Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Neuvaine au Précieux Sang de Notre Seigneur Jésus-Christ (du 23 juin au 1er juillet) Ven 23 Juin - 6:57 | |
| Bonjour, Si nous enclenchons neuvaine sur neuvaine en ces temps si difficiles, c'est bien parce que nous en sentons le besoin, vu les cas et appels désespérés qui nous sont soumis. Nous allons donc aujourd'hui Vendredi 23 juin terminer notre neuvaine au Sacré-Coeur de Jésus. Dans la foulée, je vous invite à démarrer la neuvaine au Précieux Sang de Jésus-Christ, fête le 1 er juillet. Ayons Confiance dans Le Seigneur Notre Dieu, nos prières ne sont jamais vaines. ... Et voici pour le texte : c'est un peu long, mais là vous avez l'intégralité de la neuvaine et à chaque jour jour suffit sa peine, n'est-ce-pas ! Source de la neuvaine : Site de Thierry Fourchaud - http://www.mariereine.com/neuvaine-au-precieux-sang-de-jesus-christ/ *** Neuvaine au Précieux Sang de Jésus-Christ23 juin 2017POURQUOI UNE NEUVAINE AU PRÉCIEUX SANG DE JÉSUS ? “Je vous demande de prier afin que l’humanité contemporaine fasse l’expérience de la force du sang du Christ versé sur la Croix pour notre salut !” (Exhortation du pape Benoît XVI le 5 juillet 2006) Neuvaine officielle du 23 juin 2017 (Sacré-Coeur de Jésus) au 1er juillet (fête du Précieux Sang de Jésus), mais vous pouvez la faire toute l’année. (livret ici) TEXTE DE LA NEUVAINE Dans nos retraites nous commençons tous nos temps de prière par cette prière : «Seigneur Jésus-Christ viens nous recouvrir de ton Précieux Sang ; viens recouvrir ces lieux et toutes les personnes présentes ici et dans nos cœurs. Nous nous plongeons esprit, âme et corps dans ton Précieux Sang, Jésus de Nazareth, car c’est lui qui nous apporte la protection, le salut et la paix.» En effet, l’expérience nous montre que cette prière apporte la protection indispensable contre les forces des ténèbres. Nous ne voyons pas l’invisible, mais la prière au Précieux Sang pose sur nous un bouclier invisible et infranchissable aux esprits mauvais. Souvenons-nous de cette parole de saint Paul : « Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. » (Eph 6, 10-13) C’est la raison pour laquelle nous vous proposons cette neuvaine au Précieux Sang de Jésus. En effet, si nous sommes exposés à une situation difficile et que nous pressentons l’action puissante des forces du Malin et de notre péché, il nous faut prendre les bonnes armes : la foi, la parole de Dieu, la prière. Fixons nos regards uniquement sur Jésus qui par son sang versé nous donne la victoire sur toutes les actions du Prince des ténèbres. Demandons à notre Seigneur Jésus de faire couler son Précieux Sang sur toutes les situations difficiles afin qu’il apporte sa paix, sa guérison et sa victoire ! Prière et parcours biblique, vivons cette neuvaine avec grande joie et grande reconnaissance. Laissons-nous laver et purifier totalement et laissons Jésus par son Sang Précieux réaliser son œuvre de Salut ! Vous pouvez vivre toute la neuvaine ou lire simplement le livret (photo) pour nourrir votre méditation et votre prière. LE SENS DU PRÉCIEUX SANG. L’Histoire de l’Église, c’est l’histoire du Précieux Sang. « C’est par lui, et non par le sang des taureaux et des boucs, que nous avons été rachetés; c’est par Son propre Sang que le Christ est entré une fois pour toutes dans le Saint des Saints, après avoir acquis une rédemption éternelle, » déclare saint Paul, le premier docteur du Précieux Sang. Le sang des Martyrs et les sueurs des Saints de tous les temps sont le prolongement du Précieux Sang de Jésus-Christ. Chacun d’eux ne pouvait-il pas répéter avec saint Paul: « J’achève en ma propre chair ce qui manque aux souffrances de Jésus-Christ. » ? Aussi est-ce à bon droit que la liturgie sacrée célèbre le Précieux Sang durant tout le cours de l’année. Par le sacrifice des autels, Notre-Seigneur Jésus-Christ ne cesse de répandre sa vertu purificatrice sur le monde, criant non vengeance, mais miséricorde. Il étouffe la voix des crimes des pécheurs et change les foudres vengeresses en pluie de grâces. Le Père Éternel exige que le Sang de Son Fils bien-aimé soit le bain qui purifie notre conscience. Ce Sang d’un si haut prix nous est donné, non avec parcimonie, mais avec une générosité divine. Incomparable Victime préparée par l’Éternel, l’Enfant-Dieu commence Sa mission de Rédempteur au jour de la Circoncision. Au jardin des oliviers, la terre est arrosée de la sueur de Son sang adorable. Au prétoire, ce ne sont plus des gouttes, mais des ruisseaux de sang qui coulent de tout Son corps, sous les coups redoublés de la flagellation. Sa tête n’est pas épargnée, les épines qui y sont enfoncées l’inondent et l’empourprent de Son sang. Dans les sentiers du Calvaire, tous les pas du Rédempteur sont marqués par des traces de sang. Ce Précieux Sang jaillit encore avec effusion au moment où les soldats Lui arrachent violemment Ses habits collés à Ses plaies. Lorsque Ses pieds et Ses mains sont percés par de gros clous qui fixent Son saint corps à la croix, quatre fleuves de sang fécondent la terre desséchée et maudite par le péché. Avec le coup de lance, une nouvelle plaie s’ouvre encore et laisse sortir la dernière goutte de sang des veines de notre très doux Sauveur. Rachetés à un si haut prix, ne nous rendons plus esclaves des créatures. Nous portons sur nos fronts la croix du Christ, nous sommes teints de Son sang; n’effaçons pas les marques d’une si glorieuse servitude. Puisqu’Il a racheté notre vie si chèrement, consacrons-la toute entière au service de ce Dieu d’amour et ne rompons pas un marché qui nous est si avantageux. Lorsque le prêtre offre ce Précieux Sang sur l’autel, entourons-le de nos plus respectueux hommages. (Tiré de: Frères des Ecoles Chrétiennes, Vies des Saints, Edition 1932, p. 229; Edition 1903, p. 639-640 — L’abbé Jouve, édition 1886, p. 499-500) Chaque jour, à chaque messe, le prêtre prononce ces paroles de la consécration du calice : «Ceci est le calice de Mon Sang qui sera versé pour vous et pour beaucoup en rémission des péchés». Par ces paroles, le prêtre rappelle la valeur expiatoire du Sang de Jésus. En effet, le Sang de Jésus a une valeur universelle pour effacer les péchés de tous les hommes de tous les temps : c’est le rachat de tous les hommes par le Sang de Jésus. Autrefois le 1er juillet de chaque année nous fêtions le Précieux Sang de Jésus. Dieu a besoin de nous… Saint Augustin le résume de façon admirable en disant : «Dieu qui t’a racheté sans toi, ne te sauvera pas sans toi». Le rachat par le Sang du Christ est universel et indépendant de notre volonté tandis que l’accueil de ce Salut par ce même Sang n’est pas universel et il dépend de notre bonne volonté. L’application de la vertu universelle du Sang de Jésus à chaque âme se fait tout spécialement par la fréquentation des sacrements et en particulier par la réception du baptême, de la confession et de l’Eucharistie. Le Sacrement de Réconciliation a été institué pour ôter le principal obstacle au salut : le péché mortel. Or c’est le Sang de Jésus qui efface le péché. Chaque fois qu’une âme reçoit l’absolution sacramentelle, elle se plonge dans le Sang de Jésus sans lequel il n’y a de salut pour personne ! A chacune de nos confessions, pensons à ce Sang qui nous purifie de nos péchés et nous délivre du Mal. Aimons aussi le Saint Sacrifice de la Messe qui met à notre disposition gratuitement le Corps et le Sang de Jésus-Christ. INTENTIONS DE PRIÈRE
Au cours de cette neuvaine, en plus de nos intentions personnelles, nous allons invoquer le Précieux Sang du Seigneur sur toutes les personnes qui ont besoin d’être libérées de l’influence des forces démoniaques (esprits de mort, de sorcellerie, de divination, possession, envoûtement…), ainsi que toutes les personnes qui font assez souvent des cauchemars, toutes les personnes tourmentées par des esprits qui veulent les pousser au suicide ou aux avortements… Nous connaissons certainement dans notre entourage de telles personnes enchaînées, ou toutes celles qui se rendent prisonnières, soit par leurs fréquentations de sectes, de médiums, voyants, pseudo-guérisseurs, groupes ésotériques… Que le Sang Précieux de Jésus-Christ les délivre définitivement du Malin ! • Invoquons spécialement le Précieux Sang du Christ sur notre pays et sur le monde. Que le Sang Précieux de Jésus-Christ délivre définitivement les hommes des influences du mal… Que le Sang Précieux de Jésus-Christ brise tout ce qui a été construit de maléfique dans notre pays et dans le monde ! • Nous prierons pour toutes les personnes gravement malades (celles qui ont des maladies incurables), pour toutes les personnes qui ont des maladies du sang (cancers de toutes sortes ainsi que les kystes et fibromes…), leucémies, anémies, VIH-SIDA, tuberculose… ; pour tous les malades du cœur ; pour toutes les personnes stériles. Nous prierons aussi pour toutes maladies dans nos familles. Que le Sang Précieux de Jésus-Christ, Sang Divin, coule dans les veines de tous ces malades, restaure les organes et les parties malades, et leur procure soulagement et guérison. * Nous prierons pour tous les malades spirituels, tous ceux qui refusent de reconnaître Jésus comme Seigneur et Sauveur, tous ceux qui refusent de recevoir les Sacrements de l’Eglise Catholique : le Baptême, le Mariage à l’Eglise, le Sacrement de Réconciliation, et tous ceux qui ne peuvent pas participer à l’Eucharistie ou encore recevoir la Communion… Invoquons la puissance agissante du Sang Précieux de Jésus-Christ sur toutes ces personnes qui ne peuvent pas ou ne veulent pas se convertir, ainsi que sur les incroyants. N’AYONS PAS PEUR ! Cette Neuvaine au Précieux Sang est puissante et agissante. Elle va l’être encore plus, puisque nous allons la faire durant neuf jours, ce qui va occasionner de grandes grâces dans notre vie et dans celle de ceux pour qui nous prions. N’ayons pas peur, car le Sang du Christ, vainqueur du Mal, vient déjà nous revêtir et nous entourer de Sa protection. Avant de commencer notre prière, nous allons donc invoquer le Sang Précieux de Jésus-Christ sur nous-mêmes, sur les membres de nos familles et sur tous nos proches… Nous allons plonger esprit, âme, corps toute notre vie passée, présente et future dans le Précieux-Sang du Christ. Que notre Salut nous soit assuré par la Puissance du Précieux Sang de l’Agneau Immolé ; que nous soyons libérés de tout blocage dans notre vie, de tout lien ancestral, de toute influence du mal dans notre vie, de toutes les peurs qui nous paralysent. Que le Sang-Précieux de Jésus-Christ nous garde et nous protège tous, aujourd’hui et à jamais ! Amen ! COMMENT FAIRE CETTE NEUVAINE ? Chaque jour, suivre les étapes 1 à 5 NB : Si vous en avez le désir vous pouvez ajouter selon votre coeur les litanies au Précieux Sang ou la consécration au Précieux Sang. Ces prières sont insérées pour que l’on s’en serve fréquemment afin de renouveler cette dévotion au Précieux Sang de Jésus tout au long de l’année. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen ! LA NEUVAINE 1. Actions de grâces et Louanges avec cette prière : « Ô Sang Très Précieux de Notre Seigneur Jésus-Christ, source de la vie éternelle, prix et rançon de l’univers, bain sacré de nos âmes, qui défendez sans cesse la cause des hommes près du Trône de la Suprême Miséricorde, je vous adore profondément. Je voudrais, s’il était possible, compenser les injures et les outrages que vous recevez continuellement de la part des hommes, et surtout de la part de ceux qui osent blasphémer. Qui pourrait ne pas bénir ce Sang d’une valeur infinie, ne pas être enflammé d’amour pour Jésus qui l’a répandu ? Que serais-je devenu, si je n’avais été racheté par ce Sang Divin, que l’amour a fait sortir jusqu’à la dernière goutte des veines de mon sauveur ? Ô Amour immense, qui nous avez donné ce baume salutaire ! Ô Baume inestimable, qui provient de la source d’un amour infini ! Je vous en conjure, que tous les cœurs et toutes les langues vous louent, vous bénissent et vous rendent grâce, maintenant, toujours, et dans l’éternité. » Amen ! 2. Demandons pardon à DIEU Miséricordieux puis disons cette prière : « Seigneur mon Dieu, je vous supplie de couvrir de votre Amour miséricordieux l’humanité, coupable et souffrante afin que repentante, elle revienne à vous toute entière, par les mérites infinis du Sang Précieux de votre Divin Fils et la médiation du Cœur Douloureux et Immaculé de Marie. Seigneur Jésus, par votre Sang divin j’accueille le pardon de mes péchés. Que ce Sang très Précieux coule sur toute l’humanité souffrante et tout sera purifié et renouvelé sur cette terre de péché. Amen ! » 3. Appel à l’Esprit-Saint Invocation ou chant à l’Esprit-Saint de votre choix. Par exemple : Viens, Consolateur souverain Hôte très doux de nos âmes, Adoucissante fraîcheur. Dans le labeur le repos ; Dans la fièvre, la fraîcheur ; Dans les pleurs le réconfort. O lumière bienheureuse, Viens remplir jusqu’à l’intime Le cœur de tous tes fidèles. Lave ce qui est souillé, Baigne ce qui est aride, Guéris ce qui est blessé. Assouplis ce qui est raide, Réchauffe ce qui est froid, Rends droit ce qui est faussé. A tous ceux qui ont la foi Et qui en toi se confient, Donne tes sept dons sacrés. Donne mérite et vertu, Donne le salut final, Donne la joie éternelle. Amen ! (Séquence de la Pentecôte, extrait) 4. Lecture de la Parole de Dieu Lire chaque jour de la neuvaine le texte correspondant. – 1er jour : Genèse 22, 6-14 : L’Agneau pour l’Holocauste – 2ème jour : Exode 12, 1-14 et 21-27 – 3ème jour : Exode 24, 1-11 – 4ème jour : Jean 6, 47-58 – 5ème jour : Matthieu 26, 26-29 – 6ème jour : Jean 19, 17-36 – 7ème jour : Esaïe 53 et 1 Pierre 1, 17-21 – 8ème jour : Epitre aux Hébreux 9, 1-28 – 9ème jour : Apocalypse St Jean 5, 1-10 et Apocalypse 7, 9-17 La Parole de Dieu ne change pas, elle est éternelle et DIEU est fidèle dans tout ce qu’Il dit, Il tient Ses promesses. Depuis des millénaires, Il a parlé par les prophètes et Il a annoncé au monde la venue d’un sauveur et c’est par Son Sang versé que nous avons tous été rachetés. Découvrons le plan de Dieu au travers la sainte Bible. A la fin de la lecture de la Parole vous trouverez un bref commentaire pour alimenter votre méditation. – La lecture du 1er jour Genèse 22, 6-14 : « Abraham prit le bois de l’holocauste et le chargea sur son fils Isaac, lui-même prit en mains le feu et le couteau et ils s’en allèrent tous deux ensemble. Isaac s’adressa à son père Abraham et dit : « Mon père ! » Il répondit : « Oui, mon fils » – « Eh bien, reprit-il, voilà le feu et le bois, mais où est l’agneau pour l’holocauste ? » Abraham répondit : « C’est Dieu qui pourvoira à l’agneau pour l’holocauste, mon fils », et ils s’en allèrent tous deux ensemble. » Quand ils furent arrivés à l’endroit que Dieu lui avait indiqué, Abraham y éleva l’autel et disposa le bois, puis il lia son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois. Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils. Mais l’Ange de Yahvé l’appela du ciel et dit: « Abraham ! Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! » L’Ange dit: « N’étends pas la main contre l’enfant ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu: tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. » Abraham leva les yeux et vit un bélier, qui s’était pris par les cornes dans un buisson, et Abraham alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils. A ce lieu, Abraham donna le nom de « Yahvé pourvoit », en sorte qu’on dit aujourd’hui: « Sur la montagne, Yahvé pourvoit. » Commentaire : Abraham, le Père des croyants (homme de foi) fait une révélation prophétique à son fils : « Dieu se pourvoira lui-même de l’Agneau pour l’holocauste ». Abraham prophétisait déjà le sacrifice de Jésus, qui est l’Agneau pour l’holocauste véritable. Le sacrifice d’Isaac préfigure celui de Jésus-Christ. Ils sont tous les deux fils bien-aimés de leur père, fils de l’Ancienne Alliance avec les Juifs et de la Nouvelle Alliance avec l’humanité. Les deux fils seront tous deux chargés du bois de l’holocauste et conduits sur une montagne et Abraham conclura en mettant en association ces deux holocaustes par cette parole : » A la montagne de l’Éternel il sera pourvu ». (Verset 14) – Lectures du 2ème jour Exode 12, 1-14 : Le Seigneur dit à Moïse et à Aaron au pays d’Égypte : « Ce mois sera pour vous en tête des autres mois, il sera pour vous le premier mois de l’année. Parlez à toute la communauté d’Israël et dites-lui : Le dix de ce mois, que chacun prenne une tête de petit bétail par famille, une tête de petit bétail par maison. Si la maison est trop peu nombreuse pour une tête de petit bétail, on s’associera avec son voisin le plus proche de la maison, selon le nombre des personnes. Vous choisirez la tête de petit bétail selon ce que chacun peut manger. La tête de petit bétail sera un mâle sans tare, âgé d’un an. Vous la choisirez parmi les moutons ou les chèvres. Vous la garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois, et toute l’assemblée de la communauté d’Israël l’égorgera au crépuscule. On prendra de son sang et on en mettra sur les deux montants et le linteau des maisons où on le mangera. Cette nuit-là, on mangera la chair rôtie au feu; on la mangera avec des azymes et des herbes amères. N’en mangez rien cru ni bouilli dans l’eau, mais rôti au feu, avec la tête, les pattes et les tripes. Vous n’en réserverez rien jusqu’au lendemain. Ce qui en resterait le lendemain, vous le brûlerez au feu. C’est ainsi que vous la mangerez: vos reins ceints, vos sandales aux pieds et votre bâton en main. Vous la mangerez en toute hâte, c’est une pâque pour Yahvé. Cette nuit-là je parcourrai l’Egypte et je frapperai tous les premiers-nés dans le pays d’Égypte, tant hommes que bêtes, et de tous les dieux d’Egypte, je ferai justice, moi Yahvé. Le sang sera pour vous un signe sur les maisons où vous vous tenez. En voyant ce signe, je passerai outre et vous échapperez au fléau destructeur lorsque je frapperai le pays d’Égypte. Ce jour-là, vous en ferez mémoire et vous le fêterez comme une fête pour Yahvé, dans vos générations vous la fêterez, c’est un décret perpétuel. Commentaire : Cette lecture relate les consignes que donne le Seigneur à son serviteur Moïse pour l’immolation de l’agneau de la Pâque des Juifs. « Ce sera un agneau mâle, sans défaut et sans tâche… immolé entre deux soirs… on le mangera avec des pains sans levain et des feuilles amères… le sang vous servira de signe… vous prendrez un bouquet d’hysope…vous conserverez le souvenir de ce jour et vous le célébrerez par une fête en l’honneur de l’Eternel, comme une loi perpétuelle pour vos descendants. » Jésus est l’Agneau pascal, sans défaut et sans tache, car sans péché. C’est l’Agneau immolé à quelques heures du Sabbat des juifs qui était tout proche. La communion (l’Hostie) est le pain sans levain, et les feuilles amères rappellent l’acidité du vinaigre donné à Jésus sur une branche d’hysope. Il y a aussi la même consigne donnée par le Seigneur à ses disciples comme celle donnée à Moïse : « ceci est le Sang de l’Alliance nouvelle et éternelle, vous ferez cela en mémoire de Moi » (voir aussi lecture du 4ème jour Jean 6, 47-58). Lecture du 3ème jour Exode 24, 2-11 : Moïse vint rapporter au peuple toutes les paroles de Yahvé et toutes les lois, et tout le peuple répondit d’une seule voix; ils dirent: « Toutes les paroles que Yahvé a prononcées, nous les mettrons en pratique. » Moïse mit par écrit toutes les paroles de Yahvé puis, se levant de bon matin, il bâtit un autel au bas de la montagne, et douze stèles pour les douze tribus d’Israël. Puis il envoya de jeunes Israélites offrir des holocaustes et immoler à Yahvé de jeunes taureaux en sacrifice de communion. Moïse prit la moitié du sang et la mit dans des bassins, et l’autre moitié du sang, il la répandit sur l’autel. Il prit le livre de l’Alliance et il en fit la lecture au peuple qui déclara : « Tout ce que Yahvé a dit, nous le ferons et nous y obéirons. » Moïse, ayant pris le sang, le répandit sur le peuple et dit: « Ceci est le sang de l’Alliance que Yahvé a conclue avec vous moyennant toutes ces clauses. » Commentaire : Ce texte présente Moïse qui dresse « l’autel et immole les taureaux en sacrifice d’action de grâces, fait la lecture du Livre de l’Alliance, et présente le sang comme celui de l’alliance avec l’Eternel ». Cette scène préfigure l’Eucharistie qui signifie « action de grâces » où se déroulent à la fois la Liturgie de la Parole et l’Eucharistie, et où Jésus présente son Sang comme celui de l’Alliance nouvelle et éternelle. Lecture du 4ème jour, dans Jean 6, 47-58 : “En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit a la vie éternelle. Je suis le pain de vie. Vos pères, dans le désert, ont mangé la manne et sont morts ; ce pain est celui qui descend du ciel pour qu’on le mange et ne meure pas. Je suis le pain vivant, descendu du ciel. Qui mangera ce pain vivra à jamais. Et même, le pain que je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde. » Les Juifs alors se mirent à discuter fort entre eux; ils disaient: « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger? » Alors Jésus leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme et ne buvez son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang vraiment une boisson. Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé et que je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Voici le pain descendu du ciel ; il n’est pas comme celui qu’ont mangé les pères et ils sont morts ; qui mange ce pain vivra à jamais. » Commentaire : Dans ce texte Jésus parle de son Corps et de son Sang, sources du Salut éternel. Aux Juifs, en Egypte, le sang a servi de signe sur les maisons pour leur salut devant le passage de l’ange destructeur envoyé par l’Eternel pour frapper. Jésus, quant à lui, est « le signe qu’il donne pour cette génération qui lui demandait un signe, comme Jonas a été un signe de conversion pour les habitants de Ninive ». (Luc 11, 29-32). Comme Jonas, demeuré pendant 3 jours dans le ventre de la baleine, le Christ englouti dans le ventre de la terre, après avoir versé son Sang, demeure pour nous un signe de conversion et de salut. Lecture du 5ème jour Matthieu 26, 26-29 : « Or, tandis qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain, le bénit, le rompit et le donna aux disciples en disant : « Prenez, mangez, ceci est mon corps. » Puis, prenant une coupe, il rendit grâces et la leur donna en disant : « Buvez-en tous; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui va être répandu pour une multitude en rémission des péchés. Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce produit de la vigne jusqu’au jour où je le boirai avec vous de nouveau, dans le Royaume de mon Père. » Commentaire : Texte central de la Bible et de la messe ce texte nous présente l’institution de la Sainte Cène, où Jésus inaugure l’Eucharistie. Après avoir rendu grâce, il présente son Sang qui est le « Sang de l’Alliance répandu pour la rémission des péchés du monde. » Lecture du 6ème jour Jean 19, 25-36 : Or près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus donc voyant sa mère et, se tenant près d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère: « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple: « Voici ta mère. » Dès cette heure-là, le disciple l’accueillit chez lui. Après quoi, sachant que désormais tout était achevé pour que l’Ecriture fût parfaitement accomplie, Jésus dit : « J’ai soif. » Un vase était là, rempli de vinaigre. On mit autour d’une branche d’hysope une éponge imbibée de vinaigre et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit: « C’est achevé » et, inclinant la tête, il remit l’esprit. Comme c’était la Préparation, les Juifs, pour éviter que les corps restent sur la croix durant le sabbat – car ce sabbat était un grand jour -, demandèrent à Pilate qu’on leur brisât les jambes et qu’on les enlevât. Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes du premier, puis de l’autre qui avait été crucifié avec lui. Venus à Jésus, quand ils virent était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais l’un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et il sortit aussitôt du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage – son témoignage est véritable, et celui-là sait qu’il dit vrai – pour que vous aussi vous croyiez. Car cela est arrivé afin que l’Ecriture fût accomplie : Pas un os ne lui sera brisé. Et une autre Ecriture dit encore : Ils regarderont celui qu’ils ont transpercé. Commentaire : Ce texte nous présente la fin de la Passion du Christ avec la mort de Jésus. C’est l’accomplissement de la Parole proclamée depuis des millénaires par les patriarches et les prophètes : Jésus dit : « tout est accompli » et il rendit l’esprit » (verset 30). Cependant, il restait un dernier grand acte pour que le rachat se fasse totalement, il manquait l’élément le plus important : il fallait que le Sang Précieux de l’Agneau Pascal coule. Belle inspiration donnée au soldat (même si pour lui c’était uniquement pour s’assurer de la mort de Jésus), mais tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu (Romains 8, 28).Sans le savoir, ce soldat, par son geste, a fait couler ce Sang Précieux sur notre terre assurant ainsi notre salut véritable. « Il sortit alors du sang et de l’eau (verset 34) et ces choses sont arrivées afin que l’Ecriture fût accomplie (verset 36) ». Lecture du 7ème jour, Isaïe 53, 1-5 : Qui a cru ce que nous entendions dire, et le bras de Yahvé, à qui s’est-il révélé ? Comme un surgeon il a grandi devant lui, comme une racine en terre aride ; sans beauté ni éclat pour attirer nos regards, et sans apparence qui nous eût séduits ; objet de mépris, abandonné des hommes, homme de douleur, familier de la souffrance, comme quelqu’un devant qui on se voile la face, méprisé, nous n’en faisions aucun cas. Or ce sont nos souffrances qu’il portait et nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous le considérions comme puni, frappé par Dieu et humilié. Mais lui, il a été transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes. Le châtiment qui nous rend la paix est sur lui, et dans ses blessures nous trouvons la guérison. Commentaire : Dans ce texte Isaïe prophétise sur la Passion du Christ, un Christ défiguré, méconnaissable, portant nos souffrances. Jésus semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie livre sa vie en sacrifice définitif pour apporter le Salut final. Notons bien ici que c’est par ses blessures que nous trouvons la guérison. Alors plongeons nos blessures et nos souffrances dans ses plaies ouvertes pour nous afin qu’en jésus nos blessures soient glorifiées. Lecture du 8ème jour, Hébreux 9, 11-28 : Le Christ, lui, survenu comme grand prêtre des biens à venir, traversant la tente plus grande et plus parfaite qui n’est pas faite de main d’homme, c’est-à-dire qui n’est pas de cette création, entra une fois pour toutes dans le sanctuaire, non pas avec du sang de boucs et de jeunes taureaux, mais avec son propre sang, nous ayant acquis une rédemption éternelle. Si en effet du sang de boucs et de taureaux et de la cendre de génisse, dont on asperge ceux qui sont souillés, les sanctifient en leur procurant la pureté de la chair, combien plus le sang du Christ, qui par un Esprit éternel s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il notre conscience des oeuvres mortes pour que nous rendions un culte au Dieu vivant. Voilà pourquoi il est médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, sa mort ayant eu lieu pour racheter les transgressions de la première alliance, ceux qui sont appelés reçoivent l’héritage éternel promis. Car là où il y a testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée. Un testament, en effet, n’est valide qu’à la suite du décès, puisqu’il n’entre jamais en vigueur tant que vit le testateur. De là vient que même la première alliance n’a pas été inaugurée sans effusion de sang. Effectivement, lorsque Moïse eut promulgué au peuple entier chaque prescription selon la teneur de la Loi, il prit le sang des jeunes taureaux et des boucs, avec de l’eau, de la laine écarlate et de l’hysope, et il aspergea le livre lui-même et tout le peuple en disant : Ceci est le sang de l’alliance que Dieu a prescrite pour vous. Puis, de la même manière, il aspergea de sang la Tente et tous les objets du culte. D’ailleurs, selon la Loi, presque tout est purifié par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de rémission. Il est donc nécessaire, d’une part que les copies des réalités célestes soient purifiées de cette manière, d’autre part que les réalités célestes elles-mêmes le soient aussi, mais par des sacrifices plus excellents que ceux d’ici-bas. Ce n’est pas, en effet, dans un sanctuaire fait de main d’homme, dans une image de l’authentique, que le Christ est entré, mais dans le ciel lui-même, afin de paraître maintenant devant la face de Dieu en notre faveur. Ce n’est pas non plus pour s’offrir lui-même à plusieurs reprises, comme fait le grand prêtre qui entre chaque année dans le sanctuaire avec un sang qui n’est pas le sien, car alors il aurait dû souffrir plusieurs fois depuis la fondation du monde. Or c’est maintenant, une fois pour toutes, à la fin des temps, qu’il s’est manifesté pour abolir le péché par son sacrifice. Et comme les hommes ne meurent qu’une fois, après quoi il y a un jugement, ainsi le Christ, après s’être offert une seule fois pour enlever les péchés d’un grand nombre, apparaîtra une seconde fois – hors du péché – à ceux qui l’attendent, pour leur donner le salut. Commentaire : Ce texte nous rappelle l’historique des deux Alliances (ancienne et nouvelle) et les ordonnances liées au culte : il fallait un sacrificateur, une victime expiatoire et le sang de cette victime (un agneau sans tache, un agneau sans défaut). C’est par le Sang de Jésus, et non par le sang des taureaux et des boucs, que nous avons été rachetés ; c’est par Son propre Sang que le Christ est entré une fois pour toutes dans le Saint des Saints, après avoir acquis une rédemption éternelle. Jésus est à la fois le sacrificateur et la victime. Il est le seul Sacrificateur saint qui peut entrer dans le Saint des Saints, car Il est Homme et Dieu, c’est Lui seul qui pouvait être l’Agneau sans tache ; il fallait que cet homme soit pur et sans péché. L’unique solution ne pouvait venir que de Jésus, le seul homme saint, car il est Dieu. Voici l’Homme ! C’est Lui, l’unique Agneau sans tache et sans défaut, qui pouvait enlever le péché du monde. Par amour pour nous et par obéissance à Son Père, Il se livre en sacrifice. La Bible dit : » C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit: Tu n’as voulu ni sacrifices ni offrandes, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as agréé ni holocaustes ni sa-crifices pour le péché, alors j’ai dit : « Voici, je viens pour faire, ô Dieu, ta volonté. » Il abolit ainsi la première loi pour établir la seconde. » (Hébreux 10, 5-9 et Psaume 40, 7-9) Lectures du 9ème jour, Apocalypse St Jean 5, 1-10 : Et je vis dans la main droite de Celui qui siège sur le trône un livre roulé, écrit au recto et au verso, et scellé de sept sceaux. Et je vis un Ange puissant proclamant à pleine voix: « Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en briser les sceaux ? » Mais nul n’était capable, ni dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, d’ouvrir le livre et de le lire. Et je pleurais fort de ce que nul ne s’était trouvé digne d’ouvrir le livre et de le lire. L’un des Vieillards me dit alors: « Ne pleure pas. Voici: il a remporté la victoire, le Lion de la tribu de Juda, le Rejeton de David; il ouvrira donc le livre aux sept sceaux. » Alors je vis, debout entre le trône aux quatre Vivants et les Vieillards, un Agneau, comme égorgé, portant sept cornes et sept yeux, qui sont les sept Esprits de Dieu en mission par toute la terre. Il s’en vint prendre le livre dans la main droite de Celui qui siège sur le trône. Quand il l’eut pris, les quatre Vivants et les 24 Vieillards se prosternèrent devant l’Agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d’or pleines de parfums, les prières des saints; ils chantaient un cantique nouveau : « Tu es digne de prendre le livre et d’en ouvrir les sceaux, car tu fus égorgé et tu rachetas pour Dieu, au prix de ton sang, des hommes de toute race, langue, peuple et nation ; tu as fait d’eux pour notre Dieu une Royauté de Prêtres régnant sur la terre. » Et Apocalypse 7, 9-17 : Après quoi, voici qu’apparut à mes yeux une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, de toute nation, race, peuple et langue; debout devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, des palmes à la main, ils criaient d’une voix puissante : « Le salut à notre Dieu, qui siège sur le trône, ainsi qu’à l’Agneau! » Et tous les Anges en cercle autour du trône, des Vieillards et des quatre Vivants, se prosternèrent devant le trône, la face contre terre, pour adorer Dieu; ils disaient : « Amen ! Louange, gloire, sagesse, action de grâces, honneur, puissance et force à notre Dieu pour les siècles des siècles ! Amen ! » L’un des Vieillards prit alors la parole et me dit : « Ces gens vêtus de robes blanches, qui sont-ils et d’où viennent-ils ? » Et moi de répondre : « Monseigneur, c’est toi qui le sais. » Il reprit : « Ce sont ceux qui viennent de la grande épreuve: ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, le servant jour et nuit dans son temple; et Celui qui siège sur le trône étendra sur eux sa tente. Jamais plus ils ne souffriront de la faim ni de la soif ; jamais plus ils ne seront accablés ni par le soleil, ni par aucun vent brûlant. Car l’Agneau qui se tient au milieu du trône sera leur pasteur et les conduira aux sources des eaux de la vie. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. » Commentaire : Tout est accompli ! La mort est morte ! La souffrance et le mal aussi. Ces lectures proclament l’Agneau immolé, Jésus-Christ, comme le « seul digne de prendre le Livre et d’en ouvrir les sceaux, car il a racheté les hommes par son Sang versé. Pour cela, Dieu l’a élevé en gloire et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, disent: A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau, soient la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles! » Et avec eux, établis dans cette gloire, se trouve « la foule des saints, revêtus de robes blanches… ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le Sang de l’Agneau… Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif. » C’est la promesse de Jésus dans Jean 6, 54, (lecture du 4ème jour). C’est la promesse que notre Seigneur et notre Dieu fait aussi à chacun de nous. Que le Sang précieux de Jésus-Christ nous délivre, nous garde et nous protège éternellement ! Amen ! 5. Prière quotidienne au Précieux Sang C’est par la voix de votre Sang, ô Seigneur Jésus que je viens vous presser, vous so-lliciter, vous importuner… Trop de grâces, trop de miséricordes ont jailli de vos plaies pour que je n’espère pas jusqu’à la fin en l’efficacité du Sang qui en découle ! Donc, ô Jésus, par votre Sang sept fois répandu – par chacune des gouttes du prix sacré de ma rédemption, – par les larmes de votre Mère Immaculée, je vous en conjure, je vous en supplie, exaucez mon instante prière (dire maintenant vos intentions de prière au Seigneur Jésus, en invoquant la puissance de son Précieux Sang…) O vous qui, aux jours de votre vie mortelle, avez consolé tant de souffrances, guéri tant d’infirmités, relevé tant de courage, n’aurez-vous pas pitié d’une âme qui crie vers vous du fond de ses angoisses ! Oh non, cela est impossible ! Encore un soupir de mon cœur, et de la plaie du Vôtre, ô Jésus, va s’échapper, dans un flot de Sang miséricordieux, la grâce que je désire tant ! O Jésus, hâtez le moment où vous changerez mes pleurs en allégresse, mes gémissements en actions de grâces ! Très Sainte Trinité, écoutez la voix du Sang de Jésus, et faites-moi miséricorde. Amen ! Prière de Mère Catherine-Aurélie-du-Précieux-Sang Imprimatur Arthur Douville, Évêque de S.-Hyacinthe (Canada) le 5 novembre 1948.
Fin de la neuvaine | |
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