- Anticipons avant de mourir : Octobre 2017 -
http://www.alliancevita.org/action/2017-2/anticipons-avant-de-mourir-octobre-2017/
Jeudi 19 octobre 2017,
Alliance VITA se saisit des Directives anticipées.
« ANTICIPONS, avant de mourir » : Un sondage, une enquête de rue et une campagne d’information et de diffusion.
Communiqué de Presse
Guide des directives anticipées
Dossier de presse
Vidéo micro-trottoir « Qu’aimeriez-vous faire avant de mourir ? »
Vidéo de la Conférence de presse
Le sondage
Réalisé par l’IFOP, le sondage révèle que 86% des Français n’ont pas encore rédigé leurs directives anticipées, alors que ce dispositif a été renforcé par la loi du 2 février 2016 et que les pouvoirs publics ont informé les Français au travers d’une campagne du Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie.
42% des Français, qui déclarent ne pas les avoir rédigées, ignorent encore l’existence de ce dispositif.
D’autres motifs explicitent le peu d’engouement pour les directives anticipées chez ceux qui connaissent leur existence :
16 % ne souhaitent pas penser à leur fin de vie ;
13 % ne trouvent pas légitime de décider par avance de ce qui sera bon pour eux en fin de vie ;
8 % voudraient le faire mais trouvent cela trop compliqué.
Alliance VITA note que 21 % des Français (qui connaissent les directives anticipées et ne les ont pas rédigées) ne se retrouvent pas dans ces mobiles.
Peut-être préfèrent-ils faire confiance à leurs soignants et à leurs proches ?
Une différence d’appréciation pour les plus de 65 ans
Les personnes les plus naturellement concernées, âgées de plus de 65 ans,
ignorent moins l’existence des directives anticipées : 34% ignorent leur existence (contre 42% tous âges confondus) ;
se montrent plus réticentes à décider par avance : 21% ne trouvent « pas légitime de décider par avance » (contre 13% tous âges confondus) ;
trouvent cela compliqué : 12% estiment la démarche « compliquée » (contre 8% tous âges confondus).
Confronté à la réalité, il n’est peut-être pas si simple de prévoir.
L’enquête de rue : « Qu’aimeriez-vous faire avant de mourir ? »
Après le succès de l’enquête nationale « Parlons la mort » (1000 verbatim diffusés sur les réseaux sociaux, par des expositions locales et au travers d’un livret explicatif), plus de mille volontaires d’Alliance VITA interrogent aujourd’hui les passants, dans une centaine de centre-villes : « Qu’aimeriez-vous faire avant de mourir ? ».
Testée depuis quelques jours par des équipes pilotes, une vidéo est en ligne sur le site d’Alliance VITA montrant les premières réponses, cette question conduit souvent à des propos ou conversations essentiels sur le sens et le goût de la vie. En première analyse :
priorité donnée aux relations familiales et amicales,
importance de se réaliser (projet de voyages, descendance…) et de donner du sens au simple quotidien,
attachement ultime à l’expression de l’amour, sous forme de tendresse ou de spiritualité.
Un premier bilan est établi dans chaque ville, à chaque point-presse local.
Poser une telle question, c’est offrir à chacun de concevoir et partager le sens de sa vie. « La mortalité est le cachet de l’humanité » affirmait Hannah Arendt. Et en effet, dans une société où la mort est largement taboue, échanger « fraternellement » entre mortels favorise paradoxalement notre humanisation.
La campagne d’information et de diffusion d’un Guide des directives anticipées
Les volontaires d’Alliance VITA tiennent des stands dans une centaine de centre-villes à partir desquels se déroule le lancement de la diffusion du tout nouveau Guide VITA des directives anticipées. Il est notamment offert aux personnes « enquêtées ».
Ce guide est adapté à toutes les situations, que l’on soit en bonne santé ou malade. Il est simple, pédagogique et appropriable : il favorise la relation entre soignants et soignés.
Alliance VITA continuera à le diffuser ainsi qu’à faire connaître sa version téléchargeable sur le site Internet de son service d’écoute et d’accompagnement SOS Fin de vie www.sosfindevie.org.