==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Cardinal Sarah Sam 19 Aoû - 3:23
... Quand le Cardinal SARAH fait référence au prophète Elie dans une homélie récente à Luçon ! De telles homélies sont ô combien édifiantes.
Cardinal Sarah : Nous sommes appelés à tout perdre, comme le Christ sur la Croix
“Nous sommes appelés à tout perdre, comme le Christ sur la Croix, nous sommes appelés au dépouillement absolu” : L’homélie du Cardinal Sarah à Saint-Laurent-sur-Sèvres
17 août 2017
Mes frères, En célébrant avec vous la messe ici, tout près du tombeau de saint Louis Marie Grignon de Montfort, comment ne pas laisser raisonner jusqu’à nous ses vigoureux appels à être des “amis de la Croix” ? Car la messe n’est rien d’autre que cela : la Croix rendue présente, la Croix renouvelée, la Croix offerte à nouveau pour que nous puissions la faire nôtre. Pour saint Louis-Marie, la Croix, c’est la sagesse suprême, c’est l’expression parfaite de cette sagesse qu’est l’amour divin. Chers frères, quand le bon Père de Montfort parle de la sagesse seulement humaine ou mondaine, il emploie des mots qui aujourd’hui nous choquent par leur violence. C’est que saint Louis-Marie a expérimenté l’abîme qu’il y a entre la sagesse de la Croix d’un côté, et la logique du monde de l’autre. Nous ne sommes pas appelés à être sages selon le monde. Nous ne sommes pas appelés à être des experts, des assistants sociaux, des militants politiques. Nous ne sommes pas appelés à réussir en ce monde. Au contraire, nous sommes appelés à tout perdre, comme le Christ sur la Croix. Nous sommes appelés au dépouillement absolu. Car l’amour total suppose le don total. Chers frères religieux, nous n’avons plus rien à perdre, car nous avons déjà tout donné ! Tel est, au fond, le sens de l’amour de Grignon de Montfort pour la pauvreté. Saint Louis-Marie écrivait dans un de ses cantiques : “La Pauvreté, Jésus a fondé sur elle, l’Eglise et la religion. C’est par là qu’il faut qu’on commence pour atteindre la sainteté. Autrement on n’est qu’impuissance, que tiédeur et qu’instabilité.” Mes frères, chaque fois que nous célébrons l’Eucharistie nous sommes appelés à entrer dans cette pauvreté du Christ. Comment le suivre si nous ne manquons de rien ? Source : https://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/eglise-en-france-riposte/sommes-appeles-a-perdre-christ-croix-sommes-appeles-depouillement-absolu-lhomelie-cardinal-sarah-a-saint-laurent-sevres
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Cardinal Sarah Ven 25 Aoû - 6:47
Le Cardinal Sarah, en visite en France dernièrement a dit : "Si nous abîmons la liturgie, nous abîmons le foi"... Lu sur "Riposte catholique" :
Si nous abîmons la liturgie, nous abîmons la foi” Cardinal R. Sarah
24 AOÛT 2017
Le cardinal Robert Sarah, préfet de la congrégation du culte divin, célébrait dimanche 13 août en la cathédrale de Luçon la messe anniversaire des 700 ans du diocèse de Vendée. A cette occasion, il a donné une interview à RCF. L’équipe d’Infocatho a retranscrit le texte de son interview, vous pouvez aussi l’écouter ici. RCF : Éminence, pourquoi avoir répondu à l’invitation de l’évêque Mgr Castet, pour fêter ce jubilé diocésain avec les Vendéens ? Cardinal Sarah : C’est une joie quand je reçois l’invitation d’un évêque pour partager avec lui un grand évènement comme celui des 700 ans de la fondation du diocèse de Luçon. C’est un évènement ecclésial, un évènement qui touche chacun d’entre nous, un évènement d’espérance aussi parce que la fondation d’un diocèse c’est comme planter un arbre, et cet arbre doit pousser, donner des fruits. Et aujourd’hui je pense que l’on peut dire que ce diocèse a grandi ; bien sûr il a connu beaucoup de difficultés dans l’histoire, beaucoup de destructions, beaucoup de martyrs, mais c’est tout à fait inhérent à la vie chrétienne connaître le martyre : “ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi”. Vivre cet évènement d’espérance était pour moi une grande joie, c’est pourquoi j’ai répondu favorablement à cette invitation et je suis vraiment très heureux de vivre ces évènements avec vous, de prier avec vous, parce que, au fond, c’est Dieu qui fait tout, nous ne sommes que de faibles instruments, des instruments inadéquats, mais l’oeuvre vient de l’Esprit Saint et nous devons toujours espérer que, quelles que soient les difficultés que traverse un diocèse, l’Esprit Saint est là, l’Esprit Saint conduit son Eglise. Les apôtres traversaient le lac et la tempête était si violente que les apôtres avaient peur de périr. Et aujourd’hui on peut comparer l’Eglise à cette barque en train de couler, mais le Seigneur est avec nous, c’est là notre conviction et notre espérance. L’Eglise ne sombrera jamais. Elle connaîtra les difficultés que le Christ a connu, la crucifixion, mais le troisième jour la résurrection. Donc l’Eglise est vivante, l’Eglise vivra.
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Cardinal Sarah Jeu 19 Oct - 6:48
Le Cardinal Sarah, lors de ses conférences en France cet été, à Luçon, a dit : "Nous ne reformerons l'Eglise qu'en nous réformant nous-mêmes :
==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
« Chaque nation a le droit de faire la distinction entre les réfugiés authentiques et les migrants économiques qui ne partagent pas la culture de cette nation », a déclaré le cardinal Robert Sarah.
S’exprimant lors de la conférence Europa Christi en Pologne dimanche, le cardinal africain a noté que le pays refuse d’accepter la « logique » de la redistribution des migrants que « certaines personnes veulent imposer ».
Dans des commentaires rapportés par le magazine polonais Gosc, le cardinal Sarah a ajouté que si chaque migrant est un être humain qui doit être respecté, la situation devient plus complexe s’ils sont d’une autre culture ou d’une autre religion et mettent en péril le bien commun de la nation.
Les dirigeants mondiaux ne peuvent pas remettre en question le « droit de chaque nation à distinguer entre un réfugié politique » qui est forcé de fuir son propre pays et « le migrant économique qui veut changer de lieu de résidence » sans s’adapter à la nouvelle culture dans laquelle il habite.
« L’idéologie de l’individualisme libéral favorise un mélange conçu pour éroder les frontières naturelles des patries et des cultures, et conduit à un monde post-national et unidimensionnel où les seules choses importantes sont la consommation et la production », a déclaré le cardinal Sarah.
Le Cardinal SARAH, en conférence dans la paroisse Notre Dame de Stockel (Bruxelles - Belgique) le 7 février 2018, suite à la sortie de son livre "Dieu ou rien".
A regarder à partir de 28 mn 50 secondes !
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Cardinal Sarah Mer 14 Fév - 16:20
Merci, Eminence, de défendre l'Eglise à la pointe de la Foi !
Visite du Cardinal SARAH en Belgique les 6 et 7 février 2018
14 février 2018 par Christophe Herinckx
Les 6 et 7 février, le cardinal Robert Sarah, préfet de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, était en Belgique. Il a accordéun entretien exclusif à Cathobel*. Homme profondément spirituel, le cardinal Sarah développe une vision traditionnelle de la foi et porte un regard très critique sur l’évolution de la civilisation occidentale.
Quels sont aujourd’hui, selon vous, les principaux défis que doit relever l’Eglise catholique, en particulier en Europe occidentale?
Je crois que l’Eglise affronte aujourd’hui de grandes questions. D’abord, sa fidélité à Jésus, à son Evangile, sa fidélité à l’enseignement qu’elle a toujours reçu des premiers papes, des conciles. C’est le grand défi aujourd’hui. Ce n’est pas évident, parce que l’Eglise désire s’adapter à son milieu, à la culture moderne.
Le deuxième défi, c’est la foi. La foi a chuté, non seulement au niveau du Peuple de Dieu, mais même parmi les responsables d’Eglise, on peut se demander quelquefois si nous avons vraiment la foi. A Noël, un prêtre, pendant la messe du dimanche, a dit aux chrétiens: « Aujourd’hui, nous n’allons pas réciter le ‘Je crois en Dieu’, parce que moi, je n’y crois plus. Nous allons chanter un chant qui va exprimer notre communion ensemble. » Je pense qu’aujourd’hui, il y a une grande crise de foi, une grande crise aussi de notre relation personnelle à Dieu.
Après son élection, le pape Benoît XVI, qui percevait les grands défis de l’Eglise, a immédiatement voulu une année saint Paul. Il voulait ainsi nous amener à avoir une relation personnelle avec Jésus. La vie de cet homme, qui persécutait l’Eglise, a été totalement transformée quand il a rencontré Jésus. Il a dit: « Je vis, mais ce n’est plus moi qui vit, c’est le Christ qui vit en moi. Pour moi, vivre, c’est le Christ. »
Ensuite, Benoît XVI a voulu une année consacrée au sacerdoce. Il y a aussi une grande crise sacerdotale. Non parce qu’il n’y a pas assez de prêtres. Au VIIe siècle, le pape Grégoire le Grand disait déjà qu’il y avait trop de prêtres. Aujourd’hui, il y a 400.000 prêtres. Mais est-ce que les prêtres vivent vraiment leur vocation? Enfin, Benoît XVI a voulu une année de la foi. Ce sont là les trois grands défis de l’Eglise aujourd’hui.
Comment les chrétiens peuvent-ils davantage découvrir Dieu, et le faire (re)découvrir par celles et ceux qui ne le connaissent pas, ou plus?
Comment découvre-t-on une amitié? C’est dans la relation. Un ami, je le connais de plus en plus si je le fréquente réellement et en profondeur. Eh bien, Jésus, Dieu, nous le connaissons et nous avons une relation avec lui si nous prions. Or, je crois qu’on discute beaucoup, mais qu’on prie peut-être peu. Je pense qu’une des façons de redécouvrir Dieu et d’avoir une relation personnelle avec lui, c’est la prière, la prière silencieuse, la prière qui est uniquement un vis-à-vis. La prière, ce n’est pas dire des choses, c’est se taire pour écouter Dieu qui prie en nous. Saint Paul dit: « Nous ne savons pas prier. » Laissons l’Esprit Saint nous envahir et prier. Il crie en nous: « Abba, Père« . Et la plus belle prière, c’est le « Notre Père ».
Sa Parole est également un moyen pour entrer en relation avec Dieu. Sa Parole, c’est Lui-même qui est là, c’est Dieu qui s’est exprimé, et, en lisant sa Parole, nous connaissons davantage son Cœur. Nous connaissons ses grandes ambitions pour l’homme. Il voudrait que nous soyons saints comme Lui, notre Père, est saint.
Nous pouvons également entrer en relation avec Dieu à travers les mystères des sacrements. Les sacrements, ce sont les moyens que Dieu a inventés pour que nous soyons réellement en lien avec lui. Quand je suis baptisé, comme disait le pape Benoît XVI, je suis plongé dans la Trinité. Quand je reçois le corps du Christ, c’est vraiment le Christ qui vient en moi et je suis en lui. Par la confession, on rétablit les liens qui étaient cassés entre un homme et Dieu. Donc, tous les moyens sont là pour que l’homme puisse retrouver Dieu en vérité.
Depuis fin 2014, vous aidez le pape à veiller sur la vie liturgique de l’Eglise. En quoi la liturgie, principalement l’eucharistie, est-elle si importante pour l’Eglise?
L’eucharistie est le sommet et la source de la vie chrétienne. Sans eucharistie, on ne peut pas vivre. Jésus a dit: « Sans moi, vous ne pouvez pas vivre. » C’est pourquoi il faut célébrer l’eucharistie avec beaucoup de dignité. Ce n’est pas un rassemblement entre amis, ce n’est pas un repas qu’on prend de manière légère, c’est vraiment Dieu qui se donne à nous, pour qu’Il reste avec nous. Dieu est notre vie, Dieu est notre nourriture, Dieu est tout pour nous. Et il veut manifester cela dans l’eucharistie. L’eucharistie doit être quelque chose de tellement sacré, de tellement beau!
Mon dicastère essaie de promouvoir cette beauté de la liturgie. La liturgie n’appartient à personne, elle n’appartient pas à l’évêque, ni au prêtre, qui ne peut décider de faire ceci ou cela. Il doit suivre ce qu’indiquent les rubriques, ce qu’indique la liturgie, les lois de l’Eglise. C’est une forme d’obéissance. Il y a peut-être des choses qui me gênent, qui me paraissent dépassées, mais je les fais parce que c’est le Seigneur qui le demande.
Nous essayons de faire comprendre que la liturgie est un grand cadeau fait aux chrétiens, qui se doivent de conserver ce qui a toujours été vécu. On s’adapte au moment d’aujourd’hui, on peut s’exprimer et chanter dans nos langues. L’inculturation est possible, mais il faut bien la comprendre. Il ne s’agit pas de mettre de la poudre sur le christianisme, une poudre africaine, une poudre asiatique… L’inculturation, c’est laisser Dieu pénétrer ma culture, laisser Dieu pénétrer ma vie. Et quand Dieu pénètre ma vie, il ne me laisse pas intact, il me transforme. C’est comme l’incarnation: Dieu a pris notre humanité, non pas pour nous laisser à l’horizontale mais pour nous élever à lui. Saint Irénée a dit: « Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu« . La liturgie, justement, nous fait devenir Dieu, parce que nous communions avec lui, et c’est pourquoi il est également important de soigner le silence dans la liturgie. On demandait à Romano Guardini (théologien allemand du XXe siècle, ndlr.): « Quand commence vraiment la vie liturgique?« . Il répondait: « Par l’apprentissage du silence« .
Depuis une cinquantaine d’années, notre civilisation occidentale s’éloigne de ses racines chrétiennes, ce qui implique des changements importants dans la vision de l’homme et de la société. Est-ce que, pour vous, l’Occident est en train de perdre son âme?
Non seulement l’Occident est en train de perdre son âme, mais il est en train de se suicider. Parce qu’un arbre qui n’a plus de racines est condamné à la mort. Je pense que l’Occident ne peut pas renoncer à ses racines qui ont créé sa culture, ses valeurs. Je pense que c’est une crise, mais toute crise finit un jour, nous l’espérons en tout cas.
Il y a des choses ahurissantes qui se passent en Occident. Je pense qu’un parlement qui autorise la mort d’un enfant innocent, sans défense, est une grave violence faite contre la personne humaine. Quand on impose l’avortement, surtout aux pays en voie de développement, en leur disant que, s’ils ne le font pas, on ne les aidera plus, c’est une violence. Ce n’est pas étonnant. Dès qu’on a abandonné Dieu, on abandonne l’homme, on n’a plus de vision claire de l’homme. Il y a une grande crise anthropologique aujourd’hui en Occident. Et cela mène à traiter la personne comme un objet.
Je suis certain que, si l’Occident, si l’Europe renonce absolument à son identité chrétienne, la face du monde changera tragiquement. Vous avez été amenés à apporter la civilisation chrétienne en Asie, en Afrique… et vous ne pouvez pas dire d’un seul coup que ce que vous nous avez donné n’a aucune valeur. Parmi les jeunes, on voit apparaître une certaine opposition à cette manière de de traiter l’homme. Il faut prier pour que l’Occident reste ce qu’il est.
En 2012, l’Eglise catholique a célébré les cinquante ans de l’ouverture du Concile Vatican II. Peut-on dire aujourd’hui que le Concile Vatican II a été effectivement appliqué dans l’Eglise?
Je ne peux que vous répéter ce que Benoît XVI a dit. Il y a deux conciles. D’une part, le vrai concile, qui a donné des textes, et d’autre part le concile des médias, qui ont commenté les textes du concile; et les gens ne connaissent que le concile des médias. Et donc, on a négligé d’aller aux textes. Je prends par exemple la liturgie. Aujourd’hui, on applique la liturgie, mais sans aller au texte, Sacrosanctum Concilium (Constitution du concile Vatican II sur la liturgie, ndlr.)
Par exemple, au numéro 22, au paragraphe 3, il est dit qu’aucun prêtre ne peut ni changer, ni modifier, ni retrancher ce qui est écrit dans les livres sacrés. Mais aujourd’hui, on improvise, on invente des choses, donc on ne peut pas dire qu’on applique le concile. Je pense que nous avons encore beaucoup à faire pour connaître le concile. C’est-à-dire aller aux textes, et essayer de les vivre comme si c’étaient des textes révélés, parce que c’est l’Esprit Saint qui était présent durant ce concile.
Dans le domaine de la liturgie, il y a eu beaucoup d’abus. Beaucoup ont cru qu’ils pouvaient inventer de nouvelles liturgies, alors qu’il y a une continuité à maintenir. Il n’y a aucune rupture dans l’Eglise, il y a toujours une continuité. Le concile a effectivement provoqué une autre vision de la place de l’Eglise par rapport au monde, mais je pense que si on avait respecté les textes, nous ne vivrions pas ce que nous vivons aujourd’hui.
La réforme liturgique voulait que tous ceux qui croient au Christ soient unis en vivant bien la liturgie, et que tous ceux qui ne croient pas au Christ viennent dans l’Eglise de Dieu. Mais, en vérité, il y en a qui partent de l’Eglise, et ceux qui ne connaissent pas le Christ ne viennent pas non plus. Il y a des choses qui ont été bien appliquées, mais nous avons appliqué le concile comme nous l’avons voulu, sans aucune règle.
Le pape François a entamé certaines réformes dans l’Eglise. Est-ce que l’Eglise doit être constamment réformée? Et si oui, en quel sens?
Oui, parce que l’Eglise est formée des pauvres pécheurs que nous sommes. Donc, nous avons toujours besoin d’une conversion, de nous réformer. Je ne pense pas que cette réforme concerne uniquement les structures de l’Eglise. Parce que si les structures sont bien réorganisées, il faut encore qu’elles fonctionnent bien. Or, ce sont les hommes qui les font fonctionner. Et si nous-mêmes ne sommes pas réformés, changés, il n’y a pas de réforme.
Et puis, il y a deux façons de réformer l’Eglise. Ou on réforme l’Eglise à la manière de Luther, en critiquant l’Eglise, en l’abandonnant. Ou bien, nous pouvons réformer l’Eglise à la manière de saint François d’Assise, par la radicalité de l’Evangile, la pauvreté radicale. Or, c’est cela la vraie réforme de l’Eglise: vivre pleinement l’Evangile, vivre pleinement ce que nous avons reçu de Jésus-Christ et de la tradition.
Je pense que la vraie réforme est cet appel constant à la conversion. La vraie réforme, c’est ce que nous dit le concile, c’est l’appel universel à la sainteté. La beauté de l’Eglise, ce sont les saints. Le printemps de l’Eglise, ce sont les saints qui le réalisent. Ce n’est pas le nombre des chrétiens, ce ne sont pas les nouvelles structures que nous faisons, mais la sainteté de la vie chrétienne.
Quel est le cœur du christianisme?
C’est « Dieu est Amour ». Et l’amour est exigeant. L’amour vrai va jusqu’à la mort. Aimer vraiment, c’est mourir. L’exemple nous est donné par Jésus. Il nous a aimé jusqu’à la fin, jusqu’à donner sa vie. Si nous arrivions à vivre pleinement selon cet exemple de Dieu qui se révèle comme le Dieu d’amour, et qui veut que nous soyons nous-mêmes amour, parce que nous sommes Christ, nous arriverions à changer le monde. Dieu est Amour. C’est le cœur du christianisme.
Propos recueillis par Christophe HERINCKX
*Retrouvez l’intégralité de cette interview sur www.cathobel.be, ainsi que l’entretien que le cardinal Sarah a accordé à l’hebdomadaire Tertio
Image en Une: Le Cardinal Sarah en visite en Belgique – Eglise ND de Stockel (Bruxelles) (c) DR
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Cardinal Sarah Jeu 15 Fév - 10:23
Cardinal Sarah : Conférence "Dieu ou rien" dans la paroisse Notre Dame de Stockel - Belgique - le 7 février 2018.
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Cardinal Sarah Jeu 1 Mar - 6:24
Cardinal Sarah: “I Denounce the Crisis of Faith of a Betraying Clergy”
Marco Tosatti February 27, 2018 3 Comments
Cardinal Sarah, in Belgium, spoke about the crisis of faith on the part of the church hierarchy and did not hesitate to denounce the betrayal committed by the clergy through their lack of faith In the last few days Cardinal Robert Sarah, Prefect of the Congregation for Divine Worship, was in Belgium for a presentation on his book, “God or Nothing.” He responded to certain tendencies to modify Catholic morality, in particular in regard to marriage and the family, as well as the teaching on life. May certain of his words be read as a response to the recent remarks of German Cardinal Reinhard Marx, of the Vice-President of the German Bishops’ Conference Franz Josef Bode, and of Cardinal Christoph Schönborn of Vienna? It seems the answer is yes. Speaking to a church full of people, including the Apostolic Nuncio Cardinal De Kesel, Mayor Woluwé-Saint Pierre, and Abbot Philippe Mawet, in charge of French-speaking pastoral ministry, who had criticized Sarah’s book a few days earlier in an article in the left-leaning daily Libre Belgique, the cardinal called out the ideologies and pressure groups that “with powerful financial means and ties to the media, attack the natural purpose of marriage and commit themselves to destroying the family unit.” But the cardinal from Guinea, speaking in one of the most devastated local Churches of all of Europe, was not afraid to include tough words directed towards his brothers in the episcopate. “Some high-ranking prelates, above all those coming from opulent nations, are working to cause modifications to Christian morality with regard to the absolute respect for life from conception until natural death, the question of the divorced and civilly remarried, and other problematic family situations. These ‘guardians of the faith’ however ought not to lose sight of the fact that the problem posed by the fragmentation of the ends of marriage is a problem of natural morality.” But the cardinal did not stop there. He continued calmly: “The great derivations became manifest when some prelates or Catholic intellectuals began to say or write ‘a green light for abortion,’ ‘a green light for euthanasia.’ Now, from the moment that Catholics abandon the teaching of Jesus and the Magisterium of the Church, they contribute to the destruction of the natural institution of marriage as well as the family and it is now the entire human family which finds itself fractured by this new betrayal on the part of priests.” In this year in which the 50th anniversary of the encyclical Humanae Vitae is being celebrated, without making any effort to hide or water down his words, the cardinal spoke quite strongly: “The Church needs to turn to the encyclical Humanae Vitae of Paul VI as well as to the teachings of John Paul II and Benedict XVI on these vital questions for the human race. Pope Francis himself remains in the same line with his predecessors when he emphasizes the union between the Gospel of love and the Gospel of peace. The Church needs to affirm with strength and without ambiguity the Magisterial weight of all of this teaching, display clearly its continuity [with the Tradition] and protect this treasure from the predators of this world without God [in which we live]. In an interview given to Cathobel, Cardinal Sarah testified that the Church today ought to face up to great questions, and above all to “her fidelity to Jesus, to his Gospel, to the teaching which she has always received from the first popes, from the councils…and this is not evident, because the Church desires to adapt herself to the cultural context, to modern culture.” And then on faith: “Faith has become lacking, not only on the level of the people of God but also among those responsible for the Church, sometimes we can ask ourselves if we really have faith.” Cardinal Sarah recalled the episode of the [priest who omitted the] Creed at Mass, Fr. Fredo Olivero, and concluded: “I think that today there may be a great crisis of faith and also a great crisis of our personal relationship with God.” And on Europe? “Not only is the West losing its soul, but it is committing suicide, because a tree without roots is condemned to death. I think that the West cannot renounce its roots, which created its culture and its values.” The cardinal continued: “There are chilling things happening in the West. I think that a parliament which authorizes the death of an innocent baby, without defense, is committing a grave act of violence against the human person. When abortion is imposed, especially on nations in the developing world, saying that if they do not accept it they will no longer receive aid, it is an act of violence. And it is no surprise. When God is abandoned, man is also abandoned; there is no longer a clear vision of who man is. This is a great anthropological crisis in the West. And it leads to people being treated like objects.” Originally published at La Nuova Bussola Quotidiana. Translated by Giuseppe Pellegrino.
************************************************************************************* Traduction en français (google)
Ces derniers jours, le Cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le culte divin, était en Belgique pour une présentation sur son livre "Dieu ou rien". Il a répondu à certaines tendances visant à modifier la morale catholique, notamment en ce qui concerne le mariage. la famille, ainsi que l'enseignement sur la vie. Peut-on lire certaines de ses paroles en réponse aux remarques récentes du cardinal allemand Reinhard Marx, du vice-président de la Conférence épiscopale allemande Franz Josef Bode et du cardinal Christoph Schönborn de Vienne?
Il semble que la réponse est oui. S'adressant à une église pleine de monde, dont le Nonce apostolique le Cardinal De Kesel, le Maire Woluwé-Saint Pierre, et l'Abbé Philippe Mawet, responsable de la pastorale francophone, qui avait critiqué le livre de Sarah quelques jours plus tôt dans un article du le quotidien de gauche Libre Belgique, le cardinal a appelé les idéologies et les groupes de pression qui "avec des moyens financiers puissants et des liens avec les médias, attaquent le but naturel du mariage et s'engagent à détruire la cellule familiale".
Mais le cardinal de Guinée, parlant dans l'une des Eglises locales les plus dévastées de toute l'Europe, n'avait pas peur d'inclure des mots durs dirigés vers ses frères dans l'épiscopat.
"Certains prélats de haut rang, surtout ceux issus des nations opulentes, travaillent à modifier la morale chrétienne en ce qui concerne le respect absolu de la vie depuis la conception jusqu'à la mort naturelle, la question des divorcés et remariés civilement, et d'autres familles problématiques. situations. Ces «gardiens de la foi» ne doivent cependant pas perdre de vue que le problème posé par la fragmentation des fins de mariage est un problème de moralité naturelle. »
Mais le cardinal ne s'est pas arrêté là. Il continua calmement: "Les grandes dérivations se sont manifestées lorsque des prélats ou des intellectuels catholiques ont commencé à dire ou à écrire" un feu vert pour l'avortement ", un feu vert pour l'euthanasie."
[ltr]Maintenant, à partir du moment où les catholiques abandonnent l'enseignement de Jésus et le magistère de l'Église, ils contribuent à la destruction de l'institution naturelle du mariage ainsi que de la famille et c'est maintenant toute la famille humaine qui se trouve fracturée par cette nouvelle trahison de la part des prêtres.[/ltr]
En cette année où l'on célèbre le cinquantième anniversaire de l'encyclique Humanae Vitae, sans faire aucun effort pour cacher ou édulcorer ses paroles, le cardinal a dit avec force: "L'Eglise doit se tourner vers l'encyclique Humanae Vitae de Paul VI comme ainsi que les enseignements de Jean-Paul II et Benoît XVI sur ces questions vitales pour la race humaine.
Le pape François lui-même reste dans la ligne de ses prédécesseurs lorsqu'il souligne l'union entre l'Évangile de l'amour et l'Évangile de paix. L'Église a besoin d'affirmer avec force et sans ambiguïté le poids Magistral de tout cet enseignement, d'afficher clairement sa continuité [avec la Tradition] et de protéger ce trésor des prédateurs de ce monde sans Dieu [dans lequel nous vivons].
Dans une interview accordée à Cathobel, le cardinal Sarah a témoigné que l'Eglise doit aujourd'hui affronter de grandes questions, et surtout "sa fidélité à Jésus, à son Evangile, à l'enseignement qu'elle a toujours reçu des premiers papes, de les conseils ... et ce n'est pas évident, parce que l'Église désire s'adapter au contexte culturel, à la culture moderne. "
Et puis sur la foi : "La foi manque, non seulement au niveau du peuple de Dieu mais aussi parmi les responsables de l'Eglise, parfois nous pouvons nous demander si nous avons vraiment la foi." Le Cardinal Sarah a rappelé l'épisode de la prêtre qui a omis le] Credo à la messe, le p. Fredo Olivero, et a conclu: "Je pense qu'aujourd'hui il peut y avoir une grande crise de la foi et aussi une grande crise de notre relation personnelle avec Dieu."
Et sur l'Europe? "Non seulement l'Occident perd son âme, mais il se suicide, car un arbre sans racines est condamné à mort. Je pense que l'Occident ne peut pas renoncer à ses racines, ce qui a créé sa culture et ses valeurs. "Le cardinal a poursuivi :" Il se passe des choses qui refroidissent en Occident. Je pense qu'un parlement qui autorise la mort d'un bébé innocent, sans défense, commet un grave acte de violence contre la personne humaine. Quand l'avortement est imposé, en particulier aux nations du monde en développement, en disant que s'ils ne l'acceptent pas, ils ne recevront plus d'aide, c'est un acte de violence. Et ce n'est pas une surprise.
Quand Dieu est abandonné, l'homme est aussi abandonné; il n'y a plus de vision claire de qui est l'homme. C'est une grande crise anthropologique en Occident. Et cela amène les gens à être traités comme des objets.
Dans le cadre de la deuxième Rencontre des missionnaires de la miséricorde qui s’est tenue à Rome du 7 au 11 avril 2018, le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, est intervenu sur le thème de la confession.
Pour le prélat guinéen, c’est une erreur de transformer le sacrement de Pénitence en une simple rencontre de personne à personne : « nous devons nous comporter comme des pères aimants » dans l’exercice de ce sacrement, « mais en bannissant un trop-plein de sentimentalité », a-t-il prévenu. Le cardinal Sarah a également montré combien les confesseurs devaient être des hommes de doctrine : « le confessionnal ne devrait pas être une chambre de torture, mais il ne devrait pas non plus être un laboratoire d'expérimentation doctrinale. Il faut éviter de donner des indications contraires à la doctrine », a-t-il exhorté. C’est pourquoi les confesseurs doivent être pleinement formés au dogme et à l’enseignement moral de l’Eglise : « c'est une nécessité si nous voulons guider les gens qui ont besoin de nous », a rappelé le préfet de la liturgie avant d’ajouter : « les âmes n’ont pas besoin d’être trompées, mais d’être guidées » - des remarques qui en disent long sur les lacunes dans la formation des prêtres et le laxisme ambiant. Enfin, le cardinal Sarah a instamment demandé aux prêtres d’éteindre leur téléphone portable avant de rentrer dans le confessionnal (!) : « nous avons entendu parler de l'existence de SMS de prêtres sur les réseaux sociaux, pendant la confession ! Je pense que c'est un athéisme pratique. Il n'y a pas de plus grand pécheur dans une telle situation que le prêtre », a-t-il affirmé, avant de conclure : « lorsque les gens se confessent et écoutent, ils écoutent le Christ ». (Sources : Zenit/InfoCatólica - FSSPX.Actualités - 20/04/2018)
Le Saint Curé d'ARS ne disait-il pas ?
« Quand le prêtre donne l’absolution, il ne faut penser qu’à une chose ; c’est que le sang du bon Dieu coule sur notre âme pour la laver, la purifier et la rendre aussi belle qu’elle était après le baptême. Le bon Dieu au moment de l’absolution jette nos péchés par-derrière ses épaules, c’est-à-dire il les oublie, il les anéantit : ils ne reparaîtront plus jamais ».
Ma petite note : Pour renouveler la foi des fidèles dans la grandeur du sacrement de pénitence et ranimer la générosité des pasteurs d’âmes, rien n’est plus utile que de rappeler ces belles paroles du saint Curé d’Ars.
violaine regardant
Messages : 160 Date d'inscription : 11/05/2017
Sujet: Re: Cardinal Sarah Sam 21 Avr - 21:43
bien d'accord Francoise, si tous les cardinaux ressemblaient dans leurs propos et guidaient les ames comme le fait le Cardinal Sarah l'église se porterait mieux et la véritable doctrine reviendrait
Violaine
Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: Cardinal Sarah Sam 21 Avr - 22:25
T'1kiet Violaine. RIEN ne peut nous séparer du Christ tant qu'on ne le veut pas.
Retransmission de la Messe de clôture du Pèlerinage de Pentecôte à Chartres
20 MAI 2018 / PAS DE COMMENTAIRES
Pour la 5è année consécutive, Notre Dame de Chrétienté organise la retransmission en direct sur internet de la Messe du lundi de Pentecôte à Chartres. Les milliers de pèlerins du chapitre des “anges gardiens” qui nous soutiennent par leur prière à travers le monde pourront voir la Messe à Chartres en direct sur leur ordinateur. La messe de clôture du Pèlerinage sera célébrée par le cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements.
Une seule adresse lundi à 15h : www.nd-chretiente.com
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Cardinal Sarah Mar 22 Mai - 18:48
Messe Solennelle de clôture - Cathédrale de Chartres - Diffusée par Notre Dame de Chrétienté le 21 MAI 2018.
==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Cardinal Sarah Mer 23 Mai - 7:35
Texte de l'homélie du Cardinal Sarah
Chers pèlerins de Chartres,
La Lumière est venue dans le monde nous dit aujourd’hui Jésus dans l’Evangile, et les hommes ont préféré les ténèbres. Et vous, chers pèlerins, avez-vous accueilli l’unique Lumière qui ne trompe pas, celle de Dieu. Vous avez marché pendant trois jours, vous avez prié, chanté, souffert sous le soleil et sous la pluie, avez-vous accueilli la lumière dans votre cœur ?
Avez-vous réellement renoncé aux Ténèbres, avez-vous choisi de poursuivre la route en suivant Jésus qui est la Lumière du monde. Chers amis, permettez-moi de vous poser cette question radicale car si Dieu n’est pas notre Lumière, tout le reste devient inutile. Sans Dieu, tout est ténèbres. Dieu est venu jusqu’à nous, il s’est fait homme, il nous a révélé l’unie vérité qui sauve, il est mort pour nous racheter du péché. Et à la Pentecôte, il nous a donné l’Esprit saint, il nous a offert la lumière de la foi mais nous préférons les ténèbres.
Regardons autour de nous, la société occidentale a choisi de s’organiser sans Dieu et la voilà maintenant livrée aux lumières clinquantes et trompeuses de la société de consommation, du profit à tout prix, et de l’individualisme forcené. Un monde sans Dieu est un monde de ténèbres, de mensonges et d’égoïsme.
Sans la Lumière de Dieu, la société occidentale est devenue comme un bateau ivre dans la nuit. Il n’a plus assez d’amour pour accueillir des enfants, les protéger dès le sein de leur mère, de les protéger de l’agression de la pornographie. Privée de la lumière de Dieu, la société occidentale ne sait plus respecter ses vieillards, accompagner vers la mort les malades, faire une place aux plus pauvres et aux plus faibles. Elle est livrée aux ténèbres de la peur, de la tristesse et de l’isolement. Elle n’a plus que le vide et le néant à offrir.
Elle laisse proliférer les idéologies les plus folles. Une société occidentale sans Dieu peut devenir le berceau d’un terrorisme éthique et moral plus virulent et plus destructeur que le terrorisme des islamistes. Souvenez-vous que Jésus nous a dit : « ne craignez rien de ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l’âme. Craignez plutôt ceux qui peuvent perdre dans la géhenne à la fois l’âme et le corps ».
Chers amis, pardonnez-moi cette description mais il faut être lucide et réaliste. Si je vous parle ainsi c’est parce que dans mon cœur de prêtre et de pasteur, je ressens de la compassion pour tant d’âmes égarées, perdues, tristes, inquiètes et seules.
Qui les conduira à la Lumière ? Qui leur montrera le chemin de la Vérité, le seul vrai chemin de liberté qui est celui de la Croix ? Va-t-on les livrer à l’erreur, au nihilisme désespéré ou à l’islamisme agressif sans rien faire ?
Nous devons clamer au monde que notre espérance a un nom : Jésus Christ, unique sauveur du monde et de l’humanité.
Chers pèlerins de France, regardez cette cathédrale, vos ancêtres l’ont construite pour proclamer leur foi. Tout dans son architecture, sa structure, ses vitraux proclame la joie d’être sauvés et aimés par Dieu. Vos ancêtres n’étaient pas parfaits, ils n’étaient pas sans péchés mais ils voulaient laisser la lumière de la foi éclairer leurs ténèbres.
Aujourd’hui aussi, toi peuple de France, réveille-toi, choisis la Lumière, renonce aux ténèbres !
Comment faire ? L’Evangile nous répond : celui qui agit selon la Vérité vient à la Lumière. Laissons la lumière du saint esprit illuminer nos vies concrètement, simplement et jusque dans les régions les plus intimes de notre être profond. Agir selon la vérité, c’est tout d’abord mettre Dieu au centre de nos vies comme la croix est le centre de cette cathédrale.
Mes frères, choisissons de nous tourner vers lui chaque jour.
En cet instant, prenons l’engagement de prendre chaque jour quelques minutes de silence pour nous tourner vers dieu et lui dire : Seigneur, règne en moi, je te donne toute ma vie.
Chers pèlerins, sans silence il n’y a pas de lumière. Les ténèbres se nourrissent du bruit incessant de ce monde qui nous empêche de nous tourner vers Dieu. Prenons exemple sur la liturgie de la messe de ce jour. Elle nous porte à l’adoration, à la crainte filiale et amoureuse devant la grandeur de Dieu. Elle culmine à la consécration ou tous ensemble tournés vers l’autel, le regard diriges vers l’hostie, vers la croix, nous communions en silence, dans le recueillement et l’adoration.
Frères, aimons ces liturgies qui nous font goûter la présence silencieuse et transcendante de Dieu, et nous tournent vers le Seigneur.
Chers frères prêtres, je vais m’adresser à vous maintenant, spécialement.
Le saint sacrifice de la messe est le lieu où vous trouverez la lumière pour votre ministère. Le monde que nous vivons nous sollicite sans cesse. Nous sommes constamment en mouvement. Le danger serait grand de nous prendre pour des travailleurs sociaux. Nous ne porterons plus au monde la Lumière de Dieu mais notre propre lumière que n’est pas celle qu’attendent les hommes.
Sachons nous tourner vers Dieu, dans une célébration liturgique recueillie, pleine de respect, de silence et empreinte de sacralité. N’inventons rien dans la liturgie, recevons tout de Dieu et de l’Eglise. Ne cherchons pas le spectacle ou la réussite.
La liturgie nous l’apprend, être prêtre, ce n’est pas d’abord faire beaucoup.
C’est être avec le Seigneur sur la Croix. La liturgie est le lieu où l’homme rencontre Dieu face à face. C’est le moment le plus sublime ou Dieu nous apprend à reproduire en nous l’image de son fils Jésus-Christ afin qu’il soit l’aîné d’une multitude. Elle n’est pas, ne doit pas être une occasion de déchirement, de lutte et de dispute.
Dans la forme ordinaire du rit romain comme dans la forme extraordinaire, l’essentiel est de nous tourner vers la croix, vers le Christ, notre Orient, notre tout, notre unique horizon. Que ce soit dans la forme ordinaire ou dans la forme extraordinaire, sachons toujours célébrer, comme en ce jour, selon ce qu’enseigne le Concile Vatican II, avec une noble simplicité, sans surcharge inutile, sans esthétique factice et théâtrale mais avec le sens du sacré, le souci premier de la gloire de Dieu et avec un véritable esprit de fils de l’Eglise d’aujourd’hui et de toujours.
Chers frères prêtres, gardez toujours cette certitude : être avec le Christ sur la Croix, c’est cela que le célibat sacerdotal proclame au monde. Le projet de nouveau émis par certains de détacher le célibat du sacerdoce en conférant le sacrement de l’ordre à des hommes mariés, les viri probati, pour disent-ils des raisons ou des nécessités pastorales aura en réalité pour grave conséquence de rompre définitivement avec la tradition apostolique.
Nous allons fabriquer un sacerdoce à notre taille humaine mais nous ne perpétuons pas, nous ne prolongeons pas le sacerdoce du Christ, obéissant, pauvre et chaste. Car en effet, le prêtre n’est pas seulement un alter christus, un autre christ. Il est vraiment ipse christus, le Christ lui-même. Et c’est pour cela qu’à la suite du Christ et de l’Eglise, le prêtre sera toujours un signe de contradiction.
Et vous chers chrétiens, laïcs engagés dans la vie de la cité, je veux dire avec force, n’ayez pas peur. N’ayez pas peur de porter à ce monde la Lumière du Christ. Votre premier témoignage doit être votre propre vie, votre propre exemple de vie. Ne cachez pas la source de votre espérance, au contraire, proclamez, témoignez, évangélisez, l’Eglise a besoin de vous. Rappelez à tous que seul le Christ crucifié révèle le sens authentique de la Liberté.
A vous chers parents, je vais adresser un message tout particulier. Être père et mère de famille, dans le monde d’aujourd’hui est une aventure difficile, pleine de souffrances, d’obstacles et de soucis. L’Eglise vous dit merci. Oui, merci pour le don généreux de vous-mêmes. Ayez le courage d’élever vos enfants à la Lumière du Christ. Il vous faudra parfois lutter contre le vent dominant, supporter le mépris et les moqueries du monde mais nous ne sommes pas ici pour plaire au monde. Nous proclamons nous un Christ crucifié, scandale pour les juifs et folie pour les païens.
N’ayez pas peur, ne renoncez pas. L’Eglise, par la voix des papes, tout spécialement depuis l’encyclique Humanae vitae, vous confie une mission prophétique. Témoignez devant tous de votre confiance joyeuse en Dieu qui nous a fait gardiens intelligents de l’ordre naturel. Vous annoncez ce que Jésus nous a révélé par sa vie. Chers pères et mères de famille, l’Eglise vous aime, aimez l’Eglise. Aimez votre mère.
A vous enfin, je vais m’adresser. Vous les plus jeunes qui êtes ici nombreux. Je vous prie d’écouter d’abord un ancien qui a plus d’autorité que moi. Il s’agit de l’évangéliste saint jean. Au-delà de l’exemple de sa vie, Saint Jean a également laissé un message écrit aux jeunes. Dans sa première lettre, nous lisons ces paroles émouvantes d’un ancien aux jeunes des églises qu’il avait fondées. Ecoutez cette voix forte d’un vieillard : « je vous l’ai écrit, à vous les plus jeunes, vous êtes forts, la parole de Dieu demeure en vous, vous avez vaincu le mauvais. N’aimez pas le monde, ni ce qui est dans le monde ».
Le monde que nous ne devons pas aimer, commente le père Cantalamessa dans son homélie du vendredi saint, et auquel nous ne devons pas nous conformer, n’est pas – nous le savons bien - le monde créé et aimé par Dieu. Ce ne sont pas les personnes du monde vers lesquelles au contraire nous devons toujours aller, surtout le plus pauvres et les plus faibles pour les aimer et les servir humblement.
Non. Le monde à ne pas aimer est un autre monde. C’est le monde tel qu’il est devenu sous la domination de Satan et du péché. C’est le monde des idéologies qui nient la nature humaine et détruisent les familles. C’est le monde des structures onusiennes qui imposent impérativement une nouvelle éthique mondiale à laquelle nous devrions tous nous soumettre. Mais un grand écrivain croyant britannique du siècle dernier, T.S.Eliot, a écrit trois versets qui en disent davantage que des livres entiers. « Dans le monde des fugitifs, celui qui prend la direction opposée aura l’air d’un déserteur. »
Chers jeunes, s’il est permis à un ancien comme l’était Saint Jean de s’adresser directement à vous, je vous exhorte moi aussi et je vous dis : vous avez vaincu le mauvais, combattez toute loi contre nature que l’on voudrait vous imposer, opposez-vous à toute loi contre la vie et contre la famille, soyez de ceux qui prennent la direction opposée. Osez aller à contre-courant. Pour nous chrétiens, la direction opposée n’est pas un lieu, c’est une personne, c’est Jésus Christ, notre ami et notre rédempteur.
Une tâche vous ait particulièrement confiée à vous, les jeunes : sauver l’amour humain de la dérive tragique dans laquelle il est tombé. L’amour qui n’est plus le don de soi-même mais seulement la possession de l’autre, une possession souvent violente et tyrannique. Sur la Croix, Dieu s’est fait homme et nous a révélé qu’Il est agapè, c’est-à-dire l’Amour qui se donne jusqu’à la mort. Aimer vraiment, c’est mourir pour l’autre comme ce jeune gendarme, le colonel Arnaud Beltrame.
Chers jeunes, vous éprouvez souvent, sans doute, dans votre âme, la lutte des ténèbres et de la Lumière, vous êtes parfois séduits par les plaisirs faciles de ce monde. De tout mon cœur de prêtre, je vous le dis : n’hésitez pas, Jésus vous donnera tout. En le suivant pour être des saints, vous ne perdrez rien, vous gagnerez la seule joie qui ne déçoit jamais. Chers jeunes, si aujourd’hui le Christ vous appelle à le suivre comme prêtre, comme religieux ou religieuse, n’hésitez pas, dites-lui fiat, un oui enthousiaste et sans condition. Dieu veut avoir besoin de vous. Quelle joie. Quelle grâce.
L’occident a été évangélisé par les saints et les martyrs. Vous, jeunes d’aujourd’hui, vous serez les saints et les martyrs que les nations attendent pour une nouvelle évangélisation. Vos patries ont soif du Christ, ne les décevez pas. L’Eglise vous fait confiance. Je prie pour que nombreux parmi vous répondent, aujourd’hui durant cette messe, à l’appel de Dieu à la suivre, à tout laisser pour Lui, pour sa Lumière. Quand Dieu appelle, il est radical. Il nous appelle tout entiers, jusqu’au don total, jusqu’au martyre du corps ou du cœur.
Cher peuple de France, ce sont les monastères qui ont fait la civilisation de ton pays. Ce sont les personnes, les hommes et les femmes, qui ont accepté de suivre Jésus jusqu’au bout, radicalement, qui ont construit l’Europe chrétienne. Parce qu’ils ont cherché Dieu seul, ils ont construit une civilisation belle et paisible comme cette cathédrale.
Peuple de France, peuples d’occident, vous ne trouverez la paix et la joie qu’en ne cherchant Dieu seul. Retournez à vos racines, retournez à la source, retournez au monastère. Oui, vous tous, osez aller passer quelques jours dans un monastère. Dans ce monde de tumultes, de laideur, de tristesse, les monastères sont des oasis de beauté et de joie. Vous y ferez l’expérience qu’il est possible de mettre concrètement Dieu au centre de toute sa vie, vous y ferez l’expérience de la seule joie qui ne passe pas.
Chers pèlerins, renonçons aux ténèbres, choisissons la Lumière, demandons à la Très Sainte Vierge Marie de savoir dire fiat, c’est-à-dire oui, pleinement comme elle, de savoir accueillir la lumière de l’Esprit Saint, comme elle. En ce jour où grâce à la sollicitude du Saint Père le pape François, nous fêtons Marie mère de l’Eglise, demandons à cette mère très sainte d’avoir un cœur comme le sien, un cœur qui ne refuse rien à Dieu, un cœur brûlant d’amour pour la gloire de Dieu, ardent à annoncer aux Hommes la bonne nouvelle, un cœur généreux, un cœur large comme le cœur de Marie, aux dimensions de l’Eglise, aux dimensions du cœur de Jésus.
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: Cardinal Sarah Mer 23 Mai - 11:24
cardinal Sarah a écrit:
Peuple de France, peuples d’occident, vous ne trouverez la paix et la joie qu’en ne cherchant Dieu seul. Retournez à vos racines, retournez à la source, retournez au monastère.
L’occident a été évangélisé par les saints et les martyrs. Vous, jeunes d’aujourd’hui, vous serez les saints et les martyrs que les nations attendent pour une nouvelle évangélisation. Vos patries ont soif du Christ, ne les décevez pas. L’Eglise vous fait confiance. Je prie pour que nombreux parmi vous répondent, aujourd’hui durant cette messe, à l’appel de Dieu à la suivre, à tout laisser pour Lui, pour sa Lumière. Quand Dieu appelle, il est radical. Il nous appelle tout entiers, jusqu’au don total, jusqu’au martyre du corps ou du cœur.
Cher peuple de France, ce sont les monastères qui ont fait la civilisation de ton pays. Ce sont les personnes, les hommes et les femmes, qui ont accepté de suivre Jésus jusqu’au bout, radicalement, qui ont construit l’Europe chrétienne. Parce qu’ils ont cherché Dieu seul, ils ont construit une civilisation belle et paisible comme cette cathédrale.
Peuple de France, peuples d’occident, vous ne trouverez la paix et la joie qu’en ne cherchant Dieu seul. Retournez à vos racines, retournez à la source, retournez au monastère. Oui, vous tous, osez aller passer quelques jours dans un monastère. Dans ce monde de tumultes, de laideur, de tristesse, les monastères sont des oasis de beauté et de joie. Vous y ferez l’expérience qu’il est possible de mettre concrètement Dieu au centre de toute sa vie, vous y ferez l’expérience de la seule joie qui ne passe pas.
Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: Cardinal Sarah Ven 25 Mai - 12:10
D'où l'idée du monastère intérieur. Mais il faut encore être radical et tout donner au Seigneur, de corps, de cœur et d'âme. C'est peut être la grande intuition de Benoit XVI : le pari Bénédictin :
Au IV ième siècle les Bénédictins ont compris qu'il fallait laisser l'Empire Romain, en pleine décadence, s'écrouler de lui-même, et commencer à construire une autre civilisation. Mais ils ont commencé en offrant leurs prière et leurs sacrifices au Seigneur.
==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Cardinal Sarah Jeu 12 Juil - 14:50
... Le Cardinal SARAH... un cardinal qui parle avec l'intelligence du coeur... Cett vidéo a été ajoutée sur YouTube le 07/11/2016. Ce que notre cardinal bien-aimé dit, c'est tellement vrai !
"J'ai peur que l'Occident ne meure". Changeons, oui changeons !
==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Cardinal Sarah Mar 14 Aoû - 15:53
Conférence du Cal SARAH à l'abbaye de Kergonan pour les 50 ans d'Humanae Vitae - 04 août 2018 -
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Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: Cardinal Sarah Mer 15 Aoû - 7:58
Françoise a écrit:
Cardinal SARAH a écrit:
L’occident a été évangélisé par les saints et les martyrs. Vous, jeunes d’aujourd’hui, vous serez les saints et les martyrs que les nations attendent pour une nouvelle évangélisation. Vos patries ont soif du Christ, ne les décevez pas. L’Eglise vous fait confiance. Je prie pour que nombreux parmi vous répondent, aujourd’hui durant cette messe, à l’appel de Dieu à la suivre, à tout laisser pour Lui, pour sa Lumière. Quand Dieu appelle, il est radical. Il nous appelle tout entiers, jusqu’au don total, jusqu’au martyre du corps ou du cœur.
Cher peuple de France, ce sont les monastères qui ont fait la civilisation de ton pays. Ce sont les personnes, les hommes et les femmes, qui ont accepté de suivre Jésus jusqu’au bout, radicalement, qui ont construit l’Europe chrétienne. Parce qu’ils ont cherché Dieu seul, ils ont construit une civilisation belle et paisible comme cette cathédrale.
Peuple de France, peuples d’occident, vous ne trouverez la paix et la joie qu’en ne cherchant Dieu seul. Retournez à vos racines, retournez à la source, retournez au monastère. Oui, vous tous, osez aller passer quelques jours dans un monastère. Dans ce monde de tumultes, de laideur, de tristesse, les monastères sont des oasis de beauté et de joie. Vous y ferez l’expérience qu’il est possible de mettre concrètement Dieu au centre de toute sa vie, vous y ferez l’expérience de la seule joie qui ne passe pas.
cette homélie pourrait être notre charte. A noter, au passage, que ce qui est premier, ce n'est pas l’œcuménisme, mais l’évangélisation.
Matthieu 28:19
Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,
Un cardinal nous enseigne comment poursuivre notre route de chrétiens au sein même des crises sociétales et ecclésiales; nourrissons-nous de ses paroles ! Cette homélie est du cardinal Sarah datant de mai dernier au pèlerinage de Chartres ; son texte a été collé par Françoise à la date du 23 mai (voir plus haut) sous le titre :
Texte de l'homélie du Cardinal Sarah
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Cardinal Sarah Sam 13 Oct - 21:43
Lu sur "Vatican News" :
Canonisation de Paul VI : Pour le Cardinal SARAH, Paul VI est l'intercesseur de l'Eglise d'aujourd'hui qui affronte de grandes difficultés.
Lu sur "Le Salon Beige" à propos du dernier livre du Cardinal SARAH : Le soir approche et déjà le jour baisse "J'ai pu apprécier les plus beaux fruits de la colonisation occidentale"
LE CARDINAL SARAH MET EN GARDE LES EUROPÉENS DES DANGERS D'ÊTRE ENVAHIS PAR D'AUTRES PEUPLES !
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Cardinal Sarah : « Vous êtes envahis par d’autres peuples qui vont progressivement vous dominer »
Monseigneur Robert Sarah, cardinal catholique guinéen, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements au Vatican, est en visite de promotion en France de son dernier ouvrage « La Force du silence ». Il donne une entrevue à un média en ligne dans laquelle il s’exprime sur l’invasion migratoire que subissent la France et l’Europe :
« La plus grande inquiétude c’est que l’Europe a perdu le sens de ses origines. Elle a perdu ses racines. Or, un arbre qui n’a pas de racines, il meurt. Et j’ai peur que l’Occident meure. Il y a beaucoup de signes. Plus de natalité. Et vous êtes envahis, quand même, par d’autres cultures, d’autres peuples, qui vont progressivement vous dominer en nombre et changer totalement votre culture, vos convictions, vos valeurs. »
Faut-il que ce soit un Africain qui le dise pour que les Européens entendent ?
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: Cardinal Sarah Mar 26 Mar - 16:34
Oui il faut le dire et le redire : point de salut hors de l'Eglise catholique, et non ! les autres religions ne mènent pas au salut. Ce qui ne veut pas dire que les membres des autres religions sont damnés, mais sauvés parce que rattachés d'une manière mystérieuse à l'unique Eglise.
Ce qui reste quand même dommage, parce que bien que sauvés, combien de grâces perdues du fait de ne pas connaître le véritable chemin de salut.
... Vu sur le site "Aleteia" : https://fr.aleteia.org/2019/03/21/le-remede-du-cardinal-sarah-a-la-crise-de-leglise/
Le remède du cardinal Sarah à la crise de l’Église
Antoine Mekary | ALETEIA Le cardinal Sarah.
aul de Dinechin | 21 mars 2019
Face aux révélations d’abus et de scandales commis par des membres du clergé, la crédibilité de l’Église est sérieusement remise en cause. Se voulant lucide sur cette crise, le cardinal Robert Sarah publie un nouvel ouvrage dans lequel il donne des clefs pour garder l′espérance.
Les nouvelles de ces derniers temps semblent toutes plus sombres les unes que les autres. Les scandales se succèdent chez les prêtres et chez les évêques. Pas une semaine ne passe sans qu’un cas d′abus sexuel ne soit révélé au grand jour. En conséquence de quoi, les chrétiens sont nombreux à être déboussolés, et ceux qui ne semblent pas totalement découragés se demandent comment ils peuvent réagir. Procès des cardinaux Barbarin et Pell, sommet sur la protection des mineurs, livre de Frédéric Martel… L’actualité semble se déchaîner. Face à la tempête, « je ne dois plus me taire », affirme le cardinal Robert Sarah dans son dernier ouvrage, Le soir approche et déjà le jour baisse, paru le 20 mars chez Fayard.
Si l’ouvrage dresse un tableau sombre de la situation actuelle, c’est pour mieux encourager à conserver l’espérance. À sa lecture, les chrétiens peuvent trouver le remède pour ne plus avoir peur et continuer avec confiance. « J′ai voulu ce livre pour réconforter les chrétiens et les prêtres fidèles », explique ainsi le haut prélat guinéen.
Le moyen de ne pas tomber : se mettre à genoux
L′Église est devenue une « caverne de brigands », affirme ainsi sans détour le cardinal Sarah pour qui les ennemis de cette institution s′y trouvent à l′intérieur. Malgré tout, assure-t-il, les prêtres, les évêques et les cardinaux sans morale ne terniront jamais le témoignage « lumineux » des plus de 400.000 prêtres qui servent « saintement et joyeusement le Seigneur » à travers le monde. Bien que les attaques soient très violentes, l’Église ne mourra pas, promet-il.
Mais pour ne pas sombrer, une seule solution : la prière ! « Chers amis, vous voulez relever l’Église ? », demande le cardinal Sarah. « Mettez-vous à genoux ! C′est le seul moyen » car « celui qui ne prie plus a déjà trahi », prévient-il. Vos pasteurs sont couverts de défauts et d’imperfections ? Ce n′est pas en les méprisant que sera bâtie l’unité de l’Église, estime encore le cardinal. « Si vous pensez que vos prêtres et vos évêques ne sont pas des saints, alors soyez-le pour eux. Faites pénitence, jeûnez pour réparer leurs fautes et leurs lâchetés. »
(Cliquer sur le lien pour lire la suite sur "ALETEIA" : https://fr.aleteia.org/2019/03/21/le-remede-du-cardinal-sarah-a-la-crise-de-leglise/
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Cardinal Sarah Jeu 28 Mar - 19:42
Egalement, lu cette fois sur "Valeurs actuelles", notre cher Cardinal dit avec justesse que l'Eglise est plongée dans l'obscurité du Vendredi Saint :
Cardinal Sarah : “L’Eglise est plongée dans l’obscurité du Vendredi saint”
Par Laurent Dandrieu
Publié le 27/03/2019 à 14:00 Twitter
Chapô [size=25]À l’occasion de la sortie de son nouveau livre, le Préfet de la congrégation pour le culte divin, l’une des voix les plus fortes de l’Église, nous a reçu à Rome pour un entretien exclusif. Amateurs de langue de buis, s’abstenir ! Si les livres de prélats catholiques suscitent souvent un ennui poli par leur tiédeur de tisane, le Soir approche et déjà le jour baisse, le nouveau livre d’entretiens du cardinal Robert Sarah avec Nicolas Diat, fait figure d’alcool fort. Rappelant qu’un monde qui oublie Dieu va à sa perte, renvoyant dos à dos la « barbarie matérialiste » et la « barbarie islamiste », exhortant l’Eglise à remettre le Christ au centre, dénonçant le pacte de Marrakech soutenu par le Vatican ou mettant en garde contre l’ordination d’hommes mariés que certains voudraient expérimenter à l’occasion du prochain synode sur l’Amazonie, le cardinal Sarah invite à une véritable résistance spirituelle, rappelant que seul le Christ est l’Espérance du monde. Pourquoi avoir choisi un titre aussi sombre, au risque d’effrayer le lecteur ? Ce livre est d’abord un appel à la lucidité et à la clairvoyance. L’Église traverse une grande crise. Les vents sont d’une violence rare. Rare sont les journées sans scandale, réels ou mensongers. Les fidèles peuvent donc légitimement s’interroger. J’ai voulu ce livre pour eux. Je souhaite qu’ils puissent sortir de cette lecture avec la joie que donne le Christ : « Reste avec nous, Seigneur : le soir approche et déjà le jour baisse. » C’est la résurrection du Fils de Dieu qui donne l’Espérance dans l’obscurité. Le choix de ce verset extrait de l’Évangile des pèlerins d’Emmaüs, est-ce pour vous une manière d’indiquer que l’Eglise ne met pas suffisamment le Christ et la prière au centre ? Je crois fermement que la situation que nous vivons au sein de l’Eglise ressemble en tout point à celle du Vendredi saint, quand les apôtres ont abandonné le Christ, que Judas l’a trahi, car le traître voulait un Christ à sa manière, un Christ préoccupés par des questions politiques. Aujourd’hui, nombre de prêtres et d’évêques sont littéralement ensorcelés par des questions politiques ou sociales. En réalité, ces questions ne trouveront jamais de réponses en dehors de l’enseignement du Christ. Il nous rend plus solidaires, plus fraternels ; tant que nous n’avons pas le Christ comme grand-frère, le premier-né d’une multitude de frères, il n’y a pas de charité solide, pas d’altérité véritable. Le Christ est la seule lumière du monde. Comment l’Eglise pourrait-elle se détourner de cette lumière ? Comment peut-elle passer son temps à se perdre dans des questions purement matérialistes ? Certes, il est important d’être sensibles aux personnes dans la souffrance. Je pense en particulier aux hommes qui quittent leur pays. Mais pourquoi s’éloignent-ils de leur terre ? Parce que des puissances sans foi, qui ont perdu Dieu, pour qui il n’y a que l’argent et le pouvoir qui comptent, ont déstabilisé leurs nations. Ces difficultés sont immenses. Mais, je le répète, l’Église doit d’abord redonner aux hommes la capacité de regarder vers le Christ : « Quand je serai élevé, j’attirerai tous les hommes ». C’est le Christ crucifié qui nous apprend à prier et à dire : « Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». C’est en regardant le Fils de Dieu que l’Eglise pourra apprendre à porter les hommes vers la prière et à pardonner comme le Christ. Ce livre veut essayer de redonner à l’Église le sens de sa grande mission divine. Pour qu’elle puisse porter les hommes au Christ qui est l’Espérance. Voilà la signification du titre de notre livre : aujourd’hui tout est sombre, difficile, mais quelles que soient les difficultés que nous traversons, il y a une seule personne qui peut venir à notre secours. Il faut qu’il y ait une institution pour conduire à cette personne : c’est l’Eglise. Rappeler l’Eglise à sa vraie mission : c’est une manière de dire qu’elle s’en écarte parfois. Vous allez jusqu’à dénoncer les pasteurs qui trahissent leurs brebis, ce que beaucoup de catholiques ont du mal à croire… Votre remarque n’est pas propre à notre temps : regardez l’ancien Testament, qui abonde en mauvais pasteurs, ces hommes qui aiment bien profiter de la viande ou de la laine de leur brebis, sans prendre soin d’elles ! Il y a toujours eu des trahisons dans l’Eglise. Aujourd’hui, je ne crains pas d’affirmer que des prêtres, des évêques et même des cardinaux ont peur de proclamer ce que Dieu enseigne et de transmettre la doctrine de l’Eglise. Ils ont peur d’être désapprouvés, d’être vus comme des réactionnaires. Alors ils disent des choses floues, vagues, imprécises, pour échapper à toute critique, et ils épousent l’évolution stupide du monde. C’est une trahison : si le pasteur ne conduit pas son troupeau vers les eaux tranquilles, vers les prés d’herbe fraîche dont parle le psaume, s’il ne le protège pas contre les loups, c’est un pasteur criminel qui abandonne ses brebis. S’il n’enseigne pas la foi, s’il se complait dans l’activisme au lieu de rappeler aux hommes qu’ils sont faits pour prier, il trahit sa mission. Jésus dit : « Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées. » C’est ce qui se passe aujourd’hui. On ne sait plus vers qui se tourner. [/size]
Citation :
À l’évidence, il existe une forte majorité de prêtres qui restent fidèle à leur mission d’enseignement, de sanctification et de gouvernement. Mais il y a aussi un petit nombre qui cède à la tentation morbide et scélérate d’aligner l’Eglise sur les valeurs des sociétés occidentales actuelles.
... Lire la suite sur le lien : https://www.valeursactuelles.com/societe/cardinal-sarah-leglise-est-plongee-dans-lobscurite-du-vendredi-saint-105265
Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Cardinal Sarah : Dieu ne veut pas la migration… Vous êtes envahis par l’islam
Par Michel Janva le 27 mars 2019
Le cardinal Sarah a reçu les journalistes de L’Incorrect, avant la parution de son nouvel ouvrage. Extrait de cet entretien de 4 pages, sur un sujet sensible… l’immigration :
Merci Philippe... mais bien sûr qu'on est envahi par l'Islam ! Cela ne fait aucun doute. Merci au Cardinal SARAH que nous apprécions beaucoup.
Juste un tout petit témoignage personnel. Je suis assistante maternelle et là je dois accueillir une petite fille de neuf mois dont la famille est protégée par l'UDAF (le père est musulman). On voulait m'imposer des repas "sans porc" : j'ai dit NON... J'ai demandé "Apportez les repas préparés par vous-même" afin que l'on ne m'accuse pas injustement par la suite de donner du porc à l'enfant.
Dur dur d'être catholique engagé à la suite du Christ aujourd'hui... Notre propre représentant, soit disant Vicaire du Christ ne nous aide pas beaucoup !
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Cardinal Sarah Dim 7 Avr - 13:28
Lu sur "Aletéia" : Cardinal SARAH : La peur est la grande faiblesse de l'Eglise aujourd'hui.
Crise de la foi, crise de l’Église, déclin de l’Occident, le cardinal Robert Sarah, préfet de la congrégation pour le culte divin, se penche sur toutes les crises du monde contemporain dans son nouveau livre-entretien : "Le soir approche et déjà le jour baisse", co-écrit avec l’essayiste Nicolas Diat. Rencontré par Aleteia, le haut prélat estime cependant que l’issue n’est pas fatale, si toutefois pasteurs, prélats et baptisés parviennent à s’affranchir de leurs peurs.
Aleteia : Que répondre à ceux qui pourraient estimer que votre livre est pessimiste voire alarmiste ? Cardinal Robert Sarah : J’ai fait ce constat avec beaucoup de prudence et un grand désir de précision. Il me semble, par conséquent, qu’il ne se situe pas loin de la vérité. Bien sûr, le tableau peut paraître sombre, mais le pape Benoît XVI disait lui-même, juste avant son élection au Siège de Pierre, que l’Occident traverse une crise qui ne s’est jamais vérifiée dans toute l’histoire. La réalité est là : on ne peut pas dire qu’il n’y a pas une crise de la foi alors que les églises se vident. Je ne pense pas que par le passé nous avons assisté à des accusations telles que celles dirigées actuellement contre des cardinaux, des évêques, des prêtres, parfois même condamnés à des peines de prison… Dans la société, je ne sais pas quelle civilisation a légalisé l’avortement, l’euthanasie, a cassé la famille et brisé le mariage à ce point. Ce sont pourtant des aspects essentiels de la vie humaine. Nous sommes dans une situation difficile et la crise est profonde et grave, mais j’ai également consacré la dernière partie du livre à une longue réflexion sur l’espérance car chaque crise comporte en elle une dimension nouvelle, le début d’une renaissance. Lire aussi : Le remède du cardinal Sarah à la crise de l’Église ... Lire la suite en cliquant sur le lien plus haut ! Le Cardinal parle en Vérité assurément... et cela fait du bien. Prions pour lui, soutenons-le !
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Cardinal Sarah Lun 8 Avr - 17:23
Toujours notre bon Cardinal SARAH qui dit dans une interview du journal "Atlantico" :
Si les dirigeants de l'Occident se résignent à la tiédeur et oublient ses racines chrétiennes, ils le conduisent droit à sa perte.
==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: Cardinal Sarah Lun 8 Avr - 21:58
Nous n'avons pas Pierre pour l'instant, mais nous avons Paul
Vraiment, oui vraiment, merci Seigneur pour ce bon Cardinal SARAH. Oui, l'Eglise est bien vivante, et cela nous fait un bien extrême d'entendre ce Monseigneur, préfet de la Congrégation pour le culte Divin, auteur du livre "Le soir approche et déjà le jour baisse". Espérance, espérance !
==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Cardinal Sarah Dim 14 Avr - 13:33
Citation :
"Ceux qui veulent m'opposer au pape perdent leur temps...."
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: Cardinal Sarah Dim 14 Avr - 17:18
Oui mais entre un pape qui donne sa démission mais ne la donne pas et la conspiration du groupe Gallen, nous on se pose des questions, et l'argument d'autorité ne suffit pas car on attend une réponse Claire.
Si Francis est bon qu'ils le démontrent et en quoi nos arguments sont faux ; s'il est mauvais et invalide, pourquoi le soutenir ?
Mais pour l'instant, c'est silence radio sur nos questions.
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: Cardinal Sarah Jeu 9 Mai - 0:01
Je suis scandalisé par tous ces hommes qui meurent en mer, par les trafics humains, par les réseaux mafieux, par l'esclavage organisé. Je reste perplexe devant ces gens qui émigrent sans papier, sans projet, sans famille. Ils pensent trouver ici le paradis terrestre ? Il n'est pas en Occident ! S'il faut les aider, je pense que c'est sur place, dans leurs villages, dans leurs ethnies. On ne peut cautionner ces déséquilibres économiques et ces drames humains. Vous ne pouvez pas accueillir tous les migrants du monde. Accueillir, ce n'est pas seulement laisser entrer les gens chez c'est leur donner du travail. Vous en avez ? Non. Leur donner un logement Vous en avez ? Non. Les parquer dans un endroit indécent, sans dignité, sans travail, ce n'est pas ce que j'appelle accueillir les gens. Cela ressemble plus à une organisation mafieuse ! L'Église ne peut pas coopérer à des trafics humains, qui ressemblent à un nouvel esclavage.
Ce que je trouve également scandaleux, c'est qu'on utilise la Parole de Dieu pour justifier cela, Dieu ne veut pas la migration. Le Christ, enfant, s'est réfugié en Égypte, à cause d'Hérode, mais il est rentré chez lui ensuite. De même, Dieu a toujours ramené son peuple en Israël, après chaque famine et chaque déportation en Babylonie. Un pays est un grand trésor, c'est là que nous sommes nés, c'est là où sont enterrés nos ancêtres. Quand on accueille quelqu'un, c'est pour qu'il ait une vie meilleure, et ce n'est pas dans un camp qu'on a une vie meilleure. Quand on est nourri sans travailler, on n'a aucune dignité. Quelle culture avez-vous à leur offrir ? Est-ce que vous êtes encore capable de partager votre culture et vos racines chrétiennes? J'ai peur que le déséquilibre démographique engendré par ces vagues migratoires vous fasse perdre votre identité et ce qui fait votre spécificité. L'Europe a une mission spéciale que Dieu lui a donnée c'est par vous que nous avons connu l'Évangile, que nous avons connu les valeurs de la famille, la dignité de la personne, et la liberté. Si vous renoncez à votre identité, si vous êtes noyés par une population qui ne partage pas votre culture, vos valeurs chrétiennes et votre identité risquent de disparaître. C'est comme la Rome ancienne envahie par les barbares. Il faut réfléchir aux migrations c'est un nouvel esclavage qu'on organise parce qu'on a besoin de travailleurs. Toutes ces personnes qui viennent ici en croyant trouver une vie rêvée. Quel mensonge ! Quel cynisme ! Benoît XVI fut particulièrement clair et prophétique sur toutes ces questions. [...]
Vous avez été façonnés par le christianisme, tout est chrétien en Europe. Pourquoi nier cela ? Aucun musulman ne nie son identité. Si vous ne retrouvez pas ce que vous êtes, vous disparaîtrez. Et si l'Europe disparaît, il y aura un bouleversement épouvantable: le christianisme risquerait de disparaître sur la surface de la terre. Voyez bien que vous êtes envahis par l'islam: ils veulent islamiser le monde entier, et ils ont les moyens financiers. Ils ne réussiront pas, parce que le Seigneur est avec nous jusqu'à la fin du monde. Mais il ne faut pas nier ce que vous êtes : ceux que vous accueillez doivent s'intégrer à votre culture. Encore faut-il que vous ayez une culture: vous ne pourrez pas les accueillir dans votre athéisme, dans votre matérialisme, dont ils ne veulent pas.
Ce que je trouve également scandaleux, c'est qu'on utilise la Parole de Dieu pour justifier cela, Dieu ne veut pas la migration. Le Christ, enfant, s'est réfugié en Égypte, à cause d'Hérode, mais il est rentré chez lui ensuite. De même, Dieu a toujours ramené son peuple en Israël, après chaque famine et chaque déportation en Babylonie. Un pays est un grand trésor, c'est là que nous sommes nés, c'est là où sont enterrés nos ancêtres. Quand on accueille quelqu'un, c'est pour qu'il ait une vie meilleure, et ce n'est pas dans un camp qu'on a une vie meilleure. Quand on est nourri sans travailler, on n'a aucune dignité. Quelle culture avez-vous à leur offrir ? Est-ce que vous êtes encore capable de partager votre culture et vos racines chrétiennes? J'ai peur que le déséquilibre démographique engendré par ces vagues migratoires vous fasse perdre votre identité et ce qui fait votre spécificité. L'Europe a une mission spéciale que Dieu lui a donnée c'est par vous que nous avons connu l'Évangile, que nous avons connu les valeurs de la famille, la dignité de la personne, et la liberté. Si vous renoncez à votre identité, si vous êtes noyés par une population qui ne partage pas votre culture, vos valeurs chrétiennes et votre identité risquent de disparaître. C'est comme la Rome ancienne envahie par les barbares. Il faut réfléchir aux migrations c'est un nouvel esclavage qu'on organise parce qu'on a besoin de travailleurs. Toutes ces personnes qui viennent ici en croyant trouver une vie rêvée. Quel mensonge ! Quel cynisme ! Benoît XVI fut particulièrement clair et prophétique sur toutes ces questions. [...]
Vous avez été façonnés par le christianisme, tout est chrétien en Europe. Pourquoi nier cela ? Aucun musulman ne nie son identité. Si vous ne retrouvez pas ce que vous êtes, vous disparaîtrez. Et si l'Europe disparaît, il y aura un bouleversement épouvantable: le christianisme risquerait de disparaître sur la surface de la terre. Voyez bien que vous êtes envahis par l'islam: ils veulent islamiser le monde entier, et ils ont les moyens financiers. Ils ne réussiront pas, parce que le Seigneur est avec nous jusqu'à la fin du monde. Mais il ne faut pas nier ce que vous êtes : ceux que vous accueillez doivent s'intégrer à votre culture. Encore faut-il que vous ayez une culture: vous ne pourrez pas les accueillir dans votre athéisme, dans votre matérialisme, dont ils ne veulent pas.
Ce que je trouve également scandaleux, c'est qu'on utilise la Parole de Dieu pour justifier cela, Dieu ne veut pas la migration. Le Christ, enfant, s'est réfugié en Égypte, à cause d'Hérode, mais il est rentré chez lui ensuite. De même, Dieu a toujours ramené son peuple en Israël, après chaque famine et chaque déportation en Babylonie. Un pays est un grand trésor, c'est là que nous sommes nés, c'est là où sont enterrés nos ancêtres. Quand on accueille quelqu'un, c'est pour qu'il ait une vie meilleure, et ce n'est pas dans un camp qu'on a une vie meilleure. Quand on est nourri sans travailler, on n'a aucune dignité. Quelle culture avez-vous à leur offrir ? Est-ce que vous êtes encore capable de partager votre culture et vos racines chrétiennes? J'ai peur que le déséquilibre démographique engendré par ces vagues migratoires vous fasse perdre votre identité et ce qui fait votre spécificité. L'Europe a une mission spéciale que Dieu lui a donnée c'est par vous que nous avons connu l'Évangile, que nous avons connu les valeurs de la famille, la dignité de la personne, et la liberté. Si vous renoncez à votre identité, si vous êtes noyés par une population qui ne partage pas votre culture, vos valeurs chrétiennes et votre identité risquent de disparaître. C'est comme la Rome ancienne envahie par les barbares. Il faut réfléchir aux migrations c'est un nouvel esclavage qu'on organise parce qu'on a besoin de travailleurs. Toutes ces personnes qui viennent ici en croyant trouver une vie rêvée. Quel mensonge ! Quel cynisme ! Benoît XVI fut particulièrement clair et prophétique sur toutes ces questions. [...]
Vous avez été façonnés par le christianisme, tout est chrétien en Europe. Pourquoi nier cela ? Aucun musulman ne nie son identité. Si vous ne retrouvez pas ce que vous êtes, vous disparaîtrez. Et si l'Europe disparaît, il y aura un bouleversement épouvantable: le christianisme risquerait de disparaître sur la surface de la terre. Voyez bien que vous êtes envahis par l'islam: ils veulent islamiser le monde entier, et ils ont les moyens financiers. Ils ne réussiront pas, parce que le Seigneur est avec nous jusqu'à la fin du monde. Mais il ne faut pas nier ce que vous êtes : ceux que vous accueillez doivent s'intégrer à votre culture. Encore faut-il que vous ayez une culture: vous ne pourrez pas les accueillir dans votre athéisme, dans votre matérialisme, dont ils ne veulent pas.
« Le cardinal préfet du Culte Divin, Robert Sarah, vient de signer la préface d’un livre qui vient de sortir aujourd’hui en italien et qui dévoile les manigances et les subterfuges qui ont été mis en œuvre pour que la communion dans la main soit autorisée.
Et il adresse cette mise en garde : « Pourquoi nous obstiner à communier debout et dans la main ? C’est question importante sur laquelle l’Eglise d’aujourd’hui doit se pencher pour repenser complètement la manière de distribuer la Sainte Communion ». Comment ?
A commencer par l’Ange de Fatima jusqu’à Mère Teresa en passant par Jean-Paul II qui tous la recevaient dans la bouche et à genoux.
Les bons docteurs et le magistère de l’Eglise ont trouvé dans le mot « transsubstantiation » un bastion inexpugnable contre les hérésies et en même temps le terme le plus adapté pour décrire l’amour on ne peut plus réel qui est présent dans les saintes espèces, indépendamment des dispositions de l’homme et de sa pensée. Le principe d’immanence, c’est-à-dire l’erreur philosophique selon laquelle ce n’est plus la pensée qui doit s’adapter au réel mais que c’est le réel qui doit être encadré par la pensée, a cherché à infecter même la doctrine Eucharistique : la présence réelle objective (c’est-à-dire l’Amour sans condition) est donc relativisé en fonction de celui qui comprend le signe (transfinalisation) ou de celui qui en est nourri (transsignification).Recevoir la communion dans la main entraîne nécessairement une grande dispersion de fragments. Au contraire, l’attention aux plus petites miettes, le soin apporté à la purification des vases sacrés, le fait de ne pas toucher l’hostie avec les mains moites deviennent des professions de foi dans la présence réelle de Jésus qui est là même dans les plus petites parties des espèces consacrées : si Jésus est la substance du pain Eucharistique, cela ne fait aucune différence si le morceau d’hostie est petit ou grand : la substance est la même, c’est Lui ! Au contraire le manque d’attention aux fragments fait perdre de vue le dogme et peu à peu la pensée qui prévaut c’est : « si même le curé ne fait pas attention aux fragments, s’il administre la Communion de façon à ce que les fragments puissent être dispersés, alors ça veut dire que Jésus n’est pas vraiment en eux, ou alors qu’il n’y est que jusqu’à un certain point ».
Je voudrais à ce sujet prendre l’exemple de deux grands saints de notre temps : Saint Jean-Paul II et Sainte Teresa de Calcutta. La vie entière de Karol Wojtyla a été marquée par un profond respect pour la Sainte Eucharistie. Il suffit de se rappeler des dernières années de son ministère pétrinien : un homme marqué dans son corps par la maladie qui l’a progressivement conduit de façon irréversible vers une dégradation physique presque totale. Mais malgré qu’il soit épuisé et sans force, Jean-Paul II ne se permettait jamais de s’asseoir face au Saint-Sacrement exposé. Qui ne se souvient avec émotion et affection de ces images du Pape Jean-Paul II, écrasé par la maladie, au bout du rouleau mais toujours à genoux devant le Saint-Sacrement pendant le parcours de la procession du Corpus Domini de Saint-Jean-de-Latran à la Basilique de Sainte Marie Majeure ? Même très malade, le Pape s’est toujours imposé de s’agenouiller devant le Saint-Sacrement. Il était incapable de s’agenouiller et de se lever seul. Il avait besoin d’aide pour plier les genoux et pour se relever. Jusqu’à ses derniers jours, il a ainsi voulu donner une grand témoignage de révérence envers le Saint-Sacrement. Pourquoi sommes-nous aussi orgueilleux et insensibles aux signes de Dieu lui-même nous offre pour notre croissance spirituelle et notre relation intime avec Lui ? Pourquoi ne pas nous agenouiller pour recevoir la Sainte Communion sur l’exemple des saints ? Est-ce vraiment tellement humiliant de se prostrer et de rester à genoux devant le Seigneur Jésus-Christ ? Et pourtant, « ayant la condition de Dieu, […] il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. » (Ph 2, 6-.
Mère Teresa elle-même s’abstenait de toucher le Corps transsubstancié du Christ, elle l’adorait plutôt et le contemplait en silence, restant longuement à genoux prostrée devant Jésus Eucharistie. En outre, elle recevait la Sainte Communion en bouche, comme un petit enfant qui ne laissait humblement nourrir par son Dieu. La Sainte était très peinée quand elle voyait des chrétiens recevoir la Sainte Communion dans leurs mains.Pourquoi nous obstiner à communier debout et dans la main ? Pourquoi cette attitude de manque de soumission aux signes de Dieu ? Qu’aucun prêtre n’ose prétendre imposer sa propre autorité sur cette question en refusant ou en maltraitant ceux qui désirent recevoir la Communion à genoux ou sur la langue : approchons-nous comme des enfants et recevons humblement à genoux et sur la langue le Corps du Christ Les saints nous montrent l’exemple. Ils sont les modèles à imiter que Dieu nous offre !Extrait du livre : « La distribuzione della comunione sulla mano. Profili storici, giuridici et pastorali » publié chez Cantagalli et préfacé par le Préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements, le Cardinal Robert Sarah »
Publié le mai 9, 2019 par lavoixdedieu
Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
C’est une fausse exégèse d’utiliser la parole de Dieu pour promouvoir la migration. Dieu n’a jamais voulu ces chagrins Card. Sarah
C’est une fausse exégèse d’utiliser la parole de Dieu pour promouvoir la migration. Dieu n’a jamais voulu ces chagrins Card. Sarah
Rédaction InfoCatho
- Juin 04, 2019
977 Views
CARDINAL SARAHÉVANGILEMIGRANTS
Le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, a déclaré que la défense de la migration était une interprétation erronée des évangiles par les prêtres et les évêques « ensorcelés » par des questions politiques et sociales. Son interview avec le magazine français “Valeurs Actuelles” a été publiée le week-end dernier, à peu près au même moment où le pape François avait pris la parole pour les migrants lors de sa visite au Maroc et avait déclaré que les politiciens qui construisent des murs pour les empêcher d’entrer seraient prisonniers de ces barrières. “Il est préférable d’aider les gens à s’épanouir dans leur culture que de les encourager à venir dans une Europe en pleine décadence”, a-t-il déclaré. « C’est une fausse exégèse d’utiliser la parole de Dieu pour promouvoir la migration. Dieu n’a jamais voulu ces chagrins d’amour. ” Le cardinal guinéen, l’une des voix les plus conservatrices du Vatican, a déclaré que les prêtres, les évêques et même les cardinaux craignaient aujourd’hui de proclamer l’enseignement divin. « Ils ont peur d’être mal vu, d’être perçus comme des réactionnaires. Alors ils disent des choses floues, vagues et imprécises pour échapper à la critique, et ils épousent l’évolution stupide du monde », a-t-il déclaré. Les migrants arrivant en Europe étaient stationnés quelque part sans travail ni dignité, a-t-il ajouté. « Est-ce ce que l’Eglise veut ? » A-t-il demandé. L’Eglise ne devrait pas soutenir “cette nouvelle forme d’esclavage” car l’Occident, avec son faible taux de natalité, risquait de disparaître, a-t-il déclaré. “Si l’Europe disparaît et avec elle les valeurs inestimables du Vieux Continent, l’Islam envahira le monde et nous changerons complètement la culture, l’anthropologie et la vision morale.”
[size=40]Cet incendie qui ravage l’Église tout particulièrement en Europe, c’est la couardise de proclamer la vérité sur Dieu et sur l’homme[/size]
Par Michel Janva le 21 juin 20193 commentaires
Extrait de la conférence prononcée par le Cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, à Paris en l’église Saint-François-Xavier le 25 mai 2019.
[…] Il y a quelques heures j’étais à la cathédrale Notre-Dame de Paris. En entrant dans cette église éventrée, en contemplant ses voûtes effondrées, je n’ai pu m’empêcher d’y voir un symbole de la situation de la civilisation occidentale et de l’Église en Europe. Oui, aujourd’hui de tout côté, l’Église semble être en flamme. Elle semble ravagée par un incendie bien plus destructeur que celui de la cathédrale Notre-Dame. Quel est ce feu ? Il faut avoir le courage de lui donner son nom. Car, « mal nommer les choses, c’est augmenter le malheur du monde. »
Ce feu, cet incendie qui ravage l’Église tout particulièrement en Europe, c’est la confusion intellectuelle, doctrinale et morale, c’est la couardise de proclamer la vérité sur Dieu et sur l’homme et de défendre et transmettre les valeurs morales et éthiques de la tradition chrétienne, c’est la perte de la foi, de l’esprit de foi, la perte du sens de l’objectivité de la foi et donc la perte du sens de Dieu. Comme l’écrivait Jean-Paul II dans Evangelium Vitae :
Citation :
« Quand on recherche les racines les plus profondes du combat entre la « culture de vie » et la « culture de mort »… il faut arriver au cœur du drame vécu par l’homme contemporain: l’éclipse du sens de Dieu et du sens de l’homme, caractéristique du contexte social et culturel dominé par la sécularisation qui, avec ses prolongements tentaculaires, va jusqu’à mettre parfois à l’épreuve les communautés chrétiennes elles-mêmes… ce qui aboutit à une sorte d’obscurcissement progressif de la capacité de percevoir la présence vivifiante et salvatrice de Dieu ».
Chers amis, la cathédrale Notre-Dame avait une flèche qui était comme un doigt tendu vers le ciel. Cette flèche semblait nous orienter vers Dieu. Au cœur de Paris, elle semblait dire à chacun le sens ultime de toute vie. Cette flèche symbolisait bien l’unique raison d’être de l’Église : nous conduire vers Dieu, nous orienter vers Lui. Une Église qui ne serait pas orientée vers Dieu est une Église qui meurt et s’effondre. La flèche de la cathédrale de Paris s’est effondrée : ce n’est pas un hasard ! Notre-Dame de Paris symbolise tout l’Occident. A force de se détourner de Dieu, l’Occident s’effondre. Elle symbolise la grande tentation des chrétiens d’Occident : à force de ne plus être tournés vers Dieu, à force de se tourner vers eux-mêmes, ils meurent.
Je suis persuadé que cette civilisation vit une crise mortelle. Comme à l’époque de la chute de Rome, les élites d’aujourd’hui ne se soucient que d’augmenter le luxe de leur vie quotidienne et les peuples sont anesthésiés par des divertissements de plus en plus vulgaires. Comme évêque, je me dois de prévenir l’Occident ! L’incendie de la barbarie vous menace ! Et qui sont les barbares ? Les barbares sont ceux qui haïssent la nature humaine, Les barbares sont ceux qui bafouent le sens du sacré, Les barbares sont ceux qui méprisent et manipulent la vie et veulent « augmenter l’homme » ! Quand un pays est prêt à laisser mourir de faim et de soif un homme en état de grande faiblesse et de dépendance, il marche sur les voies de la barbarie ! Le monde entier a regardé la France hésiter à nourrir Vincent Lambert, un de ses enfants les plus faibles. Mes chers amis, comment votre pays pourrait-il après cela donner au monde des leçons de civilisation ? Quand un pays s’arroge le droit de vie et de mort sur les plus petits et les plus faibles, quand un pays assassine les enfants à naître dans le sein de leurs mères, il marche vers la barbarie !
L’occident est aveuglé par sa soif de richesses ! L’appât de l’argent que le libéralisme répand dans les cœurs endort les peuples ! Pendant ce temps, la tragédie silencieuse de l’avortement et de l’euthanasie continue. Pendant ce temps, la pornographie et l’idéologie du genre mutilent et détruisent les enfants et les adolescents. Nous sommes habitués à la barbarie, elle ne nous surprend même plus ! La civilisation occidentale est en profonde décadence et en ruine, malgré ses succès scientifiques et technologiques fantastiques et les apparences de prospérité ! Comme la cathédrale Notre-Dame : elle vacille. Elle a perdu sa raison d’être : montrer Dieu et conduire à Dieu. Sans la flèche qui couronne l’édifice, les voûtes s’effondrent. Je veux pousser un cri d’alarme qui est aussi un cri d’amour et de compassion pour l’Europe et l’Occident : Un Occident qui renie sa foi, son histoire, ses racines chrétiennes est condamné au mépris et à la mort ! Il n’est plus semblable à une belle cathédrale fondée sur la foi, mais plutôt à une ruine qui n’a plus de sens !
En perdant le sens de Dieu, on a sapé le fondement de toute civilisation humaine. Une cathédrale proclame par son architecture verticale que nous sommes faits pour Dieu. Au contraire, l’homme séparé de Dieu est réduit à sa seule dimension horizontale.
Si Dieu perd son caractère central et son primat, l’homme perd sa juste place, il ne trouve plus sa place dans la création, dans les relations avec les autres. Le refus moderne de Dieu nous enferme dans un nouveau totalitarisme: celui du relativisme qui n’admet aucune loi si ce n’est celle du profit. Il faut briser les chaînes que cette nouvelle idéologie totalitaire veut nous imposer ! Si l’homme refuse et se coupe de Dieu, il ressemble à un fleuve immense et majestueux, mais coupé de sa source, tôt ou tard, il sèchera et disparaîtra. Si l’homme nie Dieu et le rejette, il ressemble à un arbre géant qui n’a plus de racine : il mourra sans délai. Nicolas Berdiaeff a raison de dire : « Si Dieu n’est pas, alors l’homme n’est pas non plus, voilà ce que notre époque découvre de façon expérimentale. La nature du socialisme est mise à nu et démasquée, ses limites dernières sont manifestes ; de même est mis à nu et démasqué le fait que l’irréligion, la neutralité religieuse n’existent pas, qu’à la religion du Dieu vivant est seulement opposée la religion du diable, qu’à la religion du Christ est seulement opposée la religion de l’Antéchrist ; le royaume de l’humanisme neutre qui voulait s’installer dans la sphère moyenne, entre ciel et enfer, se décompose, et alors se découvre l’abime supérieur et inférieur. Au Dieu-Homme est opposé, non pas l’homme du Royaume neutre et moyen, mais l’homme-dieu, l’homme qui s’est mis lui-même à la place de Dieu. Les pôles opposés de l’être et du néant se découvrent ».
Refuser à Dieu la possibilité d’entrer dans tous les aspects de la vie humaine revient à condamner l’homme à la solitude. Il n’est plus qu’un individu isolé, sans origine ni destin. Il se retrouve condamné à errer dans le monde comme un barbare nomade, sans savoir qu’il est fils et héritier d’un Père qui l’a créé par amour et l’appelle à partager son bonheur éternel. Seul, errant dans un champs de ruines, voilà ce qu’est devenu l’homme moderne, voilà ce que j’ai expérimenté hier en visitant Notre-Dame en ruine.
La crise spirituelle que je décris concerne le monde entier. Mais elle a sa source en Europe. Le rejet de Dieu est né dans les consciences occidentales. L’effondrement spirituel a donc des traits proprement occidentaux. […]
Merci à toi Michel - Panetier - pour cet extrait d'homélie.
Merci au Cardinal SARAH de dire haut et fort ce qui ne va pas. Il nous faut des hommes COURAGEUX, LUCIDES et INSPIRES comme lui pour aider à la purification de l'Eglise et du monde.
Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: Cardinal Sarah Ven 21 Juin - 11:29
D'où ce petit Forum pour, très humblement, lutter contre cette décadence et ce refus de Dieu. A la mesure de nos moyens, mais autant que l'on pourra.
Le cardinal oublie de dire que la Papauté vacille aussi...