Témoignage de saint Cyprien ( vers 235 ) sur les Fins dernières : Si l'un d'eux y contrevient qu'on ne fasse pas d'oblation pour lui qu'on ne célèbre pas le sacrifice pour son repos, il ne mérite pas en effet d'être nommé à l'autel dans la prière des prêtres celui qui a voulu éloigner de l'autel les prêtres et les ministres de l'autel.
Un tel texte prouve que l'usage de prier au sacrifice de la messe pour les défunts était absolument général. Il en reste la trace évidente dans notre liturgie actuelle au Memento des morts.
Dans ses Institutions divines datées de 305 à 310, Lactance après avoir parlé de l'enfer et des damnés parle en ces termes des justes :
Témoignage de Lactance : Lorsque Dieu examinera les justes, il le fera aussi au moyen du feu.
Ceux chez qui les péchés aurons prévalu par leur poids ou leur nombre seront enveloppés par le feu et purifiés. Ceux au contraire qu'une justice parfaite ou la maturité de la vertu aura mis à point ne sentiront pas cette flamme, ils ont en effet en eux quelque chose de la part de Dieu qui repousse et rejette ce feu.
Que l'usage d'offrir le saint Sacrifice pour les défunts ait été absolument général au IVe siècle, nous en avons bien des preuves. Si nous avons cité jusqu'ici surtout des Africains, voici un Syrien et de grande marque saint Ephrem docteur de l'Eglise (306-373). Nous citons un passage de son propre Testament :
Testament de Saint Ephrem : Au trentième jour après ma mort, frères, faites mémoire de moi. Les morts en effet sont aidés par l'offrande que font pour eux les vivants. Si les hommes de Mattathias qui étaient chargés des mystères comme vous l'avez lu expièrent par des oblations les crimes de ceux qui étaient tombés à la guerre et dont les moeurs avaient été impies, combien plus les prêtres du Fils expient-ils les fautes des défunts par les saintes offrandes et les prières de leurs lèvres pour les défunts. (p190)
Source : rosaire-de-marie.fr
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde