Dernière édition par Françoise le Jeu 1 Mar - 7:24, édité 1 fois
Auteur
Message
Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010
Sujet: Re: Cardinal Sarah Lun 8 Avr - 21:58
Nous n'avons pas Pierre pour l'instant, mais nous avons Paul
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Cardinal Sarah Mar 9 Avr - 12:02
Vraiment, oui vraiment, merci Seigneur pour ce bon Cardinal SARAH. Oui, l'Eglise est bien vivante, et cela nous fait un bien extrême d'entendre ce Monseigneur, préfet de la Congrégation pour le culte Divin, auteur du livre "Le soir approche et déjà le jour baisse". Espérance, espérance !
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Cardinal Sarah Dim 14 Avr - 13:33
Citation :
"Ceux qui veulent m'opposer au pape perdent leur temps...."
Oui mais entre un pape qui donne sa démission mais ne la donne pas et la conspiration du groupe Gallen, nous on se pose des questions, et l'argument d'autorité ne suffit pas car on attend une réponse Claire.
Si Francis est bon qu'ils le démontrent et en quoi nos arguments sont faux ; s'il est mauvais et invalide, pourquoi le soutenir ?
Mais pour l'instant, c'est silence radio sur nos questions.
Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010
Sujet: Re: Cardinal Sarah Jeu 9 Mai - 0:01
Je suis scandalisé par tous ces hommes qui meurent en mer, par les trafics humains, par les réseaux mafieux, par l'esclavage organisé. Je reste perplexe devant ces gens qui émigrent sans papier, sans projet, sans famille. Ils pensent trouver ici le paradis terrestre ? Il n'est pas en Occident ! S'il faut les aider, je pense que c'est sur place, dans leurs villages, dans leurs ethnies. On ne peut cautionner ces déséquilibres économiques et ces drames humains. Vous ne pouvez pas accueillir tous les migrants du monde. Accueillir, ce n'est pas seulement laisser entrer les gens chez c'est leur donner du travail. Vous en avez ? Non. Leur donner un logement Vous en avez ? Non. Les parquer dans un endroit indécent, sans dignité, sans travail, ce n'est pas ce que j'appelle accueillir les gens. Cela ressemble plus à une organisation mafieuse ! L'Église ne peut pas coopérer à des trafics humains, qui ressemblent à un nouvel esclavage.
Ce que je trouve également scandaleux, c'est qu'on utilise la Parole de Dieu pour justifier cela, Dieu ne veut pas la migration. Le Christ, enfant, s'est réfugié en Égypte, à cause d'Hérode, mais il est rentré chez lui ensuite. De même, Dieu a toujours ramené son peuple en Israël, après chaque famine et chaque déportation en Babylonie. Un pays est un grand trésor, c'est là que nous sommes nés, c'est là où sont enterrés nos ancêtres. Quand on accueille quelqu'un, c'est pour qu'il ait une vie meilleure, et ce n'est pas dans un camp qu'on a une vie meilleure. Quand on est nourri sans travailler, on n'a aucune dignité. Quelle culture avez-vous à leur offrir ? Est-ce que vous êtes encore capable de partager votre culture et vos racines chrétiennes? J'ai peur que le déséquilibre démographique engendré par ces vagues migratoires vous fasse perdre votre identité et ce qui fait votre spécificité. L'Europe a une mission spéciale que Dieu lui a donnée c'est par vous que nous avons connu l'Évangile, que nous avons connu les valeurs de la famille, la dignité de la personne, et la liberté. Si vous renoncez à votre identité, si vous êtes noyés par une population qui ne partage pas votre culture, vos valeurs chrétiennes et votre identité risquent de disparaître. C'est comme la Rome ancienne envahie par les barbares. Il faut réfléchir aux migrations c'est un nouvel esclavage qu'on organise parce qu'on a besoin de travailleurs. Toutes ces personnes qui viennent ici en croyant trouver une vie rêvée. Quel mensonge ! Quel cynisme ! Benoît XVI fut particulièrement clair et prophétique sur toutes ces questions. [...]
Vous avez été façonnés par le christianisme, tout est chrétien en Europe. Pourquoi nier cela ? Aucun musulman ne nie son identité. Si vous ne retrouvez pas ce que vous êtes, vous disparaîtrez. Et si l'Europe disparaît, il y aura un bouleversement épouvantable: le christianisme risquerait de disparaître sur la surface de la terre. Voyez bien que vous êtes envahis par l'islam: ils veulent islamiser le monde entier, et ils ont les moyens financiers. Ils ne réussiront pas, parce que le Seigneur est avec nous jusqu'à la fin du monde. Mais il ne faut pas nier ce que vous êtes : ceux que vous accueillez doivent s'intégrer à votre culture. Encore faut-il que vous ayez une culture: vous ne pourrez pas les accueillir dans votre athéisme, dans votre matérialisme, dont ils ne veulent pas.
Ce que je trouve également scandaleux, c'est qu'on utilise la Parole de Dieu pour justifier cela, Dieu ne veut pas la migration. Le Christ, enfant, s'est réfugié en Égypte, à cause d'Hérode, mais il est rentré chez lui ensuite. De même, Dieu a toujours ramené son peuple en Israël, après chaque famine et chaque déportation en Babylonie. Un pays est un grand trésor, c'est là que nous sommes nés, c'est là où sont enterrés nos ancêtres. Quand on accueille quelqu'un, c'est pour qu'il ait une vie meilleure, et ce n'est pas dans un camp qu'on a une vie meilleure. Quand on est nourri sans travailler, on n'a aucune dignité. Quelle culture avez-vous à leur offrir ? Est-ce que vous êtes encore capable de partager votre culture et vos racines chrétiennes? J'ai peur que le déséquilibre démographique engendré par ces vagues migratoires vous fasse perdre votre identité et ce qui fait votre spécificité. L'Europe a une mission spéciale que Dieu lui a donnée c'est par vous que nous avons connu l'Évangile, que nous avons connu les valeurs de la famille, la dignité de la personne, et la liberté. Si vous renoncez à votre identité, si vous êtes noyés par une population qui ne partage pas votre culture, vos valeurs chrétiennes et votre identité risquent de disparaître. C'est comme la Rome ancienne envahie par les barbares. Il faut réfléchir aux migrations c'est un nouvel esclavage qu'on organise parce qu'on a besoin de travailleurs. Toutes ces personnes qui viennent ici en croyant trouver une vie rêvée. Quel mensonge ! Quel cynisme ! Benoît XVI fut particulièrement clair et prophétique sur toutes ces questions. [...]
Vous avez été façonnés par le christianisme, tout est chrétien en Europe. Pourquoi nier cela ? Aucun musulman ne nie son identité. Si vous ne retrouvez pas ce que vous êtes, vous disparaîtrez. Et si l'Europe disparaît, il y aura un bouleversement épouvantable: le christianisme risquerait de disparaître sur la surface de la terre. Voyez bien que vous êtes envahis par l'islam: ils veulent islamiser le monde entier, et ils ont les moyens financiers. Ils ne réussiront pas, parce que le Seigneur est avec nous jusqu'à la fin du monde. Mais il ne faut pas nier ce que vous êtes : ceux que vous accueillez doivent s'intégrer à votre culture. Encore faut-il que vous ayez une culture: vous ne pourrez pas les accueillir dans votre athéisme, dans votre matérialisme, dont ils ne veulent pas.
Ce que je trouve également scandaleux, c'est qu'on utilise la Parole de Dieu pour justifier cela, Dieu ne veut pas la migration. Le Christ, enfant, s'est réfugié en Égypte, à cause d'Hérode, mais il est rentré chez lui ensuite. De même, Dieu a toujours ramené son peuple en Israël, après chaque famine et chaque déportation en Babylonie. Un pays est un grand trésor, c'est là que nous sommes nés, c'est là où sont enterrés nos ancêtres. Quand on accueille quelqu'un, c'est pour qu'il ait une vie meilleure, et ce n'est pas dans un camp qu'on a une vie meilleure. Quand on est nourri sans travailler, on n'a aucune dignité. Quelle culture avez-vous à leur offrir ? Est-ce que vous êtes encore capable de partager votre culture et vos racines chrétiennes? J'ai peur que le déséquilibre démographique engendré par ces vagues migratoires vous fasse perdre votre identité et ce qui fait votre spécificité. L'Europe a une mission spéciale que Dieu lui a donnée c'est par vous que nous avons connu l'Évangile, que nous avons connu les valeurs de la famille, la dignité de la personne, et la liberté. Si vous renoncez à votre identité, si vous êtes noyés par une population qui ne partage pas votre culture, vos valeurs chrétiennes et votre identité risquent de disparaître. C'est comme la Rome ancienne envahie par les barbares. Il faut réfléchir aux migrations c'est un nouvel esclavage qu'on organise parce qu'on a besoin de travailleurs. Toutes ces personnes qui viennent ici en croyant trouver une vie rêvée. Quel mensonge ! Quel cynisme ! Benoît XVI fut particulièrement clair et prophétique sur toutes ces questions. [...]
Vous avez été façonnés par le christianisme, tout est chrétien en Europe. Pourquoi nier cela ? Aucun musulman ne nie son identité. Si vous ne retrouvez pas ce que vous êtes, vous disparaîtrez. Et si l'Europe disparaît, il y aura un bouleversement épouvantable: le christianisme risquerait de disparaître sur la surface de la terre. Voyez bien que vous êtes envahis par l'islam: ils veulent islamiser le monde entier, et ils ont les moyens financiers. Ils ne réussiront pas, parce que le Seigneur est avec nous jusqu'à la fin du monde. Mais il ne faut pas nier ce que vous êtes : ceux que vous accueillez doivent s'intégrer à votre culture. Encore faut-il que vous ayez une culture: vous ne pourrez pas les accueillir dans votre athéisme, dans votre matérialisme, dont ils ne veulent pas.
Cardinal Sarah
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Cardinal Sarah Lun 13 Mai - 7:27
Cardinal SARAH : Il faut repenser la manière de recevoir la Communion.
« Le cardinal préfet du Culte Divin, Robert Sarah, vient de signer la préface d’un livre qui vient de sortir aujourd’hui en italien et qui dévoile les manigances et les subterfuges qui ont été mis en œuvre pour que la communion dans la main soit autorisée.
Et il adresse cette mise en garde : « Pourquoi nous obstiner à communier debout et dans la main ? C’est question importante sur laquelle l’Eglise d’aujourd’hui doit se pencher pour repenser complètement la manière de distribuer la Sainte Communion ». Comment ?
A commencer par l’Ange de Fatima jusqu’à Mère Teresa en passant par Jean-Paul II qui tous la recevaient dans la bouche et à genoux.
Les bons docteurs et le magistère de l’Eglise ont trouvé dans le mot « transsubstantiation » un bastion inexpugnable contre les hérésies et en même temps le terme le plus adapté pour décrire l’amour on ne peut plus réel qui est présent dans les saintes espèces, indépendamment des dispositions de l’homme et de sa pensée. Le principe d’immanence, c’est-à-dire l’erreur philosophique selon laquelle ce n’est plus la pensée qui doit s’adapter au réel mais que c’est le réel qui doit être encadré par la pensée, a cherché à infecter même la doctrine Eucharistique : la présence réelle objective (c’est-à-dire l’Amour sans condition) est donc relativisé en fonction de celui qui comprend le signe (transfinalisation) ou de celui qui en est nourri (transsignification).Recevoir la communion dans la main entraîne nécessairement une grande dispersion de fragments. Au contraire, l’attention aux plus petites miettes, le soin apporté à la purification des vases sacrés, le fait de ne pas toucher l’hostie avec les mains moites deviennent des professions de foi dans la présence réelle de Jésus qui est là même dans les plus petites parties des espèces consacrées : si Jésus est la substance du pain Eucharistique, cela ne fait aucune différence si le morceau d’hostie est petit ou grand : la substance est la même, c’est Lui ! Au contraire le manque d’attention aux fragments fait perdre de vue le dogme et peu à peu la pensée qui prévaut c’est : « si même le curé ne fait pas attention aux fragments, s’il administre la Communion de façon à ce que les fragments puissent être dispersés, alors ça veut dire que Jésus n’est pas vraiment en eux, ou alors qu’il n’y est que jusqu’à un certain point ».
Je voudrais à ce sujet prendre l’exemple de deux grands saints de notre temps : Saint Jean-Paul II et Sainte Teresa de Calcutta. La vie entière de Karol Wojtyla a été marquée par un profond respect pour la Sainte Eucharistie. Il suffit de se rappeler des dernières années de son ministère pétrinien : un homme marqué dans son corps par la maladie qui l’a progressivement conduit de façon irréversible vers une dégradation physique presque totale. Mais malgré qu’il soit épuisé et sans force, Jean-Paul II ne se permettait jamais de s’asseoir face au Saint-Sacrement exposé. Qui ne se souvient avec émotion et affection de ces images du Pape Jean-Paul II, écrasé par la maladie, au bout du rouleau mais toujours à genoux devant le Saint-Sacrement pendant le parcours de la procession du Corpus Domini de Saint-Jean-de-Latran à la Basilique de Sainte Marie Majeure ? Même très malade, le Pape s’est toujours imposé de s’agenouiller devant le Saint-Sacrement. Il était incapable de s’agenouiller et de se lever seul. Il avait besoin d’aide pour plier les genoux et pour se relever. Jusqu’à ses derniers jours, il a ainsi voulu donner une grand témoignage de révérence envers le Saint-Sacrement. Pourquoi sommes-nous aussi orgueilleux et insensibles aux signes de Dieu lui-même nous offre pour notre croissance spirituelle et notre relation intime avec Lui ? Pourquoi ne pas nous agenouiller pour recevoir la Sainte Communion sur l’exemple des saints ? Est-ce vraiment tellement humiliant de se prostrer et de rester à genoux devant le Seigneur Jésus-Christ ? Et pourtant, « ayant la condition de Dieu, […] il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. » (Ph 2, 6-.
Mère Teresa elle-même s’abstenait de toucher le Corps transsubstancié du Christ, elle l’adorait plutôt et le contemplait en silence, restant longuement à genoux prostrée devant Jésus Eucharistie. En outre, elle recevait la Sainte Communion en bouche, comme un petit enfant qui ne laissait humblement nourrir par son Dieu. La Sainte était très peinée quand elle voyait des chrétiens recevoir la Sainte Communion dans leurs mains.Pourquoi nous obstiner à communier debout et dans la main ? Pourquoi cette attitude de manque de soumission aux signes de Dieu ? Qu’aucun prêtre n’ose prétendre imposer sa propre autorité sur cette question en refusant ou en maltraitant ceux qui désirent recevoir la Communion à genoux ou sur la langue : approchons-nous comme des enfants et recevons humblement à genoux et sur la langue le Corps du Christ Les saints nous montrent l’exemple. Ils sont les modèles à imiter que Dieu nous offre !Extrait du livre : « La distribuzione della comunione sulla mano. Profili storici, giuridici et pastorali » publié chez Cantagalli et préfacé par le Préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements, le Cardinal Robert Sarah »
C’est une fausse exégèse d’utiliser la parole de Dieu pour promouvoir la migration. Dieu n’a jamais voulu ces chagrins Card. Sarah
C’est une fausse exégèse d’utiliser la parole de Dieu pour promouvoir la migration. Dieu n’a jamais voulu ces chagrins Card. Sarah
Rédaction InfoCatho
- Juin 04, 2019
977 Views
CARDINAL SARAHÉVANGILEMIGRANTS
Le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, a déclaré que la défense de la migration était une interprétation erronée des évangiles par les prêtres et les évêques « ensorcelés » par des questions politiques et sociales. Son interview avec le magazine français “Valeurs Actuelles” a été publiée le week-end dernier, à peu près au même moment où le pape François avait pris la parole pour les migrants lors de sa visite au Maroc et avait déclaré que les politiciens qui construisent des murs pour les empêcher d’entrer seraient prisonniers de ces barrières. “Il est préférable d’aider les gens à s’épanouir dans leur culture que de les encourager à venir dans une Europe en pleine décadence”, a-t-il déclaré. « C’est une fausse exégèse d’utiliser la parole de Dieu pour promouvoir la migration. Dieu n’a jamais voulu ces chagrins d’amour. ” Le cardinal guinéen, l’une des voix les plus conservatrices du Vatican, a déclaré que les prêtres, les évêques et même les cardinaux craignaient aujourd’hui de proclamer l’enseignement divin. « Ils ont peur d’être mal vu, d’être perçus comme des réactionnaires. Alors ils disent des choses floues, vagues et imprécises pour échapper à la critique, et ils épousent l’évolution stupide du monde », a-t-il déclaré. Les migrants arrivant en Europe étaient stationnés quelque part sans travail ni dignité, a-t-il ajouté. « Est-ce ce que l’Eglise veut ? » A-t-il demandé. L’Eglise ne devrait pas soutenir “cette nouvelle forme d’esclavage” car l’Occident, avec son faible taux de natalité, risquait de disparaître, a-t-il déclaré. “Si l’Europe disparaît et avec elle les valeurs inestimables du Vieux Continent, l’Islam envahira le monde et nous changerons complètement la culture, l’anthropologie et la vision morale.”
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Cardinal Sarah Ven 21 Juin - 11:00
Lu sur "Le Salon Beige" ce matin 21 juin 2019.
Ce sont les propos bien courageux du Cardinal SARAH lors d'une conférence à Paris le 25 mai 2019 en l'église Saint François-Xavier :
* Cet incendie qui ravage l'Eglise tout particulièrement en Europe, c'est la couardise de proclamer La Vérité sur Dieu et sur l'homme :
[size=40]Cet incendie qui ravage l’Église tout particulièrement en Europe, c’est la couardise de proclamer la vérité sur Dieu et sur l’homme[/size]
Par Michel Janva le 21 juin 20193 commentaires
Extrait de la conférence prononcée par le Cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, à Paris en l’église Saint-François-Xavier le 25 mai 2019.
[…] Il y a quelques heures j’étais à la cathédrale Notre-Dame de Paris. En entrant dans cette église éventrée, en contemplant ses voûtes effondrées, je n’ai pu m’empêcher d’y voir un symbole de la situation de la civilisation occidentale et de l’Église en Europe. Oui, aujourd’hui de tout côté, l’Église semble être en flamme. Elle semble ravagée par un incendie bien plus destructeur que celui de la cathédrale Notre-Dame. Quel est ce feu ? Il faut avoir le courage de lui donner son nom. Car, « mal nommer les choses, c’est augmenter le malheur du monde. »
Ce feu, cet incendie qui ravage l’Église tout particulièrement en Europe, c’est la confusion intellectuelle, doctrinale et morale, c’est la couardise de proclamer la vérité sur Dieu et sur l’homme et de défendre et transmettre les valeurs morales et éthiques de la tradition chrétienne, c’est la perte de la foi, de l’esprit de foi, la perte du sens de l’objectivité de la foi et donc la perte du sens de Dieu. Comme l’écrivait Jean-Paul II dans Evangelium Vitae :
Citation :
« Quand on recherche les racines les plus profondes du combat entre la « culture de vie » et la « culture de mort »… il faut arriver au cœur du drame vécu par l’homme contemporain: l’éclipse du sens de Dieu et du sens de l’homme, caractéristique du contexte social et culturel dominé par la sécularisation qui, avec ses prolongements tentaculaires, va jusqu’à mettre parfois à l’épreuve les communautés chrétiennes elles-mêmes… ce qui aboutit à une sorte d’obscurcissement progressif de la capacité de percevoir la présence vivifiante et salvatrice de Dieu ».
Chers amis, la cathédrale Notre-Dame avait une flèche qui était comme un doigt tendu vers le ciel. Cette flèche semblait nous orienter vers Dieu. Au cœur de Paris, elle semblait dire à chacun le sens ultime de toute vie. Cette flèche symbolisait bien l’unique raison d’être de l’Église : nous conduire vers Dieu, nous orienter vers Lui. Une Église qui ne serait pas orientée vers Dieu est une Église qui meurt et s’effondre. La flèche de la cathédrale de Paris s’est effondrée : ce n’est pas un hasard ! Notre-Dame de Paris symbolise tout l’Occident. A force de se détourner de Dieu, l’Occident s’effondre. Elle symbolise la grande tentation des chrétiens d’Occident : à force de ne plus être tournés vers Dieu, à force de se tourner vers eux-mêmes, ils meurent.
Je suis persuadé que cette civilisation vit une crise mortelle. Comme à l’époque de la chute de Rome, les élites d’aujourd’hui ne se soucient que d’augmenter le luxe de leur vie quotidienne et les peuples sont anesthésiés par des divertissements de plus en plus vulgaires. Comme évêque, je me dois de prévenir l’Occident ! L’incendie de la barbarie vous menace ! Et qui sont les barbares ? Les barbares sont ceux qui haïssent la nature humaine, Les barbares sont ceux qui bafouent le sens du sacré, Les barbares sont ceux qui méprisent et manipulent la vie et veulent « augmenter l’homme » ! Quand un pays est prêt à laisser mourir de faim et de soif un homme en état de grande faiblesse et de dépendance, il marche sur les voies de la barbarie ! Le monde entier a regardé la France hésiter à nourrir Vincent Lambert, un de ses enfants les plus faibles. Mes chers amis, comment votre pays pourrait-il après cela donner au monde des leçons de civilisation ? Quand un pays s’arroge le droit de vie et de mort sur les plus petits et les plus faibles, quand un pays assassine les enfants à naître dans le sein de leurs mères, il marche vers la barbarie !
L’occident est aveuglé par sa soif de richesses ! L’appât de l’argent que le libéralisme répand dans les cœurs endort les peuples ! Pendant ce temps, la tragédie silencieuse de l’avortement et de l’euthanasie continue. Pendant ce temps, la pornographie et l’idéologie du genre mutilent et détruisent les enfants et les adolescents. Nous sommes habitués à la barbarie, elle ne nous surprend même plus ! La civilisation occidentale est en profonde décadence et en ruine, malgré ses succès scientifiques et technologiques fantastiques et les apparences de prospérité ! Comme la cathédrale Notre-Dame : elle vacille. Elle a perdu sa raison d’être : montrer Dieu et conduire à Dieu. Sans la flèche qui couronne l’édifice, les voûtes s’effondrent. Je veux pousser un cri d’alarme qui est aussi un cri d’amour et de compassion pour l’Europe et l’Occident : Un Occident qui renie sa foi, son histoire, ses racines chrétiennes est condamné au mépris et à la mort ! Il n’est plus semblable à une belle cathédrale fondée sur la foi, mais plutôt à une ruine qui n’a plus de sens !
En perdant le sens de Dieu, on a sapé le fondement de toute civilisation humaine. Une cathédrale proclame par son architecture verticale que nous sommes faits pour Dieu. Au contraire, l’homme séparé de Dieu est réduit à sa seule dimension horizontale.
Si Dieu perd son caractère central et son primat, l’homme perd sa juste place, il ne trouve plus sa place dans la création, dans les relations avec les autres. Le refus moderne de Dieu nous enferme dans un nouveau totalitarisme: celui du relativisme qui n’admet aucune loi si ce n’est celle du profit. Il faut briser les chaînes que cette nouvelle idéologie totalitaire veut nous imposer ! Si l’homme refuse et se coupe de Dieu, il ressemble à un fleuve immense et majestueux, mais coupé de sa source, tôt ou tard, il sèchera et disparaîtra. Si l’homme nie Dieu et le rejette, il ressemble à un arbre géant qui n’a plus de racine : il mourra sans délai. Nicolas Berdiaeff a raison de dire : « Si Dieu n’est pas, alors l’homme n’est pas non plus, voilà ce que notre époque découvre de façon expérimentale. La nature du socialisme est mise à nu et démasquée, ses limites dernières sont manifestes ; de même est mis à nu et démasqué le fait que l’irréligion, la neutralité religieuse n’existent pas, qu’à la religion du Dieu vivant est seulement opposée la religion du diable, qu’à la religion du Christ est seulement opposée la religion de l’Antéchrist ; le royaume de l’humanisme neutre qui voulait s’installer dans la sphère moyenne, entre ciel et enfer, se décompose, et alors se découvre l’abime supérieur et inférieur. Au Dieu-Homme est opposé, non pas l’homme du Royaume neutre et moyen, mais l’homme-dieu, l’homme qui s’est mis lui-même à la place de Dieu. Les pôles opposés de l’être et du néant se découvrent ».
Refuser à Dieu la possibilité d’entrer dans tous les aspects de la vie humaine revient à condamner l’homme à la solitude. Il n’est plus qu’un individu isolé, sans origine ni destin. Il se retrouve condamné à errer dans le monde comme un barbare nomade, sans savoir qu’il est fils et héritier d’un Père qui l’a créé par amour et l’appelle à partager son bonheur éternel. Seul, errant dans un champs de ruines, voilà ce qu’est devenu l’homme moderne, voilà ce que j’ai expérimenté hier en visitant Notre-Dame en ruine.
La crise spirituelle que je décris concerne le monde entier. Mais elle a sa source en Europe. Le rejet de Dieu est né dans les consciences occidentales. L’effondrement spirituel a donc des traits proprement occidentaux. […]
Merci à toi Michel - Panetier - pour cet extrait d'homélie.
Merci au Cardinal SARAH de dire haut et fort ce qui ne va pas. Il nous faut des hommes COURAGEUX, LUCIDES et INSPIRES comme lui pour aider à la purification de l'Eglise et du monde.
Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010
Sujet: Re: Cardinal Sarah Ven 21 Juin - 11:29
D'où ce petit Forum pour, très humblement, lutter contre cette décadence et ce refus de Dieu. A la mesure de nos moyens, mais autant que l'on pourra.
Le cardinal oublie de dire que la Papauté vacille aussi...
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Cardinal Sarah Lun 24 Juin - 21:46
@ Philippe,
Citation :
Le cardinal oublie de dire que la Papauté vacille aussi...
... Heureusement que le Cardinal SARAH ne le dit pas... Il risquerait de perdre son poste. N'empêche qu'il annonce clairement la couleur tel que dit dans cet article qui date de Mai 2018.
***
Lu sur "L'Homme Nouveau" du 23 mai 2018 :
* Célibat sacerdotal en péril : à Chartres, le Cardinal SARAH est monté au créneau.
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: Cardinal Sarah Mar 3 Sep - 9:11
Petite piqûre de rappel. Un texte vraiment prophétique. Allez chiche, c'est lui le prochain pape ?
Un texte prophétique de mon Cardinal préféré, le cardinal SARAH: « Je suis persuadé que cette civilisation vit une crise mortelle. Comme à l’époque de la chute de Rome, les élites d’aujourd’hui ne se soucient que d’augmenter le luxe de leur vie quotidienne et les peuples sont anesthésiés par des divertissements de plus en plus vulgaires. Comme évêque, je me dois de prévenir l’Occident ! L’incendie de la barbarie vous menace ! Et qui sont les barbares ? Les barbares sont ceux qui haïssent la nature humaine, Les barbares sont ceux qui bafouent le sens du sacré, Les barbares sont ceux qui méprisent et manipulent la vie et veulent « augmenter l’homme » ! Quand un pays est prêt à laisser mourir de faim et de soif un homme en état de grande faiblesse et de dépendance, il marche sur les voies de la barbarie ! Le monde entier a regardé la France hésiter à nourrir Vincent Lambert, un de ses enfants les plus faibles. Mes chers amis, comment votre pays pourrait-il après cela donner au monde des leçons de civilisation ? Quand un pays s’arroge le droit de vie et de mort sur les plus petits et les plus faibles, quand un pays assassine les enfants à naître dans le sein de leurs mères, il marche vers la barbarie ! L’occident est aveuglé par sa soif de richesses ! L’appât de l’argent que le libéralisme répand dans les cœurs endort les peuples ! Pendant ce temps, la tragédie silencieuse de l’avortement et de l’euthanasie continue. Pendant ce temps, la pornographie et l’idéologie du genre mutilent et détruisent les enfants et les adolescents. Nous sommes habitués à la barbarie, elle ne nous surprend même plus ! La civilisation occidentale est en profonde décadence et en ruine, malgré ses succès scientifiques et technologiques fantastiques et les apparences de prospérité ! Comme la cathédrale Notre-Dame : elle vacille. Elle a perdu sa raison d’être : montrer Dieu et conduire à Dieu. Sans la flèche qui couronne l’édifice, les voûtes s’effondrent. Je veux pousser un cri d’alarme qui est aussi un cri d’amour et de compassion pour l’Europe et l’Occident : Un Occident qui renie sa foi, son histoire, ses racines chrétiennes est condamné au mépris et à la mort ! Il n’est plus semblable à une belle cathédrale fondée sur la foi, mais plutôt à une ruine qui n’a plus de sens ! » Cardinal Robert Sarah 25/05/2019
Le Cardinal SARAH, c'est notre "chouchou" sur le forum, on ne le cache pas. Sa position ne doit pas être facile en ce moment et nous le tenons "au chaud" dans nos prières.
Dans une interview récente au "National Catholic Register" du 23 septembre 2019, son cœur a crié ! Rester Enfant de Dieu, sous le règne actuel, devient très difficile. Il le vit, nous le vivons et ce n'est pas tous les jours une partie de plaisir. Nous le savons, il faut passer par cette épreuve mais entre le savoir et le vivre en temps réel, c'est une autre paire de manches !
Partageons ensemble quelques temps forts de cette interview. Entendons ce cri du cœur qui saigne !
Voici donc un extrait traduit en français d'une interview que le Cardinal Sarah a accordée à Edward Pentin.
Cri de coeur du Cardinal Sarah: L’Église catholique a perdu son sens du sacré.
Citation :
Entretien exclusif avec le préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.
National Catholic Register (23/09/2019) :
''Le cardinal Robert Sarah a déclaré que le Synode des évêques sur la région pan-amazonienne, en tant qu'assemblée régionale d'évêques, n'était pas le lieu de discussion sur le célibat des prêtres - un sujet ''insupportable» pour le monde moderne, car «certains Occidentaux ne peuvent plus tolérer ce scandale de la croix." (…) Il aborde la crise actuelle dans l'Église et la société et croit qu'elle est principalement motivée par l'athéisme, ne plaçant pas Dieu au centre de nos vies, ainsi que par le désir dominant d'imposer "l'opinion personnelle en tant que vérité". Ceux qui annoncent "des révolutions et des changements radicaux ", prévient-il," sont des faux prophètes qui "ne veillent pas sur le bien du troupeau".
Le cardinal guinéen explique également pourquoi la grâce de l'Afrique est de rester «un enfant de Dieu» et évoque les effets positifs et négatifs de la réforme liturgique. Un «démon» veut notre «mort spirituelle» et c'est ce qui fait que certains interdisent la messe sous la forme extraordinaire du rite romain.. "Comment pouvons-nous ne pas être surpris et profondément choqué que la règle d'hier soit interdite aujourd'hui ?", demande-t-il, et il exhorte à "un abandon des oppositions dialectiques".
(…)
‘’Les parents chrétiens sont les héros cachés de notre époque, les martyrs de notre siècle. Enfin, je souhaite rendre hommage à tant de prêtres fidèles et anonymes qui ont fait du sacrifice de l'autel le centre et le sens de leur vie. En offrant chaque jour le Saint Sacrifice de la Messe avec révérence et amour, ils portent l'Église sans le savoir.’’
(…)
‘’Nous sommes confrontés à une véritable cacophonie d’évêques et de prêtres. Tout le monde veut imposer son opinion personnelle comme une vérité. Mais il n'y a qu'une seule vérité: le Christ et son enseignement. Comment la doctrine de l'Église pourrait-elle changer? L'Évangile ne change pas. C'est encore le même. Notre unité ne peut pas être construite autour d'opinions à la mode.’’
(...)
‘’Certaines personnes utilisent Amoris Laetitia pour s'opposer aux grands enseignements de Jean-Paul II. Ils se trompent. Ce qui était vrai hier reste vrai aujourd'hui. Nous devons nous tenir fermement à ce que Benoît XVI a appelé l'herméneutique de la continuité. L'unité de la foi implique l'unité du magistère dans l'espace et dans le temps. Lorsqu'un nouvel enseignement nous est donné, il doit toujours être interprété en cohérence avec l'enseignement précédent.
Si nous introduisons des ruptures, nous brisons l'unité de l'Église. Ceux qui annoncent à haute voix des révolutions et des changements radicaux sont des faux prophètes. Ils ne cherchent pas le bien du troupeau. Ils recherchent la popularité des médias au prix de la vérité divine. Ne soyons pas impressionnés. Seule la vérité nous libérera. Nous devons avoir confiance. Le magistère de l'Église ne se contredira jamais.’’
(…)
‘’Je crois que Sacrosanctum Concilium est un texte important pour entrer dans une compréhension profonde et mystique de la liturgie. Nous avons dû sortir d'un certain rubricisme. Malheureusement, il a été remplacé par une mauvaise créativité qui transforme une œuvre divine en une réalité humaine. La mentalité technique contemporaine voudrait réduire la liturgie à un travail pédagogique efficace. À cette fin, nous cherchons à rendre les cérémonies conviviales, attrayantes et conviviales. Mais la liturgie n'a aucune valeur pédagogique si ce n'est qu'elle est entièrement destinée à la glorification de Dieu et au culte divin et à la sanctification des hommes.’’
(…)
‘’Il convient donc que, lors du rite pénitentiel, de l'offertoire et de la prière eucharistique, tous se tournent ensemble vers la croix ou, mieux encore, vers l'est, pour exprimer leur volonté de participer à l'œuvre d'adoration et de rédemption accomplie par Christ et à travers lui par l'Eglise.’’
Pourquoi pensez-vous que de plus en plus de jeunes sont attirés par la liturgie traditionnelle / la forme extraordinaire?
‘’Je ne pense pas. Je le vois; J'en suis témoin. Et les jeunes m'ont confié leur préférence absolue pour la forme extraordinaire, plus éducative et plus insistante sur la primauté et la centralité de Dieu, le silence et le sens de la transcendance sacrée et divine. Mais surtout, comment pouvons-nous comprendre, comment ne pouvons-nous pas être surpris et profondément choqués que ce qui était la règle hier soit interdit aujourd'hui? N'est-il pas vrai que l'interdiction ou la suspicion de la forme extraordinaire ne peut être inspirée que par le démon qui désire notre asphyxie et notre mort spirituelle?
Lorsque la forme extraordinaire est célébrée dans l'esprit du Concile Vatican II, elle révèle toute sa fécondité: comment pouvons-nous être surpris qu'une liturgie qui a porté tant de saints continue de sourire aux jeunes âmes assoiffées de Dieu?
Comme Benoît XVI, j'espère que les deux formes du rite romain s'enrichiront mutuellement. Cela implique de sortir d'une herméneutique de la rupture. Les deux formes ont la même foi et la même théologie. Les opposer est une erreur ecclésiologique profonde. Cela signifie détruire l'Église en la déchirant de sa tradition et en lui faisant croire que ce que l'Église considérait comme sacré dans le passé est maintenant faux et inacceptable. Quelle déception et insulte pour tous les saints qui nous ont précédés! Quelle vision de l'Église.
Nous devons nous éloigner des oppositions dialectiques. Le Concile ne souhaitait pas rompre avec les formes liturgiques héritées de la Tradition, mais au contraire mieux y entrer et y participer plus pleinement.
La Constitution conciliaire stipule que «les nouvelles formes adoptées doivent en quelque sorte se développer de manière organique à partir de formes déjà existantes».
Il serait donc faux d’opposer le Concile à la Tradition de l’Église. En ce sens, il est nécessaire que ceux qui célèbrent la forme extraordinaire le fassent sans esprit d’opposition et donc dans l’esprit de Sacrosanctum Concilium.
Nous avons besoin de la forme extraordinaire pour savoir dans quel esprit célébrer la forme ordinaire. Inversement, célébrer la forme extraordinaire sans tenir compte des indications de Sacrosanctum Concilium risque de réduire cette forme à un vestige archéologique sans vie et sans avenir.
Il serait également souhaitable d'inclure dans l'annexe d'une prochaine édition du missel le rite pénitentiel et l'offertoire de la forme extraordinaire afin de souligner que les deux formes liturgiques s'illuminent, dans la continuité et sans opposition.
Si nous vivons dans cet esprit, la liturgie cessera d'être le lieu de rivalités et de critiques et nous conduira finalement à la grande liturgie céleste.''
(…)
Pourquoi le synode pan-amazonien préoccupe-t-il tant de monde, y compris des cardinaux respectés? Quelles sont vos propres préoccupations concernant la réunion du 6 au 27 octobre?
''J'ai entendu dire que certaines personnes voulaient faire de ce synode un laboratoire pour l'Église universelle, alors que d'autres disaient qu'après ce synode, rien ne serait plus comme avant. Si cela est vrai, cette approche est malhonnête et trompeuse. Ce synode a un objectif spécifique et local: l'évangélisation de l'Amazonie.
Je crains que certains Occidentaux confisquent cette assemblée pour faire avancer leurs projets. Je pense en particulier à l’ordination des hommes mariés, à la création de ministères féminins ou à la juridiction donnée à des laïcs. Ces points concernent la structure de l'Église universelle. Ils ne peuvent pas être discutés dans un synode particulier et local. L'importance de ses sujets nécessite la participation sérieuse et consciente de tous les évêques du monde. Pourtant, très peu sont invités à ce synode. Profiter d'un synode particulier pour présenter ces projets idéologiques serait une manipulation indigne, une tromperie malhonnête, une insulte à Dieu, qui dirige son Église et lui confie son plan de salut.
En outre, je suis choqué et scandalisé que la détresse spirituelle des pauvres en Amazonie soit utilisée comme prétexte pour soutenir des projets typiques du christianisme bourgeois et mondain.
Je viens d'une jeune église. Je connaissais les missionnaires qui allaient de village en village pour soutenir les catéchistes. J'ai vécu l'évangélisation dans ma chair. Je sais qu’une jeune Église n’a pas besoin de prêtres mariés. Au contraire. Elle a besoin de prêtres qui lui donneront le témoignage de la croix vécue. La place du prêtre est sur la croix. Lorsqu'il célèbre la messe, il est à la source de toute sa vie, c'est-à-dire à la croix.
Le célibat est l’un des moyens concrets de vivre ce mystère de la croix dans nos vies. Le célibat inscrit la croix dans notre chair. C'est pourquoi le célibat est insupportable pour le monde moderne. Le célibat sacerdotal est un scandale pour les modernes, parce que la croix "est une folie pour ceux qui périssent" (1 Corinthiens 1.18).
Certains Occidentaux ne peuvent plus tolérer ce scandale de la croix. Je pense que cela leur est devenu un reproche insupportable. Ils en viennent à haïr le sacerdoce et le célibat.
Je crois que les évêques, les prêtres et les fidèles du monde entier doivent se lever pour exprimer leur amour pour la croix, le sacerdoce et le célibat. Ces attaques contre le sacerdoce viennent des plus riches. Certaines personnes pensent qu'elles sont toutes puissantes parce qu'elles financent des églises plus pauvres. Mais nous ne devons pas être intimidés par leur pouvoir et leur argent.
Un homme à genoux est plus puissant que le monde. C'est un rempart imprenable contre l'athéisme et la folie des hommes. Un homme à genoux fait trembler l’orgueil de Satan. Vous tous qui, aux yeux des hommes, êtes sans pouvoir ni influence, mais qui savez rester à genoux devant Dieu, n’ayez pas peur de ceux qui veulent vous intimider.
Nous devons construire un rempart de prières et de sacrifices afin qu'aucune violation ne porte atteinte à la beauté du sacerdoce catholique. Je suis convaincu que le pape François ne permettra jamais une telle destruction du sacerdoce. À son retour des Journées mondiales de la jeunesse au Panama, le 27 janvier, il a déclaré aux journalistes, citant le pape Paul VI: "Je préférerais donner ma vie plutôt que de changer la loi du célibat". Il a ajouté: "C'est une phrase courageuse dans moment plus difficile que cela, 1968/1970... Personnellement, je pense que le célibat est un cadeau pour l'Église. Deuxièmement, je ne suis pas d’accord pour autoriser le célibat optionnel, non. ”
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Cardinal Sarah Ven 27 Sep - 9:22
Lu sur "Le Salon Beige - 26 septembre 2019 -
* Cardinal SARAH : Nous sommes confrontés à une véritable cacophonie d'évêques et de prêtres.
==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: Cardinal Sarah Ven 27 Sep - 11:22
Notre rôle à nous laïcs, est de guider nos pasteurs vers la lumière et assurer leur salut. Heu!......je ne suis pas un peu orgueilleux, là ?
… Ben si ! Un peu d'humilité stp… et va direct te confesser, hi hi
==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Cardinal Sarah Lun 14 Oct - 11:58
Lu sur "Myriamir.wordpress.com" - 14 octobre 2019 -
* Qui est contre le pape François est hors de l'Eglise - Cardinal Sarah.
… Eh bien d'habitude avec le Cal Sarah, on se comprend assez bien… Ici pas trop ! Cette nouvelle Eglise instaurée par le Pape lui-même nous échappe. Tant pis pour nous. Le Seul que nous devons suivre, c'est Notre Seigneur Jésus-Christ ! Notre Confiance seule en Lui.
Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: Cardinal Sarah Lun 14 Oct - 20:00
Il est dans le dénie.
Il a étudié l'histoire de l'Eglise avec sa liste d'antipapes ou papes hérétiques ; Comment peut-il dire que le pape est toujours choisi infailliblement par le Saint Esprit, alors que Benoit XVI, justement, a précisé que ce n'est pas forcément le cas et qu'il y a "du mou dans la corde " ?
A t'il lu l'art 675 du CEC nous disant que l'Eglise passera par une imposture spirituelle ? A t'il défini les conditions de cette imposture, comme du fameux faux prophète prophétisé par saint Jean, pour nous dire que les condition ne sont pas remplies ?
Croit-il en La Salette où Marie nous dit que "Rome perdra la foi" ?
A t'il bien voulu se poser la question de l'invalidité de Bergoglio à cause de la conspiration du groupe Gallen, et la démission partielle de Benoit XVI invalidant sa démission ?
S'est-il posé la question des nombreuses hérésies de Bergoglio ; et avant de les cautionner de façon absurde, les cautionnerait-il si ces même hérésies venait d'un autre ? Il accuse les cardinaux, les évêques, prêtres etc... du désordre actuelle, mais comment peut il nier que le principale responsable est Bergoglio lui-même.
Comment peut-il dire que tout ce que fait Bergoglio c'est bien
Non ! cardinal Sarah, le pape n'est pas infailliblement le choix du Saint Esprit et les cardinaux n'ont pas un don d'infaillibilité pour cela, et comme dit Benoit XVI, trop de mauvais papes ou d'antipape montre le contraire de façon évidente.
L'obéissance est subordonné à la foi, et oui, on a le droit moral et même le devoir de reprendre le pape, ou même ne pas le suivre s'il est hérétique selon saint Pie X, de même qu'on a le droit de douter de sa validité : A l'époque des deux roses avec deux papes, souviens toi de Catherine de Sienne qui croyait en un pape et saint Juliette qui croyait en l'autre, et aucune des deux n'a été déclaré hors de l'Eglise pour cela.
Outre que tu ne traites rien, rien et absolument rien et n'apportes aucun argument ou contre-argument aux questions qu'on se pose. J'ai lu ton interview et tu ne traites absolument pas le sujet, sinon nous balancer un argument d'autorité et nous excommunier.
Une lettre écrite par le Père Georges Flieg, responsable du Mouvement Sacerdotal Marial pour la France.
*L'Église n'a pas été fondée par des hommes. Son Auteur, c'est Jésus-Christ*
Mouvement Sacerdotal Marial, juillet 1995.
Ce que nous devons retenir. C'est que depuis 1917, le Seigneur n'a cessé de nous envoyer sa Mère, la céleste Prophétesse, pour nous appeler à la conversion pour la paix dans le monde.
Marie nous demande d'entrer dans son Coeur Immaculé par la Consécration, afin qu'elle puisse exercer sa Maternité à notre égard.
Depuis 1972, la Vierge a fondé le Mouvement Sacerdotal Marial, sa grande oeuvre, pour former notre coeur et nous apprendre à vivre l'Évangile de son divin Fils. Marie se plaint de n'avoir pas été écoutée par le grand nombre. Ses messages et ses nombreuses interventions accompagnées de grands signes n'ont été ni crus, ni acceptés. C'est pourquoi le Seigneur enverra une grande épreuve sur le monde entier, afin de purifier les Nations et les ramener à son Amour miséricordieux.
Mais ceux qui entreront dans le refuge du Coeur Immaculé n'auront rien à craindre. La Très Sainte Vierge nous demande les Cénacles en vue de nous former à la fidélité absolue à l'Évangile de son Fils, à l'unité avec le Pape, et pour implorer avec nous la venue de la nouvelle Pentecôte qui ouvrira pour nous l'ère nouvelle de la Civilisation de l'Amour et du règne du Christ sur les ruines de la cité "babeliste" d'aujourd'hui.
À propos du Pape, il faut dire que :
1- L'Église n'a pas été fondée par des hommes. Son Auteur, c'est Jésus-Christ. Par conséquent, elle est divine et il faut donc respecter tout ce que Jésus a fait. Il a d'abord payé cette Église, qui est son Épouse, par le sang de sa Croix. L'Église est par conséquent son bien, elle ne nous appartient pas, et les Évêques et les Prêtres n'en sont que les serviteurs, les gérants, et non les propriétaires. Et les fidèles ont le droit strict de demander à leurs Évêques et leurs Prêtres l'enseignement intégral et correct de la Foi.
2- Or, la garantie de cet enseignement, c'est l'unité avec le Pape. Car Jésus a placé l'Apôtre Pierre comme fondement de son Église, et le Pape est le successeur de Pierre. Nous devons aimer nos Évêques et nos Prêtres, mais nous avons le droit d'exiger l'unité parfaite avec le Pape, car nous ne suivrons pas ceux qui renient son autorité.
Et pour être parfaitement clair, je voudrais ajouter ceci :
1- Le jour où le Pape meurt, on parle de vacance du Saint-Siège. Jusqu'à l'élection d'un nouveau Pape, aucun Cardinal, aucun Évêque ne peut changer quoi que ce soit dans l'enseignement du Pape défunt. Car il en est qui croient pouvoir faire alors ce qui leur plaît.
2- Le nouveau Pape, pour pouvoir être reconnu par tous comme le vrai successeur de Pierre, ==) sera évidemment fidèle à tout le dogme de l'Église.
L'élection seule n'est pas suffisante, car l'histoire de l'Église parle de certains Papes qui furent des anti-Papes.
**************************
==) Supposons que le nouvel élu dise, par exemple, "les femmes peuvent désormais devenir Prêtres" (ce que Jean-Paul II avait définitivement écarté), ou qu'il nie une vérité du Credo, par exemple, la Divinité du Christ, la présence réelle du Christ et de son Sacrifice dans la célébration de la Sainte Eucharistie, ou quelqu'autre vérité de la Foi (Purgatoire, enfer, etc.)..
==) il est clair alors que ce nouveau Pape n'est qu'un faux Pasteur : nous ne devrons jamais le suivre.
Il faudra s'en tenir à l'enseignement du Catéchisme catholique, et quelle que soit la longueur de cette "vacance", sachant bien que le Seigneur dénouera la crise.
Ce temps sera, d'une part, celui de la Grande Apostasie pour tous ceux qui suivront le faux Pasteur et, d'autre part, celui de la fidélité héroïque jusqu'au bout et quels qu'en soient les sacrifices, et quel qu'en soit aussi le nombre de "brebis fidèles".
> L'Écriture et les messages duLivre Bleu parlent d'un "tout Petit Reste". Ceux qui sont consacrés à Marie en font déjà partie.
Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Rappel d'un entretien avec le Cardinal SARAH lors de la sortie de son livre, il y a 3 ans environ ... La force du silence : contre la dictature du bruit.
Source InfoCatho.
Le langage premier du Seigneur, c'est le Silence.
Entretien
« Le langage premier du Seigneur, c’est le silence »
Cardinal Sarah
« La force du silence: contre la dictature du bruit ». Ce livre a peut-être fait partie des cadeaux reçus ou offerts à Noël cette année. Lors de sa venue en France, le Cardinal Sarah en avait fait la présentation au micro de Radio Notre-Dame, évoquant tour à tour la nécessité du silence, celle de retrouver le sens de la messe, son regard sur l’Occident, la délicate gestion de son dicastère, et le message qu’il nous adresse pour Noël.
Nous avons retranscrit pour vous l’essentiel de son entretien.
Éminence, pourquoi est-ce si difficile, au fond, de de trouver le silence, peut-être de chercher le silence?
Parce que nous vivons dans une ambiance de bruit, dans une ambiance où l’homme a du mal à rester silencieux, parce que probablement nous avons peur de nous rencontrer nous-mêmes, de nous voir tels que nous sommes, nous avons aussi peur de rencontrer les autres. Alors on fait beaucoup de bruit ! Et pourtant le silence est vital ; parce que si vous voulez vous reposer par exemple, vous avez besoin de silence autour de vous, si vous voulez lire quelque chose d’intéressant, vous avez besoin de silence, vous voulez écouter une musique, vous voulez parler dans l’intimité…. Le silence est vital, sans silence l’homme ne peut pas vivre.
Pourquoi la «dictature du bruit» comme terme?
Parce que, effectivement, nous vivons une vraie dictature : vous avez constamment la télévision, constamment la radio, constamment les machines, constamment les gens qui écoutent de la musique, comme si on ne veut pas nous laisser vraiment à nous-mêmes, comme si l’on veut nous sortir de nous-même, par force. C’est donc vraiment une dictature, et il est difficile de se soustraire à cette dictature.
J’avais envie d’entrer un peu plus dans les raisons qui vous ont fait écrire ce livre. Parcours pas commun, passage à la Grande Chartreuse, archevêque à 34 ans… Peut-il arriver qu’un prêtre, bon et pieux, une fois élevé à la dignité épiscopale, tombe rapidement dans la médiocrité et le souci de réussir, dans les affaires du monde, agité par le souci de plaire… et qu’il s’étouffe progressivement? Est-ce que ce n’est pas la raison pour laquelle vous avez écrit ce livre? Est-ce que c’est quelque chose contre lequel vous vous êtes battu?
Certainement ! Vous savez, nous sommes tous menacés par le succès, menacés par le plaire ; nous sommes tentés d’être comme tout le monde, d’être dans le bruit…. En fait, nous nous abîmons nous-mêmes, parce que ce qui fait notre identité propre c’est cette capacité de rentrer en soi-même, de se regarder, de voir d’où je viens, où je vais, pourquoi suis-je dans ce monde, quelle est ma mission propre ? Et toutes ces questions ne peuvent être résolues que par un vrai silence. Pas seulement l’absence de bruit à l’extérieur : le bruit est souvent à l’intérieur de nous-même ! L’orgueil, le vouloir plaire, le vouloir être vu par tout le monde. Le plus grand bruit, c’est peut-être celui qui est à l’intérieur de nous-même : notre ambition, notre légèreté, notre capacité à vouloir coûte que coûte réussir, même si on n’en a pas du tout les moyens. Et il faut se battre pour retrouver ce silence où nous nous trouvons nous-même, où nous nous identifions nous-même. Et c’est cette identité que nous offrons aux autres, ce que nous sommes que nous offrons aux autres, réellement, pas ce que nous paraissons ! Ce qui compte, ce n’est pas le paraître, mais donner les vraies réalités, les vraies valeurs qui sont au-dedans de nous-même et qui ne vient pas de notre capacité intellectuelle mais qui nous vient de quelqu’un d’autre qui nous fait être nous-même. C’est Dieu, et Dieu ne parle que dans le silence. Le langage premier du Seigneur, c’est le silence, et nous l’écoutons dans le silence. Et c’est là que l’homme se réalise, que le prêtre se réalise : lorsqu’il est capable d’oraison, de méditation silencieuse, de prière silencieuse. Et cette réussite il ne la percevra peut-être pas matériellement, mais il en verra l’efficacité. La prière est efficace, mais pas de manière extérieure : elle vient petit à petit dans la manière de vivre, dans la manière de parler, dans la manière d’être avec les autres. C’est donc une lutte constante pour étouffer le bruit que nous faisons.
Vous qui avez des responsabilités très importantes depuis l’âge de 34 ans, est-ce que la solitude n’a pas été au fond votre plus grande compagne de vie?
Je crois que la solitude est l’arme la plus efficace dans une responsabilité telle que celle d’être évêque. Si vous n’êtes pas solitaire, il est difficile de rencontre la personne qui vous envoie en mission. Le Christ lui-même, avant de commencer sa mission, a été 30 ans solitaire. Personne ne savait qui était cet homme-là. Et même avant sa mission officielle, il a pris 40 jours et 40 nuits dans la solitude absolue Et, bien souvent, il a mené ses apôtres dans le désert, dans la solitude. Je pense qu’il est important de se retrouver tout seul avec Dieu, de se trouver tout seul avec soi-même, pour être en contact avec Dieu, mais en contact avec soi-même d’abord et sa propre mission. Je pense que la solitude est liée au silence : si je veux trouver le silence j’ai besoin d’être seul. Je pense que les deux, la solitude et le silence, sont comme deux époux.
Quelqu’un qui est responsable est obligé d’être seul quelques fois. C’est dur, mais c’est indispensable : si vous n’êtes pas seul, comment allez-vous comprendre, analyser, envisager la mission qui est la vôtre ? Vous avez besoin d’une solitude pour réfléchir, pour prier, pour comprendre la mission qui est la vôtre.
Cette France tourmentée…. Comment regardez-vous notre Occident, Éminence?
Je crois qu’il ne faut pas être trop pessimiste. C’est vrai qu’il y a un abandon de la foi, des valeurs chrétiennes, de la pratique. C’est vrai qu’il y a de grands problèmes au niveau de l’Eglise, au niveau de la société. On a l’impression que, au niveau de l’Eglise, il n’y a pas beaucoup de certitudes pour certaines questions, cela désoriente le peuple de Dieu : que faut-il croire ? Où aller ? Dans quelle direction ? Qu’est-ce qui est vrai, qu’est-ce qui n’est pas vrai ? Quel est l’enseignement de l’Eglise ?
Il y a des choses nouvelles proposées par la société : des valeurs nouvelles, une façon de concevoir la vie, de concevoir la famille, de concevoir les problèmes sociaux, de concevoir les valeurs. Il a donc des difficultés réelles, malgré cela je crois qu’il y a une grande proportion de la population occidentale qui croit encore à l’Evangile, qui croit encore aux valeurs chrétiennes. Il faut reconnaître que le catéchisme a été un peu négligé : on a fait faire des dessins aux enfants, mais pas une assimilation de la doctrine. Quand ils grandissent, ils ont une connaissance très vague de leur foi. Cela contribue à une diminution de la pratique puisqu’ils ne savent pas ce qu’ils doivent croire, ce qu’ils doivent faire. Ils se sentent un peu abandonnés. Mais il faut reconnaître qu’en France, par exemple, il y a encore une grande proportion du peuple chrétien qui croit encore, qui vit encore sa foi.
J’ai été vraiment impressionné par les jeunes que j’ai rencontré à Vezelay cette année lors de leur pèlerinage : leur engagement radical, leur volonté de suivre le Christ de manière radicale. Je n’avais jamais vu ça ! Et ils étaient 2500 jeunes ! Et il n’y a pas qu’eux. Je pense que ces jeunes-là ne représentent peut-être qu’une petite minorité, mais une grande proportion de jeunes qui croient, il suffit qu’ils trouvent quelqu’un qui les guide, qui les oriente vers le Christ et ils vont retrouver la foi.
Nous les prêtres, les évêques, nous ne devons pas nous sentir innocents dans l’abandon actuel de la foi. Est-ce que nous avons fait notre travail ? Est-ce que nous avons enseigné ? Est-ce que nous avons vraiment suivi l’enseignement donné aux enfants ?
Ce que je souhaite à chacun ?
Le Christ nous demande tout le temps : si tu veux, suis-moi…. Que nous acceptions de suivre le Christ, mais sans modifier son évangile, sans compromission. Beaucoup de gens l’ont suivi, et l’ont suivi jusqu’à la mort. Il y a des chrétiens, aujourd’hui, qui Le suivent en mourant : en Afrique, au Moyen Orient…
Même à Paris il y a des gens qui sont persécutés : lorsqu’on détruit notre foi chrétienne, lorsqu’on détruit nos familles, lorsqu’on détruit nos valeurs, il y en a qui résistent ! Et vous, vous avez résisté longtemps, plusieurs fois en France. Vous avez manifesté plusieurs fois pour dire que vous n’étiez pas d’accord avec ce que l’on veut vous imposer, des milliers et des milliers de personnes.
Et il y en a aussi qui résistent silencieusement. L’Eglise tient debout encore, elle tient debout pourquoi ? Parce qu’il y a des chrétiens qui tiennent. Ils ne sont peut-être pas nombreux, mais ce n’est pas le nombre qui compte ! Une église (le bâtiment) est tenue par des piliers, et ce n’est pas une « forêt » de piliers…
==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: Cardinal Sarah Lun 21 Déc - 16:14
J'ai la certitude qu'un jour, le commun des membres de nos paroisses seront canonisables. Ceux ayant vécu assez longtemps seront dans le mariage spirituel, car ça demande du temps, mais leurs enfants les dépasseront en sainteté.
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: Cardinal Sarah Mar 22 Déc - 11:00
Mais je ne suis pas du tout d'accord avec le cardinal Sarah. Non ! nous ne sommes pas à la fin de la Chrétienté mais au début. Saint Jean Paul II a dit que la foi ne peut pas exister si elle ne s'incarne pas dans une culture ; et une culture, c'est au niveau d'une nation. Le problème c'est 1789, la république. Le pap Clément XIII a dit au catholique de France : "ralliez-vous à la république" . Il avait un gros atout car à l'époque 85% des français se disaient Catholique. En fait il ne voyait ni l'intérêt de la France ni celui des catholiques, mais par ce coup de poker il comptait que le gouvernement Français l'aiderait à récupérer les terres du Vatican confisqué de puis peu. Et bien raté car la république Française ne s'est pas fait avoir. mais en devenant républicain, les catholique de France ont perdu leur âme, puis ensuite leur foi ou du moins bon nombre. Le PB du cardinal Sarah est qu'il veut être loyal envers le pape François, et qu'il n'a pas encore compris où cela nous mène et où Bergoglio veut nous mener.
Le grand rendez-vous du 26 décembre 2021 sur CNews (émission enregistrée le 26/11/2021) avec la Cardinal Sarah.
(... Bien sûr que nous serions plus rassurés si nous avions un pape tel que le Cardinal Sarah...)
==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
Françoise consacré
Messages : 9410 Date d'inscription : 12/06/2016
Sujet: Re: Cardinal Sarah Mer 5 Juil - 18:40
Lu sur "Le Catho.fr" - 2 juillet 2023 -
* Le Cardinal SARAH propose des pistes pour faire face à la "crise de la foi".
Le cardinal Sarah propose des pistes pour faire face à la "crise de la foi" (lecatho.fr)
==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
Philippe consacré
Messages : 2086 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: Cardinal Sarah Jeu 6 Juil - 22:25
Citer le pape François ?........ Je crois que le cardinal Sarah a encore besoin de faire sa métanoïa pour bien comprendre. Comment se référer à un homme fut-il pape qui a sorti pléthore d'hérésies ? Et la validité de son élection pose problème quant au droit Canon, sauf si on refuse de voir et de réfléchir sérieusement.
Pour ma part, je ne connais qu'une solution pour ne pas être pris par l'erreur : se consacrer à l'Immaculée Conception. Mais ça justement, il ne le dit pas ; il n'en fait même pas mention.