Le « soleil éternel » de la Divine Volonté de Jésus
La dynamique de l‘Humanité de Jésus se dédoublant dans les vies et les actes de tous les êtres humains est reflétée dans l’image du soleil, derrière lequel Dieu se cache. Dans la mesure où les effets de la lumière et de la chaleur de l’unique soleil se multiplient, investissent et font croître les créatures vivantes de la terre, le soleil est un symbole des effets de l’opération une et éternelle du Christ qui multiplie, investit et donne la croissance spirituelle à toutes les créatures et leur procure « leur règle de vie ».
Au centre de ce « soleil éternel » où demeure son Humanité, Jésus invite toutes les âmes d’une manière qui ressemble au soleil : tout comme la lumière et la chaleur des rayons du soleil se communiquent aux éléments de la terre pour leur donner couleur et vie, les rayons spirituels de l’Humanité de Jésus donnent à l’homme la lumière et la vie de la Divine Volonté des trois personnes Divines.
À ce sujet, Jésus dit à Luisa :
« Ma Volonté possède l’immensité et le pouvoir de multiplier son acte en autant d’actes qu’elle le désire; c’est l’éternité qui excède irrésistiblement toute chose, car elle s’est établie comme point d’origine de toute chose et elle est présente à toute chose, de la première à la dernière créature. C’est pourquoi, dès le premier instant de ma Conception, la puissance de Ma Volonté a formé (en moi) autant de conceptions que d’âmes qui allaient exister. Elle a multiplié mes paroles, mes pensées, mes œuvres et mes pas et les a étendus du premier au tout dernier homme. La puissance de ma Volonté éternelle a converti mon Sang et mes Souffrances en des mers immenses dont tous pourraient s’en prévaloir. Sans le prodige de ma Volonté Suprême, ma Rédemption elle-même ne se serait pas étendue à chaque individu elle aurait été limitée pour ne s’étendre qu’à quelques générations.
Mais ma Volonté ne change pas. Ce qu’elle était, c’est ce qu’elle sera toujours. De plus, puisque je suis venu sur terre pour lier à nouveau la Divine Volonté à la volonté humaine. J’ai permis à l’âme, à celle qui ne se retire pas de ce lien mais qui se place à sa merci en se laissant précéder, accompagner et suivre par lui et place son acte à l’intérieur du mien,-d’accomplir en elle ce que j’ai accompli dans mon Humanité ».
(Luisa Picarreta, le Livre du Ciel, Tome XII, le 8 avril 1918 et Tome XIV, 15 juin 1922)
De manière analogue, les effets de l’Humanité intemporelle de Jésus se font voir dans la vie des saints de l’Ancien Testament. S’ils ne connaissaient pas le sacrement du Baptême, le salut leur était cependant offert. Ils ont été justifiés, sanctifiés et sauvés par les mérites intemporels de l’Humanité de Jésus même avant qu’il institue le sacrement de Baptême. Jésus leur étendait rétroactivement sa grâce salvatrice par les préceptes de leur conscience qui leur permettait de vivre une vie droite et d’obtenir le salut.
Et Jésus ajoute :
« Il y a une grande distance entre celui qui est à la tête d’une mission et celui qui en est le membre. La tête peut être comparée au soleil et le membre à une petit rayon. C’est pourquoi je t’ai souvent dit que ta mission était grande. Car il ne s’agit pas simplement de sainteté personnelle, mais d’embrasser toute chose et toute créature et de préparer le Royaume de ma Volonté pour toutes les générations humaines. (Luisa Piccarretta, le Livre du Ciel, Tome XIX, 22 avril 1926)
SOURCE : le Don de la Divine Volonté dans les écrits de Luisa Piccarreta, par R.P. Joseph Leo Lannuzzi, Rome 2012, page 99 et page 223