Voici un cas caractérisé de persécution religieuse, entièrement prévisible dès lors que le « mariage » gay a été légalisé. L’évêque de Hobart en Australie, Mgr Julian Porteous, a fait l’objet d’une plainte pour avoir distribué dans les écoles de son diocèse une brochure sur le mariage affirmant que celui-ci n’existe qu’entre un homme et une femme. Le Bureau du commissaire chargé de la lutte contre les discriminations lui a notifié la semaine l’avis du dépôt de plainte qui pourra déboucher sur des poursuites.
Mgr Anthony Fisher, archevêque de Sydney, a qualifié d’« étonnante et de véritablement alarmante » cette menace d’action en justice. « Ce qui est proprement alarmant », souligne l’archevêque, « c’est que des personnes puissent être poursuivies pour avoir affirmé les croyances relatives au mariage du catholicisme » alors que la Constitution australienne garantit la liberté de culte et d’opinion.
Un évêque d’Australie poursuivi pour avoir rappelé la doctrine catholique sur le mariage aux enfants
C’est à la suite de distribution de la brochure Ne touchez pas au mariage aux écoles catholiques, réalisée par les évêques d’Australie, que Martine Delanay, militant transgenre —il s’agit d’un homme qui se revendique femme— a porté plainte contre l’évêque qui a osé enseigner le point de vue de l’Église sur le mariage et la sexualité. Il y est notamment écrit que la redéfinition même du mariage aux fins de reconnaître comme telles les unions homosexuelles est une « grave injustice » faite aux enfants, aux adultes et à la société.
L’Église catholique affirme que le mariage est une institution sacrée, un bien fondamental en soi, le fondement même de l’existence et de l’épanouissement de la race humaine sur terre, et un don de Dieu. Pour le militant LGBT, une telle conception constitue une offense et une humiliation à l’encontre des partenaires homosexuels : « Nos relations homosexuelles ne se résument pas à une amitié, nous aussi nous constituons un tout dans notre union, et non, les enfants que nous élevons ne sont pas plus malades ou dépravés que les autres », ajoute-t-il. Mgr Fisher se défend d’une telle intention en faisant remarquer que la brochure a été soigneusement rédigée de sorte à ne heurter personne en particulier.
Dire aux enfants que le mariage se contracte entre un homme et une femme, c’est de la discrimination, selon le lobby LGBT
L’Australie, comme tant d’autres pays, fait l’objet de pressions et d’attaques afin que soient promus l’idéologie du genre et le « mariage » homosexuel, attaques provenant de très puissants groupes de pression déterminés à en finir avec toute opposition à la déconstruction et à la redéfinition de cette institution fondamentale qu’est le mariage entre un homme et une femme.
L’attaque en cours contre l’Église catholique australienne est largement préméditée, a fait remarquer l’archidiocèse de Sydney. La plainte a en effet été déposée en Tasmanie, en raison de sa loi particulière sévère contre les « discriminations ». Cette dernière prévoit l’interdiction préventive de toute conduite ou de tout comportement qui pourrait offenser, humilier, intimider, insulter ou ridiculiser une personne sur la base, entres autres, de son orientation sexuelle.
La Conférence des évêques d’Australie dispose de 21 jours pour répondre à la plainte. Le temps suffisant pour prier deux neuvaines, l’une pour les évêques, l’autre pour leurs détracteurs. A vos rosaires !
Nicklas Pélès de Saint Phalle
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