Philippe
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 | | Sujet: Les cardinaux soutiennent la doctrine sur le divorce et la communion Mar 10 Avr - 22:32 | |
| Les cardinaux soutiennent la doctrine sur le divorce et la communion par Reporter du personnel
posté Mardi, 10 avril 2018
Cardinal Walter Brandmüller (CNS)
Six points doctrinaux ont été réaffirmés lors d'une conférence à Rome, où les orateurs ont réfléchi sur le rôle de la papautéDeux cardinaux ont soutenu une déclaration de doctrine traditionnelle, en réponse à ce qu'ils appellent «grave danger pour la foi et l'unité de l'Église».Les cardinaux Walter Brandmüller et Raymond Burke, qui ont signé publiquement la dubia adressée au pape François, étaient présents alors que la déclaration, qui réaffirme six points de doctrine, a été publiée.La déclaration est venue samedi à la fin d'une conférence en l'honneur d'un troisième cardinal de dubia, Carlo Caffarra, décédé l'année dernière.La dubia, qui n'a pas reçu de réponse du Pape François, lui a demandé de préciser qu'Amoris Laetitia était en ligne avec l'enseignement catholique. La nouvelle déclaration aborde les mêmes points d'une manière différente.Après avoir dit qu'il y a "un mécontentement croissant et une confusion" après les débats qui suivent Amoris Laetitia, il cite les paroles de Vatican II sur l'importance de témoigner de la foi.La déclaration affirme qu '«un mariage ratifié et consommé entre deux baptisés ne peut être dissous que par la mort» et, dans de telles circonstances, le remariage constitue toujours un adultère.La déclaration réaffirme également l'existence de «commandements moraux absolus» qui interdisent certains actes «intrinsèquement mauvais» dans toutes les circonstances.Les auteurs justifient également l'enseignement traditionnel de l'Église, qui stipule que les divorcés et les remariés, s'ils vivent dans une relation sexuelle, ne peuvent pas recevoir la communion. Certains évêques ont cité Amoris Laetitia pour contester cet enseignement.«Nous sommes convaincus, affirment les cardinaux et d'autres, que le jugement sur la possibilité d'administrer l'absolution sacramentelle ne repose pas sur l'imputabilité du péché commis, mais sur l'intention du pénitent d'abandonner un mode de vie contraire au divin. commandements. "Au cours de la conférence, le cardinal Burke a souligné les limites de l'autorité papale en disant: "Toute expression de doctrine ou de pratique non conforme à la révélation divine, contenue dans les Écritures sacrées et la tradition de l'église, ne peut être un exercice authentique de l'apostolat. et le ministère de Petrine et doit être rejeté par les fidèles. "Citant l'historien John Watt, le cardinal Burke a déclaré: "Si, selon la conscience bien formée, un membre des fidèles doit juger qu'un acte particulier d'exercice de la plénitude du pouvoir [du pape] est un péché, et, en conséquence, qu'il n'est pas capable d'être en paix avec sa propre conscience sur la question, «le pape doit, en tant que devoir, être désobéi, et les conséquences de la désobéissance doivent être subies dans la patience chrétienne».Dans son discours, le cardinal Brandmüller a parlé du «rôle important du témoignage de foi des laïcs», y compris lors de la crise arienne où «les évêques ont échoué en abondance».Le «sensus fidei», a déclaré le cardinal Brandmüller, peut aider l'Église à approfondir sa compréhension de la vérité - et peut agir «comme une sorte de système immunitaire spirituel, qui permet aux fidèles de reconnaître et de rejeter instinctivement toute erreur».Le cardinal recommande les critères du bienheureux John Henry Newman pour distinguer un développement doctrinal authentique d'une corruption.En tant qu'exemple contemporain du sensus fidei, le cardinal Brandmüller a souligné la pétition de 2015 pour la défense de l'enseignement de l'Église, qui aurait été signée par 790 000 catholiques.Un autre orateur, Mgr Athanasius Schneider, a passé en revue le rôle historique de la papauté, arguant qu'il s'agit de transmettre l'enseignement catholique en tant que «serviteur» de la vérité."Grâce à la permission impénétrable de la Divine Providence", a suggéré l'évêque Schneider, les attaques de Satan contre la papauté "ont rarement eu l'effet d'une éclipse temporaire et limitée du Magistère papal, lorsque certains Pontifes romains ont fait des déclarations doctrinales ambiguës une situation temporaire de confusion doctrinale dans la vie de l'Église ".
Le texte intégral de la déclaration:En raison des interprétations contradictoires de l'Exhortation Apostolique "Amoris laetitia", le mécontentement et la confusion grandissent parmi les fidèles du monde entier.La demande urgente d'une clarification soumise au Saint-Père par environ un million de fidèles, plus de 250 érudits et plusieurs cardinaux, n'a reçu aucune réponse.Au milieu du grave danger qui menace la foi et l'unité de l'Église, nous avons baptisé et confirmé les membres du Peuple de Dieu appelés à réaffirmer notre foi catholique.Le Concile Vatican II nous autorise et nous encourage à le faire, en déclarant dans "Lumen Gentium", n. 33: «Ainsi chaque laïc, en vertu des dons mêmes qui lui sont accordés, est en même temps témoin et instrument vivant de la mission de l'Église elle-même« selon la mesure de l'effusion du Christ »(Éphésiens 4: 7 ). "Bienheureux John Henry Newman nous encourage également à le faire. Dans son essai prophétique «Consulter les fidèles en matière de doctrine» (1859), il a parlé de l'importance du laïcat qui témoigne de la foi.Par conséquent, conformément à la tradition authentique de l'Église, nous témoignons et confessons que:1) Un mariage ratifié et consommé entre deux baptisés ne peut être dissous que par la mort.2) Par conséquent, les chrétiens unis par un mariage valide qui se joignent à une autre personne pendant que leur conjoint est encore en vie commettent le grave péché d'adultère.3) Nous sommes convaincus qu'il existe des commandements moraux absolus qui obligent toujours et sans exception.4) Nous sommes également convaincus qu'aucun jugement subjectif de conscience ne peut rendre un acte intrinsèquement mauvais bon et licite.5) Nous sommes convaincus que le jugement sur la possibilité d'administrer l'absolution sacramentelle ne repose pas sur l'imputabilité du péché commis, mais sur l'intention du pénitent d'abandonner un mode de vie contraire aux commandements divins.6) Nous sommes convaincus que les personnes divorcées et remariées civilement et qui ne veulent pas vivre dans la continence vivent dans une situation objectivement contraire à la loi de Dieu et ne peuvent donc pas recevoir la communion eucharistique.====================================================================================  | |
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