La dévotion au Sacré-Cœur de Jésus et les neuf premiers vendredis du mois

La « grande promesse » des neuf premiers vendredis du mois

La pratique de la dévotion des neuf premiers vendredis du mois tient son origine de la « grande promesse » de Jésus à sainte Marguerite Marie Alacoque :

Citation :

« Je te promets dans l’excessive miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis du mois, neuf mois consécutifs, la grâce de la pénitence finale, ne mourant point dans ma disgrâce, ni sans recevoir les sacrements, mon divin Cœur se rendant leur asile assuré à ce dernier moment. »

À une époque où la communion sacramentelle des fidèles était très rare, la pratique des neuf premiers vendredis du mois contribua d’une manière significative à la reprise de la pratique plus fréquente des sacrements de la Pénitence et de l’Eucharistie. Aujourd’hui, la dévotion des premiers vendredis du mois, si elle est pratiquée de la bonne façon, peut porter d’innombrables fruits spirituels.
Par l’insertion intégrale de cette promesse dans la Bulle de canonisation de Sainte Marguerite-Marie ^[1], en date du 13 mai 1920, le Pape Benoît XV a encouragé la pratique des communions réparatrices des neuf premiers vendredis du mois, en l’honneur du Sacré-Cœur.

Les 12 promesses de Notre-Seigneur Jésus-Christ

1. Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires à leur état.
   
   
2. Je mettrai la paix dans leur famille.
   
   
3. Je les consolerai dans toutes leurs peines.
   
   
4. Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort.
   
   
5. Je répandrai d’abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises.
   
   
6. Les pécheurs trouveront dans mon Cœur la source et l’océan infini de la miséricorde.
   
   
7. Les âmes tièdes deviendront ferventes.
   
   
8. Les âmes ferventes s’élèveront à une grande perfection.
   
   
9. Je bénirai moi-même les maisons où l’image de mon Sacré-Cœur sera exposée et honorée.
   
   
10. Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis.
    
    
11. Les personnes qui propageront cette dévotion auront leur nom écrit dans mon Cœur, où il ne sera jamais effacé.
    
    
12. Je te promets, dans l’excès de la miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis du mois, neuf fois de suite, la grâce de la pénitence finale, qu’ils ne mourront point dans ma disgrâce, ni sans recevoir leurs Sacrements, et que mon divin Cœur se rendra leur asile assuré à cette dernière heure.
    

Les conditions pour obtenir ces grâces sont :

1. Recevoir la communion neuf premiers vendredis du mois consécutifs sans interruption.
   
   
2. Avoir l’intention d’honorer le Sacré-Cœur de Jésus et d’obtenir la grâce de la pénitence finale.
   
   
3. Offrir chaque communion en réparation pour les offenses commises contre le Saint Sacrement
   

Notes de bas de page

Acta Apostolicæ Sedis 1920, p. 503

https://laportelatine.org/spiritualite/prieres-et-devotions/la-devotion-au-sacre-coeur-de-jesus-et-les-neuf-premiers-vendredis-du-mois

Voici, en rappel, la Promesse inspirée à sainte Marguerite-Marie Alacoque, par Jésus Lui-même. N'hésitons pas, si nous nous y sentons appelés de nous consacrer au Sacré-Coeur de Jésus.




"Je te promets, dans la grande miséricorde de mon Coeur, que mon amour tout-puissant concédera, à tous ceux qui auront communié le premier vendredi du mois pendant neuf mois consécutifs, la grâce de la pénitence finale : ils ne mourront pas en défaveur auprès de moi, ni sans recevoir les sacrements, mon Coeur leur étant un asile sûr à cette heure dernière".


... Devenons de véritables dévots du Sacré-Coeur de Jésus.

Nous rappelons ici les douze promesses du Sacré-Coeur de Jésus à Saint Marguerite-Marie Alacoque dans le Message de Paray-Le-Monial, en faisant remonter ce fil. 

C'est une spiritualité transformatrice, une dévotion éclairée. Une force supplémentaire est donnée afin d'accomplir les devoirs d'état.. Elle cherche toujours  à restaurer le visage défiguré du Christ en la personne de nos frères et soeurs exclus, pauvres et à qui la justice n'arrive pas.

1 - "Je donnerai aux âmes consacrées à mon Coeur toutes les grâces qui sont nécessaires à leur état".

Nous avons tous un "état de vie". Que nous soyons père ou mère de famille, religieux, religieuse, laïc, coordinateur de groupe de prière, prêtre, professeur, salarié d'entreprise, etc, DIEU nous accorde une grâce spéciale pour que nous vivions bien cet "état de vie".

Deuxième Promesse : "Je ferai régner la paix dans les familles".

La deuxième Promesse du Sacré-Coeur de Jésus à Sainte Marguerite-Marie (1647-1690) apparaît dans des phrases comme celles-ci : "Il réunira les familles désunies" ; "Il a promis d'unir les familles divisées, de protéger et d'assister celles qui se trouvent dans telle ou telle difficulté, et recourent à lui avec confiance".

Aujourd'hui, il existe une véritable guerre contre la famille. 
En plus de cela, il y a de plus en plus de violence dans les maisons, le nombre d'avortement augmente considérablement, beaucoup de jeunes adoptent une position froide et agressive à l'égard des personnes agées. Les défis sont interminable.

Face à cela la Promesse du Coeur de Jésus est un oasis d'Espérance. Un premier pas consiste à consacrer notre maison au Coeur de Jésus. Introduire une image du Sacré-Coeur de Jésus dans notre foyer et prier tous les jours en demandant que notre maison soit un sanctuaire de la Vie, une Eglise domestique, un lieu de Paix est indispensable en ces temps troublés.

Pensons  à la prière avant le repas. La prière du Bénédicité est aimée par tous les enfants. Si j'oublie, occupée par les enfants à table, c'est eux qui la rappelle, j'en ai fais l'expérience.

Nos maisons doivent être de petites Eglises. Alors, la Paix régnera. 

C'est la Promesse du Coeur de Jésus.

Belle fête des Rameaux à tous, à toutes les familles du monde.

Troisième Promesse : "Je vous consolerai dans toutes vos afflictions".

Les Promesses faites à Sainte Marguerite-Marie ne représentent pas une totale nouveauté. Notre Seigneur Jésus-Christ avait déjà promis ces choses pendant son pèlerinage parmi nous sur la terre. Tout est contenu dans les Evangiles. L'Evangile de Jésus, c'est la plénitude de la Révélation !
Dans les révélations particulières, très souvent, nous apprenons à comprendre davantage les Promesses de Dieu cachées dans les Saintes Ecritures.

Dans la Parole de Dieu, nous avons entendu : "Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug, et mettez-vos à mon école, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes. Oui, mon joug est aisé et mon fardeau léger". (Mt 11, 28-30).

Qui de nous n'a pas ses afflictions, ses fatigues, ses désillusions, ses maladies et ses problèmes ? Tout cela nous semble trop lourd à porter ?

Pensons à Simon de Cyrène qui, moitié à contrecoeur, aida Jésus à porter sa croix.

Aujourd'hui, c'est Jésus qui nous aide à trouver plus léger le poids des problèmes et des afflictions.

Ne restons pas plongé dans l'affliction, ayons recours au Coeur de Jésus. Il nous attend, Il est avec nous. Avec son Sacré Coeur, nous trouverons le chemin du retour.

Quatrième Promesse : "Je serai pour vous un refuge sûr pendant la vie et surtout à l'heure de la mort".

Qu'il est bon de savoir que nous avons un refuge tout près du Coeur de Dieu !

Pour qui a la foi, nous ne craignons pas la mort, mais nous craignons la mort éternelle. Nous craignons de mourir en état de péché. Cependant, nous avons l'assurance consolatrice du Sacré-Coeur de Jésus à ceux qui recourent à Lui : je ne permettrai pas que vous mouriez dans lé péché. Je serai votre refuge maintenant et à l'heure de la mort, nous dit Jésus.

Cinquième promesse : "Je répandrai d'abondantes bénédictions sur ce que vous entreprendrez".

Dans chaque promesse faite par Notre Seigneur Jésus-Christ, Jésus concède un bienfait. Dans la première, Jésus offre une "grâce", dans la seconde, Il promet la "paix". Dans la troisième, Il nous donne une "consolation", et dans la quatrième, Jésus se donne comme "refuge".

Nous arrivons à la cinquième Promesse : maintenant, le Coeur de Jésus promet la "bénédiction" à ceux qui recourent à Lui.

Il existe deux bénédictions.

 Celle qui vient du Ciel : Dieu nous "bénit". Dieu prononce une Parole sur nous. Et cette Parole se réalise dans notre histoire. "Je répandrai sur vous une eau pure. Je vous donnerai un coeur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau". (Ez 36, 25).

La seconde bénédiction, c'est celle qui retourne au Ciel quand nous bénissons Le Seigneur. La louange est la seconde forme de bénédiction.  
Telle est la grande signification de la prière d'action de grâces et de louange : Le Seigneur nous bénit, et nous, en toute gratitude, nous bénissons Le Seigneur.

Sixième Promesse : "Les pécheurs trouveront en mon coeur une source et un océan infini de miséricorde".

Là, dans cette Promesse, le mot-clé est le mot "MISERICORDE".

... Que peut bien être cette "richesse de Dieu" que la Bible appelle Miséricorde ? Ce mot vient de la réunion de deux mots latins : miser qui signifie pauvre ; et cor (cordis) qui signifie coeur. Miséricorde peut donc vouloir dire "compassion suscitée par la misère d'autrui" , selon le dictionnaire. Miséricorde peut vouloir dire également "Coeur de pauvre", conformément à ce que dit Jésus dans le Sermon sur la montagne.

"Heureux les pauvres de coeur, parce que le Royaume des Cieux est à eux". (Mt 5,3)

Faisons notre nid près du Coeur de Dieu et lisons Isaïe 49, 15.

Septième Promesse : "Les âmes tièdes deviendront ferventes".

... Tiédeur.. Ce mot est quasiment tombé en désuétude. Il signifie bien ici la froideur spirituelle. Un désintérêt notoire pour les choses d'En-Haut ! Le "tiède", ce peut être nous, ce peut être un chrétien pratiquant qui va à la Messe, qui prie, qui se confesse, qui communie. Mais il est "tiède" parce qu'il ne perçoit pas la saveur du Pain de Vie, il ne sent pas la Coeur de Dieu, il est froid.

Il est clair qu'il existe des péchés véniels et des péchés mortels. De petit péché en petit péché, nous creusons notre propre sépulture. 

La ferveur spirituelle est la disposition de celui qui s'applique à vivre dans la mouvance de la grâce de Dieu. Le Coeur de Jésus  est "une fournaise ardente de charité et de miséricorde". Dans le sacrement de pénitence, Dieu répare nos chemins et fait que nous  marchions avec plus de détermination, de joie et de consolation.

La tiédeur est une maladie spirituelle. La spiritualité du Sacré-Coeur de Jésus et la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus peuvent être un remède.

Devenons des chrétiens brûlants aux coeurs enflammés qui aient le courage d'annoncer et de défendre la Vie, avec une ardeur renouvelée.

Haut les Coeurs !

Huitième Promesse : "Les âmes ferventes s'élèveront rapidement jusqu'à une grande perfection."

La huitième Promesse garantit la ferveur à ceux qui sont tièdes. Maintenant, le Sacré-Coeur de Jésus fait un pas de plus : il promet la perfection à ceux qui sont fervents. Quelle est donc cette perfection ? Trois phrases fondamentales figurent dans la Sainte Bible.
1) "Soyez parfaits comme votre Père du Ciel est parfait" dans Mt 5, 48. 
2) "Soyez saints comme votre Dieu est saint", dans Lv 20, 7.
3) "Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux, dans  Lc 6, 36.

En lisant ces trois phrases en parallèle, on arrive à la conclusion que la perfection de Dieu réside dans la miséricorde et dans la sainteté. L'apôtre Jean le résume de façon indépassable : "Dieu est Amour", (1 Jn 4, 16). C'est pourquoi être parfait, c'est être saint et miséricordieux, c'est être à l'image ressemblante de Dieu.

Le Coeur de Jésus nous aide parce qu'Il est le modèle achevé de la perfection, de la sainteté et de la miséricorde.

Voici l'oeuvre d'embrasement d'amour que le Saint Esprit réalise en nous. Telle est la perfection que le Coeur de Jésus nous promet et nous garantit.

Neuvième Promesse : "Je bénirai la maison où sera exposée et vénérée l'image de mon Coeur".

Chez les croyants, cette Promesse est prise très au sérieux.

"Apprenez de moi que je suis doux et humble de Coeur, et vous trouverez le repos pour vos âmes".

Dixième Promesse : "Je donnerai aux prêtres la grâce de toucher les coeurs les plus endurcis".

Par le baptême, nous sommes tous devenus en Christ un "peuple de prêtres, de prophètes et de rois".

Les prêtres sont les ministres ordonnés pour garder le peuple de Dieu dans l'unité.

A notre modeste place, nous pouvons consacrer les personnes que nous aimons au Sacré-Coeur de Jésus. Souvenons-nous : Il nous donnera, quel que soit notre rôle dans le peuple de Dieu, le don de toucher les coeurs les plus endurcis. Croyons, aimons et espérons !

Le Coeur de Jésus nous aime d'une affection d'époux, avec la tendresse d'un amoureux. Dans la Bible, Dieu manifeste son amour en disant que notre nom est gravé sur la paume de sa main (Is. 29, 16)

Notre mariage avec le Coeur de Jésus va même au-delà de la mort. Tel est le sceau de notre Alliance. Est-ce que son nom à Lui demeure également gravé dans notre coeur ??

Ceux qui sont attachés avec ferveur au Coeur de Jésus ont confiance en cette Promesse.

Enfin, en rappelant ces belles Promesses du Sacré-Coeur de Jésus, j'ose humblement espérer qu'une petite âme passant par là sera touchée au plus profond d'elle-même et s'attachera sans retour au Coeur de Jésus et à l'Amour de Dieu.

Douzième Promesse : "L'amour tout-puissant de mon Coeur concèdera la grâce de la persévérance finale à tous ceux qui auront communié le premier vendredi du mois pendant neuf mois consécutifs".

Nous parvenons à la dernière Promesse inspirée à Sainte Marguerite-Marie.

Le Coeur de Jésus nous demande dans cette Grande Promesse neuf mois d'intense vie eucharistique. Neuf mois, c'est le temps d'une gestation, c'est aussi un temps de conversion.

"Voici que je vous donnerai un coeur nouveau" dans Ez 36, 26 ... La Grande Promesse faite au prophète Ezéchiel , rappelons-nous également.

Tout au long de son chemin, Jésus nous a fait des Promesses : la Vie en plénitude, le Pain qui nourrit l'âme, l'Eau Vive, la guérison  du corps et du coeur, la Justice, la fraternité, le pardon.

Jésus, j'ai Confiance en Toi !