SAINTS DU 30 SEPTEMBRE30 septembre : Saint Jérôme
Prêtre et Docteur de l'Église Saint Jérôme naquit en 347 Après avoir vécu une vie hérémitique, il alla successivement à Antioche où il y fut ordonné prêtre, puis à Rome où il fut nommé conseiller du Pape Damase.
Il se retira à Bethléem dans un petit monastère où il traduisit la Bible en latin "la Vulgate". Il y finit ses jours en 420.
Il est le saint Protecteur des étudiants, des docteurs, des archéologues, des pèlerins, des bibliothécaires, des libraires et traducteurs.
Son prénom vient du latin qui signifie "nom sacré"
Saint Jérôme écrit :" Ô prodigieuse Bonté, jetez un regard sur ce misérable que je suis ; ô Miséricorde universelle, contemplez cet impie. Comme un désespéré je me réfugie vers Vous ; comme un malade je cours au médecin. Sauvez-moi, Seigneur, puisque Vous avez laissé si longtemps le glaive de la vengeance suspendu sur ma tête et que votre Justice ne m'a point frappé.
Biographie de Saint Jérôme.L’Homélie de Saint Jérôme sur la Guérison de la fille de la CananéenneJésus laisse les Scribes et les Pharisiens calomniateurs et passe dans la région de Tyr et de Sidon pour guérir les Tyriens et les Sidoniens. Mais voilà qu’une Cananéenne sort du pays qui fut jadis le sien afin d’obtenir par ses cris la santé de sa fille. A noter que la Guérison de la fille de la Cananéenne se place en quinzième lieu. « Ayez pitié de moi, Seigneur, fils de David ! » Si elle avait appris à invoquer le fils de David, c’est qu’elle avait déjà quitté son pays, et avait renoncé à l’erreur des Tyriens et des Sidoniens en changeant de lieu et de foi.
Je serai dans la tribulation, Seigneur, si je ne connaissais vos Miséricordes ; mais c’est Vous qui avez dit : Je ne veux pas la mort du pécheur, mais plutôt qu’il se convertisse et qu’il vive. C’est vous qui avez appelé la Cananéenne et le Publicain. Selon la multitude de mes douleurs qui étaient dans mon cœur, vos consolations ont réjoui mon âme. C’est vous qui avez appelé la Chananéenne et le Publicain.
« Ma fille est tourmentée par un démon ». Pour moi, je pense que la fille de la Cananéenne représente les âmes des croyants qui étaient tourmentées par le démon tant qu’elles ne connaissaient pas le Créateur et adoraient la pierre. « Mais Il ne lui répondit pas un mot ». Ce n’est pas orgueil de Pharisien, ce n’est pas dédain de Scribe ; mais Il ne voulait pas donner l’impression que Lui-même contrevient à son ordre : « Ne prenez pas le chemin des nations païennes et n’entrez pas dans les villes des Samaritains ». En effet, Il ne voulait pas donner prise à ses calomniateurs et réservait la plénitude du Salut des nations païennes au Temps de la Passion et de la Résurrection.
Montrons-nous en toutes choses comme des Ministres de Dieu, par une grande patience : afin que notre Ministère ne soit pas décrié. C’est maintenant le Temps vraiment favorable, c’est maintenant le Jour du Salut. Rendons-nous recommandables par une grande Patience afin que notre Ministère ne soit pas décrié.
« S’approchant de Lui, Ses disciples Lui demandaient : Renvoie-la, car elle crie derrière nous ». Les disciples, qui à ce moment ignoraient encore les Mystères du Seigneur, intercédaient en faveur de la Cananéenne, – qu’un autre évangéliste appelle Syro-Phénicienne –, soit que la compassion les touche, soit que le désir d’être débarrassé de son importunité les anime ; car elle redoublait ses cris comme pour un médecin non pas clément, mais impitoyable. Quant à Lui, voici la réponse qu’Il fait : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël ». Non qu’Il n’ait pas été envoyé aussi vers les nations païennes, mais Il l’a d’abord été en Israël et comme ceux-ci n’ont pas accueilli l’Évangile, Son passage vers les nations païennes se justifie.
Les Prêtres prieront dans le jeûne et dans les larmes, disant : Pardonnez, Seigneur, pardonnez à Votre peuple et ne livrez pas Votre héritage à la perdition. Entre le portail et l’Autel les Prêtres pleureront et diront : « Pardonnez, Seigneur, pardonnez à Votre peuple et ne livrez pas Votre héritage à la perdition ». Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit.
Ainsi soit-il.
Prière de St Jérôme « Ô Seigneur, Vos menaces me font trembler jusqu'au plus profond de mes entrailles » :« Ah ! Maintenant, Seigneur, maintenant je suis la proie de toutes les angoisses, et Vos menaces me font trembler jusqu'au plus profond de mes entrailles. Mes lèvres frémissent et les épouvantements de mon âme se doivent lire sur mon visage.
C'est bien, c'est ce que je souhaitais : mais ce n'est point encore assez. Que la pourriture entre au fond de mes os et s'empare de mon corps : je consens, je consens bien volontiers à souffrir tout ce qu'a souffert Job. Que mes chairs se corrompent, c'est bien, mais cela ne me suffit pas : c'est la moelle de mes os que je désire, à cause de mes crimes, voir tomber en putréfaction et devenir la nourriture de ces millions et millions de vers. Et quand, ici-bas, j'aurai bien souffert toutes ces hontes pour mes péchés, j'espère qu'en revanche, au jour du Jugement, au jour de l'angoisse et de la douleur, je connaîtrai le Repos, l'éternel et délicieux Repos ».
Ainsi soit-il.
Source : site-catholique.fr