà revient-il, après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu fais tuer pour lui le veau gras ! » « Mais le père lui dit : « toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Mais il fallait bien festoyer et se réjouir, puisque ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé ! »
Source : Bible de Jérusalem
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse ami de la Miséricorde