« Je prie avec ferveur », a déclaré le cardinal Sarah dans son discours, « pour que ceux qui ont le temps et la patience de lire attentivement ce volume [La force du silence, nda]: que Dieu les aide à oublier la vulgarité et la bassesse dont certaines personnes ont fait preuve à propos de la « préface » et de son auteur, le Pape benoît XVI. L’arrogance, la violence du langage, le manque de respect et le mépris inhumain pour Benoît XVI sont diaboliques et couvrent l’Eglise d’un manteau de tristesse et de honte. Ces personnes démolissent l’Eglise et sa nature profondé "
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« Je voudrais aujourd’hui expressément proposer de réfléchir et de promouvoir la beauté, l’opportunité et la valeur pastorale d’une pratique développée tout au long de la vie et de la tradition de l’Eglise, c’est-à-dire celle qui consiste à recevoir la Sainte Communion sur la langue et à genoux. Si Saint Paul nous enseigne « qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre » (Ph 2:10), combien plus devons-nous fléchir le genou quand nous recevons le Seigneur dans l’acte sublime et intime de la Sainte Communion! »
Pour réfléchir sur ce thème particulièrement délicat, le cardinal a remémoré l’exemple de deux saints: Jean-Paul II et Mère Térésa de Calcutta. « La vie toute entière de Karol Wojtyla a été marqué par un profond respect pour la Sainte Eucharistie. (…) Aujourd’hui, je vous demande simplement de vous souvenir des dernières années de son ministère alors qu’il était marqué dans son corps par la maladie, jamais Jean-Paul ne s’est assis devant l’Eucharistie. Il a toujours tenu à s’agenouiller. Il avait besoin de l’aide des autres pour fléchir le genou et pour se relever. Jusqu’au bout, il a tenu à nous offrir un grand témoignage de vénération du Saint-Sacrement ».
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